L’auteur-compositeur-interprète Pierre Lapointe est furieux: les organisateurs de la convention tenue par les Libéraux du Québec pour le choix de leur cheuf ont utilisé l’une de ses oeuvres pour galvaniser leurs troupes. Et ce, sans lui demander son autorisation, laquelle il aurait refusée, affirme-t-il dans une lettre ouverte publiée dans La Presse.
Les organisateurs de la convention ont fait joué 43 pièces musicales, dont TROIS seulement en français; les séparatissss à l’esprit tordu ne manqueront pas de souligner que ce choix musical reflète la clientèle électorale des Libérules…
Le 27 juin dernier, j’avais déjà souligné à grands traits une violation flagrante du droit d’auteur par une formation politique; encore une fois, il s’agissait des Libéraux du Québec, qui non seulement s’étaient emparé sans autorisation des images d’un vidéaste amateur – Guy Séguin – mais les avaient torturées pour en dénaturer le sens et en détourner la finalité. Une affaire de casseroles et de carrés rouges.
de s’en servir comme d’un souffle politiquement chargé sans demander au propriétaire de ladite chanson sa permission, est une grave erreur morale et un manque de respect flagrant. C’est un manque honteux d’éthique – Pierre Lapointe
Heu… Les paroles de la pièce Je reviendrai ne comportent aucun contenu à connotation sociale ou politique; c’est quand même pas comme quand la musique de Mon Pays, de Vignault, a servi de trame à ce hit de Patsy Gallant, From New-York to L.A! Perso, j’ai bien du mal à percevoir l’ombre d’un souffle politiquement chargé. Ni dans le texte lui-même, ni dans le fait de faire jouer cet air pendant que les congressistes attendent le résultat du scrutin.
En somme – à première vue – y a pas de quoi faire une colère. À première vue, et à la condition que le PLQ acquitte les droits d’auteur rattachés à la diffusion de l’oeuvre dans un endroit public.
Pierre Lapointe marque néanmoins un point, quand il accuse les Libéraux d’hypocrisie. Lire la suite