Le très honorable, très docte et très humble Dr Michael Laughrea, MPhil, PhD, se plaignait récemment pour la 7638e fois des attaques malicieuses dont il est l’objet:
http://www.antagoniste.net/2010/08/02/de-retour-6/#comment-197066
22.
honorable dit :
Je donne 80 % de la cagnotte récoltée à quiconque poursuit cyberpresse en mon nom. Par ailleurs, se faire insulter et diffamer par la clique de l’Hétutistan, c’est probablement l’équivalent de se faire insulter et diffamer par un clochard à moitié saoul étendu dans une ruelle de la Ville de Montréal. Cela entache beaucoup plus la réputation du saoulon que de sa cible!
Quel dommage! Il est interdit d’ester en justice au nom d’autrui et c’est sans doute par excès d’humilité que notre distingué Docteur feint l’ignorance, lui dont la science embrase toutes les disciplines et dont les connaissances s’étendent même à la langue imagée des cloportes et des chacals.
En langage vernaculaire (ah, sacraman!), nul n’a le droit de s’engager dans un procès au nom d’autrui. Sa Sérénissime et Gracieuse Luminescence devra donc s’abaisser au rang des roturiers et autres clochards à moitié saouls, et prendre action en son nom propre (1).
Et même à un avocat, il serait interdit d’accepter un tel mandat, puisque leurs honoraires ne sauraient en aucun cas excéder 30% de la cagnotte, pour utilise les termes du savant Docteur.
Voilà encore un cas d’immixtion scandaleuse de l’État dans les affaires d’une âme généreuse, empêchée par les règles rétrogrades d’un État chochialiche de permettre à d’infortunés plaideurs de gagner honorablement leur pitance.
Sachez, homme de foi trempé, qu’aucun plaideur digne de ce nom n’accepterait même d’intenter un tel recours, même si vous lui offriez 1000 (mille) % de l’indemnité, tant le résultat est aléatoire.
Cet exemple tiré de la jurisprudence des années ’70 vous permettra, Ô Sérénissime, d’en juger:http://fr.wikipedia.org/wiki/Vincent_Cotroni
C’est en 1966 que le public entend parler de Cotroni pour la première fois lorsque le magazine ontarien Maclean publie une série d’articles sur la mafia canadienne et place Vic Cotroni à sa tête6. Celui-ci décide de poursuivre la revue pour $1 725 000 et le procès a lieu en 1972. Cotroni y témoigne. Il déclare au juge qu’il ne sait ni lire ni écrire, qu’il a été honnête toute sa vie et qu’il a fait sa fortune en misant sur les courses de chevaux. Il avoue ses peccadilles des années 1930 mais affirme que les dons qu’il fait aux églises de Montréal et aux organismes de charité peuvent à son avis suffire à lui faire pardonner ses frasques anciennes. Le juge, qui n’a aucune preuve qu’il s’agit du parrain montréalais mais qui est sceptique quant à ses affirmations, consent à ce que le Maclean lui donne $2 comme compensation, $1 pour la version anglophone et $1 pour la version francophone.
Ne vous laissez pas humilier davantage. Car c’est bien ce à quoi vous vous exposez, honorable Docteur Laughrea: pour cette atteinte à votre réputation, vous n’obtiendrez guère plus qu’une vingtaine de dollars, eu égard à votre carrière de commentateur émérite et compte tenu de l’inflation.
En terminant, et en guise de consolation, permettez au clochard cagoulé que je suis de vous offrir cet hommage à votre incommensurable et inégalée modestie:
Quo quis doctior, eo modestior est – plus on est savant, plus on est modeste
Voilà, tout est dit!
_______________
(1) En son nom propre – L’auteur du présent billet étant tenu à la neutralité la plus stricte, il tient à préciser que l’usage de cette expression ne doit d’aucune façon être interprété comme comportant la reconnaissance implicite d’un quelconque degré de propreté du nom du Dr Laughrea.
Tu as un front de beuf d’Abitibi. Tu prétent donné des leçons sur la modération, et bank, des injures à Honorable.
Maudit hypocrite que t’es.
Bang!
Je sait que je serrai pas publié.
Tu vois, t’as été publié!
Avec toutes tes fôtes d’ortograffe.
Deux petites remarques, mon coco.
Premièrement, le boeuf d’Abitibi est le meilleur boeuf que tu puisses manger au Québec. Je te souhaite de pouvoir essayer le VITALIPRÉ, qui n’est malheureusement pas encore distribué à l’extérieur de l’Abitibi… pour le moment.
Deuxièmement, où vois-tu que je diffame Honorable?
Parce que j’écris que plus les connaissances et l’humilité vont ensemble? Pas de ma faute à moi si le Momorable est si imbu de sa propre autorité morale et de ses pseudo-connaissances…
Parce que je refuse de reconnaître que son nom est propres (dans l’expression « en son nom propre »?
Est-ce que j’ai laissé entendre qu’il était sale, ce nom-là? Non. Refuser d’admettre que quelque chose n’est pas sale, et affirmer que ce quelque chose est sale, c’est deux choses différentes. Sauf chez les manichéens à l’esprit binaire.
@flagosse
Je me permets de citer un extrait de mon billet, pour ensuite le compléter:
aucun plaideur digne de ce nom n’accepterait même d’intenter un tel recours, même si vous lui offriez 1000 (mille) % de l’indemnité, tant le résultat est aléatoire.
= = =
Je sais par expérience que quand un client offre 80% à son avocat – on m’a offert des 50, 60 et 75% – c’est parce qu’il n’a lui-même aucun intéret (ou aucune confiance) dans son recours. C’est un « péteux de broue ». Alors même si c’était autorisé par le Barreau, aucun avocat digne de ce nom n’accepterait le mandat.
Posons la question autrement: ton honorable idole accepterait-elle de payer des honoraires à $300 ou $400 l’heure pour prendre action contre Cyberpresse? J’en doute… Je suis même persuadé du contraire.
= = =
Et quelle serait la base de son recours? Les membres de la « coterie », ou membres de la « clique jacasseuse », ou ceux qu’il qualifie lui-même tous les jours d’idiots utiles lui auront répondu qu’il est sioniste?
Hon…
Ton ami Hono a lui-même tellement injurié à tort et à raison que le juge va devoir en tenir compte pour évaluer la réplique. Hono n’est qu’un provocateur. Puisqu’il aime donner des coups, il doit s’attendre à en recevoir.
C’est quoi, l’expression, déjà? Ah oui… IF YOU CAN’T STAND THE HEAT, STAY OFF THE KITCHEN…
Et puis, il est sioniste, oui ou non? Si c’erst vrai, où est la faute?
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Et j’ajouterais cette maxime que ma défunte mère aimait citer parfois quand elle parlait de certains « érudits » : « La culture, c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale ».
Cela illustre à merveille l’impression que donne l’ensemble de l’oeuvre d’un certain yahweh ben yahweh et règle son cas quant à moi.
Là, Linda, tu me coince dans le coin! 😉
Je t’aurais sorti une de mes phrases dans la latinam linguam des temps jadis, mais j’ose pas étaler ma cultivance! Ah, pis, j’y vas, phoque de phoque: Quo quis modestior, eo sapientior est. C’est comme une manière de traduction de la maxime de feue ta mère, finalement, genre, comme…
Je n’ai rien contre le lapin quand il sort du sac de manière opportune !
J’aime bien « Sutor, ne supra crepidam », elle va comme un gant à ton copain yahweh ben yahweh, ou plutôt comme une sandale, si on se fie à l’événement auquel cette locution se rapporte.
Qu’il soit ici question de godasses (ou de gougounes, par extension), quelle belle coïncidence…
Surtout que justement, quelques-uns de ces porteurs de gougounes semblent un peu dépassés par les concepts auxquels ils sont confrontés, aussi instruits soient-ils.
Toute ressemblance avec des personnes réelles ne saurait être que fortuite, bien sûr!
Le jugement Cotroni répond à ma question précédente.
Note du modérateur: la « question précédente » est ICI
Gaïagénaire se demandait comment je puis à la fois prôner la modération et m’en prendre moi-même à JLP…
S’en tenir au jugement Cotroni est insuffisant. Pour mémoire, je rappelle qu’après avoir poursuivi MacLeans pour diffamation, Cotroni avait eu jugement pour DEUX dollars, ce montant correspondant, dans l’esprit du juge, à la valeur de la réputation du Mossieu.
Je ne prétends pas que la réputation de JLP vaut $2.00. Ce que je dis, par contre, c’est ceci:
a) Proulx n’a pas de passé, c’est un no-name qui n’a rien à son actif; la jurisprudence est constante, ça ne vaut pas cher!
b) Il m’a souvent menacé de poursuite en diffamation, mais ce que lui ne sait pas et ce que moi je sais, c’est que toute poursuite de sa part sera contrée par une demande reconventionnelle, dans laquelle je réclamerai à mon tour des dommages pour les propos tenus par ce lourdeau à mon endroit depuis plus de 3 ans. Au final, je ne lui devrai rien; au contraire, il sera devenu mon débiteur…