Le soir du 6 novembre 2005, le restaurateur Daniel Picotte a reçu l’Alliance des citoyens et des citoyennes [1], de St-Jérôme. L’équipe du maire, en somme. La facture, rendue publique par M. Picotte, indique que 346 personnes ont participé à l’événement. Tel que révélé par l’ultra-gauchiste Rédio-Kénéda, toujours soucieuse de déstabiliser l’autorité légalement constituée, il en a coûté 1557 $ pour les boissons et 5190 $ pour la nourriture. Avec le service, la facture a atteint 8309 $.
Le 14 juin dernier, Daniel Picotte a affirmé à Radio-Canada que le conseiller municipal de l’équipe Gascon Bernard Bougie lui avait demandé de ne pas payer pour la nourriture étant donné que le restaurateur avait obtenu, quelques semaines auparavant, un permis pour bétonner le plancher de sa terrasse. Le conseiller a nié avoir fait une telle suggestion.
Par voie de communiqué, le maire soutient avoir en sa possession la facture qu’il aurait acquittée à 100 %. Son chef de cabinet indique qu’elle sera rendue publique quand le maire en décidera.
Toutefois, Radio-Canada a obtenu le chèque qui a été envoyé au restaurateur. Le montant indiqué est de 2034 $, soit le prix pour les boissons et le service, uniquement.
Par ailleurs, le cabinet du maire Gascon fait circuler un dossier sur le restaurateur Daniel Picotte. Le document de 18 pages retrace les démêlés entre la Ville et le commerçant. Daniel Picotte a reçu deux constats d’infraction pour des enseignes non réglementaires.
Tout cela, les médias traditionnels en auront rendu compte abondamment, alors je n’insisterai pas.
Ce qui importe vraiment, ce sont les dessous de l’affaire. Et les dessous, c’est ça qui sent le fond de bobettes sales. C’est de ça que le public raffole. Alors les chers chercheurs cherchent… et trouvent!!!
Celui qui se fait passer pour Marc Gascon, maire des Jéromiens, c’est Gaston Lagaffe. Eh oui, LE Gaston Lagaffe, veudhaête des bandes dessinées, réincarné dans un personnage presque aussi caricatural que celui qu’il avait d’abord incarné.
Dans l’espoir de semer les fins limiers, il f’est laiffé pouffer une mouffetaffe fous le nez. [2]. Mais la manoeuvre n’aura pas échappé à mon informateur, Colombo Beauchamp, que je remercie par ailleurs pour m’avoir réservé ce scoop.
L’opinion d’un éminent juriste Lire la suite