C’est pas facile de pénétrer un Russe.
Je n’en croyais pas mes orteils: Jean Perron a encore une fois su enfiler l’aiguille, ce soir du 28 novembre, au rendez-vous de fond de soieries auxquel le réseau TVA convie quotidiennement la crème des amateurs de hoquet.
Quand Perron saute dans l’emmêlée, les constricteurs de la mission – consacrée aux spores de contacts divers – doivent marcher continuellement sur les yeux. Quant aux spectres tâteurs, installés confortablement au creux de leur diva, l’esprit pénétrant de Perron leur évite de souffrir d’enculose des haussements et des sortilèges.
Au risque de paraître indécent, j’ajouterai que ce bouquet de péronismes n’était qu’une entrée en matelas. C’est plutôt l’autre dingue que je vais farcir.
La belle Isabulle
Pierre-Hugues Boisvenu est le meilleur porte-parole que la justice puisse avoir. Et nous avec. Il est la voix des absents. Les morts ne parlent pas. Ils ne témoignent pas en cour. On peut donc négocier des conditions de détention allégées dans leur dos, voire des accommodements déraisonnables avec des sadiques, les morts ne broncheront pas. […]
Car [l’agresseur de Julie Boisvenu] avait déjà agressé sexuellement au moins une autre femme avant qu’un juge bien intentionné estime, de toute sa hauteur, que les risques de récidive du meurtrier étaient nuls. Nuls comme son jugement, visiblement. – Isabelle Maréchal, Le Journalle de Mourial, 28 novembre 2011
Où ça? Quand ça? J’en ai-tu manqué des bouttes, ou bedon si c’est la belle Isa qui s’est enfermée dans sa bulle?
Hugo Bernier a été jugé deux fois. Une première fois à la suite d’une introduction par effraction au cours de laquelle il avait commis une agression sexuelle. Ce pourquoi il avait été condamné le 18 août 2000 à 18 mois d’emprisonnement; cette condamnation était assortie d’une ordonnance de probation d’une durée de 36 mois, toujours en vigueur au moment où il a enlevé, séquestré et violé Julie Boisvenu avant de la tuer le 23 juin 2002.
Une deuxième fois suite au meurtre de Julie Boisvenu.
Des faits. Rien que des faits. Pas de Maréchalerie.
Le jugement rendu contre Hugo Bernier en août 2000 n’a jamais été publié, mais si la Maréchal s’en était donné la peine avant d’affirmer péremptoirement que ce jugement était nul, elle aurait pu apprendre que la victime de ce premier incident, à demi-endormie, constate – vers minuit, le 10 décembre 1999 – la présence de Bernier dans son appartement. Elle s’enfuit, tente de trouver refuge chez un voisin, mais elle est rattrapée:
[…] il m’a mis(sic) au sol, je criais, là il me mettait la main sur la bouche, sur le nez et à la gorge en me disant d’arrêter de crier pour ne pas réveillé(sic) mon amie. Dès que j’ai vu qu’il me mettait la main au visage et à la gorge j’ai arrêté de me débattre, voyant qu’il était plus fort que moi, il s’est calmé un peu mais il était sur l’adrénaline, j’ai essayé de lui parler un peu, je lui disais que ce n’était pas grave, j’essayais de me contrôler pour ne pas crier, je parlait(sic) tout le temps pour ne pas perdre le contrôle […]
L’accusé l’a plaquée au mur et l’a sommée de se déshabiller. Devant le refus de sa victime, il lui a enlevé son chandail et caressé les seins, cherchant à l’embrasser. L’accusé connaissait le nom de sa victime, il se disait amoureux d’elle et il conclut qu’il n’a pas le tour avec les femmes et que celles-ci ne s’intéressent pas à lui. Quand il a voulu l’entraîner dans la chambre, elle prétexte avoir la grippe et avoir mal au cœur et qu’ainsi elle préfère demeurer près de la salle de bain. Les deux se sont couchés sur le divan. La victime a fait semblant de dormir et l’accusé a tenté de lui enlever son pantalon. Elle lui dit qu’elle a mal au cœur, au ventre et qu’elle a ses règles. L’accusé vérifie ce dernier aspect.
Pendant tout ce temps, l’accusé lui fait des attouchements et lui demande de le caresser. La victime lui prend la main et la tient dans la sienne pour laisser croire qu’ils sont amis pendant que l’accusé lui parle de sa famille immédiate et de sa vie en général. À un moment donné, avant l’aube, l’accusé quitte en lui disant qu’il reviendrait demain.
L’épisode avait duré 4 heures. Et on en trouve le récit dans le jugement sur voire-dire rendu le 18 octobre 2004 dans le cadre du procès fait à Bernier suite au meurtre de Julie Boisvenu.
La Couronne souhaitait présenter une preuve de faits similaires; c’est à bon droit (compte tenu des critères reconnus) que la juge Côté avait rejeté cette preuve, au motif que les faits étaient trop éloignés dans le temps et ne présentaient pas de réelle similitude quant au modus operandi. Au final, cela n’aura pas empêché le prononcé d’un verdict de culpabilité.
Où diable la Maréchal a-t-elle pu pêcher son histoire de « risque de récidive peu élevé« ? Elle aura lu ça dans le jugement d’août 2000 ? Pourtant, le contenu de ce jugement ne lui est pas accessible. Pas plus qu’à moi. Aura-t-elle pu en consulter le contenu dans les Canadian Criminal Cases ou les Criminal Reports? Je ne vais pas aller fouiller à la bibliothèque du Barreau; de son côté, Maréchal n’y a pas accès, et quand la famille Boisvenu a poursuivi la Ville de Sherbrooke, son avocat n’a pas été en mesure de mettre en preuve le contenu de l’ordonnance de probation. Maréchal aura pu faire mieux???
= = = = =
La sentence de 18 mois, prononcée en août 2000, me semble appropriée, compte tenu des circonstances alors mises en preuve. D’une part, Bernier avait plaidé coupable, ce qui constitue un facteur atténuant. D’autre part, son agression de la victime de décembre 2009 n’avait rien de très hardcore, et quand la victime a refusé de se laisser prendre, il ne l’a pas forcée à se soumettre. Au contraire, il s’est montré plutôt docile, l’agresseur. Enfin, il se disait en amour avec sa victime, qu’il connaissait. Ça ne correspond pas à la définition de « dangereux prédateur sexuel » que sous-tendent aussi bien Boisvenu que Maréchal. et surtout, ça rend la sentence prononcée en août 2000 pleinement justifiée.
Évidemment, la victime a su faire preuve d’un sang-froid hors du commun. Si elle n’avait pas su manipuler son agresseur, peut-être l’aurait-il découpée en rondelles; mais on ne le saura jamais.
Évidemment, si la juge Côté avait pu connaître l’avenir, elle aurait prononcé la peine maximale qu’autorise la Loi. Mais personne ne peut prédire l’avenir… sinon madame Minou. Et encore!
Jugement nul, de hurler la Maréchal? Nah. En revanche, le mensonge qu’elle véhicule dans sa chronique, ça, c’est abject. Et, pour ce que ça vaut, ça mériterait bien un coup de trique de la part du Conseil de presse.
Dont les médias Quebecor ne sont plus membres. Comme c’est commode!
Qu’y a-t-il d’autre à ajouter, sinon que la Maréchal est la voie et la voix médiatiques du Kaiser Peter-Karl. Après tout, Platte et Troudu(bu)c donnent souvent l’impression de faire la même chose pour le mouvement droit proCanadian de l’Empereur québécois de la Swamp.
Si cet agresseur n’était pas sous l’influence d’une drogue quelconque, il n’est pas excessif de conclure qu’il était troublé, très troublé même! Sans l’habileté exceptionnelle de sa victime à le contrôler, du moins en partie, celle-ci aurait probablement été violée et pire encore, tuée.
Quelqu’un avec aussi peu d’insights, envahi et dominé par un désir délirant auquel sa victime a réagi avec une rare perspicacité et self-control, ne peut-être que quelqu’un de dangereux pour les autres et donc quelqu’un qui a besoin de soins.
Il fallait donc un traitement approprié. Je doute qu’une sentence de 18 mois soit un traitement approprié. Même un profane peut subodorer un grave problème de personnalité qu’une grande déficience en communication vient confirmer. C’est ainsi que cette sentence laisse entendre que le risque de récidive était peu élevé. Autrement, elle aurait été assortie d’une recommandation stricte, conditionnelle à une libération éventuelle.
En conséquence, seul, à mon humble avis, un spécialiste en santé mentale pouvait statuer sur le rétablissement de cet individu. Mais n’était-ce pas à cette époque où l’on coupait ou venait de couper dans les ressources de l’univers carcéral et celui de la santé en général?
En dépit de quelques inhabiletés évidentes, M. Boisvenu a toute ma sympathie et en partie mon appui, et ce, en dépit du fait qu’il est, à l’instar des conservateurs, définitivement trop sourd à la science. En société, la liberté est un privilège, au sens où nous nous pouvons le perdre. Au nom du bien commun, il doit se mériter par un comportement irréprochable, lequel est caractérisé par un respect total, clair et manifeste envers la sécurité d’autrui.
Ce n’est pas l’agresseur qui s’est montré obéissant, c’est l’agressée. En raison d’un risque très fort de se faire étrangler, elle ne s’est pas débattue, elle n’a pas crié ni n’a résisté aux attouchements de l’agresseur.
Isabelle Maréchal a très probablement manqué de rigueur, voire d’honnêteté intellectuelle. Faut-il y voir le prix à payer pour oser s’exprimer avec ses viscères – pourvu évidemment que celles-ci soient en bons rapports avec les affects présents chez toute personne équilibrée – dans les médias de masse? En tout cas, il ne me semble pas très élevé tant la faute est vénielle et tant la rectification va de soi.
Évidemment, je ne peux faire abstraction totale de l’a posteriori comme un professionnel saurait le faire. Mais, est-ce si invariablement souhaitable?
L’indignation des gens ordinaires ne puise pas immanquablement dans la plus bête démagogie, pas plus qu’à une quelconque infamie. J’opine qu’à l’approche cérébrale on peut lui substituer de temps en temps une autre qui, si elle n’a pas la même
rigueur, n’en est pas moins irriguée par les voies du coeur.
Ouf! Je ne suis pas d’accord du tout! Ce mec était un fusil chargé, le récit de 1999 le montre bien!
La liberté est un droit innée.
Mais qui a ses limites.
@Koval et InfoPhile
« Ce mec était un fusil chargé, le récit de 1999 le montre bien! » – Koval
« J’opine qu’à l’approche cérébrale on peut lui substituer de temps en temps une autre qui, si elle n’a pas la même rigueur, n’en est pas moins irriguée par les voies du coeur. » – InfoPhile
= = =
Hum… déjà que la population se plaint de la disparité des peines (« sentence ») et ce, malgré que les critères d’évaluation du crime soient assez bien définis par la Loi…
Sur une échelle de 1 (le moins grave) à 10, les faits qui ont donné lieu à la première condamnation de Hugo Bernier, vous les situez où? Ma réponse à moi, c’est 3, gros max.
Comment en suis-je venu à cette étonnante conclusion? Tout simplement par la lecture des articles 271, 272, 273 du Code criminel. Je vous invite à jeter un coup d'oeil, ICI et ICI
En l’absence de menaces, en l’absence de mutilation à l’arme blanche, le max, c’est 10 ans. Évidemment, un récidiviste qui en est à sa 5e agression aura plus de chance d’être « sentencé » à 5, 6 ou 8 ans, selon le degré de « violence ». Bref, c’est un peu comme dans les concours de plongeon ou de patinage artistique, où on ne peut pas donner une note parfaite à un quidam. Faut laisser de la place à l’éblouissement que provoqueront les meilleurs parmi les meilleurs.
En droit, c’est pareil: la jurisprudence (dont je ne parlerai pas ici) a défini des « cas types » qui peuvent valoir 0-6 mois, 4-12 mois, 9-18 mois, 12-24 mois (prisons provinciales) ou 24-48 mois, 36-60 mois, etc… Ce serait une erreur de droit que de déroger de manière trop apparente à ces critères jurisprudentiels. Erreur de droit ==> ordonnance d’un nouveau procès.
Quand il y a menace de mutiler le visage de la fille de la victime si elle se débat trop violemment, ou même menace de pénétrer l’enfant à défaut de la mère, ou quand l’agression est commise sous menace de mort, et quand l’accusé n’en est pas à sa première agression sexuelle, on comprendra que ce sont ces cas là qui, aux yeux d’un juge, correspondent à la définition de « dangereux prédateur sexuel ».
Ici (cas de décembre 1999), il y a eu pénétration? Non. Menaces? Non? Utilisation d’une arme blanche ou d’une arme à feu? Non.
Alors, OBJECTIVEMENT, ça ne pouvait pas valoir bin bin plus que 18 mois.
= = =
Je sais que le phizoloffe de l’histouère, Jean-Paul Coupal, conclura de ma conclusion que je n’y connais rien. Le droit, pour lui, c’est un nuage qui flotte et sur lequel on peut philosopher; je suis capable de philosopher (mon ex est PhD en philo et PhD en socio) mais je ne suis pas ici pour philosopher sur le droit: je suis ici pour l’expliquer et le rendre plus accessible.
Coupal est une crisse de tête enflée, qui assimile le droit à la phizoloffie du droit. Le droit, c’est ce que les Tribunaux en font. Period.
Et quand Picotte publie chez Coupal un commentaire sous le pseudo de Papitibi, le crétin n’est même pas foutu de constater que quand c’est moi, l’adresse IP pointe vers Rouyn-Noranda. Pas vers Longueuil, Brossard ou Montréal. Mais il n’est que Ph.D, après tout; ça peut expliquer pourquoi il croit avoir toujours raison!
Entéka… Pas de temps à consacrer à cette bouse de puceron qu’est SP.
Je ne suis pas en désaccord avec la peine, j’espère qu’il a reçu des traitements psychologiques….
Quand vous dites, que la victime n’a pas été menacée, je ne suis pas d’accord, cette fille a été menacée pendant tout le temps où elle a été avec ce fou. Elle n’était plus libre, un pas de travers lui aurait peut-être couté la vie.
Ce n’est pas parce qu’elle a eu assez d’intelligence pour manipuler le débile que ça lui enlève de la dangerosité.
J’ai juste dit que cette histoire de 1999 me donne un portrait clair d’un violeur.
Il entre dans une maison à l’improviste, veut baiser la fille, elle se sauve il l’a rattrape, en fait sa prisonnière!
Christ qu’elle a du avoir peur, de la vrai graine de prédateur pour moi cet arriéré! C’est ce que je pense, indépendamment de la justice.
@Koval 22h11
« Je ne suis pas en désaccord avec la peine, j’espère qu’il a reçu des traitements psychologiques…. »
Il n’en a sûrement pas reçu après sa condamnation d’août 2000: une peine de 18 mois, c’est purgé dans le réseau des prisons provinciales, et les prisons provinciales ne sont pas des centres de réadaptation.
Depuis sa condamnation pour meurtre? Peut-être, mais pas sûr.
= = =
« Christ qu’elle a du avoir peur, de la vrai graine de prédateur pour moi cet arriéré! C’est ce que je pense, indépendamment de la justice. »
Avoir peur? You bet qu’elle avait dû avoir peur. J’ai servi de confident à une jeune femme dans la mi-vingtaine, agressée par son propre grand-père (alzheimer, il la prenait pour sa défunte épouse); cette jeune femme, aujourd’hui PhD en psychologie, ne pouvait pas se tourner vers sa mère, dont l’agresseur était le père. Alors oui, je crois savoir ce que c’est. Et cette jeune femme avait réussi à contenir le grand-père, en usant de psychologie et de douceur. Je sais aussi à quel point elle en a été marquée; elle n’a plus jamais été à l’aise avec le bonhomme.
Cela dit, que tu le veuilles ou non, Koval, il y a « prédateur », il y a « Prédateur » (une majuscule et caractères gras) et il y a PRÉDATEUR (9 majuscules en caractères gras). Tous les agresseurs veulent se vider; c’est un trait commun à toute agression à caractère sexuel par un mâle, j’imagine. En ce sens,ils sont tous « dangereux ». La seule chose, c’est que il y en a qui sont plus dangereux que d’autres, et d’autres qui sont dangereux +++.
C’est comme pour les fous du volant: excéder de 25 km/heure la vitesse permise sur route large, sèche et peu encombrée, c’est dangereux. Mais ça l’est davantage à 18h sur une route étroite et sinueuse où circulent piétons et cyclistes. Et ça l’est encore beaucoup plus quand le chauffard roule à tombeau ouvert sur cette même route étroite et sinueuse, rendue glissante par une pluie verglaçante.
Le même juge qui entendrait la cause de ces trois conducteurs délinquants devrait-il leur imposer une peine uniforme? NON.
Le même principe s’applique pour les délits à connotation sexuelle, et je répète, dans une échelle de 1 à 10, la première agression de Bernier ne pouvait pas mériter beaucoup plus que 18 mois.
Bernier a eu une « deuxième chance » de violer, et la deuxième fois, il a violé et tué. Facile, après le meurtre de Julie B, de faire du second guessing.
Un avocat (Michel Dunn), dans le temps, avait assassiné son associé; lui, il est sorti de prison après 18 ans et aujourd’hui, il est de nouveau un actif pour la société.
Le juge qui l’a condamné, je le connaissais bien (il était abitibien). Comme la juge qui avait condamné Bernier en 2000, le juge Barbès ne pouvait pas prévoir la « conversion » de Dunn. S’il avait su, la sentence aurait-elle été plus courte, de manière à permettre à Dunn de faire plus longtemps oeuvre utile?
Dans la vraie vie, personne n’a droit au second guessing. Il faut y aller by the book. Et c’est ce que la juge Côté a fait. En lui en faisant reproche 11 ans plus tard, désolé, mais la Maréchal est malhonnête.
Encore une fois, je ne conteste pas la peine de 18 mois, mais un traitement psycho s’imposait.
Si on m’avait raconté cette histoire de Bernier j’aurais conclu qu’il est un meurtrier potentiel, et ce même avant le meurtre de l’autre, la justice ne l’a pas dit mais moi je le dit..
Et puis, de toute façon, le futur a bien prouvé qu’il était un dangereux prédateur,
C’est ce que je pense, c’est tout.
Il y a ce bout aussi dans le procès qui montre qu’il avait visé de la violer depuis un bout!
Si ce n’est pas un prédateur arriéré, j’ignore c’est quoi ce psychopathe mais ça me donne froid dans le dos de savoir que ce genre de fou ne soit pas traité quand on l’intercepte en justice.
@papitibi
Est-ce qu’un juge peut être créatif? Dans ce cas-ci, il y a plus que tentative de viol. Il y a violation de domicile, enlèvement, séquestration, agression sexuelle et menaces. En outre, il a planifié son geste, il a pisté la victime. Tout cela indique que cet individu était un être profondément troublé. Ce qui me fait dire que son cas relevait davantage de Pinel.
Ce n’est donc pas tant les 18 mois de la sentence qui me font tiquer, que l’absence d’un diagnostique. Il y a des gens qui ont un comportement aberrant sans qu’il ne soit très délinquant et qui se font coffrer pour 30 jours en psychiatrie, là où au moins ils ont des soins. On les dit dangereux pour eux-mêmes ou les autres.
Dans le cas de H. Bernier, son comportement était suffisamment erratique et délinquant pour qu’il mette la puce à l’oreille.
Ce n’est toujours bien pas en jouant au basket et en réparant des meubles qu’un tel homme peut se soigner.
La discussion ne porte pas sur la réhabilitation, en laquelle je crois, incidemment. Elle porte sur le jugement du juge envers Bernier. Faut-il s’en remettre bêtement, tel un automate, au code pénal et à la jurisprudence ou plutôt prendre en considération l’individu qui est accusé? Il ne fallait pas être un monstre de perspicacité pour se rendre compte que cet Hugo Bernier avait besoin d’une aide psychologique. Cela a échappé au juge. C’est diantrement tentant, pour le profane du moins, de conclure que celui-ci a été nul.
Mais peut-être que se soucier de l’état psychologique de Bernier n’entrait pas dans ses fonctions…
Je me sens quelque peu prétentieux d’en arriver à une conclusion différente de la vôtre alors que c’est vous l’expert. Mais nous ne sommes pas si éloignés l’un de l’autre. Dix-huit mois? Ouais d’accord, à la condition d’y assortir une évaluation psychiatrique et très probablement un traitement en conséquence.
Aurait-ce été possible? Je n’ai pas la compétence pour répondre à cette question. Si la réponse est non, alors je conclus qu’il y a assurément des améliorations à apporter de ce côté-là de la justice canadienne.
P.S. Je conviens que je ne parviens pas à faire abstraction de la suite des choses sur ce sujet.
@Crouton encrassé
Ça fait 9 commentaires de ta part dans les 24 dernières heures. Ils ne sont, et ne seront PAS publiés.
Je ne te censure pas, je t’ai sorti de ce blogue à coups de pieds dans le cul, pour usage répétitif d’un langage ordurier.
Tu viens ici pour chier, et moi, je n’ai plus la patience de changer tes couches pleines de marde molle.
Va, vis et deviens (pour reprendre le titre d’un film SIONISTE que j’ai adoré).
Va – autrement dit, décrisse!
Vis – autrement dit, get a life!
Deviens – autrement dit, grow up!
Quand tu sauras mettre tes virgules au bon endroit, quand tu sauras argumenter, quand tu sauras faire preuve de discernement, et quand tu sauras respecter tes interlocuteurs (et au premier chef, moi), alors tu pourras revenir.
Si la barre est trop haute pour toi, bin… tu iras chier ailleurs.
Pour ma part…..
Je connais Hugo Bernier….
Je l’aie connue une couples d’années avant le meurtre de Julie Boisvenue…
Mais honnêtement….
Meme pour ce qui c’est passer a Gaspe,
meme nous on ne le savais meme pas….
Son jeux etais tres bien caché….
Oui jespere seulement qu’aujourd’hui il a les soins dont-il a besoin….
C juste impardonnable pour ma part….
La fameuse phrase qu’il disait toujours et je site:je nai pas le tour avec les femmes, je laie entendu plusieurs fois….
Je suis juste contente de ne pas avoir ete une de ses victimes….
Je lai vue agir aussi avec une blonde qui savais fait et je peut vous dire que je naurais pas aimez etre a la place de cette fille….
Je laie vue se faire bardasser souvent…
Pas necessairement violant mais mechant….
Je naurais jamais cru qu’il aurais pu se rendre la….
Une chose est sure….le mal est fait…
Julie Boivenue n’aie plus parmi nous aujourd’hui….
Tant qu’ a moi….il ne paierra jamais assez pour les 2 choses qu’ il a fait….