Allah m’en est témoin, je veux bien qu’on m’égorge ou qu’on m’éviscère d’un coup de jambiya si je mens!
Il eut été intolérable qu’une niqabée ou qu’une forme portant la burqa se présente devant MON Tribunal pour y témoigner. Et de un, il y a le problème d’identification – auquel on pourrait remédier si la dame acceptait de s’identifier à visage découvert en présence de la greffière, par exemple.
Et de deux, la lecture des expressions du visage est essentielle à l’évaluation de la crédibilité d’un témoin; à défaut de témoigner à visage découvert devant un tribunal quelconque, une femme s’expose à une perception négative de sa crédibilité. Et cela, je m’en suis exprimé régulièrement… Ce que je me serais interdit si j’avais dû naviguer à visage découvert, ne serait-ce que par respect pour les justiciables appelés à témoigner devant moi. J’étais impartial; mais n’en aurait pas nécessairement été convaincu le témoin homophobe qui aurait connu mon opinion sur les Gays, pas plus que le citoyen ultra-religieux que ma prose laïciste aura pu intimider. J’avais droit à mes opinions; mais les fonctions que j’exerçaient m’interdisaient de les rendre publiques; cette règle vaut pour tous les Tribunaux, depuis le plus modeste jusqu’à la Cour Suprême [1].
Et l’alcool vendu aux mineurs, bordel?
Voilà que le port de la burqa aura servi à déjouer les règles mises en place pour empêcher un mineur de faire provision d’alcool.
TORONTO – La société des alcools de l’Ontario (LCBO) a pris des mesures immédiates après avoir été surprise à vendre de l’alcool à un adolescent de 14 ans qui portait une burka. Lire la suite