Ainsi parla Zarathoustra:
Paradis, la preuve que l’amiantose provoque des dommages irréversibles. – Dominique Brayard (Québec), 15 juillet 2012, 21 h 51
C’est quand même triste, cette maladie!
En 2009, alors qu’il était ministre des Travaux publics, M. Paradis a ordonné à des fonctionnaires d’organiser des rencontres avec deux firmes de Thetford Mines pour permettre à celles-ci de promouvoir leurs produits. […]
Des échanges de courriels démontrent que lorsque les fonctionnaires ont reçu la première demande du ministre pour organiser une rencontre avec Pultrall, ils ont suggéré que l’entreprise assiste simplement à un séminaire sur l’art de faire des affaires avec le gouvernement. Le bureau de M. Paradis a toutefois rejeté cette idée […]
Une haute fonctionnaire a révélé à la commissaire à l’éthique que les employés ne sont normalement pas encouragés à assister à des réunions avec des gens d’affaires. « Elle s’inquiète de la perception de favoritisme qui pourrait résulter de la rencontre ministérielle avec une entreprise spécifique d’une façon qui ne semblerait pas ouverte, juste et transparente », écrit Mme Dawson dans son rapport publié en mars.[…]
Au fil des ans, M. Paradis a annoncé plusieurs prêts destinés à Thermo Pieux et à ses filiales, ainsi qu’à Pultrall, pour un total d’environ 500 000 $, y compris une bourse du Conseil national de recherches Canada. – Canadian Press, via Radio-Canada, 15 juillet 2012
Les membres du cabinet Harper sont-ils soumis à la même règle que les ministres de Jean Charest: trouver le moyen de faire entrer un minimum de 100000$ dans les coffres du Parti, et ce, tous les ans?
le ministre délégué aux Transports, Norman McMillan, avait indiqué que son bureau récoltait annuellement environ 100 000 $ auprès de donateurs pour le Parti libéral.
Selon ce qu’a rapporté Radio-Canada hier, il n’y a pas que M. McMillan qui procède ainsi. L’objectif est le même pour tous les ministres du gouvernement.
C’est ce qu’a confirmé le directeur des communications du PLQ, Michel Rochette, faisant valoir que chaque parti a ses objectifs qui ne sont pas habituellement rendus publics. – Canadian Press, dans LeDevoir, 11 décembre 2009
Si tel était le cas, on comprendra plus facilement – sans pour autant les lui pardonner – les manquements successifs à l’éthique dont Christian Paradis fait l’objet. Avec candeur, le Radis se défend bien d’avoir reçu un retour d’ascenseur, dans l’affaire du déménagement des fonctionnaires de Rimouski dans un édifice appartenant à l’associé de son père. Lui? Peut-être pas. Le Parti? Ah, là, j’en suis moins certain… Lire la suite