Ce billet sera très bref. À vrai dire, il tient dans le photomontage ci-dessus.
La pensée magique… Les licornes, ces chevaux mythiques armés de baïonnettes, sortent des flots, comme par enchantement, et se lancent à l’assaut d’Ahmadinejad et de ses installations nucléaires que les mollahs semeurs ont fait sortir de terre.
Ceux qui doutaient du sens de la répartie chez Obama en auront pris pour leur rhume.
Dans un débat comme celui-ci, le commander-in-chief-qui-a-tué-bin-Laden a un sacré avantage. Il peut doctement prendre à public à témoin sur le fait que Romney « n’a pas eu assez de temps pour étudier comment fonctionne notre armée » et ironiser sur son obsession avec les bateaux de la Navy : « Nous avons aussi moins de chevaux et baïonnettes, parce que la nature de notre armée a changé ». Un Obama très offensif, qui s’est aussi permis une réplique au vitriol sur les visites en Israël : à la différence de Romney, il n’est « pas allé à des fundsraisers [séances de levée de fonds] mais [a] visité Yad Vashem », le mémorial de l’holocauste. – Philippe Boulet-Gercourt, « Obama, set et match« , Le Nouvel Obs, 23 octobre 2012
L’épisode des baïonnettes m’a fait pisser par terre, mais c’est celui du mémorial de l’holocauste qui pourrait faire le plus mal. Obama est un ami d’Israël; Romney est un ami des leveurs de fond, à qui il va lécher le Q où qu’ils se trouvent…
Ouch!
« Obama est un ami d’Israël; Romney est un ami des leveurs de fond, à qui il va lécher le Q où qu’ils se trouvent… »
Obama est de la même mouture que Romney sur cette question. Avant que sa carrière au niveau national prenne son envol, il était beaucoup plus nuancé dans ses propos et ne se gênait pas pour critiquer Israël. Par la suite les impératifs de la grande politique américaine ont pris le dessus, et comme les autre il a dû lui aussi aller lécher le Q de l’AIPAC et de ses affiliés.
http://electronicintifada.net/content/how-barack-obama-learned-love-israel/6786
Obama est trop intelligent et sensé pour vraiment apprécier une société comme celle d’Israël où le racisme est rampant et les injustices sont la norme. Quand sa carrière politique prendra fin, je suis pas mal certain qu’il sera un critique d’Israël comme Jimmy Carter. En attendant, il est impotent comme les autres.