Éclaboussée par de nombreuses controverses relativement à ses dépenses, la ministre de la Coopération internationale, Bev Oda, démissionne de ses fonctions. – Joël-Denis Bellavance et Martin Croteau, La Presse, 3 juillet 2012
Voyons plutôt ce qu’en pense un vrai Journal, avec pas de journaleux gauchistes:
Bev Oda aura soumis l’Agence gouvernementale dont elle était la ministre responsable à de nouveaux standards d’imputabilité et de transparence; elle aura également commis l’erreur – qui lui a été fatale – de ne pas appliquer ces règles à sa propre personne.
Ministre autoritaire et sans compromis, elle aura su imposer à l’Agence canadienne de développement international une réforme difficile, mais attendue depuis longtemps.
Mais les leçons d’austérité ne passent pas quand le patron insiste pour voyager en limousine et les jus d’orange à 16$ du Savoy Hotel auront achevé de la discréditer.
[…] « C’est la fin déshonorante d’une carrière sans gloire, annoncée sur le web au milieu de l’été », déclarait un ancien membre de son entourage politique sans cesse en mutation. Les gens qui ont travaillé sous ses ordres la décrivent souvent comme désagréable et impolie. – John Ivison, The National Post, 3 juillet 2012
Bev Oda a accompli du bon travail; unfortunately, de conclure l’auteur, her legacy for most Canadians will be a photograph of her in sunglasses, cigarette dangling from her lips, that make her look like the driver of the getaway car. That and a glass of juice that could have immunized 16 kids against measles.
Un air de bandit et un jus d’orange dont le prix aurait pu servir à immuniser 16 enfants contre la rougeole…
Une râclure de fond de bécosse
Ce que MOI – critique impitoyable de ce gouvernement de merde – je retiendrai plutôt de Bev Oda, ce sont plutôt le manque total de respect envers le Parlement et envers les Canadiens, à qui elle a menti effrontément. Et c’est l’absence de repentir; le repentir, ça ne se mesure pas au texte des excuses, mais à leur spontanéité. Or Oda n’a jamais admis de son propre chef, ni ses dépenses somptuaires ni surtout ses mensonges RÉ-PÉ-TÉS devant la Chambre des Communes Lire la suite