Le présent billet se veut en quelque sorte un complément au précédent. Il y sera encore question de broute-minou, et de pipi blanc, mais cette fois, à la lumière d’observations sur le terrain, si je puis dire.
En raison de mon parcours professionnel, j’ai croisé le chemin de nombreux enfants et adolescent(e)s abusé(e)s par des adultes et dont la santé psychologique et le développement social ont été, pour ce motif, largement compromis.
Je puis témoigner, par mes observations, de la difficulté, pour un enfant et même pour un adolescent, de faire le lien entre les attouchements ou les abus dont il/elle a été victime, d’une part, et son incapacité à faire confiance, à évoluer en société ou à développer son estime de soi,
Ces enfants, bien souvent, refuseront de parler; ils se sentent souillés, et ils en éprouvent de la honte. Dans d’autres cas, l’enfant refusera de parler, car il aime son abuseur et refuse de poser un geste susceptible de nuire à ce dernier, ou même, simplement, de mettre fin à une relation dans laquelle il croit trouver son compte.
De nombreux abuseurs créent et entretiennent une sorte de besoin, et parfois même un besoin purement narcissique. T’es tellement beau! T’es tellement belle! Et quand les abus s’accompagnent d’une quelconque gratification, l’enfant se laissera souvent acheter.
Et puis, un jour, cet enfant qui disait OUI se met à dire NON. Il se referme sur lui-même. Parfois, il attente à sa vie, ou feint de le faire, en se mutilant. Ce qui est une manière, silencieuse, de crier son désespoir.
La pointe de l’asperge…
La fiction demeure bien en deçà de la réalité, dont elle n’est trop souvent qu’une pâle copie.
« Maman, j’aime pas ça quand papa il met du pipi blanc dans mon oeil… »Lire la suite
Shirley Christensen, image diffusée par l'agence QMI
Les médias – et certains avocats – ont largement commenté le jugement rendu ce 29 octobre par la Cour suprême en matière de prescription du recours civil d’une victime contre son abuseur. Mais les médias ne sont pas à l’abri de la dérape désinformative on, comme en fait foi cet extrait publié par Radio-Canada:
Au Québec, un plaignant ne peut obtenir de compensation financière si sa plainte au civil est déposée plus de trois ans après la commission des crimes allégués. Aucun délai de ce genre n’existe pour les causes au criminel.
La majorité des provinces canadiennes ont déjà reconnu ce problème et voté des lois qui invalident ou prolongent sans limites les délais de prescription dans les causes d’agressions sexuelles sur des mineurs. Au Québec, la loi n’a cependant pas été modifiée. C’est précisément ce que conteste Mme Christensen.
Faux. Il est plus difficile, mais néanmoins possible, au Québec, de poursuivre un abuseur en dommages, après 10 ans, 20 ans ou 40 ans. Mais à la différence de 8 des 9 autres provinces, le Code civil du Québec exige de la victime qu’elle fasse la preuve de son incapacité, et de lk’incapacité de ses tuteurs légaux (ses parents) d’agir plus tôt.
Faux. Et indigne de Radio-Canada. Sur cet aspect particulier, je reviendrai plus loin.
Cela dit, Madame Christensen devra démontrer la commission de l’abus (le prêtre a déjà plaidé coupable), le préjudice qui en est résulté pour elle, le lien de causalité entre les abus et le préjudice, et surtout, les motifs d’ordre psychologique qui l’ont empêchée de poursuivre plus tôt. À la fin de ce processus, il pourrait arriver – mais c’est douteux – que son recours soit rejeté pour le motif que cette preuve d’impossibilité n’aura pas été faite au moyen d’une preuve prépondérante. Lire la suite
Sur le plan des politiques sociales, le Parti Québécois apparaît comme trop conservateur pour les uns (Québec Solidaire), et trop à gauche pour les autres, représentés par Lulu le Lucide et le Bloc Legault.
Sur le plan de la souveraineté, le PQ doit faire face aux très impatients – le SPQ libre de Marc Laviolette et de Pierre Dubuc, notamment, et les très très patients (Pierre-Marc Johnson, Lulu le Lucide, Joseph Facal, François Legault). Les très patients ont quitté d’eux mêmes, mais les très impatients, le PQ aura dû les expulser en mars 2010.
En somme, pour le PQ, c’est la quadrature du cercle. Ça tourne en rond. Terrible constat pour un Parti dont le logo représente justement une rondelle d’oignon piquée par un cure-dent!
Le logo
Le logo original du PQ a été créé en 1968 par le peintre et poète Roland Giguère. La lettre stylisée Q, pour «Québécois» ou «Québec», était faite d’un cercle bleu brisé par une flèche rouge. À l’époque, l’auteur avait voulu signifier que le Parti québécois se donnait comme mission de briser le cercle du colonialisme…
Le logo du nouveau PQ d’André Boisclair a pivoté sur lui-même. Il ressemble à un sabot de Denver. La flèche semble être à l’envers alors que ce qui était jadis, dans l’ancien logo, un appel à l’ouverture vers un avenir meilleur donne l’impression d’être un frein qui empêche le Québec d’accéder à sa marche en avant. – Nestor Turcotte, dans Le Devoir, 23 février 2007
Comme qu’ils disent, ça va mal ààà shop!
Et ça, c’est sans compter les belles-mères, qui reviennent hanter la quiétude de matante Pauline.
J’y en donnerais cinq six coups sur l’citron (La Bolduc)
L’ex-chef péquiste Jacques Parizeau ne croit pas à l’approche prônée par Pauline Marois, qui veut grignoter un par un les pouvoirs du fédéral avant de déclencher, si possible, un référendum sur la souveraineté. – Jean-Marc Salvet, 28 octobre 2010, Le Soleil
Bref, si Parizeau ne la trouvait pas molle comme une chique, il se mettrait pas le nez dans ses chaudrons… Retournons à ce papier de Jean-Marc Salvet:
Dans une entrevue qu’il a accordée à Radio-Canada, mercredi, Jacques Parizeau ne va pas jusqu’à réclamer, comme un autre ancien chef, Bernard Landry, que le parti réins crive dans son programme qu’un gouvernement péquiste tiendra un «référendum le plus rapidement possible», ce qui aurait constitué un clair désaveu de l’actuelle chef…
Jacques Parizeau insiste ensuite pour dire que M. Duceppe a bien compris, lui, que le Québec n’obtiendrait plus rien du reste du Canada, qu’il n’a le choix qu’entre deux voies : le statu quo ou l’indépendance. «C’est un diagnostic froid, mais qui à mon sens correspond tout à fait à la réalité», affirme l’ancien chef. –
Il y a quelques jours, Josée Legault posait ainsi la question:
Aux rumeurs persistantes de création d’un «groupe de réflexion» aux ambitions de parti politique par les ex-ministres péquistes François Legault & Joseph Facal s’est ajoutée aujourd’hui, à deux jours d’un Conseil national du PQ, une sortie fracassante d’un Bernard Landry s’opposant au refus de Pauline Marois de s’engager à tenir un référendum si elle prend le pouvoir.
Dans la mesure où elle sera soumise en avril prochain à un vote de confiance lors du Congrès de son parti, la question commence à se poser: assisterions-nous à, tout au moins, le début de l’ombre d’une tentative de putsch tranquille?…
Vincent Marissal répondait ce 28 octobre: Avec des amis comme ça… Il rappelle les sorties de Landry, de Parizeau et de Lizette Lapointe, conjointe du précédent. Il note la démarche de ces anciens que sont François Legault et Joseph Facal. Il souligne la proposition de Bernard Drainville, Nicolas Girard et Nicolas Marceau, trois membres du caucus qui semblent court-circuiter la position officielle du PQ en matière de financement des partis politiques en proposant un plafond de $100. Il mentionne que certains membres s’inquiètent des sondages…
Omar Khadr est le premier enfant-soldat à faire l’objet de poursuites par un pays occidental depuis la guerre 39-45; il est ici tiré par les Américains des ruines d’un bunker djihadiste [traduction
Mon ami Pouloutine s’est permis de dénoncer la virulence des propos de Yves Boisvert contre Stephen Harper, dans la foulée de l’affaire Khadr. Je cite ce commentaire qu’il a publié sous mon précédent billet:
C’est vrai que ti-Pout Boisvert aujourd’hui y va d’un « courageuse » tirade contre monsieur Harper, provoquant sans doute le plus grand plaisir chez ses maîtres libéraux. En vain, à mon avis.
Et que dira ce bon Pouloutine quand il aura pris connaissance du billet publié ce 26 octobre par Andrew Sullivan, Omar Khadr’s « Guilty » Plea?
[traduction] Pendant les audiences préliminaires du procès, le principal interrogateur [*] de Khadr à Bagram a admis devant de Tribunal que, en plus de crier, de jurer et de projeter du mobilier pendant les interrogatoires, il avait raconté à Khadr l’histoire fictive d’une adolescente afghane capturée par les forces américaines, violée tour à tour par une bande de colosses afro-américains pendant sa détention et probablement tuée par la suite, pour avoir refusé de « coopérer » avec ses interrogateurs. Lire la suite
Le plaidoyer de culpabilité « librement offert » par Omar Khadr suscite des sentiments contradictoires.
Aux yeux des rednecks, aux yeux de tous ces commentateurs crédules et généralement peu informés, ou mal informés, ce plaidoyer confirme que Khadr est coupable des crimes dont son plaidoyer comporte l’aveu.
Aux yeux d’une majorité de juristes, de part et d’autre de la frontière, ce plaidoyer confirme plutôt que Khadr avait perdu confiance dans ce processus de justice militaire. Qu’ils soient ou non des criminalistes – et je n’ai moi-même jamais eu la prétention de l’être, ces juristes connaissent bien la notion du plea bargaining, au terme duquel ils consentent au moins pire pour éviter de risquer le pire. Une claque sua gueule de la Justice, en somme.
Aux yeux de bon nombre de Canadiens, le Canada – Stephen Harper, plutôt, doit porter le bonnet d’âne, pour avoir accepté sans réagir que l’enfant Khadr soit lynché à l’autel de l’islamophobie. Bonnet? Lynché? C’est quoi, déjà, le titre de ce billet? Non, non, non, je n’ai rien dit!
Comme le disait l’avocat de Khadr, si on lui avait demandé d’avouer qu’il était l’assassin de Kennedy (1963!), il aurait avoué. Et de fait, parmi les crimes qu’il a avoués, il s’en trouve qui sont plutôt incompatibles avec son âge. À 15 ans, il aurait comploté? N’aurait-il pas plutôt été endoctriné? Pas pareil pantoute, là là!
J’ignore si Khadr a vraiment commis ce « meurtre » dont il était accusé. A-t-il lancé cette grenade? Ceux qui savent peuvent être comptabilisés avec les doigts d’une seule main, et mis à part les aveux obtenus de Khadr pendant son confinement contraire au droit international et à l’aide de méthodes tout aussi contraires au droit international ET au droit criminel américain et canadien, la preuve de la culpablité de Khadr n’était pas suffisamment solide pour convaincre au delà du doute raisonnable. Les lecteurs qui en ont le temps et l’intérêt trouveront, hors texte, un complément d’information sur le droit applicable.
Je sais, par contre, que Khadr EST et demeure un enfant-soldat, au sens des Conventions de Genève. L’administration Bush a tenté de contourner l’esprit des Conventions, en faisant appel à la notion de « combattant ennemi »; Khadr fait partie de cette catégorie, lui qui ne porte pas d’uniforme et qui ne combat pas au sein d’une armée nationale régulière.
Malheureusement pour W, la Cour Suprême l’a rabroué – et trois fois plutôt qu’une! Lire la suite
Jean-François Lisée a consacré le 23 octobre un billet portant sur la perception qu’a le public de l’asservissement des journalistes aux intérêts économiques de leur employeur, qu’il s’agisse de Québécor, du Groupe Gesca ou de Radio-Canada.
Lisée y cite les conclusions du baromètre des médias, publié par le Marc-François Bernier; ce dernier est titulaire de la Chaire en éthique du journalisme au Département des communications de l’Université d’Ottawa.
À la lumière de ces conclusions, dont il cite de larges extraits, Jean-François Lisée s’est contenté d’affirmer que la crédibilité de Qubecor en prend un coup et qu’il ne croit pas que la nouvelle soit rapportée dans les médias Quebecor.
Il semble plutôt vraisemblable que le jugement populaire se soit progressivement élaboré, et peut-être sédimenté pour longtemps, à partir d’un ensemble d’événements tels la couverture que des journalistes de Quebecor ont accordé, ou accordent toujours, aux produits de divertissement mis en ondes par le réseau TVA (Star Académie, Le Banquier, Occupation double, etc.).
On sait que des journalistes du Journal de Montréal ont déjà porté plainte au Conseil de presse du Québec à ce sujet, sans compter la multitude de commentaires et de critiques alimentés par la stratégie de convergence de Quebecor Media.
Un Québécois sur deux (49,9%) estime que ce sont médias Quebecor qui utilisent le plus leurs journalistes à leur emploi pour faire la promotion des intérêts économiques ou politiques de leur employeur (Journal de Montréal / Québec, Vidéotron, TVA, etc). Loin derrière, suivent Radio-Canada (22,7%) et le Groupe Gesca (La Presse, Le Soleil, Cyberpresse, etc), à 8,1%. Compte tenu des chiffres obtenus, Jean-François Lisée n’a rien dit qui ne saute déjà aux yeux…
Mais l’honorable Dr Michael Laughrea, MPhil, PhD n’en a pas moins trouvé le moyen de déverser son fiel sur Jean-François Lisée. Évidemment, Lisée n’adhère pas aux crédos fédéraliste, sioniste et ultra-libéralisme économique, si chers à cet honorable analphabète intellectuel. Lisée n’est pas l’auteur du message que lui attribue Laughrea; il n’en est que le porteur.
Après avoir cru constater une faille dans le raisonnement de M. Lisée, Laughrea écrit, avec un mépris évident Lire la suite
Muhammad Ali a participé au financement des Championnats sportifs québécois, à Rouyn-Noranda, en 1983!
Réjean Tremblay en a fait le sujet d’une chronique, le23 octobre. Ali, écrit Tremblay, est la seule idole [qu’il] ait dans le sport. Normal, donc, qu’il consacre une chronique à ce documentaire qui prendra l’affiche du Festival du Film en Abitibi-Témiscamingue, en première mondiale, le 31 octobre prochain.
Voir Ali: première mondiale à Rouyn-Noranda le 31 octobre
Réjean Tremblay écrit:
J’ai adoré la partie du documentaire où les témoins de l’époque, Jean-Paul Charlebois en tête, se rappellent que Muhammad, au lieu de parler de boxe, avait consacré toute son allocution à prêcher l’islam et à dénoncer le racisme aux États-Unis. Un des intervenants, en revenant sur la soirée, dit avec la verdeur d’un gars de région: «Je sentais la foule qui débandait au fur et à mesure qu’Ali parlait.»
Mais les années ont gommé la déception. Qui donc se soucierait d’un invité à un souper-bénéfice, 27 ans après la soirée, si ça n’avait pas été le grand de tous les grands? Et un cinéaste avec un budget plus que modeste aurait-il trouvé le filon (en Abitibi!) pour offrir ce film au Festival du cinéma international de Rouyn-Noranda, à compter du 30 octobre jusqu’au 4 novembre?
L’un des six participants au documentaire ne sera pas de la première, le week-end prochain; Guy Lemire, secrétaire-général de l’UQAT, est décédé d’un infarctus le 8 août dernier. C’était un ami, comme d’ailleurs plusieurs membres de sa famille. C’est trop tôt pour partir, 58 ans.
Je laisse de nouveau la parole à Réjean Tremblay:
Les premières images montrent des paysages de cette rude Abitibi. Puis, lentement, les premiers personnages commencent à raconter leur histoire.
Ils rappellent qu’en 1967, on lisait La Presse le lendemain de sa parution à Montréal tellement l’Abitibi-Témiscamingue était une région éloignée.
Je (Papitibi) précise que, encore dans les années ’80, la Presse nous était livrée le lendemain. Pire, pour des nouvelles passé date, on payait BEAUCOUP plus cher que les Montréalais!
Puis, en quelques témoignages, Martin Guérin, le réalisateur de Voir Ali, ce documentaire pas comme les autres, met en place le contexte. L’Abitibi, en 1983, subissait de plein fouet la folie inflationniste du début de la décennie. Les taux d’intérêt de 24%, les augmentations de salaire de 20%, les obligations du Québec à 19%, la baisse du prix des métaux et donc, le ralentissement économique dans le Nord-Ouest. C’était morose et voilà que Rouyn-Noranda avait été choisie comme ville-hôtesse pour accueillir les Championnats sportifs du Québec.
Non, non et non. Ça paraît que Réjean Tremblay est un sale pékwiss – il fait plein d’erreurs factuelles! 😉 Lire la suite
Paul Journet rapportait ce 21 octobre dans La Presse:
La nomination de personnes qui ont contribué à la caisse du Parti libéral aux conseils d’administration des sociétés d’État n’est pas une aberration. Au contraire, c’est une bonne chose, croit le ministre des Finances, Raymond Bachand…
Donner à un parti politique constitue une louable participation à la vie démocratique, insiste M. Bachand. «Ces contributions ne sont pas seulement légales. Comme le disait Lucien Bouchard, elles sont aussi hautement morales.»
Mais en donnant un chèque à un parti, un candidat améliore-t-il ses chances? M. Bachand juge la question «indigne».
Et une p’tite dernière question de Raymond Bachand, également extraite de cet article de Paul Journet:
« les gens qui ne contribuent pas à un parti politique, quel qu’il soit, sont-ils suffisamment intéressés à la chose publique pour être nommés à un conseil d’administration?» a-t-il dit.
Plait-il? Selon le DGE, 70,000 Québécois contribuent au financement des partis politiques, au Québec. Se peut-il que les 7,800,000 Québécois qui ne contribuent pas soient si désintéressés de la chose publique? En plus d’essayer d’emplir la populace, Bachand affiche un souverain mépris à l’égard de ces Québécois qui ont choisi de s’intéresser AUTREMENT à la chose publique… Lire la suite
Je comprends l’analogie formulée par Pierre Curzi quand il compare le coup de force des Libéraux – le bâillon – à la Loi des mesures de guerre. Je sais ce qu’il cherche à exprimer, je suis d’accord avec le fond, mais pas avec l’image. D’autant que la Loi des mesures de guerre était la négation des libertés individuelles au profit d’un « droit collectif au Law and Order« , alors que la Loi 115, c’est la victoire des droits individuels d’une minorité sur le droit de la majorité d’assurer la pérennité de la langue française dans la seule juridiction où elle est majoritaire en Amérique du Nord.
Appelons ça de la démagogie… soft.
Mais il y a aussi la démagogie hard de John James: Pauline Marois, dit-il, vomit sur le petit peuple dont elle est elle-même issue.
Calvaire! Quand on discute d’une Loi visant – soit-disant – à assurer la survie de la dernière communauté majoritairement francophone sur un continent où elle ne compte pas même 2% de la population, l’expression « nous sommes un petit peuple« , sortie de la bouche de Pauline Marois dans ce qui apparaît comme un cri du coeur désespéré, ne saurait avoir qu’un seul sens.
John James est aussi tordu qu’une queue de cochon, lui qui a fait mine – devant les caméras et pour la galerie – de comprendre que la Pauline venait d’injurier le peuple Québécois en le qualifiant de petit.
John James vient de démontrer à tous ceux qui l’ignoraient encore qu’il est vraiment un petit homme. Un bien petit politicien. Et un Premier Ministre bien plus petit encore. Lire la suite
Dans le cadre d’un projet de recherche portant sur les effets de l’huile de St-Jozeuf de Beauce sur le traitement de la maximebernite aigüe (une maladie dégénérative du cerveau lent), j’ai identifié quelques-uns des symptômes de cette terrible maladie.
En entrevue ce dimanche 17 octobre à l’émission Les coulisses du pouvoir, Maxime le député x-drette racontait à Daniel Lessard le journaliste go-gauche:
On entend souvent les politiciens nous parler que lorsqu’il y a un problème au Québec, ça prend pour régler le problème une nouvelle Loi, un nouveau Règlement, des dépenses de l’État québécois. Moi je crois que lorsqu’il existe des problèmes au Québec, on doit faire plus confiance aux individus et ma position politique est bien simple… Maxime Bernier prêche pour moins d’intervention de l’État dans la vie de tous les jours, de plus de liberté individuelle, c’est de ça qu’il faut parler. Je crois que les citoyens sont des adultes responsables et il faut les traiter comme il se doit.
Le discours est constant. Et toujours empreint de cette démagogie caractéristique des Libaaaartariens, dont Maxime est le héraut et le héro. Sinon même une sorte de Zorroqui prend plaisir à humilier les politiciens véreux zé corrompus. Pour d’autres, au contraire, Maxi-Maxime a pris pour modèle ces politiciens intellectuellement malhonnêtes que pourfendait Don Diego de la Vega et ne serait lui-même qu’un gros zéro. Bien sûr, c’est pas moi qui écrirait de telles zhorreurs. Lire la suite