Le présent billet constitue la suite (annoncée) du précédent. En passant, l’image qui le coiffe est différente de l’autre. Ici, y a pas de texte… 😉 Avis aux collectionneurs!
By the way, la journée n’est pas terminée, mais vous êtes plus de 700 à avoir atterri sur ce blogue, aujourd’hui, après avoir « pitonné » 728 ou tout autre assemblage de mots qui conduisent vers Stéphanie Trudeau ou son employeur. Merci. Maintenant, explorez, et amusez-vous!
Réactions du SPVM
Dans un court point de presse convoqué en début d’après-midi mercredi, M. Parent a tenu à s’excuser auprès de la population, tant en son nom personnel qu’au nom de tous les employés du service de police, pour les propos « inacceptables et intolérables » tenus par la policière.
« Dès hier, on a désarmé cette policière-là, on l’a mutée administrativement dans de nouvelles fonctions. Ce que je vous dis aujourd’hui, c’est qu’à compter de maintenant, elle est suspendue durant la durée de l’enquête », a annoncé le directeur du SPVM, sans pouvoir dire si elle était suspendue avec ou sans salaire.
« C’est une enquête qui va être menée de façon accélérée, compte tenu des circonstances, compte tenu des enjeux associés aux différents faits qui ont été révélés hier, qui sont carrément troublants et complètement inacceptables », a-t-il ajouté.– SRC, 11 octobre
L’enquête devrait s’étendre au delà de la bête.
Certes, les propos sont inacceptables, mais le VRAI problème est ailleurs.
C’est toute la culture du SPVM qui va devoir être révisée. Pourquoi le policier qui a parlé à 728 pendant qu’elle était enregistrée à son insu n’a-t-il pas réagi? Pourquoi n’a-t-il pas rapporté le cas à ses supérieurs? Quand le porte-parole Ian Lafrenière a réagi le 10 octobre, il a dit – entre autres – que le SPVM n’avait pas entendu parler de ce « cas troublant » avant la mise en onde des images et de l’extrait audio par la société Radio-Canada.
Et pourquoi le directeur Parent n’a-t-il pas de sa propre initiative condamné la loi du silence, le refus des policiers d’incriminer un collègue en dénonçant les abus dont ils témoins, et la négligence du policier [supérieur hiérarchique] à faire rapport à la haute direction de s graves écarts de conduite qu’il aurait pu soupçonner à l’écoute des explications de Stéphanie Trudeau? Comment la direction – même au niveau des cadres intermédiaires – peut-elle ne pas être informée des problèmes de comportement de 728? Et ce flot d’injures qu’elle proférait au téléphone à l’égard des artisses et autres carrés rouges, comment l’interlocuteur de Matricule 728 a-t-il pu ne pas le traduire correctement?
Holy shit! La violence verbale dont faisait preuve 728 ne pouvait-elle pas occulter un épisode de violence physique à l’égard des quatre citoyens? Il ne s’agit pas ici de condamner la policière sur la foi de simples soupçons ou hypothèses. Il s’agit d’avoir le réflexe – et aussi le courage – de déclencher une enquête quand une accumulation de circonstances en laisse deviner la nécessité.
Pas de cellulaires, pas de preuve incriminante! Pourtant, dans le cadre de cette conversation, la Trudeau a bien mentionné qu’elle avait voulu mettre fin au « filmage » et qu’elle avait ramassé des téléphones.
Pourquoi, si ce n’est pas pour se débarrasser des témoins gênants? Or cela, c’est déjà contraire aux exigences du Code de déontologie. Je repose donc ces deux questions: pourquoi l’interlocuteur n’a-t-il pas réagi, et pourquoi, dans le cadre de sa conférence de presse, le directeur Parent n’a-t-il pas promis d’enquêter sur ce refus de réagir et de porter ce comportement à l’attention de la haute direction?
Il va arriver quoi, là? Vont-ils bâcler l’enquête, identifier UN bouc-émissaire (une chèvre!) et fermer le dossier?
Moi, ce qui m’écoeure le plus, c’est ÇA! La folle-à-Trudeau, c’est un accessoire.
Fin de la parenthèse.
De deux choses l’une: ou bien le porte-parole Ian Lafrenière ment, auquel cas cette culture du mensonge devra cesser. Ou bien il dit vrai, auquel cas c’est la culture du silence coupable qui est en cause.
Quand cette brute a poivré sans motif au moins une dizaine de témoins passifs et pacifiques, aucun de ses collègues ne lui a intimé l’ordre de cesser ni n’est intervenu pour mettre fin à sa folie furieuse. Il y a là un problème: le comportement de 728 était à ce point déviant que ses collègues AVAIENT L’OBLIGATION d’ y mettre fin. Ce n’est pas ici une simple opinion; c’est le code de déontologie qui leur en imposait l’obligation. Et surtout, ils l’ont vue commettre des voies de fait armées contre des citoyens sans défense: l’usage inapproprié du gaz poivre, c’est des voies de fait armées. Period…
Mais les collègues se sont montrés solidaires de cette psychopathe criminelle qui se prend pour l’incarnation suprême de la Justice; s’ils avaient dénoncé, ou s’ils avaient désarmé cette vache enragée en présence des citoyens, ils auraient mis son statut de policière en danger. Désolé, mais ces gros toughs n’ont pas de couilles. Et qui plus est, ils sont tous coupables de complicité dans la commission d’un acte criminel.
Le corporatisme dont fait preuve la Fraternité des policiers fait malheureusement partie du problème.
Et c’est un ardent syndicaliste [2] qui l’écrit… Prière de ne pas envoyer de fleurs. Et surtout pas un bouquet de 40 roses, à cause que je ne m’appelle pas Nathalie Normandeau, mouâ.
Encore plus profondément dans le jus de bécosse…
une plainte a été déposée contre elle pour un incident survenu le matin du 20 mai, aux alentours de 2 h 30. Julian Menezes, le plaignant, se trouvait sur le Plateau Mont-Royal quand il a croisé un cycliste portant le carré rouge, le matricule 728 et un autre policier. M. Menezes dit s’être enquis de la situation et proposé d’être témoin pour contester l’amende que le cycliste venait de recevoir et qu’il estimait injustifiée.
C’est alors que les deux policiers auraient menotté M. Menezes pour l’embarquer dans la voiture.
Il a eu l’impression d’avoir la cheville foulée, puis affirme avoir demandé à la policière les raisons de son arrestation et refusé de lui donner son nom. C’est alors que Mme Trudeau lui aurait déclaré : « Je vais te donner une leçon ».
Elle aurait alors accéléré puis freiné brutalement pour que le jeune homme se heurte la tête contre la fenêtre de séparation entre l’avant et l’arrière du véhicule de police. Le jeune homme évoque aussi des insultes racistes et des menaces d’être emprisonné pour s’y faire agresser sexuellement. Les policiers l’auraient ensuite laissé dans le quartier de Crémazie, vers 3 h 30 du matin, après lui avoir donné une contravention. Ils auraient ri après lui avoir demandé s’il avait assez d’argent pour prendre un taxi, ce qui n’était pas le cas. – SRC, 11 octobre
En entrevue à la SRC [Montréal ce soir, 11 octobre 2011], Menezes a déclaré avoir entendu 728 dire de lui, à son collègue: « He’s a fuckin Indian« .
N’en déplaise aux ti-jos connaissant (dont 99,1% me semblent loger à droite de la gauche) [1], la manoeuvre de freinages subits et répétés constitue par ailleurs des voies de fait. Bien sûr elle n’a pas frappé Menezes, mais elle a fait en sorte que celui-ci se frappe le nez contre la vitre installée dans l’auto-patrouille.
Je soupçonne ces mêmes ti-jos connaissant d’avoir conclu du caractère « privé » des meuglements de la vache folle qu’ils ne sauraient lui être opposés.
Bullshit. Ou cowshit! Le code de déontologie ne distingue pas entre les propos tenus entre deux policiers loin des oreilles indiscrètes, et les propos que le vent aurait pu transporter au creux de l’oreille du simple citoyen. On ne peut pas établir de distinctions là où le texte de la Loi ou du règlement n’en établit pas; qu’elle ait pu penser que jamais ces propos injurieux ne sortiraient des milieux policiers, je n’en ai rien à cirer. L’infraction a été commise.
Par ailleurs, et compte tenu de sa crédibilité, si Menezes devait porter plainte pour voies de fait, Stéphanie Trudeau est faite comme un rat, tant sa crédibilité est entachée. Sa carrière au sein des forces patibulaires prendra alors fin, et le syndicat n’y pourra rien; un policier trouvé coupable d’une infraction prévue au Code criminel ne peut plus être policier. C’est la Loi sur la police qui le dit…
119. Est automatiquement destitué tout policier ou constable spécial qui a été reconnu coupable, en quelque lieu que ce soit et par suite d’un jugement passé en force de chose jugée, d’un acte ou d’une omission visé au paragraphe 3° de l’article 115, poursuivable uniquement par voie de mise en accusation.Doit faire l’objet d’une sanction disciplinaire de destitution tout policier ou constable spécial qui a été reconnu coupable, en quelque lieu que ce soit et par suite d’un jugement passé en force de chose jugée, d’un tel acte ou d’une telle omission, poursuivable soit sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire, soit par voie de mise en accusation, à moins qu’il ne démontre que des circonstances particulières justifient une autre sanction.
La distinction entre les paragraphes 1 et 2? Certaines infractions prévues au Code criminel peuvent, au choix du Procureur Général, être poursuivies soit comme une « infraction sommaire« , soit comme une « offense indictable« , disaient les vieux avocats. Plus vieux que moi, that is…
Le premier paragraphe de l’article 119 s’applique uniquement aux infractions tellement graves qu’elles appartiennent péremptoirement à la catégorie « poursuivable par mise en accusation » [les offenses indictables].
Le deuxième paragraphe s’appliquent aux infractions pour lesquelles le Procureur Général a le choix du mode de poursuite; la Loi prévoit des peines plus légères quand l’infraction est traitée comme une procédure sommaire.
Mais dans les faits, il est exclu que mamzelle 728 puisse faire valoir des circonstances exceptionnelles en sa faveur. Bref, dans son cas, déclaration de culpabilité = destitution.
Comment casser ce cercle vicieux de l’omerta? Peut-être faudrait-il songer à des sanctions disciplinaires sévères contre tous les collègues de 728 qui, par leur silence, en sont les complices et l’encouragent à poursuivre son oeuvre de démolition du nécessaire lien de confiance entre police et citoyens.
Le système est gangrené jusqu’à l’os. Il faut amputer…
____________
[1] cette formulation me permet d’affirmer une vérité que même les dretteux ne pourront contester. Marge d’erreur: 0,9%, 19 fois sur 20.
[2] la dernière fois où j’ai payé une cotisation syndicale, c’était pendant mes études. Aussi bien dire que ça fait un bail…
Son congédiement n’est pas suffisant. Madame Trudeau s’est rendu 5 fois en comité de déontologie. Ses supérieurs doivent aussi être congédiés!
@ Phil
Bien d’accord.
Appel à tous les criss de rats de gratteux de guitare d’esti de mangeux de marde de carrés rouges. Constable 728 est allé 5 fois en comité de déontologie sans que ses supérieurs ne jugent adéquat de la congédier. Pourtant, la première offense était de trop. Congédier cette délinquante à répétition ne suffit pas. Ses supérieurs aussi doivent être congédiés. Comment organiser un mouvement de protestation pour entrainer une purge au SPVM?
@ Phil Le Moineau ,
un autre mouvement de contestation , ne servira à rien de plus que les carrés rouges : Faire du bruit avec des chaudrons. Ils vont les faire rentrer dans le rang lentement en leur mentant sur 3X4 ans encore.
Comme conseil , je ne puis que vous dire , il y a des Municipalités partout en province de Québec , et si Le Maire est correct ce sont ceux qui le conseille qui ne le sont pas , si cela ne va pas .
Je parle en connaissance de cause , depuis 2009 que l’on m’interdit de m’adresser à la » MA »(Ceux qui dirigent) Municipalité de Tingwick. Je suis toujours obligé de passer par un avocat , je trouve que c’est manquer de respect envers un »CITOYEN » , ne pas lui accorder la chance de se présenter au conseil avec des documents qui prouveraient sans l’ombre d’un doute que je suis , innocent , que je sais et que là , je suis très compétent.
Je suis seul , mais vous allez demander aux conseillers de rendre des comptes , mais à la gagne. === Dépêchez-vous avant que le nouveau Code d’éthique et de Déontologie des Directeurs-Généraux des Municipalités entre en vigueur , il est en construction.
Jean-Marie De Serre.
c’est pas vrai que c’est une policiere sur 4500 j’ai ete arreter pour m’avoir trouver au limite d’un parc au centre ville de montreal puis ont ma dit ca va .ensuite je vais au bureau de la grc pour mon dossier en vue de demander un passeport ils m’arrete et ne peuvent dire pourquoi,m’emmene au poste centre sud pour me dire que j’avait un mandat d’arret canadien pour m’avoir trouver dans un parc apres les heures completement faut,ils m’onr demander de leur verser 457.00 sur un ticket de 100 que je n’ai jamais recu par la poste.j’ai fait 7 jours de prison.quand ils m’ont aborder au parc ils mon demander de leurs fournir une carte identite apres avoir verifier ils me l’on tire dans ‘l’oeil et vous penser qui yen a juste une comme ca erreur il y a de vrai criminelle dans ce service de police heureusement j;ai quitter cette province et emmporter plusieur personne avec moi.
Les « poursuites sommaires » devant juge seul sont jugées sur la balance des propabilités, comme au civil, pas au dela du doute raisonnable.
En appel ça change beaucoup de chose.
@ Marcel
Bienvenue…
Vous vous dites heureux d’avoir quitté le Québec.
Vous croyez vraiment que la GRC agit toujours de manière plus civilisée que la moyenne des policiers québécois?
– cas John Dempsey, RCMP Kamloops
– cas Robert Dziekański, 2007, à l’aéroport de Vancouver: la GRC a été prise en flagrant délit de parjure
– les abus de la police de Toronto au sommet du G20 en 2010, ça vous dit quelque chose? La police a été blâmée sévèrement par des enquêtes indépendantes…
– la police d’Ottawa a battu une femme qu’ils avaient obligée à se dévêtir complètement…
Je pourrais continuer jusqu’à demain matin!
bien merci vous venez de repondre a ma question a savoir est ‘elle la seule eh bien non a montreal ce sont les plus graves et la 728 devrait etre poursuivi pour agression coup et blessure ainsi que tentative de meutre comme n’importe quel citoyen. Maintenant je vous dirait que le commentaire ou les commentaires sur le cas de 728 ne conserne aucunenement d’autres corps policier il sagit ici du spvm et cela ne m’etonne pas du tout
Il faut qu’ils prennent des mesures tout de suite sinon ça va finir comme le cas Rodney King avec des émeutes.
Je me demande si les autres policiers la laissent faire parce qu’elle a un ascendant sur eux, ou s’ils considèrent son comportement juste un peu borderline et qu’au fond, il faut ce qu’il faut… J’aimerais savoir ce qu’en a pensé son jeune collègue.
@ spritzer
suis d’accord avec toi a 100% mais il manque quelque chose ceux qui etait avec elle ne devrait t’ils pas etre juger comme complice car,moi si je me trouve avec une gang de voleurs qui fait un vol de banque ou toute autre crime et que je ne fait rien ne suis je pas complice?
@marcel lanteigne
On verra bien quel bord l’enquête prendra.
Phil Le Moineau dit qu’elle a comparu 5 fois en comité de déontologie. On ne connait pas tous les cas, mais après l’avoir vu une fois cet été à la manif étudiante, même nous on savait qu’il s’agissait d’un cas spécial. Et marquée en plus par sa notoriété.
Et la revoilà avec un jeune collègue inexpérimenté peut-être, qui fait une autre intervention foireuse. Rendu là, comme Papitibi et d’autres l’ont dit, il faut regarder en haut!
@ spritzer
« Phil Le Moineau dit qu’elle a comparu 5 fois en comité de déontologie. »
En tout cas au moins trois fois. Elle est allé faire un boucan à l’hôpital Ste-Justine. Une patiente, jeune fille enceinte apeurée s’est écroulé parterre. Elle criait aux infirmières qui réclamaient le silence sur l’étage qu’elle faisait une enquête.
Elle est allée contester en cour, mais a quand même été suspendue.
C’est de mémoire approximativement ce que j’ai lu.
@youlle
Je l’imagine faire une enquête: la prise de l’ours, un étranglement, une clé de jambe… 🙂
@spritzer ahahhahhahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh celle la faut l’enfermer ahahahahahahahhhh je ne devrait pas rire mais a lui voir la face sur la video ya pas de difference avec un grisslyahahahahah
je suis crampe
Comment peut on laisser une personne psychologiquement instable, voir gravement touché du cerveau avoir une arme et un badge… Le pire! C est qu’ elle va s en sortir, peut etre en perdant son poste… mais certainement sans accusations au criminel. Vous verrez comme c est commode… un syndicat!!!
@Pierre
Je dois apporter un bémol.
Ce n’est ni le directeur du SPVM ni la Fraternité des policiers qui va déterminer si une accusation doit ou non être déposée contre Stéfanie Trudeau. C’est le Directeur des poursuites criminelles et pénales, dont le statut équivaut ± à celui d’un sous-ministre. Évidemment, ce DPCP n’appartient pas à un syndicat et il n’en a rien à cirer, lui, des luttes syndicales.
Une fois l’accusation déposée, c’est en principe un syndiqué qui va plaider pour la poursuite (les procureurs de la couronne sont syndiqués, sauf les procureurs-chef, me semble-t-il). Si jamais ça créait un malaise chez les procureurs à temps plein (syndiqués), le DPCP peut nommer un procureur ad hoc qui serait alors un criminaliste de pratique privée. Et croyez-moi, il sera facile de trouver parmi ces criminalistes de pratique privée un zélé prêt à tout faire pour casser les syndicats de policiers et le régime d’omerta qui les entoure.
C’est que, voyez-vous, les criminalistes en ont ras le pompon de perdre des procès au seul motif que les policiers viennent se parjurer pour se protéger les uns les autres.
Un exemple bien documenté de cette pratique du parjure? Le cas Robert Dziekanski, en 2007 à l’aéroport de Vancouver. Ce clip démontre que des agents de la GRC s’étaient parjurés: http://www.youtube.com/watch?v=WxQxMNEl-SE&feature=related
= = =
Pour le SPVM, il est plus facile de se débarrasser de 728 si elle est trouvée coupable au criminel. Une fois trouvée coupable, c’est la Loi sur la police qui lui règle son cas et le syndicat aura beau lever tous les griefs imaginables, la Trudeau va perdre son job. La Loi dit que la déclaration de culpabilité fait perdre son poste à un policier. Je simplifie ici mais c’est ça…
Si elle n’est pas poursuivie, elle ne sera pas trouvée coupable (!) et là, le syndicat pourrait être tenté de la défendre jusqu’au bout… à moins que les policiers eux-mêmes en aient plein le cul de cette folle qui entache leur propre réputation…
@ pierre
Est-ce vraiment le syndicat qui a fait que matricule « hystériquement vôtre » 728 s’est retrouvée à travailler avec un petit jeune après tout ce qu’elle accumule dans son dossier depuis le début de sa carrière au SPVM? Ne serait-ce pas « l’omerta » qu’il faut critiquer? Ce comportement digne de l’autruche je l’ai aussi souvent vu en milieu non syndiqué. On a vu ce comportement au QLP dernièrement, n’est-ce pas? Le QLP est loin de s’apparenter à un milieu où le syndicat fait la loi. J’œuvrais dans un syndicat au début du premier mandat où John James a eu les deux mains sur le volant et croyez-moi il a fait mal aux syndicats rapidement. C’est plus le patriarche de la famille « libélale » que le syndicat qui faisait la loi au QLP. 8;-)
Je peux comprendre qu’un policier qui se rapproche de la retraite ne souhaite pas faire équipe avec une pareille hystérique en risquant de ne pas bénéficier de la rente de retraite parce que Mme a pété les plombs une fois de trop. Quand même est-ce vraiment intelligent de la part des gestionnaires plus hauts dans la hiérarchie de ne pas mettre le poing sur la table et imposer que Mme soit encadrée par un policier d’expérience ayant prouvé qu’il sait faire la part des choses et surtout réfléchir avant d’agir?
http://www.lapresse.ca/debats/chroniques/patrick-lagace/201210/11/01-4582499-letrange-cas-de-lagente-728.php
« Le plus ironique: Stéfanie Trudeau est la fille d’un policier qui fut hautement respecté en son temps. Pierre Trudeau a été chef du service de Saint-Hubert et président de l’Association canadienne des chefs de police. Décédé prématurément en 2001, il n’a pas eu à avoir honte de sa fille transformée en TerminaBitch, risée de la province au grand complet. »
@papitibi
Suite à mon 16:29, si vous aviez fait votre carrière en droit criminel, je vous expédierais copie d’une requête que j’ai portée devant la Cour d’Appel du Québec.
Il est possible que je n’utilise plus les bons mots, mais c’est certain que c’est la prépondérance de la preuve qui s’applique aux « sommaires ». La preuve de la couronne n’a pas à rencontrer la rigueur d’au delà de tout doute puisqu’il n’y a pas de jury. Cela n’invalide pas que le doute doive bénéficier à l’accusé.
En relisant ce document, j’y avais cité le juge Delisle en 1994 dont la décision avait été appuyée en Cour d’appel de l’Ontario en 1997. Mais celle du Québec refuse les deux. Le banc dit ne pas avoir la compétence pour revisé le refus d’un juge seul sur permission d’appeler.
@ Jean-François (13:51)
Humm… maudite bonne game de football universitaire, Carabins vs Rouge et Or.
Ça m’a tenu loin de mon ordi!
DROIT CRIMINEL 001
Je ne sais pas si je dois essayer d’attaquer votre argument; vous vous en êtes chargé vous-même. In cauda venenum… Vous êtes-vous relu? Vraiment? Vous commencez avec un retentissant « c’est certain que c’est la prépondérance de la preuve qui s’applique aux «[procédures] sommaires»., et vous terminez avec « Cela n’invalide pas que le doute doive bénéficier à l’accusé. »
Pensez-y un peu: si le doute doit bénéficier à l’accusé, alors comment peut-il être encore question dans votre esprit de preuve prépondérante?
Si le juge devait appliquer la règle de la prépondérance, il lui suffirait d’évaluer à 50,01% les chances que l’accusé soit coupable pour le condamner. Or sous la règle du doute raisonnable, il suffit que l’accusé sème un doute… raisonnable. Le juge est convaincu à 90% de la culpabilité de l’accusé? Ça veut dire qu’il reste 10% de chances qu’il ne soit pas coupable? Acquitté! C’est ça, le principe du doute raisonnable…
Quand la Loi établit une présomption contre l’accusé, cette présomption doit être repoussée sur la base d’une prépondérance de preuve en sa faveur. Mais de telles présomptions sont exceptionnelles. Prenons le procès de Guy Turcotte pour exemple. Au départ, un accusé est présumé avoir été sain d’esprit au moment de l’infraction. Mais quand l’accusé soulève une défense reliée à son état mental, c’est à lui (ou à son avocat) qu’il appartient de repousser cette présomption et c’est alors la règle de la preuve prépondérante qui s’applique. Quand c’est 50-50, l’accusé n’a pas repoussé la présomption. Il lui faut convaincre à 50,1% du fait qu’il n’était pas sain d’esprit.
J’imagine que Bain (l’accusé du Métropolis) va soulever lui aussi ce moyen de défense. Mais le déplacement du fardeau de preuve est très rare en droit criminel et quand il survient, l’accusé doit satisfaire le standard « mou » de la preuve prépondérante, plutôt que de prouver au delà du doute raisonnable qu’il n’avait pas toute sa tête…
By the way, cessez de fantasmer sur le jury; les procès devant juge seul sont la norme pour la majorité des infractions prévues au Code criminel, que ce soit sur procédure sommaire ou par voie de mise en accusation. Et sauf pour l’exception mentionnée dans les deux paragraphes précédents, la règle est toujours la même: la présomption d’innocence et le doute raisonnable…
Le Code criminel ne contient pas toutes les règles; il est issu de la common law britannique et la common law continue de s’appliquer au Canada et au Québec, ce qui suppose, chez les juristes, l’étude de la vieille jurisprudence britannique pour en connaître les subtilités et les fondements.
@papitibi
C’est en plein cela. Le fardeau de la preuve était renversé. Toutes mes preuves disculpatoires ont été retenues contre moi. Ce qui est une erreur en droit.
J’arrête ici. Ma consolation a été de monter le dossier devant un banc de trois juges de la Cour d’Appel. La Cour Municipale en a pris pour son rhume côté abus du citoyen seul pour se défendre qui normalement s’écrase devant la course à obstacle de la machine.
Merci de votre générosité.
Wow! Les révélations d’une voisine au téléjournal sont à faire dresser les cheveux sur la tête!
http://www.radio-canada.ca/widgets/mediaconsole/medianet/6087663#
@Barefoot Luc 22h32
Ouin… j’avais entendu ça à 18h. Prochain billet, dont l’image-titre prend forme.
c’est grave et j’en etait sur j’espère qu’ils vont tous y passer même s’il sont plusieurs, comme c’est là y a pas de différence entre eux et la mafia, ils se protegent entre eux et ils vont essayer de faire taire la madame qui a déclaré par tout les moyen possible. C’est une pratique courante: ils font enfermer et payer des gens innocents avec de faux rapports