Les « Zamis de la Vâââârité bafouée »

Quand un blogue prétend s’adresser aux amis de la vérité, le moins que l’on puisse exiger de ses animateurs, c’est qu’ils fassent un effort minimum pour s’assurer de ne pas publier des pseudo-vérités qui non seulement sont mensongères, mais dont le caractère fallacieux paraît à leur face même.

Jacques Chouinard publiait le 27 janvier 2011 cette démonstration éclatante de son immense savoir:

le gouvernement Charest a eu une idée brillante pour les embêter: nommer leur ancien chef, Lucien Bouchard, à la tête de l’industrie gazière. Les séparatistes ne savent pas comment réagir au fait qu’un séparatiste soit pour le développement économique du Québec ! C’est l’une des très très rares occasions où cela s’est produit.

Cette nomination a une grande importance et montre le savoir-faire politique de Jean Charest. Notre premier ministre a constaté que la masse ignare des Québécois qui suit aveuglément les médias gauchistes et les politiciens séparatistes est opposée à l’exploitation des gaz de schiste. C’est pour cela que Lucien Bouchard a été choisi : il sait se faire écouter par la plèbe québécoise.

… Aussi, bien que ce soit très rare chez les séparatistes, Lucien Bouchard est un fervent catholique, ce que je salue.

Un séparatissss qui est en même temps un fervent catholique, c’est rare! Un séparatissss qui fait du développement économique sa priorité, c’est rare!

Puisque l’espèce des cathos séparatissss semble en voie d’extinction, peut-être Jacques Couinard pourrait-il faire preuve d’un peu plus de compassion à l’égard des derniers spécimens qui restent, dont l’abbé Raymond Gravel. Pour mémoire, je me permets de référer ici à ces mots d’une infinie tendresse que consacrait le Couinard déchaîné, le 18 février 2011, au pseudo-catholique Raymond Gravel, qui s’illustre par ses opinions gauchistes et séparatistes.

Un autre nom me vient à l’esprit, celui de Jacques Couture, travailleur social, philosophe, théologien, Jésuite, ministre du travail dans le cabinet Lévesque de 1976 à 1980 et, de 1982 à son décès en 1996, missionnaire à Madagascar, où on le surnommait Rakoutoumalala – Jacques le bien-aimé.

Certains de mes amis péquistes célèbrent la messe tous les dimanches; comme Raymond Gravel et Jacques Couture, ce sont sans doute de faux catholiques.

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C’est donc Jean Charest qui aurait NOMMÉ Lucien Bouchard à la tête de l’Association pétrolière et gazière du Québec – Quebec Oil and Gas Association (APGQ/QOGA)?

C’est bête, je n’y avais pas pensé! En somme, c’est un peu comme si Barrack Obama avait le pouvoir de désigner le président d’Exxon/Mobile ou de WalMart. Ayoye!

Cette honteuse méprise – et de la part d’un zami de la vâââârité, c’est encore plus honteux – démontre toutefois que les liens entre le gouvernement Charest et l’industrie sont à ce point étroits qu’un commentateur comme Coco Couinard a pu s’y laisser prendre. Malheureusement, m’est avis que c’est en sens inverse que le gazoduc (!) fonctionne: c’est l’industrie qui dicte ses volontés aux gouvernements…

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Cette allusion malveillante – puisque empreinte de mépris et de condescendance – à la masse ignare des Québécois qui suit aveuglément les médias gauchistes, semble se retourner contre son auteur: l’ignare, finalement, c’est lui!

Peut-être aurait-il intérêt à s’informer auprès des médias gauchistes; à ce qu’il paraît, ça déniaise et ça débouche les drains cérébraux!

Better luck next time, dude!

La fusion des bourses de Londres et de Toronto

Les enjeux sont complexes, et alors que certaines grandes banques et gouvernements provinciaux appuient le projet, d’autres, au contraire, s’en inquiètent.

Je ne vais pas débattre ici du bien-fondé de ce projet – une acquisition par Londres, à vrai dire. J’y vois des avantages, et des inconvénients, mais je suis incapable de me prononcer, faute d’avoir procédé à une analyse exhaustive des POUR et des CONTRE.

Coco Couinard, lui, a vite tranché, mais peu réfléchi. Le 10 février 2011, il livrait un billet: Fusion des bourses de Londres et de Toronto : resserrement des liens entre le Canada et la Grande-Bretagne !

Ce papier comporte la négation de ses propres arguments.

D’une part, l’auteur plaide en faveur d’un resserrement des liens entre le gouvernement canadien et le gouvernement britannique, qu’il perçoit comme une source d’inspiration au conservatisme canadien.

L’influence des politiques du gouvernement conservateur de David Cameron sera très bénéfique pour notre pays. Rappelons que le premier ministre britannique a fait plusieurs coupures importantes dans la bureaucratie et a supprimé plusieurs politiques sociales inutiles. Cette intervention salvatrice permettra à la Grande-Bretagne de sortir des années noires du Parti travailliste, qui gaspillait l’argent public de façon éhontée.

D’autre part, il souligne à grands traits les dangers qui guettent la Grande Bretagne, dangers dont il omet de souligner qu’ils sont – pour des motifs historiques [1] – davantage présents en Grande-Bretagne.

Récemment, David Cameron s’en est pris au multiculturalisme, ce qui a déclenché une réaction hystérique des gauchistes (le Parti travailliste). Il a pourtant raison. Le multiculturalisme sape les valeurs communes de notre société et ouvre la porte à l’extrémisme et au fanatisme. C’est ainsi que certains islamistes veulent imposer la charia en Grande-Bretagne, ce qui équivaut à détruire tout ce qui est anglais dans ce pays.

Enfin, il fait totalement abstraction du retour éventuel d’un Travailliste au 10, Downing Street. Si je devais retenir l’hypothèse que l’influence du Tory David Cameron puisse être bénéfique, comment ce Couinard boiteux peut-il alors feindre d’ignorer l’influence maléfique d’un gouvernement travailliste (par définition, ce gouvernement serait nécessairement d’inspiration « communiste »!) sur les gestionnaires d’une bourse Londres/Toronto unifiée mais dirigée depuis Londres?

Couinard croit-il que d’un simple claquement du doigt, cette bourse pourrait passer sous contrôle canadien, le temps que les Brits se débarrassent de leurs Travaillistes? Pensée magique? Inconscience? Ignorance? Stupidité? Bêtise? Bof…

Quand une drag queen de carnaval porte ombrage à Sa Gracieuse Majesté Bébette Deuxième

Sa Vâââârité Couinard Premier est monarchiste.

Cette image de la sorcière Elizabeth May, captée à Vancouver, lui a inspiré ce billet surréaliste:

Elisabeht May ose parodier sa Majesté dans une parade de la « fierté » gaie !

Cé-tu pas écoeurant!

J’ai découvert avec horreur une parodie de la monarchie britannique par nul autre qu’Elisabeth May, chef des écologistes de notre pays! Comme de fait, cet affront qui a eu lieue à Vancouver à la fin août n’a été couvert par aucun des médias gauchistes de notre nation! Il est pourtant inconcevable qu’Elisabeth May ait osée [sic] ridiculiser sa Majesté!… Une banderole écrivait même « Elisabeth May: the Green Queen »…

Le pire dans cette histoire est que cette parodie ait eu lieu dans le cadre d’une parade de la « fierté » gaie. C’est un affront à la couronne britannique d’associer sa Majesté à une telle mascarade publique immorale !

Coco Couinard ne semble pas très fier de la Fierté gaie, lui! Canada ain’t no country for queers! Qu’attendent donc les Québécois pédéralistes pour se détacher de ce Canada aux moeurs perverties et ainsi échapper au joug des tapettes anglopholles?

Cela dit, la Green Queen n’en était pas alors à sa première usurpation du titre royal, comme en fait foi cette image des plus compromettantes:

filibustercartoons.com -13 septembre 2008

Si Coco Couinard avait de plus grosses couilles, il pourrait dénoncer avec une vigueur toute virile le spectacle dégradant de ces dégénérés pervers qui, à l’instar de Mado Lamothe, s’arrogent le droit de se porter le titre de drag queens et de ridiculiser ainsi la monarchie!

DRAG QUEENS! C’est une honte! C’est une injure à Bébette Deux, Reine du Royaume-Uni, du Canada et de Papouasie-Nouvelle-Guinée. C’est toutes les drag queens qu’il faut ébouillanter jusqu’à ce que mort s’en suive.

Et puisqu’il est question de Papouasie, en voici un autre qui raille la monarchie et qui, pour ce seul motif, mériterait bien qu’on lui arrachât un à un, en guise de punition à son crime de lèse-majesté, autant de poils que sa couronne ne compte de plumes.

Y a toujours bin des limites à ridiculiser Sa Gracieuse Majesté, calvaire! 

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[1] Le passé colonial de la Grande-Bretagne est à l’origine de certains droits communs aux ressortissants d’un pays membre du British Commonwealth.

Les citoyens du Commonwealth (en) (ex-sujets britanniques) ne sont pas juridiquement considérés comme étrangers. Ils bénéficient en particulier du droit de vote (y compris aux élections européennes) et d’éligibilité, ainsi que du droit d’occuper des emplois publics (y compris de souveraineté, tels que dans l’armée, la police, etc.). Certaines positions dans l’armée leur sont toutefois fermées, de même que dans les services de renseignement ou au Foreign and Commonwealth Office.

Ceux qui sont nés avant 1983, ou se sont mariés ou ont été adoptés avant 1983, peuvent bénéficier d’un right of abode (en), qui existe depuis 1971. [note: en droit britannique, le « right of abode » équivaut à un droit de séjour illimité] – Wikipédia