OUI à la Russie, ou NON à l’Ukraine? Rien à voir avec les questions référendaires tarabiscotées auxquelles le Parti Québécor nous avait habitués au siècle dernier!
On ne pourra quand même pas accuser les responsables du référendum tenu le 16 mars en Crimée d’avoir piégé la population avec une question ambiguë!
Le choix était clair, et pourtant, de Angela Merkel à Stéphane Dion, de Stephen Harper à Barack Obama, personne n’entend reconnaître le choix démocratique des Criméens. Pas même la Grande Duchesse d’Anticosti:
La Première ministre québécoise Pauline Marois a indiqué que le Québec ne reconnaîtra pas le résultat de la consultation en Crimée. Certains évoquent une certaine incohérence tandis que son gouvernement répète régulièrement sa volonté d’organiser une nouvelle consultation sur la souveraineté du Québec. Un récent sondage indique que 34% des Québécois voteraient en faveur de l’indépendance. – Adrien Oster, Huff Post, 16 mars 2014
Cela dit… me semble qu’il serait temps de refermer cette parenthèse criméenne pour casser enfin du bloc Lego. Tout le monde le fait, fais le donc!
Pôv @$%?&# Legault… c’est quoi son prénom, lui, déjà? Ah oui, FRANÇOIS! Si ses adversaires démontraient pas cet acharnement maladif à tenter de le définir, il serait déjà tombé dans l’oubli le plus abyssal…
Un, deux, cha cha cha…
Legault est souverainiste, nous apprend le monsieur avec des poils blancs au menton et un stéthoscope drette dessour. Non, non, non, il est… ça finit par « iste » mais j’en dirai pas plus, de répliquer la Grande Duchesse d’Anticosti.
La preuve, c’est qu’il a voté OUI au référendum de ’95.
Non, la preuve, c’est qu’il jure qu’il va voter NON à la prochaine occasion!
Legault, lui, se décrit comme nationaliste.
Missié Couillâ, si passé ga’ant du pwésent et si pwésent ga’ant de l’aveni’, alo’ si lui devient ministwe de la santé, vot’ Missié Ba’ette vouloi’ enco’ gwaissé la patte des médecins spécialistes que lui président enco’ tout wécemment, ? [1]
Quand on habite une maison de verre, on ne lance pas de cailloux. Définir un adversaire au présent par ses affirmations passées, ça ne se fait pas. Surtout quand on présente dans LaPinière un ancien CAQuiste contre une ancienne Libérale devenue Libérale indépendante depuis son expulsion,,, Un ancien caquiste qui, il y a 1- jours à peine, travaillait POUR sa fédération et CONTRE l’État.
Pas fort…
Surtout que le Couillard s’est fait prendre les culottes à terre: en 2013, il exigeait que le Québec prenne l’initiative d’une ronde constitutionnelle visant à permettre au Québec de signer ENFIN la Constitution imposée sous Trudeau, alors qu’en 2014, il affirme plutôt que le moment sera venu d’en discuter quand l’initiative viendra d’ailleurs.
Alors, le vrai Couillard, c’est celui de 2013? Celui de 2014? Le moins que l’on puisse dire, c’est que ses adversaires auront désormais beau jeu de le définir à leur tour comme bon leur semble.
Let the children play…
__________
[1] traduction Gogule: Monsieur Couillon, si le passé devait être garant de l’avenir, alors faut-il en conclure que Monsieur Barrette, à qui vous destinez le ministère de la Santé, profitera de ses fonctions ministérielles pour gaver de fric membres de l’Association des médecins spécialistes dont il était le président encore tout récemment?
s’of