Speaking in Florida, hit hard by the loss of a large number of space-affiliated jobs, Mr. Gingrich said Wednesday that if elected, “By the end of my second term, we will have the first permanent base on the moon and it will be American. – The National Post, 25 janvier 2012
Je vous en livre la primeur: ce projet, injustement ridiculisé par les adversaires de Gingrich, ne coûterait pas une token aux contribuables. Selon une source proche de la NASA, nos amis américains auraient déjà découvert d’importants dépôts de bulles de champagne dans le sous-sol de la Mare Nectaris – la mer des nectars. Ces bulles pourraient être transportées par pipeline depuis la lune, dès qu’on aura résolu quelques petits problèmes techniques.
Sur un ton moins sérieux, j’ajoute que lorsqu’il a pris l’engagement de coloniser la Lune, le Newt n’avait probablement pas prévu qu’il y serait lui-même téléporté tout juste avant le débat tenu à Jacksonville entre les quatre candidats républicains.
C’est que Moonface Gingrich avait vraiment l’air dans la lune, lui qui n’a pas très bien performé dans ce débat diffusé par CNN!
Le Washington Examiner titre, sous la plume de Byron York: Gingrich blows chance in crucial final debate
All in all, Thursday was simply a bad night for Gingrich. Yes, he had some good moments, but after a lackluster performance in last Monday’s debate, and with his poll numbers slipping a bit in Florida, Gingrich needed a strong performance, and he didn’t get it. Failing to deliver made Gingrich’s job between now and next Tuesday’s primary all the harder.
Il y a quelques à jours à peine, Gingrich semblait avoir Romney dans les câbles. Que s’est-il passé?
If you can’t stand the heat…
Gingrich said he was less combative during the debate because he was shocked by Romney’s “totally dishonest” answers. At several moments during the debate, Gingrich simply leaned away from his lectern and looked down at his feet because he was so stunned by some of Romney’s statements, he said. – Washington Post, 27 janvier (page 2)
Heu…
Si il s’avoue incapable de supporter la pression que lui aurait imposé la malhonnêteté (alléguée) des réponses apportées par Romney, comment Newt Gingrich croit-il pouvoir faire face à la pression – bien plus considérable – que doit subir un President Of The United States dans l’exercice de sa charge?
Newt Gingrich vient de démontrer qu’il n’a pas la stature d’un Commander in Chief. Ni encore moins celle d’un Président.
Que le Grand Cric me croque si cette citation ne revient pas hanter Gingrich plus tard dans la campagne. Que ce soit au niveau des Primaires ou encore pendant la campagne présidentielle. Qui a oublié cette pub du clan Clinton en 2008: It is 3 AM? Who do you want to answer the phone?
If you can’t stand the heat, stay off the White House’s kitchen…
L’establishment Républicain contre-attaque
En Floride, Newt Gingrich, drapé du manteau de Ronald Reagan, courtise notamment le Tea Party, espérant capitaliser sur la frustration de cet électorat, souvent de la classe moyenne, qui se reconnaît dans son discours contre les élites.
Les derniers sondages montrent cependant un tassement de sa progression enregistrée après la Caroline du Sud. Il est désormais à 31,5% des intentions de vote contre 38,7% pour Mitt Romney, selon une moyenne des sondages faite par le site Realclearpolitics.
Mais certains au sein du Parti républicain ne cachent plus leur malaise face à la renaissance de celui qui avait quitté le Congrès en 1999 sous les critiques, après une enquête de la commission d’éthique soldée par une solide amende. – Brigitte Dusseau, correspondante de France-Presse à Jacksonville, Fl (27 janvier)
Dan Balz y allait ce 27 janvier, dans le Washington Post, d’un article au titre évocateur: The GOP empire strikes back at Gingrich
JACKSONVILLE, Fla. — The revenge of the Republican establishment is a sight to behold. From one corner to another, those who have tangled with Newt Gingrich, who feel aggrieved toward Newt Gingrich or who fear Newt Gingrich have amassed to stop him. They know how much harder it will be to do so if the former House speaker wins Florida on Tuesday.
[…] The establishment message that Gingrich is a threat to the party is not new, but the intensity with which it is being delivered is. That he might become the nominee has touched off near panic in the ranks ahead of Tuesday’s vote.
La vieille garde républicaine reprend du service, de poursuivre Dan Balz; l’équipe Romney a fait circuler une lettre du vénérable Bob Dole, dont la campagne présidentielle en 1996 avait été plombée par la mauvaise réputation de Gingrich. Si ce dernier devait remporter l’investiture, d’affirmer Dole, ce choix aura un impact négatif sur l’ensemble des candidatures républicaines: « an adverse impact on Republican candidates running for county, state, and federal offices » .
Les sondages
Gingrich est en voie de perdre la Floride:
Perso, à titre de sympathisant Démocrate, j’aurais – de loin – souhaité une meilleure performance de MON Newt. Selon toute vraisemblance (à ce stade-ci, du moins), c’eut été là assurer une victoire éclatante à Obama. Qu’on en juge:
Gingrich ne parvient pas à rattraper Obama, dont l’avance varie de confortable à très confortable. Obama n’aurait pas davantage de difficulté à vaincre Rick Santorum; en date de ce jour, l’écart favorisant Obama est légèrement supérieur à 10%.
Newt Gingrich for president!!! Enfin, les États-Unis auront leur Winston Churchill!!! – Jean-Luc Proulx, 24 janvier
En raison de leurs positions campées, ni Gingrich ni Santorum paraissent en mesure de séduire les électeurs dits indépendants. Par contre, s’il parvenait à remporter l’investiture Républicaine, Wrong Pal Ron Paul pourrait apparemment mener une chaude lutte à Obama. Le problème, pour le candidat libertarien, c’est qu’il ne semble pas en mesure de faire le plein d’un nombre suffisant de délégués.
Reste donc Romney.
Les ultra-droitistes le tiennent pour un socialiste-caviar: Obama-care d’un côté, et Romney-care de l’autre… Mais la campagne Romney n’est pas à court de fonds; contrairement à ses adversaires, Romney a les moyens de ses ambitions. Et s’il parvient à se maintenir en tête, ce pourrait être un adversaire de taille pour Obama, dans la mesure où ils semblent tous les deux en mesure de rallier à leur cause l’électorat le plus volatile – les électeurs dits « indépendants ».
En guise d’épilogue: un portrait de Mitt Romney par les cousins français
Il gouverne le Massachusetts au centre, avec talent. Il y instaure un système d’assurance-santé obligatoire. Il y défend les droits des minorités sexuelles, tout comme celui des femmes à l’avortement. Il y pratique une politique budgétaire équilibrée. Il est soucieux de la défense de l’environnement.
Seulement voilà : pour prétendre à l’investiture dans le Parti républicain d’aujourd’hui, M. Romney a dû se renier – totalement. Il s’est conformé à ce que The Economist appelle une « liste de fatwas » composant le nouveau credo républicain. C’est un catalogue imposé par les chrétiens évangélistes fondamentalistes. Ils se confondent souvent avec le mouvement Tea Party et constituent le noyau dur du parti.
Ainsi, le candidat Romney n’est plus le centriste qu’il était à Boston. Il ne croit plus au changement climatique. Il est opposé à l’avortement et au mariage gay. Il prône des baisses d’impôts pour les riches et des coupes dans l’Etat social, mais pas dans le budget de la défense. Il ne croit plus à l’assurance-santé, mais défend le droit de tout Américain à porter une arme.
Les 12 millions d’immigrés illégaux doivent être renvoyés chez eux. Israël a raison de coloniser la Cisjordanie – même s’il ne parle pas de « pseudo-peuple palestinien »comme son rival M. Gingrich. Les Etats-Unis doivent se préparer à attaquer l’Iran et à imposer un changement de régime en Corée du Nord. A côté, Ronald Reagan, le père de la révolution conservatrice qui augmenta les impôts, passe pour un homme de centre gauche ! – Journal Le Monde, en éditorial, 5 janvier 2012
Note: les graphiques sont tirés de l’excellent site RealClearPolitics, tels qu’ils apparaissaient à la publication du présent billet.
« Mais la campagne Romney n’est pas à court de fonds; contrairement à ses adversaires, Romney a les moyens de ses ambitions. »
Gingrich n’est pas à plaindre non plus de ce côté. Il bénéficie du soutien de Sheldon Adelson, milliardaire de son état.
http://www.jewishvirtuallibrary.org/jsource/US-Israel/richest.html
Quand Gingrich a mentionné que les Palestiniens était un peuple inventé, les écluses se sont ouvertes et sa campagne a été renflouée le temps de le dire.
http://mondoweiss.net/2012/01/some-elephants-arent-fit-to-print-nyt-front-pages-adelson-gift-to-gingrich-pac-without-a-word-about-israel.html
Adelson a financé le Clarion Fund qui a produit des documentaires islamophobes, dont le dernier en lice, The Third Jihad, qui a fait parler de lui dernièrement parce que présenté à grande échelle lors de la formation de policiers New-Yorkais.
http://www.nytimes.com/2012/01/24/nyregion/in-police-training-a-dark-film-on-us-muslims.html?_r=2&pagewanted=all
Non vraiment Papitibi, si Gingrich enlevait l’investiture républicaine et qu’il se rapprochait ainsi de la présidence, je ne pense pas qu’il aurait à se soucier des questions d’argin! viande à chien! Il sait ce qu’il a à dire et les positions qu’il doit prendre pour s’assurer d’une ligne de crédit illimitée.
@Spritzer
The Third Jihad? Koval a rédigé un excellent billet sur ce brûlot susceptible d’exacerber les sentiments islamophobes aux USA.
Quant à Gingrich, c’est MON candidat. Dommage qu’il se soit commis dans ces excuses ridicules, dont j’ai d’ailleurs fait état, à propos de sa piètre performance derrière le lutrin à Jacksonville. « Romney s’est montré vrrrrraiment méchant; ça m’a déconcentré! »
Si jamais il en existe un enregistrement, garanti qu’il va rouler en boucle.
S’il n’en existe pas d’enregistrement, j’imagine que les adversaires de la Nouille (parmi lesquels d’excellents journalistes!) vont l’interroger la-dessus jusqu’à ce qu’il craque et fournisse de l’excellent (!) matériel.
L’équipe Obama dot déjà s’être mise à l’oeuvre là-dessus.
Et c’est sans compter son projet de coloniser la lune, dont je crois m’être (un peu) moqué. Ça va le suivre comme le bonnet sur la tête de Gilles Duceppe l’avait suivi. How much will this cost? Sacraman, les USA se doivent le cul et le cul de 3 ou 4 générations à venir, mais bon, il faut coloniser la lune!
Si ce gars-là s’en remet, alors les électeurs Répu sont vraiment fêlés de la théière…
De la théière? J’ai-tu bin parlé de la théière, moi? Disclaimer: Toute ressemblance avec le mouvement Tea Party ne saurait être que fortuite!
@spritzer (bis)
« Quand Gingrich a mentionné que les Palestiniens était un peuple inventé, les écluses se sont ouvertes et sa campagne a été renflouée le temps de le dire. »
Santorum n’est pas en reste: “There are no Palestinians. All the people who live in the West Bank are Israelis. There are no Palestinians. This is Israeli land.”
Pauvre Palestiniens: on leur arrache leur passé (peuple inventé), on leur arrache leur présent (pas de Palestiniens en Cisjordanie, juste des Israéliens!), on leur enlève leur eau avec ce mur, on leur enlève leur dignité. Mais tant qu’ils ont des bobettes, j’honneur est sauf!
@Papitibi
« The Third Jihad? Koval a rédigé un excellent billet sur ce brûlot susceptible d’exacerber les sentiments islamophobes aux USA. »
Un excellent billet si on veut, sauf qu’une fois de plus Koval refuse de voir l’éléphant dans le salon.
« The nonprofit group (Clarion Fund) shares officials with Aish HaTorah, an Israeli organization that opposes any territorial concessions on the West Bank. The producer of “The Third Jihad,” Raphael Shore, also works with Aish HaTorah. »
« And financing the Clarion Fund are a familiar host of philanthropic organizations that are tied to West Bank settlements, according to a Think Progress document Ali Gharib and Eli Clifton released yesterday. »
http://mondoweiss.net/2012/01/the-agenda-behind-the-anti-muslim-film-screened-to-nypd-protecting-greater-israel.html
Pour ce qui est des autres candidats du GOP, il faut voir la réponse de Romney au dernier débat lorsque un palestino-américain de l’auditoire lui demande comment amener la paix dans la région sans reconnaitre l’existence du peuple palestinien, comme tous les candidats le font à qui mieux mieux.
Le pauvre type reste planté là à écouter Romney lui faire la leçon… La première chose qui me vient à l’esprit en voyant la scène est de me demander ce qu’il fait dans ce parti de cinglés.
@Spritzer
« Un excellent billet si on veut, sauf qu’une fois de plus Koval refuse de voir l’éléphant dans le salon. »
Je ne dirais pas ça. Le billet de Koval porte sur un sujet bien précis. Elle aurait pu « sortir » du sujet et aborder des trucs connexes, mais je respecte son choix de ne pas le faire; ce choix lui aura permis de centrer ses réflexions sur l’usage qui est fait par la police du film The Third Jihad, et de tirer la conclusion que ça ne va pas améliorer la perception qu’ont les policiers des musulmans en général.
Que X ou Y aient participé à la conception du film et à sa mise en marché, Koval est en droit de ne pas s’en préoccuper, dans le cadre particulier de son billet. Évidemment, les concepteurs du film auraient pu en construire le scénario autour des exactions commises par les Juifs aux fins de sortir les Anglais de ce qui s’appelait alors la Palestine; mais le jihad est plus contemporain que l’Irgoun. Les concepteurs auraient tout aussi bien pu imaginer le scénario d’une recrudescence des actes terroristes attribuables à l’IRA en Irlande… mais justement, c’est l’Irlande. Pas les USA…
Peut-être auraient-ils dû imaginer une histoire autour d’un groupe de Tealibans armés jusqu’aux dents pour renverser le gouvernement liberticide de Barrack Obama? Mais j’y pense, le film n’a-t-il pas été scénarisé et tourné avant l’avènement du Nègre islamo-fémino-facho-socialiste à la Maison Blanche?
Koval n’a pas l’habitude d’être frileuse.
= = =
Pour ce qui est de cet américain d’origine palestinienne, à quoi pouvions-nous nous attendre de Romney dans le cadre d’un débat tenu en Floride, un État qui héberge une forte minorité juive? Peut-être sa réponse n’aurait-elle pas été la même à Dearborn, au Michigan…
Peu importe. La réponse de Romney était à chier.
Un Palestinien Républicain? J’ose espérer qu’il aura compris que ce Parti n’est pas pour lui. Cela dit, Obama lui aurait fourni une réponse plus sympa… mais fondamentalement, quand vient le temps de prendre des décisions sur ce conflit, Obama est-il si différent des Répus?
« …mais fondamentalement, quand vient le temps de prendre des décisions sur ce conflit, Obama est-il si différent des Répus? »
Vous avez raison, Obama n’est pas si différent des Répus sur cette question. Du moins si on parle de ceux qui ont exercé le pouvoir, comme Bush. Parce qu’une fois en place, il est évident que les bravades comme celles de Gingrich doivent être adaptées à la réalité. Exemple, le déménagement de l’ambassade US à Jérusalem, qu’on peut claironner en campagne, mais dans les faits ce n’est pas si simple. Même Bush n’a pas osé le faire.
Ce qui est remarquable c’est de voir que ceux qui recherche le pouvoir, Gingrich, Romney, Santorum qui lui est un véritable zélote cependant, subissent bien souvent une transformation de modéré à extrémiste sur cette question.
Je ne connais pas les positions passées de Romney sur le sujet, mais puisqu’il a flip flopé sur à peu près toutes ses convictions d’antan pour paraitre acceptable à la base républicaine, je suppose qu’il en a fait autant sur la question du conflit israélo-palestinien. C’est à voir.
Pour Gingrich cependant, on peut lire ce qu’il écrivait en 2005, un an avant de fonder un PAC du nom de American Solutions for Winning Our Future, qui fut en quelque sorte le tremplin de sa future candidature à l’investiture républicaine et qui dès le départ reçut de grosses sommes d’argent d’Adelson.
Contrary to Gingrich’s recent claim that the Palestinians are an “invented people” that “had a chance to go many places,” his 2005 article urged the “Palestinian diaspora” to invest in “their ancestral lands,” and even urged Congress to “establish a program of economic aid for the Palestinians to match the aid the U.S. government provides Israel.” The Palestinians were “among the most international and most advanced people in the Arab world,” Gingrich wrote while still a fellow at the right-wing American Enterprise Institute.
“The U.S. government should become the protector of the Palestinian people’s right to have a decent amount of land,” the Gingrich article continued. “The desire of some Israelis to use security as an excuse to grab more Palestinian land should be blocked by Washington even if that requires employing financial or other leverage to compel the Israeli government to behave reasonably on the issue of settlements. It is vital to our credibility in the entire Middle East that we insist on an end to Israeli expansionism. It is vital to our humanitarian duty to the Palestinian people that we protect the weaker party from the stronger power. It is vital that the world sees that our total support for Israeli security is not matched by a one-sided support for more extreme Israeli territorial demands.”
Gingrich wrote that the U.S. “should actively support a democratic Palestinian state,” and even condemned “Israeli politicians” who think there’s “no reason to have a Palestinian state.” He said those politicians “are in their own way the equivalent of those Palestinians who believe that Israel can be coerced into a right of return for Palestinians even if it would mean the end of Israel.”
http://www.thedailybeast.com/articles/2012/01/18/is-gingrich-s-hard-line-on-palestine-paid-for-by-sheldon-adelson.html
Quand on compare le Gingrich de 2005 avec celui d’aujourd’hui, qui lui a fait son apparition à partir de 2006, ce n’est pas trop difficile de comprendre la transformation du bonhomme.
Cet article du Monde que vous avez cité n’est qu’un torchon et il a été démoli ici même: http://www.zzzzzz.propagande
@Spritzer 17:37
J’ai changé l’ordre de ces deux paragraphes, ce qui facilitera ma réponse…
Transformation du bonhomme? S’est-il transformé, ou a-t-il changé sa veste? Je ne crois pas qu’il ait changé; mais il a voulu changer son image et créer un NOUVEAU personnage, après avoir modifié son plan de carrière.
Que le VRAI Newt Gingrich se lève! Qui se lèvera? Celui de 2005 (aide aux Palestiniens)? Celui de 2012 (les Palestiniens n’existent pas)?
Ou… ni l’un ni l’autre?
Je lis l’éditorial du journal Le Monde à propos de Romney et tout ce qui me vient en tête c’est la chanson L’opportuniste de jacques Dutronc reprise des années plus tard par Indochine.
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Non jamais je ne conteste
Ni revendique ni ne proteste
Je ne sais faire qu’un seul geste
Celui de retourner ma veste, celui de retourner ma veste
Mais toujours du bon côté
Je l’ai tellement retournée
Qu’elle craque de tous côtés
A la prochaine révolution
Je retourne mon pantalon
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Duo Nicola Sirkis (Indochine) Jacques Dutronc – L’opportuniste
@ManiHack
Le flip-flop, ça semble être une sorte de « sport extrême » chez les Républicains.
Le flop total, finalement, c’est la moitié d’un flip-flop.
Qui sera le plus grand flop? Ils vont flipper ça entre eux…