Sept septembre 2011. Trois policiers, une foule hostile.
C’est l’affrontement.
La police de Montréal enquête sur une intervention musclée de ses agents, la semaine dernière, après l’apparition sur Internet d’au moins trois vidéos qui ont suscité l’indignation. Plusieurs se questionnent sur le comportement d’un policier qui a projeté une jeune femme contre un poteau alors qu’elle portait assistance à l’un de ses amis aspergé de poivre de cayenne. – Pierre-André Normandin (La Presse), 12 septembre
Un témoin raconte, sur le blogue de Patrick Lagacé: HowHow, 12 septembre, 0h44
J’étais présente et le contexte était loin d’être dans un bar. Il était environs 23h15 et c’était à la suite d’une projection d’un court-métrage qui avait lieu sur Saint-Laurent. Tout ça, pour une canette de bière…Le jeune homme buvait une canette sur le trottoir …Tout ça pour une canette de bière…
Cette jeune femme ne résistait pas à son arrestation. Elle ne commettait pas un geste illégal. Elle n’était ni armée, ni menaçante, ni violente. Elle portait secours, tout simplement, comme l’article 2 de la Charte des droits et libertés du Québec lui en fait obligation [1]. Mais la Charte, c’est pas nécessairement la tasse de thé de nos forces patibulaires constabulaaires, scusez! Interrogé par Anne-Marie Dussault dans le cadre du journal du midi de la SRC, ce 13 septembre, un représentant de la Fraternité des policiers (Yves Francoeur) affirmera, au contraire, qu’elle faisait illégalement obstacle à l’arrestation d’un tiers.
De nombreux patrouilleurs du SPM convergeaient vers la scène, comme en font foi le bruit des sirènes et l’image des gyrophares sur le clip qui suit. C’est à 01:28 que les affaires se gâtent. La brute en uniforme empoigne sauvagement la jeune femme, alors accroupie, et la projette violemment contre une borne de parcomètre, avant de s’en retourner prêter main forte à ses collègues sans même jeter le moindre regard de compassion sur la jeune femme. Malgré les cris qu’il ne pouvait pas ne pas entendre…
Prêter main forte à ses confrères… qui avaient eux-mêmes projeté tout aussi violemment cet autre individu sur le sol.
Dans le cas de ce deuxième individu, je m’abstiendrai de commenter. Ce qui me préoccupe au premier chef, c’est la conduite du policier à l’égard de la jeune femme projetée sur la borne de parcomètre… et la réaction des internautes!
Patrick Lagacé
Je me contenterai de citer ici un extrait de son billet, et d’en commenter un bref extrait. Pour le reste, je partage son indignation:
Ce qu’aucun contexte ne peut justifier, c’est ce policier qui agrippe la jeune fille qui s’est portée au secours du gars poivré. Qu’il la manipule pour la déplacer, ça va : les agents ont affaire à parler au jeune poivré, ça ressemble à une arrestation imminente.
Mais qu’il la balance face première — c’est à 1:28 — sur une borne de stationnement est injustifiable : la citoyenne n’est absolument pas une menace. Elle n’a pas obéi dans la seconde au policier qui lui disait de se déplacer ? Rien qu’un policier bien entraîné et bien équilibré ne peut pas surmonter sans jouer à Robocop, comme s’il venait de tomber sur un dangereux Hells Angels.
Regardez la séquence : le flic prend la fille par les bras, la met devant lui prend deux, trois pas et la pousse sur la borne. S’il n’a pas visé pour qu’elle se ramasse face première sur l’objet, je suis le dalaï-lama.
Ah bon! Peut-être qu’il se prend pour le Dalaï-lama, le Lagacé, après tout! Dans le feu de l’action, je ne sais pas si le constable patibulaire a visé la borne. Mais même s’il cherchait simplement à projeter la fille face contre terre, c’est tout aussi violent, inapproprié et répréhensible. J’ajouterai même que le geste, en soi, me paraît criminel.
En plus d’être lâche, c’est un geste de panique indigne d’un policier professionnel. Si tu paniques devant une fille qui n’est pas une menace, sacrament, tu fais quoi devant un Kimveer Gill ? Sans compter que dans une situation explosive comme celle qui nous occupe, ce geste ne fait rien pour calmer les esprits. Au contraire, il l’envenime.
Et, après, la cerise sur le proverbial sundae, toi : l’intimidation, le tutoiement gros comme le bras (alors que la jeune fille vouvoie le policier!), la menace: j’vas t’accuser d’entrave au travail d’un policier…
Entéka, porter secours, ça me semble constituer une défense à toute telle accusation. Et voici pourquoi.
Le poivre de cayenne
Le recours au poivre de cayenne peut provoquer chez la personne qui en est aspergée une irritation des yeux, une sensation de brûlure intense au visage de même qu’une inflammation de la cornée, des muqueuses et des voies respiratoires. La victime pourra éprouver une toux irrépressible et des haut-le-coeur. L’inhalation peut provoquer une inflammation des voies respiratoires et rendre la respiration difficile; compte tenu de mon état de santé, l’inhalation pourrait entraîner le décès.
Bref, la réaction de la jeune dame – se porter au secours de l’individu aspergé – était tout à fait compréhensible; le policier AURAIT DÛ le savoir, lui qui a été formé pour connaître les effets du poivre de cayenne. Pour plus de renseignements, consulter le site de l’APSAM (Association paritaire pour la santé et la sécurité au travail, affaires municipales). Cette page a été conçue pour informer les policiers municipaux.
La réaction de la jeune femme était d’autant plus prévisible que l’individu auprès de qui elle s’est portée semble être l’un de ses proches. Inquiétude et indignation décuplées, donc…
… et la réaction des internautes!
a) sur Youtube
- I THOUGHT ALL THE FRENCH WERE GOOD AT WAS RUNNING AWAY LIKE GIRLS FROM WARS THEY CANT WIN SEE: /watch?v=kg3J_OjI-yc I GUESS THE FRENCH ARE ALSO GOOD AT POLICE BRUTALITY, THEN AGAIN MAYBE THEY ONLY FIGHT WHEN ITS AGAINST A GIRL. HAVE THE FRENCH NO HONOR? – xXhelmsdeepXx
Une p’tite touche de racisme, avec ça?
- Viens pas brailler pauvre innocente, ils t’ont dit de te tasser, t’as pas écouter , assume. Si j’avais été là, c’est moi qui l’aurait crissé sur un poteau de parcomètre. On veut que la police nous protège, ben quand ils demande de quoi fais le. Fais pas ta petite victime ! Et la je parle de la fille, mais j’inclus TOUS les imbéciles du video. – etid33733
C’est moi qui l’aurais crissé sur un poteau? Sans commentaire!
- Moi je lui aurait donné un coup de bâton télescopique au visage à ce maudit BS de saoulont. La police ne fait pas assez de répression ici, c’est pour cela qu’on est entouré de maudits BS comme ça. – ritaanddexter
Voilà… les honnêtes gens ont parlé!
- This is what happens when idiots mess with the cops…resisting arrest and taunting the police will get your ass kicked. People who do it deserve what they get…standing there and yelling at cops in the middle of the street will result in getting maced…the dumb ass deserved what he got! – MCJeffree6969
Is the girl that kissed the meter post a dumb ass too?
- »Any society that give up a little liberty to gain a little security, will deserves neither and lose both » (Franklin) – SkatoholicVideo
Quelques perles sur le blogue de Patrick Lagacé
- J’ai beau visionner et revisionner, j’ai même mis “pause”, et la fille ne se frappe pas du tout la tête sur le parcometre… C’est le coté du bras…Quand la police te demande de circuler pour les laisser faire leur travail: CIRCULE! C’est pas compliqué… Au lieu de ca, ces personnes semblent chercher le trouble et si j,étais policière, j’aurais eu peur que ca dégénère.
Il y a des gens qui se font un plaisir de provoquer la police et de crier au meurtre quand ils se font tirer un bras… – M.M, 12 septembre, 01h27
En v’là un qui a tout compris: si la fille ne subit pas de commotion cérébrale, le geste du policier est parfaitement légitime et approprié, surtout que manifestement, elle était armée de deux pieds, deux bras et d’une paire de mâchoires!
- Jeune idiote insolente. On lance pas des “ass hole” à la police. Tout ce beau monde dans le panier à la salade et vite. Que la police nous nettoie la place et qu’on apprenne enfin le sens du mot respect à cette racaille. J’en ai personnellement marre de ce niaisage qui consister à insulter les policiers avec, en filigrane, d’autres jeunes tarés qui filment la scène en s’indignant à haute voix – Hemingway, 12 septembre, 04h43
Heu… Et si on apprenait plutôt à ce gorille à matraque le sens des expressions RESPECT des droits du citoyen qui paie leur salaire, RESPECT des lois…
- C’est quoi qui est si difficile a comprendre ? si tu n’est pas directement impliqué et que les policiers te demande de circuler ben circule , c’est pourtant simple. Le policier n’est pas agressif a l’arrivé, il lui demande de partir , elle refuse, il l’aide a se lever, elle ne veut pas et lui demande de la lacher, finalement elle récolte , thats it thats all. si elle aurait passer son chemin rien ne serait arrivé. Quand l’autorité parle tu te tait , point a la ligne. – Homer1959, 12 septembre, 05h46
- Il n’y a pas de scancale ici. Les policiers ont bien agit face à cette meute de pouilleux. – lecteurZYZ, 12 septembre, 12h36
- J’ai entendu un commentaire comme quoi le policier n’aurais peut-être pas vu le poteau… Mais si vous remarquez, il y a un vélo de cadenassé sur le fameux poteau, difficile de le manquer du point de vu policier.
Je crois que le policier était crinqué par les évènement et il a pété sa coche sur la jeune fille qui est plutot tranquille.Il n’est pas intervenu pour la secourir non plus et c’est sa collègue policière qui doit intervenir pour séparer les deux groupes.Il a le culot de venir la menacer ensuite d’entrave au travail des policier. Ça me fait plutôt penser qu’il la menace de problèmes si elle déciderais de porter plainte. Souviens toi, on a de quoi contre toi. – PiBlay, 12 septembre, 13h27
Ouin. Il y en a quand même quelques-uns qui sont plus lucides que les autres, parmi les fé-fans de Lagacé!
- En tout cas,cette vidéo…pas de quoi fouetter un chat…ou un punk? On dirait presque que Patrick a mis ce truc en ligne, pour donner raison au travail des policiers! Je veux dire,c’est ça,de la brutalité policière,en 2011? Eh ben… – disto-Bob, 12 septembre, 14h02
Allez, gang de crottés! Y a plus rien à voir! Circulez… avant que je vous poivre la face!
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[1] Voir ce court texte, Le secouriste et la Loi. L’article 1 de la Charte confirme le droit de tout être humain à la sécurité et à l’intégrité de sa personne, alors que l’article 2, de portée plus restreinte, 2 vise plus particulièrement les personnes dont la vie est en danger.
Oui, le policier a paniqué un peu, mais il n’y a pas de quoi à fouetter un chat.
Je crois que la prochaine fois, ce policier va fermer les yeux s’il voit quelqu’un boire une canette de bière sur la rue.
Tantot j’me fais intercepter par 2 flics….mon truck est immatriculé au nom de mon père qui ne peut pas conduire pour cause d’invalidité…
Jeune flic…Tu peut pas conduire le truck il est sanctionné
Moi…Non le permis de mon père est sanctionné….pas le truck
Jeune flic…ouais mais tu peut pas le conduire pareil
Moi…Pas rapport…de par la loi une personne qui a pas de permis de conduire peut posséder et avoir a son nom une flotte de 2000 camions si il le veut…alors oui je peut conduire ce camion
Quand c’est rendu que tu doit expliquer les règlements aux flics…ca va mal
« Toé ! Tu vas payer cher si jamais je te prends en contravention ! »
C’est à peu près dans ces mots que le jeune matamore ou metàmort m’a répondu quand je me suis enquis de sa situation d’étudiant et qu’il a eu la politesse de me dire qu’il étudiait à l’École nationale de police du Québec, à Nicolet, avant de conclure par ce qui débute. Je ne l’ai jamais revu, mais devrais-je m’inquiéter outre mesure ?
Je dois ici ajouter que, au cours de mes études universitaires, j’ai conduit un autobus scolaire pour arrondir mes fins de mois (eh oui… j’ai aussi fait ce métier, jlp), et le futur policier n’était alors qu’un étudiant de secondaire IV ou peut-être V. Il était dur de la feuille, pour emprunter une expression de la génération antérieure à la mienne, ou bien il a feint de ne pas comprendre mon « ORDRE » de lâcher le bras de la jeune fille assise sur la banquette devant lui, bras qu’il avait saisi et maintenu derrière le dossier de la banquette en question pour mieux le tordre et faire souffrir la pauvre petite, qui lui répétait de la lâcher, qu’il lui faisait mal, etc. À mon second « ORDRE », toujours sans réaction d’acquiescement du tortionnaire, l’ancien millitaire en moi a appliqué les freins, arrêté l’autobus, mis les feux d’arrêt de sécurité et a failli, s’il s’était écouté, prendre le jeune par le chignon du cou et l’expulser carrément du bus, bus qu’il n’aurait pu réutiliser du reste de l’année pour se rendre à son collège privé et en revenir. L’ancien militaire a préféré prendre la chose plus cool et a fait avancer et asseoir l’idiot du bus sur la première banquette, celle que les étudiants de secondaire II à V réservent exclusivement au secondaire I dans les sociétés estudiantines adolescentes qui se respectent. La leçon a été très humiliante, apparemment.
Si jamais le policier me prend en contravention et abuse de son rôle, vais-je pouvoir retracer la jeune fille et lui demander de m’appuyer en cour pour me défendre sans qu’elle risque de subir d’autres sévices ? C’est la question que je me suis posé après le commentaire de menace de l’idiot du bus. Ayant vu sa réaction de frustré du secondaire IV ou V et de l’École nationale de police, j’ai décidé de faire face à la musique seul si jamais je me fais intercepter, par empathie pour la jeune fille. Il y a des coups de pied au Q qui se perdent cependant, et j’ose espérer que l’idiot n’est pas policier. Il y en a déjà suffisamment qui abusent et se défoulent en violences conjugales… Les statistiques sont là pour le prouver, d’après le personnel infirmier et autre des CLSC et des hôpitaux.
@mangouste
Voilà de quoi mériter enfin le respect du mé-maire Proulx: un point commun avec son idole André Tarture, ci-devant député soit-disant indépendant.
Frapper sur des jeune crottés ça rassure bien des totoches,,,,c’est un pathétiques party de pourceaux…
Lagacé en met un peu, mais ce serait étonnant que ces policiers agissent ainsi avec des gens plus âgés habillés en habit-cravate et tailleurs chics…
Il était temps que la jeune femme apprenne que quand papa dit quelque chose, il faut obéir.
Ah, c’est vrai, il n’y a plus de papa dans les maisons aujourd’hui.
@ Gaïa
Quoi?!?!
Il+était+temps+que+la+jeune+femme+apprenne+que+quand+papa+dit+quelque+chose=il+faut+obéir.
Ah+c’est+vrai+il+n’y+a+plus+de+papa=dans+les+maisons+aujourd’hui.
C’est+clair=c’est+Français.
Je reprends par soucis de clareté.
Il+était+temps+que+la+jeune+femme+apprenne+que+quand+papa+
dit+quelque+chose=il+faut+obéir.
Ah+c’est+vrai+il+n’y+a+plus+de+papa=dans+les+maisons+aujourd’hui.
C’est+clair=c’est+Français.
Vous connaissez son père? La méchante maman l’a mis dehors et lui a enlevé ses enfants? C’est ça?
Hey bien! On n’en apprend des rumeurs ici!
C’que je suis bien informée!
Mais non chère Koval,
« C’est+toujours+le+papa+qui=est+méchant ».
Comme+le+méchant+flic=ici.
Bon bon un autre frustré des femmes…
Je pense que je vais vraiment aller jouer ailleurs, je vous trouve trop con pour moi,…
Bye!
Bienvenu aux internetz, royaume du troll horny et du jerkass anonyme….
Quelle.. Porcherie.
Je ne sais pas si le policier a vu le poteau ou non avant de pousser la jeune femme, mais même sans poteau elle serait aller s’aplatir sur le sol dans les circonstances.
Le métier de policier ne doit pas être facile tous les jours, mais c’est leur travail! Ils sont là en premier lieu pour maintenir la paix, par pour varger dans l’tas. Je comprends que ça demande de la psychologie et une maîtrise de soi dans des situations pas évidentes, mais encore une fois, c’est leur travail de le faire.
@gaìa 20h03, 19h59 et 18h58
« Il était temps que la jeune femme apprenne que quand papa dit quelque chose, il faut obéir. »
J’ose espérer que c’est de l’ironie…
Parce que si moi j’avais été à la place de la jeune femme, il y a pas un beu qui aurait pu me convaincre de m’éloigner de mon copain qui venait d’être aspergé. Surtout que la personne qui vient d’être aspergée présente souvent des symptômes qui, tout éphémères puissent-ils être, peuvent inquiéter son entourage.
La fille ne constituait pas une entrave à l’arrestation, puisque les flics n’étaient pas ENCORE en train de procéder à l’arrestation de ce type-là en particulier; au contraire, il n’y avait aucun policier autour du gars poivré quand la brute a demandé à la fille de faire de l’air.
Et quand les policiers ont daigné s’approcher du type pour procéder enfin à son arrestation, la présence de la fille n’était pas un obstacle. Au besoin, tu prends la fille par le bras et tu l’éloignes, pendant qu’un collègue procède à l’arrestation de l’autre et aux formalités légales qui l’accompagnent. C’est ce que la brute a fait: il a tiré la fille ailleurs… puis il a eu une crampe au cerveau et l’a projeté, au mieux, par terre, au pire, vers la borne de parcomètre. Qu’il ait voulu la projeter au sol ou la projeter directement vers la borne, peu importe, ce geste le rend passible d’une accusation de voies de fait, pour usage de force excessive dans l’exercice de ses fonctions.
Dans les circonstances, moi, j’aurais pas obéi au flic.Compte tenu des faits tels que je viens de les résumer, rien ne m’y aurait obligé. Et si j’avais été la victime de ce gorille, you bet que je lui aurais planté une plainte en déontologie policière ET une plainte au criminel.
Si le policier est trouvé coupable, il perd sa job. Period. Un policier (ça s’applique aussi aux agents de sécurité) coupable d’un acte criminel, c’est un policier en chômage.
= = =
Ça, c’est un tout autre débat. Et je n’embarquerai pas là-dedans dans le cadre du présent billet.
Un autre son de cloche…
http://yourigrad.blogspot.com/2011/09/des-flics-et-un-larbin.html
Papitibi, votre 21:42
Je suis parfaitement d’accord avec tout ce que vous dites. Qu’elle poursuive, « kliss ». Dans 4 ans il y aura une décision contre elle. Parlez-en à la fille Péladeau.
La plupart sont des « junkies » à l’adrénaline, ils la cherchent…Ce sont ces gars là qui sont l’anti-émeute alors c’est loin d’être des travailleurs sociaux.
http://www.philo5.com/Cogitations/101008LeviathanEtGangDeRue.htm
Je me suis rappelé un article de Jean-Paul Desbiens alors à La Presse qui expliquait qu’entre un petit chien et un gros chien, le petit chien prend son trou.
Un citoyen avait reproché à un gros boeuf de s’être stationné en double pour venir acheter de la « gum » dans une pharmacie. La caméra de sécurité avait montré comment cela s’était réglé. Le petit chien a reçu une leçon qu’il n’avait pas apprise à la maison.
Et j’ajoute que tous ces flics sortent d’une École de police dirigée par une femme, maintenant mais aussi avant, grâce à Serge Ménard. Parlez-en de psychologie quand un homme s’obstine avec une police de sexe féminin: il y aura une meute de gros chiens qui arriveront en renfort et rapidement avec les conséquences que tous connaissent.
» La crainte du policier est déjà une observation de la loi. »
» On n’a aucun droit, que des prétentions de droits. »
Et, non ce n’était pas de l’ironie, mais je l’ai écrit comme cela pour faire monter Koval dans les rideaux.
@Darwin 22h48
Le blogue Catharsis (Yourigrad.blogspot) appartient à la mouvance anarchiste.
Le gars semble avoir des lettres, du bagout, et de la drive…
«Le blogue Catharsis (Yourigrad.blogspot) appartient à la mouvance anarchiste.»
J’avais remarqué! Ce n’est pas nécessairement mon son de cloche, mais cela donne un autre aperçu. J’ai trouvé le lien ici :
http://moutonmarron.blogspot.com/2011/09/abus-de-pouvoir-ordinaire-ii.html
Je le lis de temps en temps. Je partage certains de ses points de vue, d’autres moins. Mais j’aime bien…
@Gaïa
Faut pas mêler les choux et les carottes! Le cas de la fille Pédalo et celui-ci n’ont pas grand chose en commun, à part la projection. La Pédalo avait des choses à se reprocher, elle, alors qu’elle était au volant de son véhicule; la police lui courait après pour l’identifier et/ou la coffrer et ce, avec des motifs bien légitimes. Rien de tel le 7 septembre…
Quant à Jean-Paul Desbiens, tour à tour religieux enseignant, auteur (le Frère Untel, c’était lui) et éditorialiste à La Presse, je retiens qu’il exprime un réflexe d’enseignant… et donc la réaction d’une personne en autorité qui a affaire à des enfants.
Réaction attendue de la part de Desbiens mais je ne saurais la plaquer mutatis mutandis au cas de brutalité montré par le clip du 7 septembre.
« Faut pas mêler les choux et les carottes! »
Que voulez-vous Papi, c’est ça qui arrive quand un homme n’a pas de femme attachée après la patte du poêle….
Koval serait un chou ?
Naon, il faut des griffes pour monter dans les rideaux, donc nous
voilà avec des chiens et des chats.
Tiens! Pendant que vous êtes là!
J’ai trouvé hilarant votre lien sur le Leviathan….
Une espèce de bible à la gloire des poulets!
J’ai passé un moment très joyeux, merci encore! 😆 😆
Je tiens à revenir sur mon époque de la conduite d’autobus scolaires, dont je relatais un évènement précédemment, et ce, en guise de conclusion sur le comportement des jeunes et de celui des « vieux » envers les jeunes.
À mon époque reculée, le règlement interdisait aux jeunes de manger dans les autobus. La raison probable : les chauffeurs se plaignaient que cela augmentait leur charge de travail, car ils devaient passer le balai dans leur bus pour enlever emballages, cœurs de pomme, écales de pistaches, serviettes sanitaires, condoms… J’exagère, manifestement, mais certains étudiants se foutaient un peu du règlement, mangeaient dans les bus et laissaient leurs preuves sur le plancher du bus. Personnellement, et sachant que les jeunes doivent parfois terminer un travail in extremis et qu’ils y arrivent souvent juste avant de quitter la maison, sans avoir eu le temps de prendre leur petit-déj, il est donc normal qu’ils ramassent subito presto la bouffe à portée de main en sortant de la maison et qu’ils aillent engranger dans le bus cette énergie qui les soutiendra et les stimulera en classe. Mon premier matin en tant que chauffeur a donc servi à avertir les jeunes de chaque nouveau circuit que le règlement leur interdisant de manger, je le trouvais personnellement con, pour les raisons précitées, et que les jeunes n’avaient qu’à laisser emballages, coeurs de pomme, écales… dans les paniers à ordures à l’arrière et à l’avant du bus, et je n’ai jamais eu à balayer le plancher.
C’est ce qui me ramène au policier qui s’est adressé au jeune qui buvait une canette de bière. Gageons que si le policier avait joué cela cool, avec ne serait-ce qu’un mini-sourire, en coin ou de face, et avait demandé au jeune de finir de boire sa canette sans trop tarder et de la faire disparaître, car il était interdit de boire de la bière… sur le trottoir, la force patibulaire n’aurait pas été nécessaire, et nous ne serions pas en train de verser notre fiel sur policiers et jeunes. Malgré ce que les « vieux » dans la trentaine ?, dans la quarantaine en montant disons, croient, les jeunes ne sont pas des idiots et comprennent le bon sens. Ils comprennent également les situations qui leur sont imposées de manière condescendante, voire irrespectueuse, et ils peuvent réagir en conséquence, comme les « vieux », si leur cordeau a été allumé et éteint à quelques reprises par le passé et qu’il est donc devenu trop court pour être rallumé par un commentaire de policier enquiquineur sans qu’il y ait réaction explosive instantanée.
Un brin de psychologie, ou de bon sens, car je ne suis pas psychologue, fait davantage dans le positif que dans l’inverse. N’oublions pas que les jeunes sont notre avenir, et, sur un plan strictement égoïste, j’ajouterai qu’ils seront ceux dont les contributions serviront à maintenir les rentes du Québec, NOS rentes du Québec, même réduites par les politiciens. Maintenons des liens amicaux avec les jeunes, et nous ne nous en porterons que mieux. Mes fils ont 25 et 21 ans, ils jouent au foot (ce qu’on appelle soccer en Amérique du Nord parce qu’il y a un sport qui s’appelle football qui se joue avec les mains…), et je vais encore souvent les voir jouer. Je rencontre donc leurs coéquipiers et leurs ami(e)s à l’occasion avant ou après les matchs, et je n’ai absolument rien à dire de négatif sur leur comportement hors des terrains de foot à mon endroit ni à celui d’autres vieux qui viennent voir les matchs. Évidemment, si j’hurlais des stupidités contre eux durant les matchs, je pourrais m’attendre à des engueulades. Le respect appelle le respect. Simple comme un beau bonjour, ou « bonsoir, pourrais-tu finir de boire ta bière sans trop tarder et faire disparaître la canette, car il est défendu de boire de la bière sur le trottoir », et même : « Bonsoir Monsieur. Pourriez-vous finir de boire votre bière sans trop tarder et faire disparaître la canette, car il est défendu de boire de la bière sur le trottoir. »
À papitibi
14 septembre 2011 à 17:41
Vous n’en manquez pas une, vous !
Vous pourriez être un bon avocat…
À papitibi dit :
14 septembre 2011 à 21:42
« Parce que si moi j’avais été à la place de la jeune femme, il y a pas un beu qui aurait pu me convaincre de m’éloigner de mon copain qui venait d’être aspergé. Surtout que la personne qui vient d’être aspergée présente souvent des symptômes qui, tout éphémères puissent-ils être, peuvent inquiéter son entourage. »
Par expérience, je peux ajouter qu’une personne asthmatique pourrait y laisser sa peau dans un temps relativement court en réaction au concentré de poivre. On peut se rincer les yeux à l’eau, mais pas l’intérieur des poumons.
papitibi, votre 23:54
Je comprends que le juge en vous disposerait ainsi des deux cas
en l’espèce. Vous avalisez la brutalité dans un cas, mais pas dans
l’autre. Mais c’est de la brutalité dans les deux cas, non ?
Koval, votre 9:47
Donnez un ou des exemples : » Gloire des poulets «
Gaïadégénaire
Votre lien d’hier 21:42 !
Vous ne lisez pas les trucs que vous hyperliez? C’est un gros power trip de poulet ce texte! J’avais jamais lu de telles conneries, j’ai passé un moment hilarant!
Allez, bonne journée, j’ai bien d’autres choses à faire que surveiller de tels délires….
@Mangouste
J’avoue que j’y ai songé un moment! 😉
Ça n’est pas pour rien que les bonbonnes de poivre sont considérées comme des armes prohibées… autorisées uniquement pour tenir les animaux en respect.
Sans être asthmatique, je serais moi-même en danger si je devais en inhaler…
C’est d’ailleurs ce qui rend si odieuse la réaction du gorille au refus de « circuler » de la jeune femme qui s’était portée au secours de l’anarcho-pouilleux (?) qui avait été aspergé. Les policiers devraient savoir que les proches d’un suspect aspergé peuvent paniquer et devenir agressifs à la vue des symptômes; et si on leur recommande de décontaminer le suspect et de porter des gants pendant sa décontamination, il doit bien y avoir une raison.
Même qu’à l’Institut de police, on enseigne aux policiers qu’avant de faire monter la personne aspergée dans l’auto-patrouille, le policier doit s’assurer que les résidus de poivre dans l’espace clos du véhicule ne risquent pas de l’incommoder, lui.
Le lien que j’avais fourni et que je reproduis ICI devrait, en principe, achever de convaincre les sceptiques.
Papitibi, votre 21:42
« Ah, c’est vrai, il n’y a plus de papa dans les maisons aujourd’hui. »
Ça, c’est un tout autre débat. Et je n’embarquerai pas là-dedans dans le cadre du présent billet.
Re: Koval, 10:26
» I rest my case, your Honor «
@Gaïa 10h06
Attention. Je n’ai pas dit que j’aurais absous le policier dans l’affaire Péladeau. Je dis – tout simplement – que les reproches susceptibles d’être invoqués contre la victime de brutalité policière n’ont aucun équivalent avec le cas qui fait l’objet de mon billet.
Papitibi,
Merci du lien, dont j’ai tiré :
« Le docteur Michèle
Tremblay, de l’Unité
de santé au travail et
environnementale de
la direction de la
Santé publique de
Montréal-Centre,
recommande qu’au
moins un policier se
tienne aux côtés du
suspect au moment
de la décontamination. « Le contact avec l’eau froide
peut provoquer une réaction vagale entraînant une
diminution du pouls cardiaque, de la pression artérielle
et, éventuellement, une perte de conscience. D’autres
personnes vont faire de l’hyperventilation et peuvent
également perdre conscience. Les policiers devront alors
intervenir et leur mettre la tête entre les jambes. Enfin,
un suspect fortement perturbé pourrait être tenté de se
noyer dans le bac. »
« Le docteur Tremblay met aussi en garde les policiers
contre la température de l’eau. Une eau trop froide (en
hiver) peut entraîner de l’hypothermie. Il faut donc
s’assurer que l’eau n’est ni trop froide, ni trop chaude,
mais fraîche. »
Cela pourra toujours servir aux victimes d’actions policières non provoquées, mais pas moins dangereuses.
En passant, j’ai un énorme doute au sujet des enquêtes sur les actes de policiers par d’autres corps policiers.
Papitibi,votre 10:48
1. papitibi dit :
3 janvier 2011 à 13:27
@Koval 12h18
« Il n’y a pas une Justice pour les Blancs et une autre pour les Noirs.
« Ni une justice pour les pauvres. Ni une justice pour les amis et une
« justice pour les ennemis.
« Il y a LA justice. Et il y a l’injustice.
« That’s it, that’s all.
« Je ne vais pas renier mes principes. Ce qui est bon est bon, et ce
« qui est inique est inique.. »
La même directive ministérielle en cas de plainte de violence conjugale devrait s’appliquer « mutatis mutandis » à tous policiers parce qu’il s’agit de la même dynamique.
Amusante et hilarante votre tite police Papi!
@Koval 19h38
Une police de caractère, en somme!
Une police de caractère gras, en gros…