La fin des mamours
Les Zanglas convergeaient massivement vers Montréal, à la veille du référendum, pour nous dire à quel point ils nous aimaient, nous, Québécois. Don’t leave, please stay with us! We love you all!
Il s’en est fallu de peu – quelques milliers de voix – mais collectivement, les Québécois ont répondu à l’appel des sirènes fédéralistes et tourné le dos à leur autonomie. Choix définitif? On verra.
Aujourd’hui, nous sommes à même de mesurer la sincérité de ces grands cris d’amour. Qu’on en juge par cet éditorial publié le 7 mai 2011 dans le Toronto Sun. Non signé, conformément à la pratique journalistique chez nos voisins et « amis » du Canada anglais:
That much-needed coup de gras, and it is one that has the added benefit of laying waste to any resurrection of the separatist Bloc Quebecois, will come when the Harper government cuts taxpayers’ funding to political parties by ending the $2-per-vote subsidy.
No longer can a coalition of losers threaten to bring down his government should it dare derail this money train.
Bringing this subsidy to an end will effectively leave the Liberals on a street corner selling pencils, and the Bloc with absolutely nothing but the memories of almost 20 years of stealing money from the Canadian taxpayer to bankroll their treachery.
Quelle noblesse! Cette législation, estime le Sun, vise à couronner l’empereur Stephen Premier, finalement. Une fois le Bloc et les Libéraux décapités, ne restera plus qu’à diaboliser les Socialistes du NPD et les plantes vertes d’Elizabeth May. Terminée, la loyale opposition de Sa Majesté. Place à l’Empereur Stephen. Ave, Caesar!
The sooner Harper brings an end to this subsidy, the better.
No political party, regardless of its bent, should be forced-funded by the taxpayer.
If it cannot survive on the donations of its supporters, it doesn’t deserve to exist.
Nor should it.
La fin du financement public des partis politiques? Wouah Ha Ha Ha Ha!
Les bottines suivront-elles les babines? Pas sûr! Quoiqu’en dise Stephen Harper, malgré l’abolition appréhendée de ce mode de financement public basé sur les suffrages exprimés, les Canadiens continueront de financer à leur insu les partis politiques. Les crédits d’impôts offerts aux Canadiens en contrepartie d’un don à un parti politique reconnu bénéficient surtout aux Conservateurs, et dans une moins large mesure, au PLC. Les citoyens moins fortunés, dont certains ne paient pas d’impôts, n’ont pour leur part aucun intérêt fiscal à contribuer au financement des partis politiques. Cette mesure a par contre été taillée sur mesure pour les bien nantis – une clientèle que sert bien le PCC; cette clientèle lui renvoie donc l’ascenseur, dans l’espoir que ce financement assure sa réélection… et lui garantisse le maintien de ces politiques fiscales moins favorables à la plèbe et aux morveux.
C’est ce qu’on appelle un cercle vicieux. Vicieux, au propre comme au figuré, d’ailleurs.
Tom Flanagan, un ancien conseiller de Stephen Harper, aujourd’hui professeur de sciences politiques, critique sévèrement la réforme souhaitée par l’éditorialiste du Sun:
«Les 27 millions versés aux partis [note: à raison de $1.95 par suffrage exprimé] ne pourront jamais être compensés par du financement populaire, peu importe la stratégie des partis. Il faudrait donc permettre aux gens et peut-être aux entreprises de contribuer davantage», dit Tom Flanagan.
Leur simulation montre qu’une contribution des entreprises et des individus à 5000 $ par année permettrait aux partis de toucher sept millions de dollars. On est donc encore loin des 27 millions actuels en subventions.
L’ancien député Conservateur de Charlesbourg, Daniel Petit, dénonçait lui-même le financement des partis à même les crédits d’impôts. Selon ce qu’en rapportait le Devoir, édition du 13 août 2009, ce dernier estime que les crédits d’impôt accordés aux militants-donateurs devraient être abolis.
Selon lui, les contribuables ne devraient plus être obligés de financer par la porte d’en arrière les formations politiques qu’ils n’aiment pas.
Jos Conservative fait un don de mille dollars? Ce don coûte $558 aux contribuables canadiens. Ma source ne saurait être plus fiable; c’est le PCC lui-même qui fournit la calculette des économies d’impôts réalisées aux dépens de la masse des contribuables!
Mais Stephen Harper, l’homme-qui-affirme-laver-plus-blanc-que-blanc, ne va pas se priver ainsi de cette source occulte de financement public. Il n’en aura pas le courage. Et ce, d’autant plus que de tous les partis politiques canadiens, c’est le PCC qui en est – et de loin – le plus grand bénéficiaire.
Bref, ces pubs électorales qui dénonçaient le Bloc et Gilles Duceppe, elles auront en bonne partie été financée par les impôts des électeurs bloquistes! Il faut en effet savoir – et comprendre – que l’argent dont se prive le Fédéral en accordant des crédits d’impôts aux supporteurs du PCC (ou de tout autre parti reconnu aux fins de la Loi), il le reprend de l’autre main, directement dans la poche des contribuables… dont une partie vit au Québec et vote Bloc.
On est donc loin de cette diarrhée des éditorialistes du Canada anglais qui affirment faussement que le Bloc se finance depuis près de 20 ans en volant l’argent des payeurs de taxes canadiens.
Calvaire, je suis Canadien, moi, et au cours des 20 dernières années, j’ai payé beaucoup plus d’impôts que l’Ontarien moyen ou que l’Albertain moyen. Et même si je n’ai pas contribué VOLONTAIREMENT une cenne nouère au financement d’un quelconque parti politique, je les ai tous financés indirectement. Et le PC plus que tous les autres. Même si ses politiques me font vomir.
Alors messieurs le zéditorialiste anonyme, tu peux aller te faire foutre par un grizzly de l’Alberta, avec ta basse démagogie et tes mensonges éhontés.
Cette merde que tu as publiée, c’est une autre manière de démontrer ton mépris de toute âme qui vive entre l’Outaouais et Cap-aux-Meules.
La fin du Bloc? Non. Je me souviens? J’espère…
En réponse à cet éditorial du Sun, un certain Pierre Lebel écrivait ce 8 mai:
You have just elected the most antidemocratic, chauvinistic, secretive and oblique government this country has ever had in its glorious history as a model for other peace seeking people in the world. I wish that you will, as a well read newspaper, continue to publish such edifying texts. And, please, make sure they are not signed. Then, we, Quebecers, hungry for brillant comments, are going to go on reading your paper.
Actually, by publishing such hatred, you are helping the cause of an independant Québec, free of this hatred for others that is so prevalent in Canada. We beleive in a society where arms are controlled, where women have a right to decide, where gays can live without being treated as monsters, where art is an essential part of our social tissue, where political parties should not be submitted to the pressures of big money, where daycare should be part of the education system, where health should be free and public and where debate and dissidence is open .
Je partage entièrement cette opinion. Stephen Harper pourrait bien être fossoyeur du Canada tel que nous le connaissons. Pourrait. Ça reste à voir.
Alors que la vaste majorité des commentateurs politiques du Rest of Canada se réjouissent de cette déconfiture du Bloc et de sa mort annoncée, sinon confirmée, aucun ne semble avoir remarqué que bon nombre de Québécois ont voté NPD sans pour autant renoncer à leur soif d’un pays bien à eux. L’indépendance ne se fera pas à Ottawa, mais à Québec; le Bloc, c’est un outil. Sans plus.
Aucun de ces pseudos-experts du Rest of Canada ne semble avoir remarqué, d’autre part, que sous leur livrée orangée, plusieurs des nouveaux élus du NPD demeurent foncièrement souverainistes. Ce vote massif – et cet engouement soudain pour le NPD, au Québec, ce n’est pas un NON à la souveraineté. C’est un NON à Stephen Harper. Period.
L’engouement soudain – et totalement imprévisible – des Québécois pour ces oranges ne saurait s’expliquer autrement que par un vote « stratégique ». Si ce vote avait constitué un désaveu à l’endroit du Bloc, la tendance aurait connu une courbe plus régulière. Me semble que ça prend pas la tête à Papineau pour comprendre, mais apparemment, l’autre bord de l’Outaouais, cé pô pareil!
Il est apparu à bon nombre de Québécois, en cours de campagne, que si Gilles Duceppe pouvait peut-être empêcher un gouvernement Conservateur majoritaire, Jack Layton pourrait, lui, rallier suffisamment de Libéraux et de Bloquistes pour former un nouveau gouvernement. C’est ça, le topo. As simple as that!
Mauvais calcul.
Si, au Québec, ce transfert de voix a donné les résultats escomptés, il n’aura pas suffi, en Ontario, en Colombie et dans les Maritimes. Et non seulement ce transfert de votes n’a-t-il pas suffi, mais, pire, il aura à ce point divisé le vote et affaibli les Libéraux que bon nombre de candidats conservateurs ont réussi à se faufiler.
Le Québec a déjà testé le PLC, en lui donnant 74 élus sur 75. Il a testé les Progressistes-Conservateurs de Mulroney, en faisant élire 63 Bleus en 1988. Il essaie, cette fois, le NPD. No single stone shall be left unturned, comme disent les Anglos.
Voyons si, sous cette pierre orangée se cachait un écrevisse. Et, le cas échéant, sera-t-il comestible?
Je suis évidemment en désaccord total avec votre analyse que je respecte néanmoins. Toutefois, mon opinion est bien exprimée par cet article de madame Denise Bombardier:
» Fidèles à leur tradition de peuple de bûcherons, c’est peu dire que les Québécois ne font pas toujours dans la dentelle. Le Bloc québécois, qui n’a eu de cesse d’affirmer les attributs de l’identité québécoise, vient d’en subir les conséquences, réduit qu’il est à une peau de chagrin. Comme ces grands arbres de nos forêts boréales, le Bloc a été coupé à sa base et l’on peut douter qu’on ait envie de le reboiser. Le Bloc avait fait plus que son temps, servait d’alibi et de bonne conscience à tous ceux qui flirtent avec l’idée de la souveraineté en trépignant de plaisir à agacer le Canada anglais, mais qui, l’histoire récente le démontre, répugnent à prendre les risques réels et indéniables de créer le pays du Québec qu’ils fantasment.
Exit donc le Bloc québécois au profit du changement qui, contrairement au lieu commun, n’est pas toujours synonyme de progrès. Car il faut être présomptueux ou téméraire pour croire que les Québécois, les mêmes qui avaient plébiscité Mario Dumont et sa mouvance populiste, l’ADQ, sont tous convertis à la social-démocratie canadienne, dont une des tendances lourdes est une centralisation du pouvoir à Ottawa.
C’est aussi le parti dirigé par un homme qui a applaudi à la Loi sur la clarté et considère d’une certaine façon le nationalisme québécois comme un retard sur la modernité alors que sa propre politique s’appuie sur une conception hautement discutable du rôle de l’État comme moteur de l’économie. À vrai dire, cela a peu d’importance puisque les électeurs québécois sont réactifs et émotifs. Jack les a séduits et leur a permis de canaliser leur mauvaise humeur et leur lassitude. Dans les bras du Bloc, ils avaient fini par s’ennuyer. Et contrairement à ce que chante Richard Desjardins, quand ils aiment une fois, c’est pas pour toujours. Les politiciens devraient à cet égard se méfier de l’inconstance québécoise.
Cette inconstance repose sur trop de constance passée. Trop longtemps docile, trop longtemps soumis, trop longtemps catholique, trop longtemps bleu à Québec, trop longtemps rouge à Ottawa, le peuple québécois se sépare de ses chefs, de ses engouements successifs, de ses icônes de la veille, faute de se séparer tout court. Mais avant tout, les Québécois sont devenus des adeptes des opinions du moment. À la foi catholique se sont substituées la foi indépendantiste, la foi syndicaliste, la foi écologiste, la foi adéquiste et maintenant la foi NPDiste. En d’autres termes, les Québécois ont la foi chancelante, ce qui expliquerait le doute et la méfiance actuels qui les caractérisent.
À la recherche d’un nouvel eldorado, ils utilisent les politiciens qui s’offrent à eux et les congédient sans crier gare lorsque d’autres leur semblent plus en adéquation avec leur humeur nouvelle. Lundi dernier, ils ont voté pour Jack Layton non pas parce qu’il est social-démocrate ou fédéraliste, mais par sympathie, pour essayer autre chose, parce qu’ils n’avaient rien à perdre et surtout rien à gagner, sachant que le pouvoir n’était pas à la portée de ce dernier. Peu importe qu’ils aient élu des Miss Las Vegas, quelques incompétents, des sans-expérience et même un Thomas Mulcair qui, en émettant des doutes au sujet des photos du cadavre de Ben Laden, révèle un état d’esprit et une capacité de jugement des plus douteux. En un sens, les Québécois, depuis la Révolution tranquille, sont devenus des expérimentateurs qui ont transformé le Québec en un laboratoire psychosocial et politique qui étonne et même impressionne les étrangers.
Il y a du désespoir dans l’acharnement que mettent certains souverainistes à détourner le sens du vote de lundi en faveur de leur cause. Pour le PQ, ces résultats sont plutôt décourageants. L’inconstance dont il est question plus haut favoriserait plutôt le parti que François Legault tarde à créer. Quant aux libéraux de Jean Charest, ils ne peuvent guère se réjouir, eux qui sont dans la mire des électeurs depuis plus de deux ans. Le Québec actuel ne supporte pas tout ce qui est vieux: les vieilles institutions, les vieux partis, les vieux politiciens, les vieux artistes, la vieille morale. Comme s’il pouvait et devait se réinventer en permanence. Les Québécois aiment les ruptures à condition de ne pas les subir personnellement. Et si tel est le cas, ils trouvent dans les ruptures qui ne les touchent pas une façon de se venger de celles qui les ont atteints. Tout le monde y trouve ainsi son compte. Et surtout, tous ont le sentiment de participer au changement, qu’ils associent au progrès.
Fédéralistes, souverainistes, croyants, incroyants, de gauche comme de droite, les Québécois sont dans une quête de sens. C’est pourquoi ils se retrouvent dans la démocratie émotionnelle. Ils cherchent à vibrer, à être émus, touchés; ils cherchent aussi à se distraire, à s’évader, à rire. Ils ne résistent pas aux sympathiques, aux rêveurs, aux humoristes qui leur permettent d’oublier la réalité. C’est un peuple qui a la nostalgie d’une liberté qu’il n’a pas assumée et qui cherche d’autres voies pour échapper à ses contradictions.
Jack Layton et son NPD sont, en ce sens, la dernière trouvaille des Québécois trouble-fête du Canada, ce peuple dont la bonne humeur masquerait une insécurité et une tristesse, terrain fertile d’un désabusement collectif. «
Après avoir discuté avec nombre de personnes de toutes tendances politiques, mais surtout de gauche, voilà qui me semble plus conforme à la réalité.
Elle m’énerve tellement Denise Bombardier. Elle a le don d’utiliser des métaphores douteuses qui me hérissent.
Je préfère votre analyse, papi.
@Poulou 6h10
Dans ce texte que vous citez avec approbation, Bombardier ne pêche pas par excès de réflexion. Au contraire, elle se contente de régurgiter des opinions publiées outre-Outaouais, sans plus.
Nonobstant, à certains égards, elle pose un diagnostic exact. Exact, mais incomplet:
– c’est peu dire que les Québécois ne font pas toujours dans la dentelle
– il faut être présomptueux ou téméraire pour croire que les Québécois… sont tous convertis à la social-démocratie canadienne, dont une des tendances lourdes est une centralisation du pouvoir à Ottawa.
– les électeurs québécois sont réactifs et émotifs
– les Québécois ont la foi chancelante
– ils utilisent les politiciens qui s’offrent à eux et les congédient sans crier gare lorsque d’autres leur semblent plus en adéquation avec leur humeur nouvelle.
Malheureusement, la Bombardier s’empêtre dans ses propres contradictions. Pire, il est certaines questions qu’elle préfère occulter.
Laissons-là s’égarer: [Les Québécois] ont voté pour Jack Layton non pas parce qu’il est social-démocrate ou fédéraliste, mais par sympathie, pour essayer autre chose, parce qu’ils n’avaient rien à perdre et surtout rien à gagner, sachant que le pouvoir n’était pas à la portée de ce dernier.
= = =
Et de un, tout ce à quoi pouvaient aspirer, le 2 mai, c’était de contribuer à la défaite de Stephen Harper. Ou du moins, l’empêcher d’obtenir une majorité aux Communes.
Voter Libéral? J’aime bien Ignatieff, il s’est montré très digne tout au long de la campagne, mais son parti porte le stigmate des commandites. Impossible, donc, de faire consensus autour de ce chef qui, n’eut été de ce stigmate, aurait pu rallier l’opposition autour de ses propres candidats… Cela dit, s’il eut paru une bonne stratégie de voter Libéral, j’aurais voté Libéral.
Voter Bloc? Mais quel était donc l’enjeu, mon cher Poulou? Je sais, je sais, vous ne souscriviez pas à cet objectif, partagé par ces 83% de Québécois qui ont voté « Anybody but the Conservatives ». Mais le fait demeure…
Quand la souveraineté sera de nouveau à l’ordre du jour, on verra. Mais ce 2 mai, l’objectif immédiat d’une vaste majorité de Québécois, c’était: sortir Harper!. No matter the price!
Et qu’on le veuille ou non, la vague orange s’est mise à déferler, et les Québécois les plus à gauche – parmi lesquels des dizaines de milliers de Bloquistes purs et durs – l’ont sentie sous leurs pieds.
= = =
Là où la dame ne s’embarrasse pas de ses propres contradictions, c’est quand elle balance du même souffle que l’humeur des Québécois est changeante, d’une part, et que plus jamais les Québécois ne reviendront vers le Bloc, d’autre part.
To soon to call. Harper, à lui seul, pourrait bien ressusciter le Bloc, pour peu qu’il soit mort. Le rejet massif de ses politiques par les Québécois doit bien avoir un sens, non? Pauline de l’Île Bizard salive déjà à l’idée que le Québec ne se reconnaisse pas dans ce Canada dont il ne partage manifestement pas les visions politique, sociale, économique et environnementale.
Et même si le Bloc devait s’éteindre? En quoi cela est-il porteur d’une revitalisation des sentiments fédéralistes au Québec? Surtout dans le contexte d’un gouvernement Harper dont j’ai écrit – au conditionnel – qu’il pourrait être le fossoyeur de ce Canada que nous connaissons.
« Malgré la déconfiture du Bloc québécois, le ministre des Affaires étrangères Lawrence Cannon avertit que la souveraineté demeure une option bien réelle au Québec et que personne ne doit oser penser qu’elle est morte avec les dernières élections fédérales. »
[…]
« «Je ne voudrais pas que quiconque dans le reste du Canada pense un seul instant qu’on en a bel et bien fini avec la souveraineté», a lancé M. Cannon en réponse à une question d’une journaliste. »
[…]
« Défait dans sa circonscription de Pontiac, en Outaouais, aux mains d’un candidat néo-démocrate peu connu, M. Cannon a indiqué que la principale tâche de Stephen Harper est d’ailleurs le maintien de l’unité nationale.
«On doit rester conscient de cela, dans chaque décision que l’on prendra dans le futur, on doit garder cela en tête comme un rappel». »
http://www.cyberpresse.ca/actualites/quebec-canada/politique-canadienne/201105/09/01-4397653-la-souverainete-nest-pas-morte-previent-lawrence-cannon.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=cyberpresse_BO2_quebec_canada_178_accueil_POS1
Ben, coudonc!
Cannon a pour une fois dit une chose censée.
Aussi, il y a un gars veut se présenter à une course à la chefferie du Bloc, alors… Le gars n’est pas mort?
@geek
Avant de songer à la succession de Gilles Duceppe, Pierre Paquette – comme tous les éventuels candidats – devrait minimalement se demander si le Parti ne devrait pas d’abord réfléchir à son orientation, à sa survie, à son utilité, et aux causes de la débâcle.
Avant d’accepter d’en devenir le chef, Paquette devrait se demander s’il aimerait être LE chef qui présidera a la dissolution du Parti; et surtout, tous les candidats devraient se demander s’ils sont d’accord avec l’orientation qui sera prise.
Mais peu importe si le congrès d’orientation doit précéder ou non le congrès à la chefferie: annoncer son intention avant que Duceppe n’ai terminé de vider ses bureaux de comté, au Parlement et à la permanence du Parti, ça demeure indécent.
Tout comme cet inénarrable Jean Chrétien, dont j’ai par ailleurs apprécié la bonne blague sur la députée de Las Vegas, s’est (à mon humble avis) comporté de manière incorrecte en affirmant qu’il ne veut pas jouer à la belle-mère mais que Bob Rae lui semblerait un bon candidat à la chefferie. Batème, Bob Rae a un frère, et ce frère est très proche de Chrétien. De plus, Bob Rae est un ancien néo-démocrate, or ce n’est plus un secret que Chrétien pousse (de concert avec Ed Broadbent et Roy Romanow) vers un mariage NPD-PLC.
Pour quelqu’un qui ne veut pas jouer à la belle-mère, il a la langue bien déliée, le bonhomme!
J’ai pas entendu grand-mots là-dessus… le parti entier semble encore sous le choc, et son annonce – prématurée? – est une sorte d’assurance pour lui, comme une réservation de place…
Eh, Chrétien… de un, oui, il est un de la vieille garde trudeauiste – Trudeau venant originellement du NPD me semble, non? – et donc plutôt en théorie penchant aile gauche, mais… c’est pas avec lui ou un prédecesseur que le parti a tourné à droite?
@ papitibi
« …le Parti ne devrait pas d’abord réfléchir à son orientation, à sa survie, à son utilité, et aux causes de la débâcle. »
C’est ce qui se passe actuellement pour le Bloc.
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@ cjulie
« Elle m’énerve tellement Denise Bombardier. Elle a le don d’utiliser des métaphores douteuses qui me hérissent. »
Vous n’êtes pas seule.
Elle a de la misère à comprendre les hommes et elle n’est certainement pas meilleure pour comprendre tout un peuple.
Bonne nuit!
@youlle
Ca fais un peu critique du féminisme… disons…
@ the Ubbergeek
« Ca fais un peu critique du féminisme… disons… »
C’est elle même qui a dit qu’elle avait de la misère à comprendre les hommes.
La plupart des hommes qui mettent les femmes une marche plus basse qu’eux sont justement des hommes qui ont de la misère avec les femmes. Même chose pour les femmes.
Le très respectable Simon Picouille me demandait, à 0h51, quelle était cette blague de Chrétien sur la « députée de Las Vegas ».
Voici:
» J’ai travaillé, moi, pour me faire élire. La première élection où j’ai été élu, les créditistes avaient gagné par 10 000 votes neuf mois avant. J’en ai-tu donné des poignées de mains! Et à l’époque, on avait quelque chose de spécial, on faisait des petites assemblées, puis on servait des fèves au lard. J’en ai-tu mangé un peu! Deux, trois fois par jour! Mais là, il fallait rencontrer le monde!
J’aurais aimé ça, être à Las Vegas et attendre d’être élu. Ça ne m’est pas arrivé de même.»
— Jean Chrétien: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Politique/2011/05/09/003-chretien-npd-elections.shtml
= = =
Manger des binnes 3 fois par jour? Son entourage devait être dôpé au méthane à la fin de la journée!
Ca dors au gas? lol.
Papitibi,
« Manger des binnes 3 fois par jour? Son entourage devait être dôpé au méthane à la fin de la journée! »
Un début de calcul rénal possible, ça, Mossieu. Une fin de calcul politique et commanditaire confirmée.
Le p’tit gâ, y en a fait du chemin, et a un peu aidé sa famille, dont un neveu, qui a travaillé pour le gouvernement territorial du Nord-Ouest à Frobisher Bay, à la suite d’un coup de pompe du ministre des Affaires indiennes et du Nord d’alors, j’imagine, un dénommé Jean Chrétien, avant de devenir le ministre « Docteur No » des Finances.
totalement hors sujet
Si vous voulez rire…allez sur Google et tapez « Santorum »….a propos du crétin républicain qui se présente a la présidence….et lisez le 1er résultat
Pour revenir à votre billet, hôte, j’ai bien l’impression que la souveraineté ou l’indépendance du Québec est une chose finie, passée. Bien sûr que les québécois pourraient à la rigueur réélire des bloquistes, s’il fallut que ce parti parvienne à renaître (ce dont je doute) sous une forme ou une autre, mais face à une question même alambiquée de la pire façon, ils répondront de la même façon qu’il l’ont fait en 1980 et 1995. Ce sera encore non.
C’est ce qui faisait dire à Mark Steyn que le mouvement souverainiste québécois était le « dumbest secession movement in the world ».
@Pouloutine
Grave erreur. Le souverainisme en théorie pourraitr reprendre de la vigeur.
De un, ca reste un truc provincial. La défaire du BQ ne signifie pas grand-choses.
Ce type est un idiot et n’a jamais lut par example les textes de QS; ca prouve que le souverainisme et progressisme pêuvent très bien aler ensemble. Pas juste du ‘nationalisme ethnique’.
@Poulou
Une question – même alambiquée – recevrait la même réponse qu’en 1995? Heu…
95, c’est pas l’année du gros love-in de la place du Dominionne, ça?
Vous croyez que les honnêtes citoyens de Calgary ou de Winnie the Peg vont revenir nous faire un nouveau hug? J’en doute.
Ça ne serait pas nécessairement une question très honnête, mais il me semble que si elle débutait comme suit, l’appui à la sécession pourrait être massif:
Considérant que Stephen Harper est premier-ministre du Canada…
Ça pourrait même aller jusqu’à 83%, non? 😉
@geek
Le PQ cherche à créer des conditions gagnantes. Peut-être que sa majorité lui étant acquise, Harper n’aura plus besoin de prostituer son âme dans le seul but de ménager son aile droite. Peut-être…
Mais le jour où Marois sera portée au pouvoir, une recension des politiques canadiennes à la Harper, dont la plupart sont décriées au Québec, pourrait peut-être suffire? La cage à homard, ça n’est plus le fait de Parizeau; c’est devenu le fait de Harper, dont les politiques énergétiques et monétaires nuissent aussi bien à l’économie de l’Ontario qu’au Québec, les deux provinces qui souffrent le plus d’un dollar gonflé aux stéroïdes par le pétrole albertain.
Le Qc a peut-être profité de son appartenance à la fédération. Peut-être. Mais aujourd’hui, peut-être le Québec étouffe-t-il dans ce Canada qui souhaite partager les inconvénients d’un dollar fort sans que les provinces productrices n’en partagent les bénéfices (par le biais de la péréquation, que décrie la base conservatrice).
Il me semble qu’il y a moyen de tirer avantage de ce nouvel état de faits.
Tu devrait voir le fameux blog Angry french Guy…
Il est clair que les anglos sont de plus en plus hostiles au Québec…
Hôte, il suffirait ainsi donc que le PLC revienne à la barre avec, disons, Denis Coderre, pour grand chef, pour que l’appui à la sécession fonde comme neige au soleil…
Meuh non, Poulou!
Le gros Coderre, yé parfa! Mais personne ne le perçoit comme un idéologue ou même, simplement, comme un catalogue d’idées.
Harper, lui, est perçu au Québec comme le fossoyeur de certaines valeurs chères (notamment) aux Québécois. Que la crainte qu’il suscite soit raisonnable ou non, il n’en demeure pas moins que sa seule présence à Ottawa, à titre de Premier-Ministre majoritaire, risque de mobiliser les forces vives souverainistes.
Et c’est par la mobilisation de ses troupes les plus ardentes que le mouvement souverainiste peut, de nouveau, rallier tous ces nationalistes mous et ces souverainistes désabusés, et les amener à déposer leur bulletin dans l’urne.
Des campagnes de peur, c’est pas vraiment ma tasse de thé; le procédé est unethical, ce pourquoi je l’ai toujours condamné. Mais Harper a lui-même tellement joué cette corde et diabolisé Duceppe et Ignatieff, avant et pendant la récente campagne électorale, que j’éprouve moins de scrupules à le diaboliser à son tour.
Tout comme les fédéralistes avaient diabolisé la piasse à Lévesque, dans le temps. La piasse à Lévesque, qui devait précipiter un Qc indépendant dans le marasme économique, tant elle aurait été dévaluée.
Bon… on a connu la piasse à Chrétien, dévaluée à un niveau que personne n’avait imaginé pour la piasse à Lévesque! Et nous voilà confrontés à la piasse à Harper, tellement forte face au dollar américain que l’industrie du bois d’oeuvre en a été pénalisée, de même que l’économie des deux grandes provinces exportatrices de biens manufacturés, l’Ontario et le Qc.
Bien sûr, Harper n’est pas responsable de la débâcle de l’économie US à la fin de l’ère Bush. Mais Harper est Reaganien; réduire la taille de l’État, réduire la règlementation, réduire les programmes sociaux, réduire les impôts et augmenter les dépenses militaires. Non seulement ça ne nous ressemble pas, collectivement, mais aux mêmes causes, les mêmes effets.
Le PLC est un autre qui fini par pousser la *souveraineté* malgré lui.
@ Me Pouloutine
« Pour revenir à votre billet, hôte, j’ai bien l’impression que la souveraineté ou l’indépendance du Québec est une chose finie, passée. »
Je vous colle ce texte que j’ai déjà écrit:
En 2009 entre le 11 et le 15 mars le sondage du Bloc Québécois et CROP et Angus Reid à la même époque, donnent en réponse à la question TRÈS CLAIRE: “Souhaitez-vous que le Québec devienne un pays indépendant”.
Les résultats sont de 49,2 % (je m’excuse pour l’erreur). Chez les francophone les résultats sont à 56,3% favorables.
Avec une autre question encore TRÈS CLAIRE: “Souhaitez-vous que le Québec devienne un état souverain associé économiquement au reste du Canada”
La réponse est 61,9% des Québécois toutes cultures confondues y sont favorable.
« Je suis bien satisfait de l’élection du deux mai. Le NPD et ses poteaux, face aux aspirations des Québécois, se dirige droit vers l’iceberg. Il coulera.
Face à cette éventualité l’opinion favorable à la souveraineté ne fera que hausser comme c’est le cas depuis plus de 40 ans. Donc on peut se faire une idée de ce que sera la prochaine élection provinciale au Québec.
Ce sont les fédéraleux qui font de la propagande qui rêvent, pas moi. »
Maintenant M. Pouloutine croyez-vous vraiment que tout ce beau monde à radicalement changé d’avis en deux ans?
Vous pouvez toujours rêver vous aussi, vous en avez le droit.
@ M. Pouloutine
Regardez jusqu’à quel point les Québécois et les Canadiens s’entendent bien et vous raliserez que ceux qui sont du même avis que vous sont plutôt rares au pays du Québec.
http://www.boussoleelectorale.ca/
Je ne suis pas un fédéraliste à tout crin. Au contraire, j’aurais cru à la sécession du Québec, et j’aurais même milité en sa faveur, si cette province n’avait pas naïvement succombé aux sirènes d’une social-démocratie syndicaleuse à la mode. Sauf que je ne crois pas à la viabilité d’un Québec qui se situe politiquement à gauche. Et je ne crois pas à la viabilité d’une province qui veut être souveraine alors que son taux de natalité décroît de jour en jour. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le gouvernement fédéral va donner des sièges supplémentaires à queolques provinces de l’Ouest, et que le Québec n’en obtiendra pas, pour refléter la réalité démographique du pays.
J’estime que le voteur québécois est devenu très volatile et que si Lucien Bouchard revenait et prenait la tête de l’ADQ (c’est de la science-fiction, bien sûr, mais c’est pour illustrer mon propos), ce parti obtiendrait, au minimum, 80 sièges à l’Assemblée Nationale.
D’ailleurs, compter uniquement sur le fait que l’appui à la souveraineté ne peut croître qu’après de nouvelles frustrations constitutionnelles en dit long sur la volonté réelle des québécois à envisager sincèrement la sécession. Ça devrait venir du coeur. Mais ce n’est pas ce qui se passe pour la majorité des gens. La Harperphobie est soigneusement alimentée par tous les médias officiels du Québec (surtout par le mère Cornelier qui se spécialise dans le Harper-bashing à outrance et par Radio-Gesca, via TLMEP) et il ne faut donc pas s’étonner de la réaction des gens qui se méfient du PM.
Je comprends très bien les personnes qui se sont investies corps et âme, toute leur vie, pour vivre le Grand Soir. Et renoncer à un tel idéal est douloureux. Très douloureux.
J’ai justement revu avant-hier le film de Denys Arcand, Les Invasions barbares: constat sévère et réaliste sur ce qu’est le vrai Québec de la part d’un grand cinéaste qu’une certaine intelligentsia tente en vain de faire taire. Le personnage de Rémy est typique de l’Intellectuel de gauche qui se rend compte, sur son lit de mort, qu’il a erré toute sa vie.
Révélateur.
Il n’y aura pas de sécession. Ce n’est pas un souhait. C’est malheureusement un constat.
@Youlle
À la lumière des résultats publiés sur le site de la Boussole (votre lien), il est remarquable de constater à quel point – mis à part la question nationale – les réponses des électeurs du Bloc rejoignent l’opinion des électeurs du NPD, des Verts et du PLC.
Le PLC se perçoit lui-même et veut se définir comme un parti économiquement au centre et socialement à gauche. Mais ceux des répondants au « sondage » La Boussole qui se disaient Libéraux se croient-ils économiquement plus à gauche que LEUR parti? C’est à se le demander.
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Vous écrivez:
Je suis souverainiste, mes enfants sont souverainistes, leurs conjoint(e)s sont souverainistes, et cette année, sans nous être consultés, nous avons voté NPD… dans 3 circonscriptions différentes. Plusieurs de mes amis souverainistes, qu’ils soient PQ ou QS, ont voté NPD, le 2 mai.
J’imagine que Jack Layton est conscient du fait que plus de 50 de ses nouveaux députés québécois doivent leur élection du 2 mai à un glissement des votes du Bloc vers ses propres candidats. Ces députés – en principe – vont être battus en 2015, s’ils ne sont pas en mesure de combler les aspirations de leurs électeurs (dont une forte proportion est souverainiste ou « nationaliste mou »); je suis conscient, toutefois, que si un député NPD fait bien son job de député [1], on le reverra aux Communes après 2015.
C’est ce qui me fait dire que si le Bloc existe encore en octobre 2015, il redeviendra un parti reconnu… mais il ne retrouvera pas ses 50 députés élus.
Le PC, au Qc, c’est moribond… Harper ne peut « donner » au Québec sans se faire blâmer en Alberta ou en Ontario. Le PLC, au Québec, reste associé aux commandites; malgré l’excellente impression qu’a pu laisser Ignatieff, et malgré sa très belle (et très digne) campagne, il a payé (au Québec) pour l’image héritée de la période Trudeau et Chrétien. Et puisqu’il reste encore des fédéralistes, au Qc, ils se tourneront probablement vers le NPD maintenant que ce parti a des chances.
Et le NPD, Youlle, ça n’est pas que des poteaux du genre Las Vegas!
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[1] – un nouveau député NPD peut être perçu comme ayant bien fait son job de député, s’il fait un bon travail sur le terrain (j’exclus ici la jolie Ruth Ellen Brosseau), s’il donne l’impression d’être efficace dans la représentation de ses mandants auprès des agences gouvernementales, ou s’il est vu dans son comté (bons contacts avec les médias locaux), ou s’il est fort en gueule à Ottawa.
Certains des nouveaux députés seront solides… avec le temps. Souvent remplis de potentiel, souvent des professionnels connus dans leur milieu, parfois des jeunes particulièrement instruits, parfois des gens d’âge mur qui ont fait leurs preuves dans le passé (madame Laverdière, celle qui a battu Duceppe, en est un exemple). En 2015, plusieurs d’entre eux seront réélus, et ce, sans égard à la gestion que fera Layton de la dichotomie entre ses députés centralisateurs et ses recrues québécoises plus nationalistes.
@Pouloutine
Je suis de centre actuellement. Et il est à ce demander des fois, comme L,a dit.. je sais plus trop, mais j’adore le sarcasme, ‘les fais des fois ont un biais libéral’. (Dans le sens américain (et possiblement ROC) du mot – centre vers gauche.)
La natalité, c’est fais. On peut pas renvoyer les femmes dans les chambres et cuisines; on a évologué, dieu merci.
Et derrière les idéologies, on peu se demander si on peu pas analyser froidement et rationellement si des fois, la gauche ou la droite n,a pas a réalité et vérité, finalement. Je l’ai fais.
Et je vote QS. Pour aussi un équilibre des forces, face au monolithe de droite, étatiste ou non, sociale ou économique.
La droite a la vraie force ici. On peut donner des pinotes à la plèbes pour calmer la gauche as well, mais on a vu comment la vérité est que le vrais pouvoir, c’est le patronat, le marché et tout.
Dans la vraie vie, sort du placard et annonce que tu est de gauche; tu est ridiculisé ou pire. Mais la droite, surtout économique.. on l’encense.
@Poulou 18h36
À 80, vous êtes trop optimiste. L’ADQ pourrait tout au plus former un gouvernement minoritaire ou former l’opposition officielle.
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C’est donc le « Papitibi-Témiscameigne » qui fera sécession! Nous avons un taux de natalité égal ou supérieur à 2, depuis quelques années. Mes enfants, fabriqués ici, ont (à date) une moyenne de 2 enfants… mais ça pourrait encore augmenter. C’est dans la région de Mourial qu’ils viennent gonfler le taux de natalité, aussi modeste soit l’impact de leurs efforts du bassin dans ce grand tout qu’est Montréal.
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Trêve de plaisanterie. Plutôt que de répondre à vos remarques dans le cadre d’un commentaire, j’ai préféré transformer mes réflexions en billet. Et ce billet apparaîtra dans les prochaines heures.
« Trêve de plaisanterie. Plutôt que de répondre à vos remarques dans le cadre d’un commentaire, j’ai préféré transformer mes réflexions en billet. Et ce billet apparaîtra dans les prochaines heures. »
C’est très bien ainsi. Il est 9:15 et je viens de terminer ma journée. Je suis trop fatigué pour réagir correctement.
Papitibi je pense que les députés du NPD nous réservent d’énormes surprises.
« Et le NPD, Youlle, ça n’est pas que des poteaux du genre Las Vegas! »
Sur celle-là, universitaire, celle qui est députée en face de chez moi, je serai le dernier à parier sur elle. Les Canadiens du ROC quand on leur explique deviennent en général sympathiques avec les Québécois.
Les poteaux du NPD ne sont pas tous des imbéciles. Bien malin ceux qui peuvent prédire ce qu’ils seront à la prochaine élection. Ils ont été élus de la même façon que l’ADQ, mais ils n’ont rien à voir en général avec ces dretteux.
À +.
youlle, pas vraiment..
Il y a une monté de la droite au ROC comme vu aux élections – et d’un (des) nationalisme(s) canadian (western), et les anglos deviennent de plus en plus hostile.. quoique, paradoxalement – mais pas si, il y a la monté aussi d’un senstiment de ‘laissons-les aller/bottons les hors du Canada!’…
J’ai bien hâte de lire votre nouveau billet.