À l’origine, il y avait un besoin politico-économique: le Canada doit assurer sa souveraineté sur un immense territoire nordique, loin de toute base navale ou militaire. Un territoire que ses voisins lui disputent et qui pourrait par ailleurs cacher quelque richesse encore inconnue. Un territoire que la libération des glaces sous le non-effet du non global-warming rend accessible à tous les vautours.
À l’origine, il y avait un besoin militaire, exacerbé par la mégalomanie d’un cowboy de Calgary: les chasseurs F-18 ont le cheveu blanc et ils sont mûrs pour les Résidences Soleil du bon Monsieur Eddy. Vrai qu’ils ont environ 35 ans et qu’on prévoyait leur mise au rancart progressive en 2017 ou 2018.
Dès 2009, le pourtant si frugal cowboy de Calgary laisse filtrer que l’achat des 65 nouveaux chasseurs risque de coûter une fortune:
Les Forces canadiennes accélèrent les préparatifs pour remplacer leur flotte d’avions de chasse CF-18. Et la facture sera salée. Selon les informations obtenues par Le Devoir, les analystes du ministère de la Défense estiment que le gouvernement devra débourser un minimum de 4 milliards de dollars pour acheter 65 nouveaux avions de combat. – Alec Castonguay, Le Devoir, 11 novembre 2009