Ce papier fait suite à Patience émoussée, inexpérience révélée, publié ce jour. J’y explique en quoi le Commissaire, pourtant un ancien juge de la Cour Suprême, a démontré son inexpérience en matière de gestion d’un combat de coqs entre avocats et témoins…
La couleur du jupon, ou Michel Bastarouge
Le contre-interrogatoire des témoins qui ont écorché le Parti Libéral n’est jamais trop long, et les questions ne sont jamais jugées trop répétitives ou harassantes, aux yeux du Commissaire.
À l’inverse, l’épiderme de Me Bastarache semble beaucoup plus sensible lorsque les questions sont posées par le procureur de Bellemare et s’adressent à des membres de la noble famiglia rosso.
Ça laisse un arrière-goût amer, et la réputation d’impartialité du Commissaire et de la Commission en prennent un coup…
Après avoir toléré que Marc Bellemare soit interrogé pendant des jours entiers sur la couleur de ses stylos et sur la provenance du bout de carton sur lequel il avait griffonné ses notes, après avoir toléré que trois avocats représentant à toutes fins pratiques les mêmes intérêts (PLQ, Jean Charest et gouvernement) posent l’un et l’autre les mêmes questions aussi bien à Bellemare qu’à son sous-ministre, Georges Lalande, le Commissaire a établi des standards de tolérance qu’il doit maintenant respecter, au risque de donner l’impression qu’il est biaisé en faveur de Jean Charest. Lire la suite