Il y a ceux qui voient la DPJ comme des voleurs d’enfants dont il faut limiter les interventions en milieu familial… de quoi conforter l’opinion des Libertariens et pseudo-Libertariens sur la diminution de la taille de l’État. Parmi ces andouilles, un certain Bisbille 101, que son blogue décrit comme un père de famille en guerre contre la corruption institutionnelle et le mensonge d’État. Chez le pas toujours Gentil Astineux, Bisbille commente la fuite des Lev Tahor:
cette communauté a fuit avant que la DPJ, cette secte à la tête d’un réseau pédocriminel fréquenté par les notables de cette société, ne s’immisce dans leur vie, kidnappe leurs enfants et les rançonne pour ce faire. Voilà pourquoi cette communauté a pris la poudre d’escampette et c’est tout à leur honneur.
Mais que survienne un drame comme celui qui a englouti quatre femmes de la famille Shafia dans le Canal Rideau, et voilà qu’on demande plutôt à la protection de la jeunesse de s’enlever les doigts de d’dans le nez et à planter un intervenant dans toutes les chaumières des barbus – même les barbus imberbes!
Ouvrez-vous les dieux! Arrêtez de vous décrotter les nôrines!
La DPJ a-t-elle raison de s’acharner sur la secte ultra-orthodoxe Lev Tahor, dont les membres ont fui le Québec (et fui, surtout, la DPJ), alors qu’elle ne semble même pas se soucier des enfants d’un CPE qu’accompagnaient récemment deux niqabées? Un certain Nelson écrivait sur le blogue de Sophie Durocher, le 23 novembre (18h41):
“Pour 99% des québécois, ces enfants sont en besoin de protection…..parce que leurs besoins fondamentaux (NEGLIGEANCE) ne sont pas , en partie, respectés.”
Lui, c’est de l’accompagnement des enfants par des niqabées qu’il parlait. Mais à toute histoire, son revers…
«Le Québec a des lois qui enfreignent la liberté de religion telle que la plupart des gens la conçoivent», a ajouté M. Helbrans, 32 ans, père de huit enfants. – Benjamin Shingler, La Presse Canadienne (dans La Presse), 24 novembre 2013
Ce Helbrans, c’est Nachman Helbrans, fils de Rabbi Shlomo Elbarnes dit Helbrans, précise l’article de Shingler.
Rabbi Schlomo vivait aux États-Unis mais il y avait été condamné à quelques années de réclusion après avoir été trouvé coupable du rapt d’un adolescent de 13 ans; à sa sortie de prison, il a été déporté en Israël, d’où il a demandé l’asile politique au Canada. Toute la secte avait pu émigrer à Ste-Agathe en 2005, après que la Cour Fédérale eut statué que ses membres couraient un danger certain en Israël, en partie parce que «ses croyances et opinions religieuses vont à l’encontre de la simple existence d’Israël en tant que pays indépendant».
De l’esprit des Lois
Mais où loge donc la Vérité vraie, Bonté Divine?
S’il était exact que la liberté religieuse – telle que la plupart des gens la conçoivent [aux dires de Junior Helbrans] est brimée par la Loi sur la protection de la jeunesse, alors comment 99% des Québécois pourraient-ils exiger en même temps [comme le prétend ce Nelson] de la DPJ qu’elle intervienne pour retirer d’un CPE les enfants qui y sont exposés à la vue d’un niqab? Come on!
Il est plutôt catégorique, le Nelson. Le 21 novembre, à 14h21, il écrivait – toujours sous ce billet de Sophie Durocher:
“La Loi de la Protection de la Jeunesse est claire…..il est interdit mettre des enfants en situation de marginalité social. »
Sa prétention, c’est que la fréquentation d’un CPE dont les éducatrices portent le niqab marginalise les enfants et constitue donc un cas de compromission de leur sécurité
, tel que le dit clairement la Loi. C’est du moins sa prétention. Et pour l’avoir rabroué sur ce point, j’ai eu droit à l’injure suprême:
Vous ne saisissez pas l’esprit de la Loi de la Protection de l’enfance et la jeunesse du québec….si vous trouvez des gens qui travaillent en protection, […] des avocats des enfants […] qui ne sont pas dérangés par des jeunes enfants en charge en garderie par des femmes en burka intégrale, bonne chance. [21 novembre, 20h46]
C’est l’article 38 de cette Loi [dont je ne saisis pas l’esprit, qu’il dit!] qui définit les motifs d’intervention:
38. Pour l’application de la présente loi, la sécurité ou le développement d’un enfant est considéré comme compromis lorsqu’il se retrouve dans une situation d’abandon, de négligence, de mauvais traitements psychologiques, d’abus sexuels ou d’abus physiques ou lorsqu’il présente des troubles de comportement sérieux.
Exposer un enfant à une niqabée, cela constitue-t-il une forme d’abandon? Un cas de négligence? Des mauvais traitements? Un abus physique ou sexuel? Pas que je sache… Le texte de cet article précise toutefois que la sécurité d’un enfant sera considérée compromise…
“lorsque l’enfant encourt un risque sérieux […] d’être soumis à des méthodes éducatives déraisonnables de la part de ses parents ou d’une autre personne et que ses parents ne prennent pas les moyens nécessaires pour mettre fin à la situation”
Sa sécurité peut également être compromise lorsque le ces comportements des adultes qui en assument la garde
se traduisent notamment par de l’indifférence, du dénigrement, du rejet affectif, de l’isolement, des menaces, de l’exploitation, entre autres si l’enfant est forcé à faire un travail disproportionné par rapport à ses capacités, ou par l’exposition à la violence conjugale ou familiale
Refuser d’enseigner à un enfant le français, l’anglais, les maths ou toute autre matière au programme du ministère, ça, c’est clairement le soumettre à des “méthodes éducatives déraisonnables” au sens de la Loi et de la jurisprudence. Qui plus est, confiner les enfants de la secte Lev Tahor à l’apprentissage du yiddish et du contenu de la Torah, c’est clairement les exposer à une forme d’isolement social.
Éduqués à la maison, les enfants bénéficient d’un enseignement déficient, a illustré M. Baraby [NDLR: Denis Baraby est directeur de la protection de la jeunesse, secteur Laurentides].«Les enfants ne reçoivent qu’une éducation religieuse, ils ne sont même pas capables de faire des additions et des soustractions, des choses de base que les enfants de 10, 12 ans peuvent facilement faire, qu’ils soient de langue arabe, française, anglaise… Les enfants étaient élevés dans un total isolement avec la crainte des étrangers», a-t-il exposé. – Benjamin Shingler, La presse Canadienne (dans La Presse), 24 novembre 2013
Je connais d’assez près le réseau ontarien des Children’s Aid Societies; faute de services en langue anglaise pour les jeunes autochtones dans mon coin de pays, certains de mes clients ont pu bénéficier d’ententes de services pour la durée de leur placement. C’est un réseau beaucoup plus décentralisé que son équivalent québécois, mais… il existe des ententes de référé inter-provincial, et l’Ontario ne sera pas plus tolérant que le Québec à l’égard de la sous-scolarisation des enfants Lev Tahor. Et encore, la sous-scolarisation n’est que la pointe de l’iceberg; il y a aussi le manque d’hygiène, l’insalubrité, les corrections physiques…
Pis le niqab, dans tout ça?
Je suis viscéralement opposé au port du niqab et de la burqa… même sur la voie publique. À cet égard, je vais même plus loin que le gugusse-à-Drainville.
Mais je n’en pense pas moins que le simple fait d’envoyer un enfant musulman, juif ou catho dans un CPE tenu par des femmes niqabées, ça ne crée pas – au sens de la Loi – une situation de compromission pour cause d’isolement social.
Je ne dis pas que ça ne crée aucun inconfort chez l’enfant. Je ne dis même pas que l’exposition à un niqab ne va pas teinter l’enfant de sentiments négatifs. Non, tous les hommes ne se transforment pas en prédateurs sexuels à la vue d’un visage féminin, et je crains que le port du voile intégral par leur puéricultrice puisse transmettre ce message.
Mais de là à dire que cette empreinte est suffisamment accentuée pour être considérée comme portant atteinte à la santé, à la sécurité ou au développement d’un enfant, il y a toute une marge!
Surtout que l’enfant va retourner à la maison, où il verra sa mère et ses soeurs aînées à visage découvert. Si message négatif il y a, aux parents de s’en occuper. Si…
Faut-il commencer à dénoncer le parent qui refuse d’envoyer son fils unique à la pré-maternelle pour l’aider à socialiser? Peut-être sa décision n’est-elle pas la meilleure, mais ça n’est pas un cas de DPJ.
Le parent musulman qui refuserait à sa fille de 14 ans de fréquenter une piscine publique où il y aurait des jeunes garçons du même âge aura-t-il adopté ainsi la plus sensée des attitudes? Oh, que non! Est-ce que je suis moi-même d’accord avec cette forme de sectarisme chez les parents? Pantoute. Mais ça n’en fait pas pour autant un cas de maltraitance qui justifierait l’intervention de la DPJ.
Cela dit, oui, ça peut être un facteur, susceptible de contribuer à un portrait global de la situation de l’enfant. PEUT. Et encore faudra-t-il accumuler une série de facteurs de ce genre pour conclure – dans l’état actuel du droit – à l’urgence d’une intervention de la part de la Protection de la jeunesse.
Religion extrême?
J’ai déjà affirmé, et confirmé, mon opinion sur la mutilation du corps d’un enfant à des fins religieuses. L’excision, bien sûr, ça va de soi. Mais aussi la circoncision. Dont je reconnais qu’elle peut être prescrite pour des motifs d’ordre médical ou d’hygiène.
Mon opposition à la Charte-à-Drainville confirme mon attachement à la liberté de conscience et de religion.
Toutefois, la liberté de religion d’un parent ne va pas jusqu’à lui assimiler sa propre progéniture… ni sa conjointe, d’ailleurs. Ni l’épouse ni les enfants ne sont la propriété ou l’extension du corps du papa… Et sa liberté – incluant sa liberté de conscience et de religion – ne dépasse pas les limites de ses propres vêtements. Ni celles de sa propre demeure.
Il n’y a rien d’antisémite ou d’islamophobe la-dedans; c’est une question de droit. Une question de libertés fondamentales de l’enfant, qui prendra ses décisions quand il/elle sera majeur(e).
Avant de conclure, je m’en voudrais toutefois de m’être abstenu de fournir aux opposants de la burqa l’occasion d’une petite jouissance.
La burqa, faut-il le préciser, c’est un voile intégral qui cache les yeux derrière un treillis.
Je suis demeuré dans l’âme un plaideur particulièrement inventif, aussi me suis-je intéressé aux effets que le port de la burqa pouvait avoir sur la vue des femmes qui le portent et dont le regard doit se porter non pas sur le tissu à l’avant plan mais sur la scène, 2, 5 ou 100 mètres derrière.
Pour la burqa comme pour le niqab, n’y aurait-il pas risque de dommage à la vision périphérique?
J’ai trouvé un début d’argument:
A burqa wearer, who can be as young as ten years old, is being conditioned to endure isolation and sensory deprivation. Her five senses are blocked, muted. Sensory deprivation and isolation are considered forms of torture and are used to break prisoners. Such abuse can lead to low self-esteem, generalized fearfulness, dependence, suggestibility, depression, anxiety, rage, aggression toward other women and female children, or to a complete psychological breakdown.
Wearing the burqa is also hazardous to the health in other ways. Lifetime burqa wearers may suffer eye damage and may be prone to a host of diseases that are also related to vitamin D deficiency from sunlight deprivation, including osteoporosis, heart disease, hypertension, autoimmune diseases, certain cancers, depression, chronic fatigue, and chronic pain. It is ironic that women in the Middle East, one of the world’s sunniest regions, have been found in need of high levels of vitamin D supplementation owing to their total covering. – Phillis Chesler, The Middle-East Quarterly, automne 2010
Faut-il se surprendre de cet article? Et si j’ajoutais que l’organisme est basé à Philadelphie et voué à la défense des intérêts US au Moyen-Orient, la surprise s’estomperait-elle?
J’ajoute toutefois que si la DPJ voulait intervenir contre le port de la burqa chez des mineures, elle va devoir ramer… et établir une preuve médicale des dangers de la burqa.
http://asso-cedif.e-monsite.com/pages/interpellations/quebec-un-goulag-d-enfants.html
À lire afin de vous aider à sortir du déni..
@ lebel
J’aurais dû me douter que derrière chaque pseudo de con se cache un vrai con, avec un vrai nom. Bisbille101? Ça te va comme un gant, mon Hermil!
Ainsi donc, moi, je vivrais dans le déni des horreurs de la DPJ.
Comme tu n’as pas l’air de savoir qui je suis, je vais t’aider un peu à y voir clair.
Pendant plus de 10 ans, j’ai travaillé en protection de la jeunesse. Read my lips: pas POUR la DPJ mais CONTRE la DPJ. Pendant plus de 10 ans, à titre d’avocat en pratique privée, j’ai plaidé 150 ou 200 dossiers par année, en protection. Peut-être plus que ça, je n’ai pas compté.
Mes clients étaient:
a) des enfants de 3 à 8 ans abandonnés sans surveillance par leur mère partie se faire jouer dans le cul par le 3e voisin, ou par leur père qui revenait à 4h du matin en rampant tellement il était saoul. Mais comme tu es un adepte d’Ayn Rand, tu vas me dire que l’État ne doit pas s’en mêler…
b) un tit bonhomme de 3 ans que sa maman forçait à sucer le pénis de son amant pendant qu’elle le filmait. Ou qu’elle forçait à lui lécher le vagin pendant que son chum filmait. Oh, en passant, ils lui ont montré à introduire des objets en plastique dans le vagin de sa soeur de 2 ans. Mais comme tu es un adepte d’Ayn Rand, tu vas me dire que l’État ne doit pas s’en mêler…
c) des enfants de 3 à 13 ou 14 ans violés toutes les nuits par leur père. Ou battus. Ou battus et violés. Mais comme tu es un adepte d’Ayn Rand, tu vas me dire que l’État ne doit pas s’en mêler…
d) des ados junkies, dont certaines devaient se prostituer pour avoir leur nanane. Mais comme tu es un adepte d’Ayn Rand, tu vas me dire que l’État ne doit pas s’en mêler…
Tu auras deviné qu’en tant que procureur aux enfants, dans les exemples (a) et (b) ci-dessus, j’étais assez d’accord avec la position de la DPJ. Dans les exemples (c) et (d), s’il s’agissait d’un(e) ado, je prenais mes directives de l’ado… même quand je n’étais pas d’accord. Si l’ado voulait retourner se faire violer ou se faire battre, il y pas grand chose que je pouvais faire.
e) parfois, mes clients étaient des parents à qui la DPJ voulait enlever les enfants pour les placer en famille d’accueil quand c’est les parents qui posaient problème (consommation excessive, négligence, violence, santé mentale, etc). Ou pour les placer en centre de réadaptation et les « reprogrammer » si c’est l’ado qui consomme, qui vole, qui est violent, etc…
Dans l’exemple (e), tu auras compris que je m’opposais vigoureusement à la DPJ.
Autre chose, DuCon. Ces dernières semaines, la communauté algonquine du Lac Simon, près de Val d’Or, a bloqué l’accès de son village aux intervenants de la DPJ, pour protester contre l’acculturation de leurs enfants quand ils sont placés dans des familles d’accueil non autochtones. Le problème? Des familles d’accueil autochtones, il n’y en a pas assez pour répondre aux besoins. Mais comme tu es un adepte d’Ayn Rand, tu vas me dire que l’État ne doit pas s’en mêler, même quand ils sont 20 à s’entasser dans un 4½, ou même si en état d’ébriété le père peut entrer sa queue dans le premier trou qu’il va trouver.
J’ai été le premier à dénoncer ce risque d’acculturation, au début de 2009.
Alors si moi je vis dans le déni face à la DPJ, toi tu es la reine d’Angleterre.
Traduction: va te faire foutre…
On ne pourrait pas tous tomber d’accord qu’une Commission d’enquête sur la DPJ est plus que primordiale pour savoir qu’est ce qui se passe vraiment dans ces goulags pour enfants???
Dans la mesure où vous avez gagné votre vie à la solde des tortionnaires de l’état, dans la mesure où vous faites parti ou avez fait parti des membres du barreau, une association de criminels à la solde d’un état sous l’emprise du crime organisé, je peux comprendre que vous défendiez ceux qui alimentent votre odieux commerce, mais de grâce, n’ayez pas l’outrecuidance de vouloir donner des leçons de rectitude à personne. Défendre la DPJ, c’est l’équivalent de défendre la Gestapo, la Stazi et autres Khmer rouges.
Vous êtes juristes ou vous l’étiez, alors je suis en droit de présumer que vous comprenez les arguments légaux. Voici donc une plainte formelle logée auprès de M. Juan E. Méndez Rapporteur spécial sur la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants du Conseil des droits de l’homme pour crime contre l’humanité en lien avec la secte de la DPJ à la tête d’un réseau pédo-criminels fréquenté par les notables de cette société comme nous avons tous eu l’occasion de le constater lors de l’enquête Scorpion avortée lorsque des noms de juges, d’avocats, de maires, d’artistes, tous clients du réseau, ont commencé à circuler. http://bit.ly/132dJ7v
Par ailleurs, vous faites l’étalage de vos idées préconçues en m’associant à tort à Ayn Rand dont je ne partage aucunement l’idéologie hédoniste.
En guise de conclusion, disons simplement qu’en matière de pseudo à la con, votre Papitibi bat tous les records…
@ Harmille 20:25
Si t’es assez con pour publier à 17:32 un hyperlien qui conduit vers un texte qui fait la promotion des cochonailles de cette truie d’Ayn Rand, assume, trou de cul.
Le texte auquel renvoie to hyperlien se termine sur cette citation: » La différence entre un État-providence et un État totalitaire n’est qu’une question de temps. » Ayn Rand
Papi 1, Harmille zéro
= = =
Kâlisse d’épais. Je n’ai pas attaqué ton « Bisbille101 » en tant que pseudo, mais parce que le con qui utilise ce pseudo est un trou de cul. Quand je me suis rendu compte que Bisbille 101 = Harmille Bébelle, j’ai fait l’équation trou de cul = nabot.
By the way, Papitibi est une contraction des mots « Papy » et « Abitibi ». Comme on m’a fait 9 fois grand-père, j’ai droit au titre de PAPY; et comme j’ai quitté Montréal pour l’Abitibi il y a près de 40 ans, bin…
= = =
Qn s’en reparlera quand la plainte aura été retenue. If ever…
Ça prend bin un trou de cul pour ne pas être capable de distinguer entre une plainte formulée par des zépais et la décision qui sera rendue sur la plainte par des spécialistes des droits de la personne.
= = =
Moi j’écris à 18h44: « Pendant plus de 10 ans, j’ai travaillé en protection de la jeunesse. Read my lips: pas POUR la DPJ mais CONTRE la DPJ. Pendant plus de 10 ans, à titre d’avocat en pratique privée, j’ai plaidé 150 ou 200 dossiers par année, en protection. »
Et toi tu affirmes que j’étais à la solde des tortionnaires de l’État.
Oh bien sûr, à titre d’avocat d’une enfant violée soir après soir par son frère aînée, par son père ou par le chum de sa mère, il m’est arrivé d’appuyer la position de la DPJ pour un placement en famille d’accueil.
Si je comprends bien, tu aurais laissé l’enfant avec son violeur, toi. Bravo, trou de cul. Est-ce à dire que si on t’as enlevé la garde de tes enfants c’est parce que tu t’es fait prendre à te rincer le boyau ou à te le faire sucer par un enfant de 8 ans?
Serais-tu pédophile, par hasard?
La projection est la signature des pervers…
@ Hermil Lebel.
«Défendre la DPJ, c’est l’équivalent de défendre la Gestapo, la Stazi et autres Khmer rouges.»
Papitibi, c’est le Jacques Vergès de la DPJ!!! À chaque fois que la DPJ fait quelque chose, il l’appuie, peu importe ce que c’est!!! Et quand c’est purement indéfendable, il sera obligé de prendre ses distances en disant un truc du genre: «Je condamne la DPJ dans ce dossier, mais…», ou encore «oui mais….»!!!
Et en plus, il a l’antisémitisme et le relativisme culturel de Vergès!!!
Harmille Bébelle 21:05
Tout un argument! Quand j’avais 5 ans, on disait plutôt « celui qui le dit, celui qui l’est« .
Mais on avait 5 ans…
Je ne fais pas de projection, je constate tout simplement que tu réagis aux interventions de la DPJ contre des violeurs d’enfant de la même manière que tous les violeurs d’enfants que j’ai rencontrés. Et j’en ai rencontrés « quelques-uns ».
Nier la culpabilité. Accuser l’enfant de les avoir séduits. Et crisser la DPJ dehors à coups de pieds dans le cul.
Ou bien t’es un crisse de pédo, ou bien tu acceptes que la DPJ retire à un pédo incestueux la garde de ses enfants et victimes. C’est aussi simple que ça.
Sans l’ombre d’un doute, vous appartenez à la catégorie des pervers et des déviants qui gèrent cette société moribonde. Votre degré d’intoxication ne vous rend plus en contrôle de vos impairs orthographiques…
@ Prou-prou 21:23
Si la DPJ offrait des stages pour les diplômés en ensachage (ce que tu es), je te suggérerais de suivre une intervenante pendant deux ou trois jours. C’est vrai que pour toi et avec ce QI de 58, ça pourrait prendre un peu plus de temps pour t’ouvrir les yeux, mais bon…
Ensuite, on s’en reparlera.
À l’oeil, je dirais que moins de la moitié des signalements sont retenus par la DPJ. En d’autres mots, ils vont fermer le dossier très tôt, dans au moins 50% des dossiers.
Ensuite, parmi les signalement retenus, il y en a probablement la moitié qui ne sont jamais judiciarisés et les dossiers sont fermés SANS la moindre perturbation. Comment je sais? J’ai lu des centaines de rapports d’évaluation déposés en Cour par les intervenants, dont une bonne proportion fait état des hésitations à judiciariser, une fois, deux fois, trois fois. Souvent, c’est par manque de ressources; la DPJ n’a pas les budgets pour prévenir les incendies, elle en a à peine pour essayer de les éteindre.
La DPJ ne PEUT PAS placer un enfant sans l’autorisation d’un juge. Sauf au cas d’urgence, et alors, pour une période de 24 heures. Souvent, à ce stade, ils ne parviennent pas à rejoindre les parents; sinon, les parents participent à la démarche.
Si une évaluation plus en profondeur est nécessaire, la DPJ DOIT se présenter en Cour. Et c’est à ce stade là que j’intervenais – souvent bénévolement (sans être payé par l’Aide juridique) et à titre d' »amicus curiae » (« ami de la cour »).
Ce n’est pas la DPJ qui prend la décision de retirer un enfant de son milieu familial; c’est le juge, qui entend d’abord une preuve souvent très élaborée. Je me souviens d’un cas, à Amos, où je représentais la mère d’une ado battue par son père; le procès avait duré 7 jours complets, qui se sont étirés sur plusieurs mois. Crisse, ma cliente était d’accord avec les demandes de la DPJ, et l’ado aussi. Pour te faire plaisir il aurait fallu que je dise NON à ma cliente et à la DPJ?
T’as jamais rien compris au système que tu dénonces pour avoir l’air d’un vrai libertarien qui colle au dogme.
Je poursuis donc ma description: il arrive très souvent que le juge ne suive pas les recommandations de la DPJ et refuse de sortir l’enfant de son milieu familial. Et s’il accepte de le sortir de la maison, il va devoir faire des choix: famille d’accueil ou centre de réadaptation? Six moi, un an ou whatever? Avec droits d’accès pour quel parent? Et à quelles conditions?
Et toi, t’es assez naïf pour te convaincre que j’ai toujours léché le cul de la DPJ?
= = =
Bien sûr, la DPJ, je leur mangeais dans la main. Si tu le dis, hein!!!
Je te donnerai pas de noms mais les intervenants de la DPJ ne partagent pas ton opinion sur mon moi-même. Imagine toi donc, trou de cul mal torché, qu’ils sont quelques-uns à avoir dékâlissé au lendemain d’un contre-interrogatoire serré au cours duquel je les avais… ridiculisés.
Dont deux dans la même semaine. Dont l’un qui a menacé de me poursuivre.
Va te torcher le cul, ordure.
@ Kermit la Bébelle (21h54)
Réponds plutôt à ma question?
Es-tu du côté des pédos ou du côté de leurs victimes?
Et si tu refuses de prendre partie pour les victimes, comme toutes tes savantes contorsions semblent l’indiquer, explique et motive ton choix.
À défaut de réponse intelligente, je me considérerai autorisé à interpréter ton refus comme un aveu implicite de pédophilie.
Il est clair que dans certains cas, les parents sont d’une inaptitude telle qu’il est absolument nécessaire de sortir les enfants d’un milieu toxique. Être libertarien, ça ne veut pas dire qu’il faut laisser les enfants se faire violer. Si on imagine une société où l’État est moins impliqué en tout, il faut aussi penser que des membres de la communauté devront se doter d’une structure commune afin de régler ces situations inacceptables.
Et je suis désolé, mais je ne crois pas que tous les avocats soient des pourris à la solde du système. On peut vouloir changer la structurée gouvernance de la société dans laquelle on vit, on peut vouloir désengager l’État de beaucoup de sphères de l’activité sociale et économique, mais ce ne veut pas dire qu’il faut tomber dans la théorie du complot sur le fait que des pouvoirs occultes nous contrôlent. Si on diffuse ça comme des idées libertariennes, on ne ralliera pas grand monde à la cause…
@ Shawn Mac Farlane
Merci, Shawn.
Il ne te reste plus qu’à expliquer tout ça au petit Han-Luc, qui se prétend Libertarien alors qu’il n’est au fond qu’un ultra-conservateur néo-duplessiste.
Les grands ténors libertariens du Québec – ceux qui s’affichent comme tels sur leur blogue respectif, du moins, ne volent pas très haut. J’oserais même ajouter qu’ils savent mieux s’exprimer par leur pousse-fumier [1] que par leur « cerveau ».
Par contre, toi, tu as fait depuis longtemps la preuve qu’on peut être Libertarien ET articulé. ET respectueux. C’est d’ailleurs toujours un plaisir de te lire…
_________
[1] les intestins…