Marc Ouellet, le président de la Congrégation des évêques, occupe le 3e rang dans la hiérarchie du Vatican. Dans une autre vie, il était archevêque de Québec. Et si on recule plus loin encore, Marc Ouellet était abitibien.
Dans la hiérarchie du Vatican, il n’est devancé que par le Cardinal secrétaire d’État, Tarcisio Bertone.
Ouellet avait son mot à dire dans la nomination des évêques et des cardinaux; peut-être certains cardinaux de nomination récente lui en seront-ils reconnaissants. Une vingtaine de nouveaux cardinaux ont été nommés au début de 2012, parmi lesquels on ne compte ni Africain, ni Latino-Américain, écrivait Stéphanie Le Bars (Le Monde, 7 janvier 2012).
Ce choix peut surprendre; après tout, plus de 40% des catholiques dans le monde vivent en Amérique Latine, alors que l’Europe ne représente plus que le quart du contingent (Afrique: 13%, Amérique du Nord: 8%). De toute évidence, la sous-représentation des communautés catholiques d’Amérique Latine et d’Afrique risque de peser lourd dans le choix d’un nouveau pape.
Seuls les plus jeunes, parmi les cardinaux, participeront à l’élection du successeur de Benoit XVI. Les plus jeunes? Enfin, ceux qui n’auront pas encore 80 ans… ce qui exclut Benoit le seizième.
Les preneurs aux livres placent Marc Ouellet en bonne position. Mais, comme le disait un vieux sage, qui entre pape au conclave… en ressort simple cardinal! Lire la suite