C’était le 10 mars 2011, à 15h53. Le séisme de magnitude 8,9 n’avait pas encore frappé la côte orientale du Japon. Jean-Loque Plouc y allait de l’un de ces commentaires irresponsables dont il a le secret:
« je préfère, et de beaucoup, l’hydro-électricité et le nucléaire (l’énergie du futur)!!! Disons que c’est plus propre!!! »
Quelques heures plus tard, une centrale nucléaire (Fukushima #2) est frappée de plein fouet par le méga-tremblement de terre . Le niveau de radioactivité y a rapidement atteint un niveau 1000 fois supérieur à la normale. Et pourtant, pas de fuite. Du moins, pas encore. Il semble toutefois que la pression, à l’intérieur de la centrale, ait atteint un seuil critique, au point où il sera nécessaire de provoquer volontairement une fuite destinée à rétablir la pression à un niveau normal.
Les autorités sont préoccupées, comme le rapportait TF1:
«les autorités nippones semblaient préoccupées vendredi soir par la situation dans l’une des deux centrales nucléaires Fukushima durement frappées par le séisme. Le ministre de l’Industrie, Banri Kaieda, cité par les agences de presse japonaises, évoquait même la possibilité d’une petite fuite nucléaire, sans plus de détails sur le réacteur concerné. Cependant aucun rejet radioactif dans l’environnement n’avait été signalé par les services de surveillance radiologique à ce stade. »
Et dans la nuit de vendredi à samedi (heure du Québec), les choses se précipitent. Les murs et le toit d’un réacteur nucléaire sont détruits par une explosion. Manifestement, le réacteur nucléaire surchauffe. C’est une course contre la montre: si on n’arrive pas à le refroidir dans les prochaines heures, c’est la catastrophe. D’ailleurs, l’Agence de sécurité nucléaire soupçonne que la fusion nucléaire est déjà amorcée… ce que nie l’entreprise qui opère la centrale.
http://cnn.com/video/?/video/world/2011/03/12/bpr.japan.nuclear.worries.cnn
Ce 12 mars, la BBC mettait à jour à 9h35 (heure du Québec) son topo sur l’explosion à la centrale nucléaire:
Huge blast at Japan nuclear plant
Watch: Pictures show a blast at the Fukushima plant
A massive explosion has hit a Japanese nuclear power plant where a meltdown is feared as a huge relief operation continues after Friday’s devastating earthquake and tsunami.
Depuis, deux autres centrales auraient surchauffé.
Prop prop prop, le nucléaire, hein, mon Jean-Loque???
Les libâââârtariens: fuck les contraintes réglementaires, et vive le free for all!
Le crédo libâââârtarien est fort simple, pour ne pas dire carrément simpliste.
Laissons les entrepreneurs s’auto-réguler: ils sont foncièrement bons; il n’y a que les crisss de gauchisss pour en douter, non? Nous sommes entre bonnes mains. Bien sûr…
Les choses étant ce qu’elles sont, l’entreprise privée recherche d’abord et avant tout les rendements pour ses actionnaires et un bon rendement du titre boursier. Même si, pour cela, on doit délocaliser des emplois, ou rogner un peu sur les investissements en sécurité ou sur les mesures de prévention des catastrophes environnementales.
Moins de contraintes. Plus de liberté. Plus de profits. Moins d’impôts. Le reste, on s’en crisse!
Ce tremblement de terre et ce tsunami ont frappé le Japon, un pays prospère, technologiquement avancé, qui n’avait pas craint d’édicter des normes de construction très contraignantes, au mépris du crédo libâââârtarien.
Et encore doit-on s’interroger sur la suffisance de ces contraintes réglementaires, si on en juge par les images que nous offrent les chaînes d’information.
Et si ça s’était passé dans un pays moins prospère… ou dont le niveau de conscience des dirigeants n’aurait pas été à la hauteur du niveau de cupidité des promoteurs? On aurait les deux pieds dans la marde, et le nez enfoncé dedans.
L’État? Une hydre fasciste et liberticide, tout le monde sait ça!
Quand il admire l’image que lui renvoie de lui son miroir, le libâââârtarien typique y voit un dividu plus informé, plus conscient, plus intelligent, plus toutte, finalement, que les go-gauches, les écolo-fémino-islamo-marxisss qu’il se plait à dénoncer.
L’État? Une hydre fasciste et liberticide, éteignoir de toute initiative individuelle, par cette propension qu’il a à vouloir tout réglementer et à vouloir tout enfermer dans une série de normes aussi contraignantes qu’inutiles et, bien sûr, ridicules.
Qu’on me comprenne bien. Tout gauchiste que je puisse être, je me permets, moi aussi, de dénoncer certaines normes réglementaires; non pas parce qu’elles sont contraignantes, mais parce que contre-productives. Ce ne sont pas là des synonymes…
J’ai porté, pendant longtemps, le chapeau du législateur, alors que, élu municipal et (alors) avocat, j’apportais des suggestions de règlements, je votais l’adoption de règlements et je rédigeais des projets de règlement.
Arbitrairement, et guidé par mon seul caprice, bien sûr (c’est du moins ce qu’affirmaient mes dénigreurs), j’ai contribué à bloquer certains développements domiciliaires. Câlisse d’écoeurant! Hostie de fasciste! Faiseux!
Sans doute eut-il été plus conforme à l’idéologie libâââârtarienne que les élus municipaux laissent n’importe qui construire n’importe quoi, n’importe où, n’importe comment? Pourquoi pas une porcherie au milieu d’un développement résidentiel ou sur le bord de la rivière qui fournit l’eau potable? Pourquoi pas une maison mobile dégingandée au milieu de cottages à la façade ostentatoire?
Sans doute est-il plus conforme à l’idéologie libâââârtarienne que les élus municipaux permettent aux propriétaires de terres inondables (de par leur niveau et leur proximité d’un cours d’eau réputé pour sortir de son lit), d’en faire le lotissement et de les offrir à de jeunes familles qui y investiront tous leurs avoirs… avant de tout perdre?
Et si les élus municipaux avaient été informés de la présence massive d’arsenic dans les eaux souterraines de certains secteurs de la municipalité, comment devraient-ils réagir?
Jos Public l’ignore généralement, mais il arrive que la Direction régionale de la Santé publique soit informée du résultat de tests effectués par Transports Québec au moment de la planification de grands travaux routiers. Transport Québec prélève de l’eau dans les puits domestiques qui risquent d’être affectés par le dynamitage, vérifie la salubrité de l’eau puisée, de même que la capacité des puits, et ce, AVANT et APRÈS le dynamitage.
Les libâââârtariens vont crier au meurtre, je le sens. Que voilà un bel exemple d’immixtion injustifiée de l’État dans les affaires des familles, hein??? L’État vous espionne sans raison, hurlerait Jean-Loque Plouc.
Ah, mais ce n’est pas tout! La direction régionale de la Santé publique ne devrait-elle pas sensibiliser les élus municipaux au fait que certains secteurs sous leur juridiction recèlent des taux d’arsenic susceptibles d’affecter la santé de certains de leurs commettants?
Et comment l’élu municipal doit-il réagir?
Doit-il pousser l’adoption d’un règlement qui obligerait les propriétaires de lots non bâtis, dont les eaux souterraines sont susceptibles d’être impropres à la consommation, d’effectuer un test AVANT d’offrir en vente? Doit-il pousser l’adoption d’un règlement qui interdirait la mise en vente d’un terrain non encore loti, à moins que des tests de salubrité n’aient démontré la viabilité du projet?
Au fait, mes zamis libâââârtariens savent-ils combien il en coûte au propriétaire d’un lot pour y faire préparer un projet de lotissement et pour faire effectuer une opération cadastrale? Peut-être serait-il moins onéreux de procéder à des tests d’eau AVANT d’investir dans le lotissement et le cadastrage?
Mes amis libâââârtariens répondront sans doute que l’État doit laisser les gens se démerder avec leurs problèmes. Bien sûr, bien sûr. Mais c’est quoi, au juste, l’État?
Et si je n’ai pas eu à payer pour obtenir le renseignement sur la présence massive d’arsenic dans certains secteurs de la municipalité, pourquoi n’en ferais-je pas bénéficier mes concitoyens?
Si je me tais, est-ce que je ne risque pas d’engager ma responsabilité?
Une chose est certaine: si je me tais, dans les circonstances ci-dessus, j’entre en conflit avec ma propre conscience.
Comment se fait-il que des personnes irrationnelles pensent que les gens vont agir de manière rationnelle?
@papi
J’oubliais, le gouvernemaman nippon a fait des exercices pour les tremblements de terre et il a édicté des normes de construction anti-sismiques. Le tyran! Les Japonais devraient être armés de sabres pour reprendre leur pays et créer le parti du thé vert.
@ lizzie
«Comment se fait-il que des personnes irrationnelles pensent que les gens vont agir de manière rationnelle?»
Parce qu’une personne irrationnelle ne sait pas qu’elle est irrationnelle, sinon, elle serait rationnelle et saurait qu’elle est irrationnelle… Oups ! 😉
Le coin-coin de Jean-Loque le Plouc
À 11H, ce matin, Jean-Loque le Plouc m’écrivait:
C’est déjà un début mais ça démontre que Jean-Loque ne comprend rien à rien.
Soit, il faut des administrations locales.
Mais peut-on laisser les administrations locales se comporter en petits roitelets, accorder les contrats de déneigement au frère du maire, sans appel d’offres, et le contrat de construction de l’aréna à un entrepreneur mafieux qui avait organisé l’élection en échange d’un peu de graissage de patte aux dépens des contribuables?
Non.
Comment empêcher ça?
En faisant des lois… à Québec.
Bref, le gouvernement, que ce soit conforme ou non à ton petit catéchisme du parfait libâââârtarien, demeure un « mal nécessaire ».
= = =
C’est ça qu’il appelle une opinion? Moi, j’appelle ça de l’endoctrinement et de l’abrutissement.
Le coin-coin de Jean-Loque, homme de science auto-proclamé
À 21h54, Jean-Loque le Plouc m’adressait ce savant commentaire:
= = =
Le pétrole est un produit chimique; il n’est pas facilement bio-dégradable mais on peut, quand on y met le prix (ce que BP a refusé de faire dans le Golfe du Mexique), le neutraliser… avec d’autres produits chimiques. C’est un peu comme le sol sous mes plantations de conifères, dont les aiguilles sont acides; je puis chauler le terrain et rétablir le PH à un niveau acceptable.
Le plutonium et le strontium, c’est une chose. La radioactivité en est une autre, et ce n’est PAS un produit chimique. On ne sait PAS comment s’en débarrasser.
= = =
Cela dit, concernant les réacteurs, informe-toi mieux que ça, calvaire! S’il y a surchauffe, c’est PAS parce que de l’eau provenant du tsunami a infiltré le réacteur. L’explication est ici:
Sources contactées par l’AFP: Jean-Mathieu Rambach, ingénieur expert en génie civil à l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) ; Olivier Gupta, directeur-général de l’Autorité de Sûreté du nucléaire (ASN) ; et Bertrand Barré, conseiller scientifique chez Areva.
Q: Comment est protégé le réacteur d’une centrale nucléaire ?
R: La matière radioactive est séparée de l’environnement par trois barrières: le « crayon » qui enveloppe l’uranium (sous forme de pastilles) ; la cuve et le circuit primaire qui sert à véhiculer la vapeur d’eau ; et enfin l’enceinte de confinement. Au Japon elle est constituée d’un « liner », ou « peau métallique », ancré dans des parois en béton et fermé d’un couvercle. Ce liner est muni de capteurs.
Q: Que se passe-t-il en cas de séisme comme au Japon ?
R: Dès qu’une secousse est détectée, les capteurs déclenchent des barres constituées de matériaux « neutrophages » qui s’insèrent automatiquement dans le réacteur et évitent la propagation de la réaction nucléaire. Le réacteur est de facto à l’arrêt. C’est la première parade et elle a très bien fonctionné au Japon. Cependant la réaction nucléaire continue à un niveau beaucoup plus faible et il faut alors refroidir le réacteur.
Mais le système principal et celui de secours ont été vraisemblablement endommagés par le séisme.
Q: Quelle conséquence en cas de panne du refroidissement ?
R: Le fait est que le réacteur a continué à chauffer, avec des températures de l’ordre de 1.000 degrés. Une réaction chimique s’est alors produite, fabriquant de l’hydrogène qui a dû se répandre dans l’enceinte de confinement. Au Japon, les opérateurs ont alors libéré une partie des gaz contenus dans l’enceinte de confinement, mélange de vapeur d’eau, d’éléments rédioactifs et d’hydrogène.
Q: A quoi est liée l’explosion survenue samedi dans le réacteur japonais ?
R: Vraisemblablement, le gaz produit a été évacué dans la partie supérieure du réacteur et a fait sauter un panneau soufflant qui le recouvre. L’explosion aurait donc des causes chimiques (l’hydrogène) et ne serait pas liée à une réaction nucléaire. L’enceinte de confinement est intacte car le taux de radioactivité mesuré est plutôt faible.
Q: Qu’est-ce qu’une fusion au sein d’un réacteur ?
R: La fusion au sein d’un réacteur correspond à la surchauffe du combustible qui commence à fondre et à couler, comme une bougie. Il devient alors difficile à refroidir et les gaines qui retiennent les produits radioactifs n’existent plus. Les produits radioactifs vont alors passer dans l’eau qui circule théoriquement en circuit fermé.
Q: Y a-t-il actuellement fusion au sein du réacteur japonais ?
R: Très probablement selon les informations disponibles. Si c’est le cas, elle se traduira par la présence d’un magma appelé corium, qui résulte de la fusion des métaux présents et de l’uranium lui-même.
Le corium pourrait alors se retrouver en fond de cuve, la perçer à son tour en la chauffant, s’en échapper et tomber dans le fond de l’enceinte de confinement. Le béton peut encore jouer un rôle de refroidissement et l’explosion n’est pas automatique.
«les administrations locales se comporter en petits roitelets, accorder les contrats de déneigement au frère du maire, sans appel d’offres, et le contrat de construction de l’aréna à un entrepreneur mafieux qui avait organisé l’élection en échange d’un peu de graissage de patte aux dépens des contribuables?»
Hey, la «vieille japanouille à barbichette», comme le disait le grand Pierre Falardeau, à l’endroit de ce pathétique personnage qu’est David Suzuki, c’est parce que les libertariens n’appuient nullement la corruption et la collusion!!!
«Comment empêcher ça?»
On fait des enquêtes, on charge les policiers d’arrêter les coupables et on jette les coupables en prison!!!
Ce à quoi je réponds à Jean-Loque qu’il n’y aura pas d’enquête sans qu’une Loi soit adoptée pour instituer une enquête au moyen d’une Commission. Ou sans qu’une Loi n’ait été d’abord adoptée pour nommer des enquêteurs permanents. Dans un cas ou comme dans l’autre, il faudra baliser les droits des enquêteurs.
Pas plus tard qu’hier, Jean-Loque me renvoyait à un billet qu’il avait rédigé le 19 mars 2010 et dont je cite un extrait. On pourra juger de l’incohérence de Jean-Loque.Trop drôle…
En l’espèce – mais Plouc n’en avait soufflé mot dans son billet, c’est la poubelle d’un dangereux trafiquant d’ecstasy qui avait été fouillée. Le contenu d’une poubelle placée à l’endroit prévu pour sa cueillette n’appartient plus à l’accusé; c’est ce que la Cour avait déterminé; il ne s’agit donc pas d’une fouille illégale!
Bref, Jean-Loque nous dit, d’un côté de la gueule, qu’il faut faire des enquêtes et arrêter les coupables. De l’autre côté de la gueule, quand les policiers mènent efficacement une enquête contre un trafiquant d’ecstasy, il qualifie ça de dictature.
Faudrait te brancher, le Plouc!
Et reconnaître qu’il ne suffit pas d’autoriser l’enquête policière; le législateur doit la baliser, au moyen de lois et de règlements. Sauf que c’est justement ça qui « alourdit » l’appareil de l’État et déplait tant aux Libâââârtariens.
= = =
Les propositions de Plouc (expurgées de son bla-bla soporifique):
1) élection à date fixe à tous les 4 ans avec deux tours de scrutin
2) limite du nombre de mandats
3) abolition de la ligne de parti (sauf sur les votes qui concernent le budget et sur les votes de confiance)
4) référendum d’initiative populaire
5) recall
6) pouvoir de récuser des lois, et ce, en tout temps, etc.!!!
Je suis d’accord avec les deux premières propositions. Pour ce qui est de la troisième, j’en changerais la formulation: la ligne de parti devrait pouvoir subsister pour un nombre limité de sujets, clairement intégrés au programme du parti. À titre d’exemple, on s’attend d’un député du PQ qu’il soit souverainiste et qu’il vote en conséquence. Mais quand ils nous ont fait le coup des fusions municipales, des opposants aux fusions avaient élu des députés du PQ sans savoir que le PQ ferait les fusions.
Référendum d’initiative populaire? Pour donner aux hétéros – majoritaires – le droit de retirer des droits aux gays? Pour donner à la majorité un droit de vie ou de mort sur les minorités? C’est NON.
Recall? Mon député refuse de voter en faveur de l’abolition des droits des gays, alors les hétéros votent en faveur de sa destitution? No way!
Récuser les lois? No way! Aussi imparfaites soient-elles, vaut mieux un système stable qu’un régime où on devra toujours se demander si ce qui est légal aujour’hui risque d’être illégal demain, selon la bonne volonté des citoyens…
= = =
Plouc poursuit:
Quelques omissions de taille: Plouc n’a inclus ni l’éducation, ni les affaires sociales, ni la santé, ni les ressources naturelles, ni la voirie, ni les transports. Qu’il laisse donc, ou bien au privé, ou bien aux régions.
Est-ce bien réaliste de laisser la Conférence des Élus (ou whatever) de l’Abitibi-Témiscamingue décider des budgets de construction des écoles, universités, ponts et routes, hôpitaux… sur son territoire? Ils voudront attirer des médecins. L’Estrie courtisera les mêmes. Et la Côte-Nord. Alouette! Qui les aura, les médecins? Ceux qui les paieront davantage? Ça va finir par coûter cher, et les résultats ne seront même pas au rendez-vous.
Autre exemple: La route 117 qui relie Rouyn-Noranda à Montréal intéresse l’Abitibi-Témiscamingue, l’Outaouais, les Hautes Laurentides, Laurentides-Lanaudière, Laval et Montréal. Qui c’est qui va planifier et coordonner? Si l’Abitibi entreprend d’en faire un « quatre voies » à chaussée séparée, ça sert à quoi si de Grand-Remous au milieu de la Réserve La-Vérendrye, l’Outaouais décide que c’est pas sa priorité? Et si l’Outaouais décide de ne pas ouvrir SON tronçon de manière adéquate, l’hiver?
Avant que Laval ne devienne une ville fusionnée, de petits roitelets locaux ont « construit » le Boulevard de la Concorde. Résultat? Deux voies ici, 8 voies là, puis 4, puis 6… Crisse que ça roule bien! Des entonnoirs partout.
L’autoroute métropolitaine, à Montréal? Ça date de Duplessis; chaque municipalité traversée par l’autoroute décidait de sa largeur et du mode de construction (au sol ou surélevé?). Chaque administration locale planifiait les approches de l’autoroute, avec le résultat que l’on sait: c’est tout croche!
@ papitibi
Un peut HS mais il y a un Duhamel qui me tape sur la rate et qui préfère sa sorte d’énergie. Allez donc voir.
À remarquer qu’il est moins atomique que le petit scientifique sôcial.
Pôv JLP
« Ne venez pas me dire que vous venez tout juste de vous rendre compte que l’eau et le nucléaire ne font pas bon ménage!!! Les réacteurs nucléaires surchauffent, car le tsunami a envoyé de l’eau dans ceux-ci, ce qui crée une réaction!!! »
Il ne sait pas que l’eau empêche la surchauffe!
Taboire, il ne sait pas aussi que, des fois, il vaut mieux se taire que de passer pour un imbécile.
Ops!
http://www2.lactualite.com/pierre-duhamel/2011/03/14/la-facture-de-15-milliards/?cp=all#comments
« Les réacteurs nucléaires surchauffent, car le tsunami a envoyé de l’eau dans ceux-ci… »
Et oui il ne sait pas que le réacteur est très étanche et sous pression.
Il ne sait pas que le liquide qui passe dans le réacteur et qui chauffe l’eau est en circuit fermé et que l’eau chauffée par ce liquide fait tourner la turbine qui elle est à l’extérieur du réacteur. Que finalement cette eau est refroidie ou condensée par l’eau de la rivière ou du fleuve ou de la mer.
Et si on ne peut plus pomper l’eau de la mer pour refroidir?
Sa prends juste une petite artère de rien qui se bouche pour tomber par terre.
@jlp
« L’eau: le seul moyen de stabiliser les réacteurs de Fukushima »
http://www.cyberpresse.ca/international/dossiers/seisme-au-japon/201103/17/01-4380219-leau-le-seul-moyen-de-stabiliser-les-reacteurs-de-fukushima.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_B13b_seisme-au-japon_1457172_accueil_POS4
Hoooooooooonnnnnnnnnnnnn!