Incapable de quelque forme de résipiscence que ce soit après qu’elle eut tenu des propos profondément méprisants à l’égard de ces femmes qui affirment porter le voile par choix, Denise Filiatrault encourt désormais l’opprobre général.
Aucune des 20 co-signataires de cette démarche qui avait pu sembler noble n’a répudié ni ne s’est dissociée, même timidement, de cette vacherie [1].
Tout juste avant de publier ce billet, j’apprends au bulletin de nouvelles de minuit que Denise Filiatrault présente ENFIN ses excuses sur son compte Twitter.
La belle affaire! Peut-on parler ici de « damage control« ? Elle est directrice du Rideau-Vert, la dame. Peut-être l’institution a-t-elle été inondée de menaces de désabonnement? On jase, là…
Nonobstant, j’avais cru en un simple égarement. Un geste isolé, que peut-être ses consoeurs féministes ont préféré balayer sous le tapis, comme le font les enfants pris en défaut. Pour éviter de l’accabler davantage, elle qui – en principe – aurait dû être rongée par la honte.
Malheureusement, la Janette elle-même – la vraie – a précisé le fond de sa pensée; elle n’aurait peut-être du demeurer coite!
Je suis mal à l’aise avec les femmes exploitées par les religions. Je voudrais toutes les sortir de là. J’aimerais leur tendre la main et leur dire: faites-vous pas avoir!
Heu… c’est pas toutes des illettrées, ces femmes-à-voile; certaines d’entre elles ont plus de 20 ans de scolarité, certaines d’entre elles forment les futurs médecins. Alors, cette volonté de leur tendre la main pour les sortir de là, ça n’a rien à voir avec la compassion. Non. C’est de la condescendance. Pire. C’est comparable à toutes ces formes de condescendance dont font preuve, parfois, les machistes à l’égard des ma p’tite dame! Bref, toute féministe que puisse être la Hanette, elle fait là preuve de mépris envers les musulmanes.
C’est vrai qu’elles sont arabes, berbères ou iraniennes, les pauvres filles; la nature ne les a pas favorisées autant que les femmes d’ici, n’est-ce-pas? En pays de barbarie, l’intelligence et la faculté de discernement sont réservés aux barbus, j’imagine; les femmes n’y ont donc pas eu accès…
Quelle est la différence entre le fondamentaliste juif ou musulman qui refuse de traiter avec la policière qui lui remet un billet d’infraction et une Québécoise de souche qui refuse de faire confiance à une infirmière voilée qui…
«Je n’aimerais pas être soignée par une femme voilée. J’aurais peur. Je me dirais : tout d’un coup, dans sa religion, qu’on ne soigne pas autant les femmes que les hommes, qu’on laisse partir les vieux plus vite.»
Ces deux citations sont de Janette Bertrand; elles ont été rapportées par Katia Gagnon, de La Presse. La dame a-telle pu transmettre ces préjugés de vieille folle [2] à sa descendance?
Josée Legault – par ailleurs grande admiratrice de Madame Bertrand, pose un regard sévère sur ces récentes divagations:
[Ces propos] supposent faussement [qu’une médecin portant le hijab] pourrait choisir, pour des motifs religieux, de ne pas respecter le serment d’Hippocrate qu’elle a pourtant prêté comme tous les médecins. Ils supposent même qu’elle pourrait aller jusqu’à laisser partir des «vieux plus vite».
Le seul argument possible contre un préjugé est la connaissance
Je n’argumenterai pas ici contre ces observations parce qu’on ne peut pas argumenter contre un préjugé ou une peur. Le seul argument possible, dans les faits, est la connaissance.
Par conséquent, je ne me livrerai pas à une longue démonstration de ce qui est évident. C’est-à-dire, que les médecins musulmanes portant le hijab ont les mêmes compétences et sont tenues aux mêmes normes de pratique et de déontologie que tous leurs collègues. – Josée Legault, Le Journal de Montréal, 16 octobre 2013
Qu’une femme qui a éduqué le Québec entier et lui a fait la morale par ses contributions télévisuelles réparties sur SIX décennies puisse tenir en 2013 des propos aussi incongrus, voilà qui a de quoi inquiéter. Bien plus que la dérape-à-Délima.
Janette Bertrand fait une fixation sur l’époque de la grande noirceur duplessiste. Grande noirceur, comme dans longues soutanes, omniprésentes et invasives. Une époque qu’elle a connue plus longtemps que je ne l’aurai connue moi-même, sans doute, mais néanmoins une époque evers laquelle je me suis toujours montré moi-même particulièrement critique; je croyais combattre du même côté que Madame Bertrand, mais je constate avec effroi qu’elle se nourrit elle-même d’ignorance et d’intolérance. Comme au temps des soutanes.
Droits et valeurs
Je ne sais plus qui a bien pu aborder la question; avec cet avis bien documenté déposé par les juristes de la Commission des droits de la personne, la journée a été fertile en interventions. Dont quelques-unes du tout nouveau Président de la Commission, Jacques Frémont, qui affirmait – avec raison – que les valeurs des uns et les droits des autres ne doivent pas être placés sur un pied d’égalité.
La question avait été abordée par Anne-Marie Dussault – dont je pouvais pressentir qu’elle savait déjà comment son interlocuteur allait la traiter [3]: une Charte des droits, comme celles qui existent au Québec et au Canada, a pour objectif de faire obstacle à la dictature de la majorité sur quelque minorité que ce soit.
Il affirmait également, comme je l’avais écrit ici-même il y a quelques semaines, qu’il importe peu que le Coran fasse obligation de porter le voile. Non, le voile n’est PAS une obligation imposée par le Coran. Ça aussi, je l’avais écrit. Mais ça ne suffira pas à justifier l’interdiction au sens de la Loi; il n’appartient pas aux autorités civiles d’interpréter les textes religieux comme le Coran ou le Talmud [4]. C’est aux seuls croyants qu’il appartient de le faire.
Les droits que garantissent les Chartes sont des droits dits fondamentaux, auxquels une société évoluée souhaite ne jamais déroger. La liberté de conscience et de religion en fait partie; cela dit, non, on ne va pas autoriser l’excision au nom de la liberté de pratiquer l’islam dans sa forme la plus rétrograde. Les vingt matantes qui ont co-signé le manifeste des Janette auront beau hurler et protester du contraire, en droit, cette liberté de conscience fait échec à toute interdiction du port des signes improprement qualifiés d’ostentatoires [5].
La laïcité n’est pas un droit. Du moins, pas dans ce régime que nous nous sommes donnés et qui, pour le bien-être de chacun, doit demeurer cohérent… et stable. La laïcité, c’est une valeur. Du moins, en 2013. Mais ça n’était pas une valeur en 1953; bien au contraire! À cette époque, et pour encore bien des années, le catholicisme d’État était pratiqué au Québec, l’Église avait le nez fourré partout, on brûlait les tapettes en effigie, fumer comme des cheminées était mieux perçu que l’abstinence, et les filles devaient laisser l’initiative aux garçons sous peine de passer pour des putes. Aujourd’hui, on célèbre plutôt la fierté gaie, les fumeurs se cachent pour griller leur clope et Dieu merci (oups!), au chapitre des approches, les filles sont décoincées.
Des valeurs, donc, ça évolue. Ça se renverse parfois boutte pour boutte. C’est instable, et c’est très bien ainsi. Du moins, pour certaines d’entre elles.
Et la science, dans tout ça?
Un collectif d’une vingtaine de psychiatres, psychologues, sociologues a publié dans The Gazette une lettre ouverte dont les médias francophones ont fait trop peu de cas: la proposition Drainville constituerait une attaque en règle contre les minorités et contre le concept même de la diversité culturelle.
Nous nous exprimons ici en en notre qualité de praticiens de santé mentale, de chercheurs et d’enseignants engagés dans les questions relatives à la diversité culturelle dans les soins et la santé mentale.
Bien que le respect des droits de l’homme constitue le motif le plus fondamental de s’opposer à l’adoption de la charte des valeurs du Québec, nous sommes très préoccupés par ses effets négatifs sur la santé mentale, le bien-être et l’intégration sociale. Nous sommes d’avis que les propositions que comporte ce document sont malavisées et ce, pour de multiples raisons.
Du dialogue naissent la tolérance, la compréhension mutuelle et le respect. Les manifestations publiques d’appartenance religieuse constituent l’affirmation des identités et des valeurs aussi bien individuelles que collectives. Interdire au personnel des institutions à vocation publique l’expression de leur culture ou de leur spiritualité peut mener à l’éclosion de stéréotypes, de discrimination et d’exclusion sociale.
Les auteurs, dont plusieurs sont reliés au Montreal Jewish General Hospital, rappellent que l’institution a vu le jour dans les années ’30 en raison de cette discrimination systémique qui sévissait en matière de soins et d’éducation à l’égard de la communauté juive, et ce tant chez les Francos que chez les Anglos. Back to square One?
Après les progrès réalisés au cours des 50 dernières années en matière d’intégration, voilà que la proposition du ministre Drainville sème de nouveau les graines de la discorde, viole les droits fondamentaux, crée un environnement ouvertement hostile aux minorités et alimente la peur de l’autre – le plus souvent musulman ou du moins non chrétien.
Outre ces considérations d’ordre politique, philosophiques et historiques, les auteurs abordent plus directement certains éléments pour lesquels ils détiennent une expertise:
La reconnaissance de leur identité culturelle est essentielle à la santé mentale et au bien-être des individus et des communautés. La langue, la religion, l’origine ethnique et l’ensemble du contexte culturel sont des sources de renforcement et de résilience, en plus de contribuer au sentiment d’appartenance. Et il est bien documenté que la pratique d’une religion ou d’autres formes de spiritualité a un effet bénéfique sur la santé mentale – peut-être tout simplement en raison du soutien communautaire qu’ils y trouvent.
[…] La promotion de la santé mentale passe par le respect des identités culturelles.
La porte-parole du groupe et instigatrice de la démarche, Mrs Mimi Israel, a participé au 24/60 pour en donner un compte-rendu.
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[1] voir le chapitre La dérape de Délima, dans le billet « les Hanettes sont en feu »
[2] c’est avec componction que je fais ici acte de repentance: le qualificatif de folle devrait être réservé aux seules vraies folles, les femmes-à-voile.
[3] la journaliste Anne-Marie Dussault est avocate de formation, tout comme son conjoint Marc Laurendeau; le droit mène à tout…
[4] Le Talmud est la somme des interprétations rabbiniques des textes fondateurs.
[5] Le voile, la kippa et le turban ne sont ostentatoires que dans l’esprit de ceux qui y font objection; pour les croyants, ce sont plutôt des signes ostensibles dont le port constitue pour eux une obligation ou du moins une obligation putative. Prétendue de bonne foi.
«Nous nous exprimons ici en en notre qualité de praticiens de santé mentale»
Pouahahahahahaha!!! Les «spécialistes en santé mentale»!!! Il ne manquait plus qu’eux et leur pseudo-science dans le décor!!!
«cet avis bien documenté déposé par les juristes de la Commission des droits de la personne»
Voilà qui donne encore raison à Margaret Thatcher, elle qui craignait tant la mise en place d’un gouvernement des juges au Canada avec la Charte à Trudeau qui court-circuiterait les actions du Parlement élu qui sont les seules légitimes dans une démocratie!!!
@Jeanlucproulx
Concernant les praticiens de la santé mentale, vous tenez un bon point là!… 😉
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Sigmund Freud a déclaré que la religion était l’ennemi. Il voyait toute croyance spirituelle comme une superstition et comme une névrose obsessionnelle universelle. Il envisageait la mise à mort de l’église par les mains de la psychiatrie : « L’esprit scientifique génère une certaine attitude envers certaines choses dans ce monde, car lorsqu’il s’agit de religion, il y a des mystères, des hésitations, des seuils infranchissables, par exemple. Mais dans notre monde, il n’y a pas d’hésitation ou de mystère, car plus les trésors de nos connaissances deviennent accessibles au peuple, plus ceux-ci déserteront le domaine de la religion, le considérant comme obsolète, et seulement capable de supposition. »
Le psychiatre anglais John Rawlings Rees, qui plus tard devint co-fondateur de la Fédération mondiale pour la santé mentale (World Fédération for Mental Health–WFMH), a décrit comment la psychiatrie devait infiltrer et remplacer la religion. Dans un discours adressé au Conseil national de l’hygiène mentale du Royaume-Uni en 1940, il déclarait : « Nous devons faire en sorte qu’elle [la psychiatrie] pénètre dans chaque domaine de l’enseignement dans notre pays… et nous avons réussi des attaques très efficaces sur un certain nombre de professions. Les deux plus faciles à pénétrer sont naturellement l’éducation nationale et l’Église. »
L’éminent psychiatre canadien, par ailleurs membre de l’Institut mondial de l’hygiène mentale, le docteur G. Brock Chisholm, a aidé le docteur Rees, afin de remplacer la religion par la psychiatrie dès 1945 : « Nous devons nous débarrasser par tout moyen de ces idées empoisonnées dont nous ont nourris nos parents, tel que le dimanche en famille, avoir une bonne éducation, avoir des politiciens, des prêtres, des journaux et toutes sortes d’autres choses qui ne sont destinées à rien d’autre qu’à nous contrôler… Si la race doit être libérée des fardeaux insupportables que sont les notions de bien et de mal, alors c’est à la psychiatrie qu’appartient cette mission. »
Chisholm n’était pas seulement psychiatre. En tant que leader dans ce domaine, son mépris pour les idées empoisonnées venant de la religion reflète une haine profonde de toute chose spirituelle, qui constitue le fondement même de l’idéologie psychiatrique. Voici quelques exemples de déclarations faites par des psychiatres et des psychologues qui révèlent leurs vues sur la religion en général et de Jésus-Christ en particulier.
« En résumé, la nature des hallucinations de Jésus, telles que décrites dans les religions orthodoxes nous permet de conclure que le fondateur de la religion chrétienne souffrait de paranoïa religieuse »,Charles Binet Sangle, 1910.
« L’ensemble des choses que nous savons à propos de Jésus-Christ, confirme de façon indubitable la paranoïa clinique du personnage et il est hautement inconcevable que quiconque puisse mettre en doute la validité de ce diagnostic », William Hirsch, psychiatre américain, 1912.
« Jésus-Christ aurait pu tout simplement retourner à son travail de charpentier s’il avait suivi les traitements psychiatriques modernes »,William Sargant, psychiatre britannique, 1974.
Aller à l’église, observer des rites religieux, est « une fonction correspondant au besoin anal d’une activité régulière et au besoin anal compulsif pour des besoins réguliers et répétitifs », Ficher et Juin, Journal de la psychologie génétique, 1985.
Les écrits psychiatriques fourmillent de telles expressions de mépris envers le Christ, l’Église et la religion.
La dernière édition du DSM 4, le manuel psychiatrique de diagnostics et de statistiques, vient même d’ajouter un nouveau symptôme concernant la religion, qui couvre apparemment ce qu’on appelle les problèmes religieux et qui qualifie toute interrogation à propos de la nature spirituelle des choses et de l’homme comme relevant de la maladie mentale.
@Papitibi
Que révèle le voile?
Cliquer pour accéder à memoire_du_benhayoun.pdf
En passant, c’est absolument incroyable ce qui se passe à Saint-Rémi et le pire, c’est que le maire va être réélu (je te le donne en mille): http://www.radio-canada.ca/nouvelles/societe/2013/10/18/002-arrestation-maire-saint-remi-accusations-abus-confiance.shtml
Décidément, il y a trop de gens qui ne comprennent pas ce qui se passe depuis 2009 parce qu’ils n’ont pas les capacités intellectuelles pour comprendre!!! Un peu comme ces idiots à Laval qui auraient réélu Vaillancourt pareil si il s’était représenté!!!
Si les matantes à Saint-Rémi (parce que je ne vois pas d’autres personnes qui pourraient voter pour ce Michel Lavoie) votent pour lui sur des bases (comme c’est toujours le cas lorsqu’il est question de matantes) purement superficielles (beau sourire, bien habillé, bien peigné, belle dentition, propre de sa personne), ce sera la preuve qu’il y a des gens qui devraient se voir retirer le droit de vote le temps d’une élection lorsque le contexte (et le contexte actuel est grave) le justifie afin de ne pas transformer cette démocratie qui a trop souffert ces dernières années en farce de mauvais goût!!!
@ Proulx
Et où va-t-on placer la barre? À 80 de quotient intellectuel – auquel cas ton QI de 64 ne t’autoriserait pas à voter?
Y a pas à dire, t’es vraiment un grand démocrate, mon tit-nomme! Il va falloir que tu cesses de perdre ton temps à remplir les sacs d’épicerie de ces matantes insignifiantes et que tu te mettes à la rédaction d’un traité universel de philosophie politico-historique. Michel Brûlé va se faire un plaisir de te publier…
Ce serait plus juste si on donnait un vote par tranche de 10 points de QI, tu penses pas? Bon, je l’avoue, je prêche pour ma paroisse…
Et compte tenu du fait que la qualité de notre démocratie tient à son héritage judéo-chrétien-franco-français, j’imagine qu’on pourrait retirer automatiquement le droit de vote à tous les voiles, tous les turbans, toutes les kippas, tous les juifs-à-boudins et, de manière générale, à tous ces malfrats qui n’ont pas la peau blanche et qui n’ont pas un nom « kosher » [lire: de chousse pure laine vierge de toute insémination barbaresque].
– Jean-luc Proulx
@ PAPITIBI ,
pour ce qui est du QI , si on se fie au Web , j’ai petté la balounne , alors on ne se fie pas la dessus pas plus que l’affaire de la justice quelque part. Et ce n’est pas l’ivressomètre , cela zigonne avec les cellules du cerveau.
Papi , vous avez dit : 6 octobre 2013 à 12,44, à Monsieur Chicoine à la fin :
L’exercice du droit est une profession axée sur la recherche du profit… et du pouvoir. Et ça risque malheureusement d’être de plus en plus vrai.
Ici ce 18 octobre 2013 , les » Hanettes » en eaux putrides , à la fin à ( 3 ) la journalistes Anne-Marie Dusseault est avocate de formation . tout comme sont conjoint Marc Laurendeau ; le droit mène à tout. === (J-M ) dirait , ou presque dans son coin.
Un avocat , cela doit respecter son code de Déontologie quand il se présente devant le juge avec un client , il ne doit surtout pas prendre son client pour un 50 % de QI , surtout s’il sait que celui-ci a accès au »WEB » . === S’ils le font en 2013 , c’est à leur risque te péril en ce 20 octobre 2013.
Jean-Marie De Serre.
@ JMdS 14h47
J’ai plaidé des milliers de procès contestés – quatorze, une fois, dans la même semaine, devant le même juge et contre le même avocat; à l’époque, j’avais 30 ans, l’autre avocat en avait 45 ou 50 et le juge, 60 ou 65. Bref, je me sentais un peu vert 😉
J’ai aussi réglé des milliers de dossiers avant que ça se rende au procès. Le plus difficile, c’est pas de discuter avec l’autre avocat; après tout, il a la même formation et les mêmes connaissances du droit et si on n’interprète pas toujours les faits de la cause de la même manière, au moins on peut s’entendre sur les principes de droit.
Mais essayer de faire comprendre à un client qu’il ne peut pas espérer mieux que $10000 avec un procès, pour telle et telle raison, ça, c’est la partie la plus difficile. Surtout quand l’avocat n’a pas encore la tête grise d’un vieux sage. Quand ton client refuse une offre à $20000 et que tu sais qu’il va probablement tout perdre, c’est toff! Surtout quand les honoraires de l’avocat sont basés sur un pourcentage: 20% de zéro, c’est zéro!
Heu… le web donne trop souvent à des ignorants du droit l’impression qu’ils en savent autant que leur avocat. Et ça empêche souvent l’avocat de vraiment rendre service à son client. À méditer, SVP…
@ Papitibi ,
Monsieur Papitibi ,
Mes avocats ont toujours été à l’heure et il y en a 200 $ et plus. Juste une m’intrigue , c’est Me Vogt , qui était avec le Juge Pinard qui la coatchait , si elle était à % ou autre je lui dois encore de l’argent et Elle va être payée.
Pour l’instant mon avocat ne me dit rien , ni au sujet de combien je lui dois , ni de où on en est rendu.
Le dernier mandat que je lui ai donné , c’est de prendre une transcription à Arthabaska( au palais de la Queenne , on n’a pas voulu me la donner) et aller voir la Sureté du Québec , Boul. Labbé à Victo , pour savoir qui m’avait encore accusé au criminel.
Depuis 3 mois que j’attends de lui………….
J’ai gagné devant le Juge Parent , non coupable sans aucune restriction , cette fois là ce n’est pas mon avocat qui a envoyé promener la Queenne , c’est moi. Envoyer promener très poliment et en Cady.
Le 7 décembre 2012 , devant la Juge April de la cour Supérieure , j’ai encore gagné. Par contre je ne puis toujours pas aller à mon droit de puisage qu’avait reconnu le Juge Parent aussi.
Papi , je connais le Web , mais juste assez pour m’apercevoir que je ne connais pas grand chose du »SYSTÈME JUDICIAIRE » encore , il est toujours(Comme la religion Catholique) en constante mutation.
Un jour , un Monsieur du nom de Léo qui vendait des Massey-Ferguson , m’a dit lors de la contre messe dominicale que nous on célébrait à un de mes bureaux de Tingwick :
Jean-Marie , le meilleur comptable , c’est toué. Il avait tort , je suis patate pour les chiffres.
Le meilleur avocat , c’est toué aussi et il avait raison à demi , car cela n’est pas mon domaine.
Moi sans études , le suis encore à 66 ans un bon bucheron et un bon ramasseur de roches.
Papi , comment dire aux avocats de prendre des causes dont ils en ont la connaissance ?
Cla connait tout les avocats , mais après 23 et peut-être plus , ils ne savent pas grands choses eux non plus , pour ce qui me concerne.
Bon après-midi Papi ,
Jean-Marie De Serre.