Israël et la judéité, porte-étendards de cette civilisation judéo-chrétienne dont nous sommes si fiers?
Hum… C’est que, après avoir eux-mêmes avalé quelques couleuvres de la halacha [1], y a des rabbins de l’arrière-garde qui proposent d’avaler la baleine. Une grosse baleine, celle qui avait avalé LE Jonas et qui – si on en croit du moins le logo de l’organisme JONAH, s’apprêterait même à bouffer l’étoile de David!
JONAH, c’est un acronyme. Jews Offering New Alternatives to Homosexuality. C’est devenu Jews Offering New Alternatives for HEALING. Parce que, bien sûr, la tapetterie, ça se guérit!
Certains diront qu’avaler la baleine avec tout son jus, c’est moins dommageable que le fait d’avaler une pleine décharge de jus de fif; je me garderai de commenter, moi qui n’ai aucune expérience en la matière.
Évidemment, il vaut mieux pour une dame être n’égouine à Tel Aviv ou chez les Loubavitch que d’être une jeune norvégienne à l’emploi du mari de Janet Jackson à Dubai, d’y porter plainte pour viol et d’y être condamnée à 16 mois d’emprisonnement pour avoir eu une relation sexuelle hors-mariage! Et treize mois pour le violeur…
À Dubaï, la loi [NDLR: inspirée de la Charia] stipule que pour gagner un procès pour viol, il doit y avoir confession ou encore quatre témoins mâles qui ont assisté au crime.
La prochaine fois, Marte Deborah Dalelv, elle le saura et avant de céder à la convoitise d’un barbare arabe à barbe (ou autre), elle verra à se faire accompagner de ses quatre témoins! La Loi, c’est la Loi, bordel de merde!
Merde? Le mot me ramène subtilement sur le sujet des mots sexuels chez les Juifs.
Les homosexuels peuvent-ils s’arracher à leur sexualité? La Torah, le Talmud et des thérapeutiques éprouvées en font la démonstration! Dans un traité révolutionnaire qui taille en pièces la mystique du gène gay, le co-directeur de JONAH offre de l’espoir, de la compassion, et une information essentielle à tous ceux qui doivent se débattre avec leur homosexualité, de même que leur famille, leurs amis et leur entourage. – page de présentation de Light in the Closet, par Arthur Goldberg (co-fondateur de JONAH – traduction par l’auteur du présent billet)
Jouissif, ce programme! Sans faire de jeu d’homos, bien sûr…
Un homosexuel Juif, ça n’existe pas!
«Que dit le judaïsme de l’homosexuel juif? » La thèse que je défends, c’est qu’un homosexuel juif, ça n’existe pas!
L’explication à cette affirmation plutôt radicale tient à la structure de la société juive telle que définie par la Halacha [1]. Cette société comporte divers personnages (les « dramatis personae ») tels que les Cohen, les Levi, les femmes, les esclaves, les rois. Ou encore le mamzer [2], le Cohen Gadol [3]… mais l’homosexuel n’a pas sa place dans l’ordre des choses ainsi défini. L’homosexuel est à ce point absent de cette nomenclature des personnages que comporte la société juive qu’on aura du mal à trouver un terme halachique pour le désigner spécifiquement.
[…] For the Gentile, homosexuality is a reality that is part of his heritage. For a Jew, homosexuality is a foreign incursion. / L’homosexualité appartient au patrimoine des Non-Juifs mais pour ce qui est des Juifs eux-mêmes, l’homosexualité est un phénomène importé. Lire la suite