Le présent billet se veut en quelque sorte un complément au précédent. Il y sera encore question de broute-minou, et de pipi blanc, mais cette fois, à la lumière d’observations sur le terrain, si je puis dire.
En raison de mon parcours professionnel, j’ai croisé le chemin de nombreux enfants et adolescent(e)s abusé(e)s par des adultes et dont la santé psychologique et le développement social ont été, pour ce motif, largement compromis.
Je puis témoigner, par mes observations, de la difficulté, pour un enfant et même pour un adolescent, de faire le lien entre les attouchements ou les abus dont il/elle a été victime, d’une part, et son incapacité à faire confiance, à évoluer en société ou à développer son estime de soi,
Ces enfants, bien souvent, refuseront de parler; ils se sentent souillés, et ils en éprouvent de la honte. Dans d’autres cas, l’enfant refusera de parler, car il aime son abuseur et refuse de poser un geste susceptible de nuire à ce dernier, ou même, simplement, de mettre fin à une relation dans laquelle il croit trouver son compte.
De nombreux abuseurs créent et entretiennent une sorte de besoin, et parfois même un besoin purement narcissique. T’es tellement beau! T’es tellement belle! Et quand les abus s’accompagnent d’une quelconque gratification, l’enfant se laissera souvent acheter.
Et puis, un jour, cet enfant qui disait OUI se met à dire NON. Il se referme sur lui-même. Parfois, il attente à sa vie, ou feint de le faire, en se mutilant. Ce qui est une manière, silencieuse, de crier son désespoir.
La pointe de l’asperge…
La fiction demeure bien en deçà de la réalité, dont elle n’est trop souvent qu’une pâle copie.
« Maman, j’aime pas ça quand papa il met du pipi blanc dans mon oeil… », racontait à sa maman le petit Samuel, qui avait alors trois ans, peut-être quatre. Dans sa petite tête d’enfant, maman va le protéger. Mais combien de mamans vont prêter foi aux propos de l’enfant qui tire la sonnette d’alarme? Alors bien sûr, maman n’a pas cru le petit Samuel. Et après la fessée d’usage, il s’en est allé en pleurant, dans sa chambre. Seul avec ses pensées morbides…
Enfant doublement trahi. Doublement meurtri. Maman ne va pas le croire; elle va fermer les yeux, non seulement pour éviter de se culpabiliser (« Pourquoi j’ai pas vu ça avant? Aaargh, l’écoeurant!« ), mais aussi, trop souvent, pour avoir la paix! Alors quand maman croira entendre la petite Simone dire à son papa que ça lui fait mal, elle fera la sourde oreille.
Des petits Samuel, des petites Simone, il s’en trouve des milliers. Tout comme il se trouve des milliers de papas et de « nouveau chum » de maman…
Le cas le plus pathétique? Celui de cet enfant de 3 ans forcé de lécher la vulve de sa maman, forcé de lécher le pénis du chum-à-maman, forcé d’offris son pénis au chum-à-maman, pour les besoins d’un p’tit film que ces deux pervers vont distribuer parmi la communauté des pervers … Et le petit film, c’était pour payer des cocottes. C’est le petit lui-même qui prononcera le terme cocotte! Contre-interrogé par l’avocat de la mère, le p’tit aura ce mot qui aurait pu être drôle si la scène n’avait pas été triste à pleurer: il s’est pincé le nez, en disant: ça pue! Coït interrompu pour l’avocat: le contre-interrogatoire de l’enfant prit fin sur ces mots.
Ce dossier est revenu périodiquement devant le juge; ni la mère ni le père biologique n’étaient prêts à le reprendre. C’est la faute à la DPJ, qu’ils lui disaient. C’est des méchants. Et le p’tit, il les a crus. Et il s’est révolté contre cette foutue DPJ. Et contre la société. Alouette!
Voilà bien une vie complètement scrappée. Pas seulement en raison des sévices qu’a subis l’enfant à l’âge de 3 ans, mais pour l’ensemble de l’oeuvre, qui inclut la révolte, la mésadaptation sociale, le sentiment de rejet, Un enfant fucké. Un adolescent fucké. Et bientôt un adulte fucké, qui sèmera la fuckitude autour de lui.
L’illusion de l’oubli
J’ai eu pour clients des enfants qui non seulement refusaient de dénoncer, mais qui, bien souvent, cherchaient a protéger leur bourreau… Ils sont souvent incapables de s’en détacher. Je pense ici, notamment, à un ado révolté, qui EXIGEAIT d’être confié à la garde de son père. Le problème, c’est que le père était détenu dans un centre à sécurité maximum!
Et puisque moi, l’esti d’avocat-à-marde, je n’ai pas réussi à convaincre le juge de l’opportunité d’incarcérer cet ado de 14 ou 15 ans au pénitencier – où il croyait pouvoir partager la cellule de son papa bienveillant, bin, le tit-coune m’a fait la réputation d’un vendu. D’un pourri.
Ces ados, ces enfants, entretiennent trop souvent avec leur bourreau une relation fusionnelle; entre nous, c’est également le cas de bon nombre de victimes adultes, mais là n’est pas mon propos.
Les années passent. Et ces enfants deviennent des adultes. Ils croient avoir oublié. Mais le subconscient, lui, n’oublie pas, et la gangrène va continuer à les ronger.
Ces enfants abusés deviennent, parfois, de gentils adultes comme cette Shirley Christensen , qui refoulait l’horreur au plus profond d’elle même, jusqu’à ce qu’elle lui saute en pleine face, comme un jack-in-the-box. Horreur refoulée si profondément qu’on l’oublie. Et qu’on n’est pas en mesure de faire le lien entre les horreurs de ce passé enfoui et les difficultés du présent.
D’autres enfants abusés évoluent plutôt vers le côté sombre. Au lieu de demeurer enfouis, leurs démons cherchent plutôt à s’extérioriser. Ces enfants abusés deviennent alors, à leur tour, des abuseurs. De cette espèce là, j’ai aussi fait la connaissance.
Le chaînon manquant:
Je me souviens d’un garçon d’une douzaine d’années, incapable de réprimer sa libido naissante. Manifestement obsédé par le sexe des plus jeunes, il en avait agressé plusieurs et les autorités scolaires l’avaient expulsé.
Un jour où je me trouvais dans un Palais de justice que je n’identifierai pas, revêtu de ma toge, le père de cet enfant – avec lequel je n’entretenais pourtant aucune relation d’affaire et qui semblait à la recherche d’un avocat, m’a raconté spontanément qu’il n’aime pas les curés. Il avait été sodomisé et forcé de pratiquer la fellation sur un prêtre. Avant de m’entretenir finalement des injustices dont son fils lui semblait la victime et des allégations non fondées – me disait-il, que les autorités scolaires véhiculaient à son endroit.
Il manquait à ce récit un élément essentiel. Entre ce père qui avait été abusé et ce fils qui présentait à 12 ans un profil d’abuseur, un chaînon était manquant… mais facilement identifiable: un fils abuseur, d’abord abusé par un père lui-même devenu abuseur après avoir été abusé.
Un copié-collé du collé-collé
À quoi pense vraiment l’abuseur qui perpétue l’horreur dont il avait lui-même été la victime innocente? Reproduire les gestes dont il avait lui-même été la victime, serait-ce une tentative de déculpabiliser l’enfant qu’il était, en se prouvant à lui-même que dans ce jeu qui n’a rien de virtuel, c’est l’adulte qui contrôle le joystick?
Le joystick? C’est bien ce que j’ai dit. Et il n’est malheureusement pas toujours virtuel, ce joystick.
Shirley Christensen avait six ans quand elle a été victime de Paul-Henri Lachance, un prêtre pédophile. Trente ans plus tard, c’est elle qui se trouve dans une salle de bains avec la fille de son conjoint; l’enfant a six ans. Se peut-il que cela ait pu suffire à la projeter 30 ans en arrière? Se peut-ils que ce soit à ce moment, précisément, que les fils se sot touchés? Un flash? Est-il possible que des images d’horreur – qu’elle croyait avoir oubliées, la frappent alors en plein front? You bet, que c’est plausible.
La belle et la bête
Une amie – c’était bien plus qu’une amie, avait été agressée par son père; 35 ans s’étaient écoulés depuis, sans qu’elle ne ressente la moindre honte, le moindre malaise, le moindre ressentiment. C’est, du moins, ce qu’elle a raconté. Une nuit, alors que son bel amoureux dormait auprès d’elle, un cauchemar. Terrible. Des tremblements. Et des cris: Touche moi pas! Je veux pas! Va t’en! T’as pas le droit!
Jusqu’au réveil de la belle, le beau s’est senti étranglé par un sentiment de culpabilité. Est-ce à lui qu’elle s’adressait sur ce ton? Il avait beau chercher, lui qui était si tendre, et même temps si ardent et si disponible à tous ses… désirs, il ne parvenait pas à comprendre.
C’était la bête. Réveillé on ne sait ni comment ni pourquoi, après 25, 30 ou 35 ans de sommeil profond. Un flash? Oui, un flash. Un geste, un mot, un effleurement, quelque chose avait fait remonter à la surface le souvenir de ce père abuseur. Quelques jours plus tard, la dame a eu des idées suicidaires.
La dame était, jusque là, un cadre dévoué à ses patrons, appréciée de tous ses subalternes, en même temps qu’une mère attentive aux besoins de ses grandes filles. Et une amante merveilleusement digne des sentiments qu’elle savait inspirer à son beau.
La suite n’intéressera personne; qu’il suffise d’ajouter que plus rien, pour elle, ne va. Comment je sais? Je sais, parce que celui qui dormait aux côtés de cette femme merveilleuse, c’était moi; notre relation n’a pas survécu au souvenir de ce père abuseur – et depuis longtemps décédé.
Cette histoire ne vaut que pour ce qui devait être dit de la bête et de son sommeil, qui aura duré 35 ans.
Cette histoire ne vaut que pour le message qui s’adresse à l’honorable Ministre de la justice. À l’égard de la prescription du recours contre l’abuseur sexuel, il est temps d’agir.
Trop d’abus auront été commis, déjà. Voilà venu le temps de faciliter la réparation.
Voous écrivez bien, cher ami. Malgré l’immensité qui nous sépare, je vous dois ce compliment.
Félicitation pour votre article.
Je fais partie de cette DPJ souvent maudite par tous. Je côtoie au quotidien des enfants qui seront malpris toutes leur vie car cette vie leur a été volé par des adultes inconscient.
@Bonjour Louis-Marie.
Notre ami commun en a récemment écrit des vertes et des pas mûres sur la DPJ, à La Kaverne (qu’il appelle affectueusement la « swamp à Racine ».
Je réfute, je réfute! Mais puisque sa culture politique est déjà complète (22 ans, on ne rit plus, là!), bin, son disque dur cérébral est déjà plein!
@Poulou 1h20
La qualité de la plume?
Bah! Il y a l’atavisme; un membre de ma famille maternelle laissera un héritage colossal aux générations futures, pour peu qu’elles parlent encore français. Non, ce n’est pas moi! Mais j’ai dû ramasser quelques miettes de son talent…
Il y a aussi les lectures; adolescent, je lisais les grands classiques, à un rythme d’enfer. C’est ce qui me distingue de Stephen Harper, dont Marie Laberge dit qu’il ne lit pas! Ça n’a pas empêché le Harper de faire une carrière plus flamboyante que la mienne. Bacatinsse!
Je souscris à ce qu’a fort joliment dit Me Pouloutine.
@papitibi, hier j’ai mal décodé votre titre « Broute-minou ».
J’ai cru que vous vouliez dire que la Cour Suprême du Canada qui a tendance à toujours pencher sur un côté se féminisait i.e. comme pour la féminisation du système de l’Éducation, de la Santé etc. de là l’image de la Cour Suprême « broute-minous »
Si j’ai mal décodé à la fois votre titre de billet et son contenu, il est tout à fait normal que même après mes deux commentaires pour préciser le contexte, vous et vos autres intervenants n’avez guère fait mieux que moi en essayant de décoder mes propos.
Si j’aie apporté beaucoup d’eau à votre moulin hier, il serait inconvenant de ne pas le faire encore une fois aujourd’hui.
Car je viens d’avoir un flash !
Pour les avocats, psychiatres, psychanalystes, psychologues, l’industrialisation des victimes de la pédophilie et de l’inceste est une mine d’or pour eux et pour la Justice, tout comme l’industrie de la dent blanche l’est pour les dentistes.
Pis je vais m’acheter un décodeur avant d’intervenir à nouveau sur votre blogue. 🙂
« J’ai cru que vous vouliez dire que la Cour Suprême du Canada qui a tendance à toujours pencher sur un côté se féminisait i.e. comme pour la féminisation du système de l’Éducation, de la Santé etc. de là l’image de la Cour Suprême “broute-minous” »
Gentil Astineux
Tes propos sont encore plus nauséabonds que ce que je croyais.ce que Ce que tu dis ci-haut n’est que de la propagande merdique de masculinites…..
Je te mets au défi de me prouver une seule de ces niaiseries avec des chiffres sérieux ou un article/étude ne provenant pas des fachos idiots masculinistes….
« l’industrialisation des victimes de la pédophilie et de l’inceste »
Ces propos sont dégradants pour les professionnels que tu vises ainsi que pour les victimes…c’est gratuit, fondé sur rien donc sans intérêt….
Papi
Quand il est prouvé hors de tout doute que la mère est complice, dans le sens qu’elle n’a jamais porté assistance à son enfant dans le cas d’inceste, j’imagine, enfin je suis presque certaine qu’elle peut écoper d’une peine d’emprisonnement, ai-je raison?
Autre chose, depuis quelques temps, grâce aux masculinistes..encore…il est courant d’entendre dire que les fausses plaintes d’accusations d’abus sexuels sont des choses courantes…Si vous avez des chiffres pour le Québec pour m’éclairer, je suis preneuse…j’imagine que c’est assez rare….
« Pour les avocats, psychiatres, psychanalystes, psychologues, l’industrialisation des victimes de la pédophilie et de l’inceste est une mine d’or pour eux et pour la Justice, tout comme l’industrie de la dent blanche l’est pour les dentistes. » GA
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L’industrie du blanchiment des dents à l’aide de peroxyde est effectivement un besoin créé de toute pièce par une industrie, mais ça n’a aucun de sens de comparer ça à la pédophilie et à l’inceste et au travail que doivent accomplir les intervenants face à ce fléau.
Si vous cherchez absolument une industrie reponsable de ces fléaux regardez plutôt du coté de l’industrie de la pornographie.
Jean Énard
« Pis je vais m’acheter un décodeur avant d’intervenir à nouveau sur votre blogue. 🙂 »
Achète-toué un filtreur à la place….des flashs comme ça, tu les passes au filtreur et avec un peu de chance tu nous éviteras que ces idées se retrouvent imprimées sur ce site ….si je veux lire de telles insipidités, j’irai sur ton bloye qui en est barbouillé! 😉
Le « false memory syndrome » n’est pas une invention des « masculinistes ».
http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome_des_faux_souvenirs
De la à dire que c’est fréquent devant les tribunaux, c’est un pas que je ne franchirait pas.
Jean Émard
« Voous écrivez bien, cher ami. Malgré l’immensité qui nous sépare, je vous dois ce compliment. » Pouloutine
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Pap a du talent, c’est sûr.
Jean Émard
@Koval 10h48
Oui, une mère complice de l’inceste commis par son conjoint peut être trouvée coupable du même crime et condamnée à la prison.
C’est rare. J’ai interrogé une banque de données, ce matin, mais ce n’est pas très concluant. Voici un cas où une plainte de complicité avait été portée contre la mère, mais elle avait été acquittée faute de preuve:
http://recherche.caij.qc.ca/DelphesSearch/HighlightFrames.aspx?docid=doc:1:4:968961&mimetype=text/html&searchid=1889617&searchpagename=%2fDelphesSearch%2fSearch.aspx&pagenum=0&searchpagestate=Results
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Quant aux « fausses allégations » d’abus dans le but d’empêcher le père d’avoir la garde ou d’avoir des contacts, ce n’est pas exceptionnel. La DPJ reçoit des centaines de signalement, et elle n’a pas le choix d’aller chercher en Cour une ordonnance provisoire interdisant au père tout contact avec ses enfants (ou ordonnant que les contacts soient faits en présence d’un adulte tiers) jusqu’à ce qu’une enquête soit faite; la SQ et la DPJ ont développé une belle collaboration au niveau des enquêtes. Ces signalements de cas d’incestes ne sont pas tous retenus. Peut-être le père était-il réellement indigne?
Un de mes clients a été dénoncé par la mère de ses enfants; les allégations ont été rejetées par la Cour. Cinq ans plus tard, une nouvelle conjointe a allégué la même chose, et cette fois, il a avoué avoir fait des attouchements au fils de cette dernière.
« Oui, une mère complice de l’inceste commis par son conjoint peut être trouvée coupable du même crime et condamnée à la prison. »
C’est bien ce que je pensais, mais il me semble que c’est un peu « trop » rare….
Papi, je sais que c’est quasi impossible à évaluer ces taux. Il est toujours possible de faire des erreurs en statuant….
J’avais lu ce papier qui ne concerne que les viols…on cite souvent 2% dans ce cas, une étude donne 40%, une autre bidon donne 90%…
http://www.slate.com/id/2231012/
Dans le cas que vous citez, des mères accusant faussement l’ex , il faut connaître leurs intentions…Si elles suspectent faussement, ce n’est pas la même chose qu’inventer faussement et volontairement des histoires pour nuire….
@ Astineux 10h23
« Pour les avocats, psychiatres, psychanalystes, psychologues, l’industrialisation des victimes de la pédophilie et de l’inceste est une mine d’or pour eux et pour la Justice, tout comme l’industrie de la dent blanche l’est pour les dentistes. »
= = =
Hum… ce n’est pas ta meilleure intervention.
La « Justice » – et tu dois ici viser le système dans son ensemble, ne fait pas d’argent avec les dossiers qu’elle traite. Au contraire, moins il y aurait de procès, et moins le système serait déficitaire. Le « système » paie les juges, les greffiers, les experts, l’avocat de la poursuite ou celui des centres jeunesse, selon le cas, et (souvent, via l’aide juridique) une bonne partie des avocats en défense.
Les avocats ne cherchent pas à arrondir leurs fins de mois en incitant leurs clientes à porter plainte. Les cas de pédophilie, on ne les invente pas. Et les campagnes de sensibilisation, c’est pas pour amener de l’eau au moulin de la soit-disant industrie de la pédophilie. C’est plutôt pour diminuer les coûts sociaux. Coûts sociaux dont tes propos ne démontrent pas que tu es conscient.
Voici donc le théorème Papitibi: Si l’État voulait GROSSIR, tous ministères confondus, et s’il voulait DÉPENSER encore plus, il cesserait de se préoccuper de l’inceste et de la pédophilie.
Je te laisse réfléchir aux sources de ces dépenses accrues et autres effets pervers de la pédophilie.
@Koval 13h59
« Si elles suspectent faussement, ce n’est pas la même chose qu’inventer faussement et volontairement des histoires pour nuire…. »
La relation mère-enfant est parfois fusionnelle. Ma fille se languit d’inquiétude et d’ennui quand sa mère lui emprunte son bébé pour 36 heures; pourtant, mon ex en a élevé 3, et même si elle est pleine de défauts (
), elle est parfaitement capable d’endormir un bébé de 4 mois, de lui donner le biberon et de lui faire faire son rot!
Mais quand notre fille avait 12 ans, cette vilaine mégère l’avait mise en garde contre son père (moi). Promène toi pas en bobettes devant lui, « barre » la porte de la salle de bains, etc.
Pourquoi cette inquiétude soudaine? Parce que nous étions séparés de fait depuis quelques mois et que nous étions en compétition l’un contre l’autre pour les jours et même les heures de garde! Elle trouvait même le moyen de dénigrer les activités que ma fille ne pouvait pratiquer qu’avec moi. Dont, notamment, une discipline sportive dans laquelle notre fille se signalait suffisamment pour appartenir à l’élite régionale et être invitée à des compétions provinciales. Activité par ailleurs incompatible avec l’horaire de travail de la mère (elle travaillait le week-end).
J’ai l’impression que c’est dans l’inconscient.
Jolis anecdotes Papi, c’est pas évident et très délicat toutes ces histoires…moi-même j’ai déjà suspecté un homme faussement d’inceste…j’étais vraiment contente de m’être trompée…
«j’ai déjà suspecté un homme faussement d’inceste…j’étais vraiment contente de m’être trompée…»
Comment as-tu su qu’il était innocent ?
Darwin, pour faire une histoire courte, c’est moi qui s’était inventé des histoires à partir de qui propos et de coïncidences…tout cela ne venait que de moi.
Cher Papitibi, comme Pouloutine, Infophile et Jean Émard, je vous fais part de mon admiration pour votre plume, et votre souffle aussi!
J’aimerais bien lire également de vos jugements que vous avez produits. J’espère qu’un jour on aura tous l’occasion de le faire. 😉
Papitibi,
Votre 14:32 : VOTRE inconscient.
C’est fusionnel et jamais votre fille n’aurait dû laisser son enfant de 4 mois à n’importe qu’elle autre personne, pour la sécurité de l’enfant, et encore plus à une mégère avérée, jamais même pour une heure. Un bébé c’est pas une fraisinette, criss. C’est PAS le bébé de la mégère divorcée grand-mère, tab***** mais de LA mère, il n’y a plus de fille ici. La mégère l’a-t-elle fait vacciner, examiner, prises de sang pour ADN ?
Quand à la porte barrée et les bobettes, cela aurait dû être enseigné à 3 ans: il faut se plaindre à maman de tous ceux qui ne respectent pas l’intimité des enfants, même si c’est papa, grand-papa, etc. L’omission peut être un signal d’abus subi en enfance. Il n’y a aucune raison de ne pas protéger les bébés des « ronds » de cuisinière ou autre danger dans l’environnment. C’est nécessaire de programmer pour contrer l’effet de surprise :autoriser les mots pour le dire.
SON inconscient : ici c’est une question de rivalité, de jalousie donc mégère avérée. Oedipe non liquidé vis-à-vis son propre père projeté. Pathologie familiale intergénérationnelle. Mais aussi peut avoir été provoqué par le papitibi qui répond à l’émoi pour lui de sa fille en ne dirigeant pas cet émoi vers sa femme, mais vers sa petite princesse. ( bin oui, c’est contraire aux « vues » d’Hollywood )
Reculons et examinons les circonstances de l’union, le désir des DEUX parents d’avoir des enfants, avant de les procréer.
Je suis surpris que des compétences soient demeurées muettes depuis octobre 2010. Mais je m’attends à en recevoir pour avoir écrit ce qui précède.
Ce sont des pistes de réflexions pas des accusations. Et c’est gratis.