4 commentaires sur “Sommes-nous coupables de génocide?

  1. Il est très facile d’accuser le gouvernement canadien (responsable des autochtones) de ce génocide, de ce génocide déguisé sous une indifférence manifeste, sous de l’ingérence historique dissimulée ou évidente, sous un ensemble de règles et de lois rendant les conditions de vie perdantes et perdues, où seule trop souvent une très faible minorité d’autochtones réussit à s’en tirer financièrement et socialement, parfois à l’encontre de la majorité. Le système canadien est ainsi fait qu’il doit permettre aux blancs, envahisseurs et vainqueurs, de s’approprier sol et sous-sol pancanadiens, la terre-mère qui a été l’unique élément de vie et de survie des autochtones durant près de 15 millénaires.

    Ayant vécu dans une communauté inuite de l’Arctique durant trois ans, dans les années soixante-dix, et en ayant visité d’autres pendant des séjours suffisamment longs pour me permettre observation et comparaison, je fais une fois de plus le même « pas en avant » depuis lors. J’accuse !

  2. Kwe, Mangouste!

    Les Cris ne donneront pas au gouvernement du Québec une absolution complète, et l’occupation du territoire nordique par ce même gouvernement est non seulement parfois erratique, mais elle n’est pas désintéressée. En faisant acte de présence, et qui plus est, acte de présence assidue, le gouvernement assied sa souveraineté… ce qui ne serait pas tout à fait anodin si le Québec devait déclarer un jour (???) son indépendance.

    Il n’en demeure pas moins que depuis des décennies, le Gouvernement fédéral ne bouge ni n’assume ses responsabilités de gouvernement « parrain » des Premières Nations. Pendant ce temps, le Gouvernement du Québec offre de plus en plus de services dans « le Nord ».

    Les « gens du Sud » s’insurgent parfois contre ce qu’ils considèrent des largesses indues. Mais si ces « largesses » devaient permettre à un Québec autonome de conserver le territoire, ce n’est pas cher payé. Qu’on pense à l’énergie hydro-électrique. Et au vent, qui peut alimenter des éoliennes. Et aux ressources minérales…

    = = =

    Les Cris étaient connus pour leur allégeance canadienne plutôt que québécoise. Ne serait-ce que parce qu’ils sont anglophiles. Mais Québec s’ouvre à eux. De plus en plus. Et dispense à leur intention – et en langue anglaise lorsque nécessaire – une formation universitaire qui favorisera leur émancipation.

    Le doc toc-toc (Laughrea) dirait que ces autochtones adhèrent enfin à une civilisation « supérieure » en qualité, Calvaire!

    Ce n’est pas ça. Ils apprennent plutôt à mettre LEUR propre civilisation en valeur. Et à traiter avec celle des gens du Sud, d’égale à égale.

    Il semble que certains villageois de The Town of Mount-Royal soient plus ou moins bien informés de l’émergence du Cree Power et de l’entrepreneuriat autochtone.

    Malheureusement pour eux, mes amis algonquins ont été laissés pour compte. Ils n’avaient pas le même pouvoir de négociation que les Cris. Et quand ils bloquent la Route 117 à la hauteur du Lac Barrière, ou quand ils revendiquent de l’espace pour se loger, on les ignore…

    Tout n’est pas parfait. Je me répète.

  3. En cherchant à comprendre pourquoi cet émouvant plaidoyer faisait se tordre mes tripes, j’ai trouvé ceci:

    Aux Allemands, Hitler a donné le juif à haïr; à nous, pétits écoliers de 1950 à Rouyn, des communautés religieuses exonérées de toutes responsabilités ont donné les « savages martyriseurs de Bréboeuf  » à haïr, et de généreuses rations de coups de martinet, entre autres.

    Une chance que « Le dernier des Mohicans » nous a présenté une facette aimable.

  4.  » Sommes-nous coupables de génocide  »

    Meuh non, c’est la faute du fédéral !

Et... vous en pensez quoi?