Entre la nouvelle de la démission de Claude Béchard et la nouvelle de son décès, j’avais cru opportun de lui rendre hommage. Béchard était assez jeune pour être mon fils, mais son combat me rappelait celui que mon père avait lui-même perdu, autrefois, contre ce si sournois cancer du pancréas.
J’avais écrit hier: Si Claude quitte à ce moment précis, c’est qu’il a compris qu’il a mieux à faire auprès des siens, à qui il sait pouvoir donner encore.
Je m’étais gouré. La Grande Faucheuse était déjà à son chevet et lui tendait la main. J’avais sous-estimé la noblesse de l’homme, et sa volonté d’aller jusque au bout du mandat qu’il avait accepté de représenter ses électeurs et d’assumer ses fonctions ministérielles.
Bien sûr, il y a eu le dossier du Mont Orford et celui du port méthanier (Rabaska) Lire la suite