Avant d’aller plus loin, je précise que la vraie image, celle qu’ont publiée des médias à travers le monde [1], c’est celle que j’ai reproduite en mortaise dans le coin inférieur gauche. JE suis responsable d’avoir remplacé une partie de cette image par une image de Lady Thatcher sur fond de stuc. Ce qui a attiré mon attention, c’est la qualité du jeu de mots plutôt que l’à-propos du message.
Et j’ajoute qu’aussi géniale puisse sembler cette association entre rouille et Dame de fer, elle n’en est pas moins odieuse à mes yeux. Aussi odieuse que la Poll Tax que la madame avait instituée, et qui aura causé sa perte.
« Dans le plus pur esprit du legs reçu de la Grande Dame, les funérailles d’État de Thatcher devraient être financées et organisées par le secteur privé, ce qui permettra d’offrir aux dignitaires et autres commensaux une commémoration de la plus haute tenue possible. De l’opinion du soussigné, l’héritage laissé par l’ancienne Première Ministre ne saurait s’accommoder de rien de moins et la présente proposition constituera une occasion unique de sabrer dans les dépenses de l’État et de rendre ainsi hommage au libéralisme économique dont la baronne s’était faite le fer de lance » [2]
C’était là le préambule d’une pétition qu’avait lancée sur un site très officiel du gouvernement de Sa gracieuse Majesté un certain Scott Morgan. Cette pétition avait recueilli 33826 signatures au moment de sa fermeture le 10 octobre 2011.
J’ai cru à une raillerie d’un goût douteux; à cette étape de ma propre vie, la mort est trop présente en moi [3] pour que je puisse tolérer de la voir ainsi être tournée en dérision.
Comme le prescrit la loi anglaise sur les consultations publiques, au-delà de 100 000 signatures le sujet de cette privatisation devrait alors faire l’objet d’un débat à la Chambre des communes. Lire la suite