François Cardinal écrivait ce 28 septembre:
En décidant de mettre une croix sur l’exploration dans l’estuaire du Saint-Laurent, le gouvernement Charest pose un geste exemplaire… dont il devrait lui-même s’inspirer pour le développement du gaz de schiste.
... La différence de traitement des deux filières laisse pantois. L’une est sous le coup d’un moratoire, l’autre non. L’une commande la patience, l’autre la précipitation. L’une la prudence, l’autre la témérité.
Certes, le milieu marin est beaucoup plus complexe et délicat que les terres qui accueilleront les foreuses. Mais l’incertitude entourant le shale gazier, la méconnaissance de la technologie et les mauvaises expériences subies à l’étranger commandent aussi, justement, prudence et patience.
Québec veut absolument que le BAPE boucle ses travaux en quatre mois? Eh bien qu’il lui donne la chance de le faire en mettant la table, avant, avec une évaluation environnementale stratégique, une étape d’au plus 12 mois.
Si c’est bon pour le gouvernement Charest, ça doit bien l’être aussi… pour le gouvernement Charest.
Voilà. L’habitat des requins d’eau salée est sauf.
Pendant ce temps, des mauvaises langues – des langues vraiment sales, là là – laissent entendre qu’il existerait une certaine proximité, voire même une certaine promiscuité entre l’association gazière et pétrolière du Québec et le Parti Libéral du Québec.
C’est bien sûr les maudits pékissses qui ont lancé cette rumeur, dont rien ne laisse supposer qu’elle puisse être fondée! Qu’on en juge:
Le ministre de l’Environnement, Pierre Arcand, invite à un souper le président de l’Association gazière et pétrolière du Québec, André Caillé, comme le rapportait le journaliste Gilbert Lavoie (Le Soleil, 11 septembre 2010) : Lire la suite