Devant quelques centaines de militants, Gérald Deltell s’est montré cinglant à l’égard de John James:
Le chef adéquiste a visé directement l’intégrité du chef libéral, qui n’a pas hésité à le comparer à un chef d’une mafia politique. Au lieu de se comporter comme un bon père de famille à l’égard de l’ensemble des Québécois, Jean Charest se comporte comme «le bon parrain du Parti libéral», a-t-il lancé devant quelque 300 militants.
«C’est dégueulasse», a réagi à chaud le ministre Laurent Lessard…
S’il a un minimum de sens de l’honneur, il doit retirer ses propos, a renchéri sa collègue Nathalie Normandeau. «Gérard Deltell a atteint des limites qu’on n’a pas encore atteintes à l’Assemblée nationale. Notre refus de tenir une enquête publique n’excuse pas de tels propos d’un chef de parti», dit-elle. – Yves Chartrand, RueFrontenac.com, 13 novembre 2010
Si Normandeau et l’adéquiste François Bonnardel formaient encore un couple, la vice première-ministre aurait elle pu tenir des propos aussi durs à l’égard de Deltell, sachat que Bonnardel fait vraisemblablement partie des militants qui ont réitéré leur appui à Deltell, à hauteur de 97%?
Mais, disait John James, on voit pas de conflit d’intérêt dans ces amours qui ont pris fin il y a quelques mois… C’tivident, pourtant, que les deux parlementaires – et au premier chef, Bonnardel – ne pouvaient pas jouer pleinement leur rôle de critique loyal et désintéressé.
Deltell ne détellera pas Lire la suite