Mathieu Bock-Côté, lologue de formation, tient un blogue où il pose le constat suivant:
Depuis quelques jours, ça s’indigne fort chez les libéraux et chez les commentateurs qui ont mené la croisade des derniers mois contre la Charte des valeurs. L’objet de cette indignation : l’absence d’avis juridiques formels commandés aux juristes de l’État québécois par le précédent gouvernement péquiste.
… avant d’en tirer quelques questions d’où transpire une malhonnêteté intellectuelle désolante:
Se pourrait-il que le gouvernement péquiste ait décidé, consciemment, de ne pas mouler son projet de Charte des valeurs dans le cadre exagérément étroit et contraignant du régime de 1982, qui faudra-t-il le rappeler encore souvent, a été imposé au Québec sans son consentement?
Se pourrait-il que Bernard Drainville ait justement voulu penser cette Charte à l’extérieur du cadre de légitimité issu de 1982?
Se pourrait-il qu’il n’ait pas voulu se contenter de l’espace que le Canada laisse au Québec? – Mathieu Bock-Côté, Le Journal de Montréal, 2 mai 2014: la querelle des avis juridiques
Tit-Bock s’est fait ramasser, pis pas à peu près!
- Ce n’est pas là la question; Drainvile, Marois ont dit qu’ils avaient des avis juridiques. Ils ont mentis, Point !! hypocrites ça je le savais déjà, menteur je m’en doutais….. – adroitte, 2 mai 2014 à 15 h 49 min
[note de la rédaction: Indeed! Il m’a toujours semblé douteux que les avis qu’auraient préparé d’éminents constitutionnalistes soient unanimes à défendre une opinion largement minoritaire dans les milieux juridiques et ce, sans attirer à tout le moins l’attention des destinataires sur l’existence de ce courant majoritaire et sur le risque qui en pouvait résulter. Bref, il m’a toujours paru évident que cette larve de Bernard Drainville mentait comme il respirait.]
- Se pourrait-il que Bernard Drainville ait justement voulu penser cette Charte à l’extérieur du cadre de légitimité issu de 1982? Se pourrait-il … » Se pourrait-il que vous déviez du sujet ? Se pourrait-il que vous puissiez duper quelqu’un qui n’est pas déjà dupe des manoeuvres de Drainville et cie. ? – Mathieu Marion, 2 mai 2014 à 15 h 55 min
- Si c`etais intention de M`Drainville alors pourquoi il n a pas dit qu il en avait pas d`avis juridique et de ne pas mentir aux citoyen tenter pas de defendre l `indefendable meme le ministre de la justice nous a mentit .
C`est pour ca que M.Drainville si il a une conscience il devrait meme pas se presenter a la tete du partit mais plutot se retirer de la vie politique il est un menteur de la pire especes jamais je ne supporterai se Monsieur quel hypocrite. – jacques.voisine, 2 mai 2014 à 15 h 59 min
- vous n’avez rien compris des motifs de l’indignation des Québécois face à l’absence de ces avis juridiques. Que ces avis juridiques existent ou non, n’a aucune importance. Ce qui est important et qui est cause de l’indignation des Québécois, c’est le fait que Bernard Drainville et Pauline Marois ont dits avant et pendant la campagne électorale, que ces avis juridiques supposéments favorables à la charte existaient mais qu’il n’était pas coutumes de les rendre public. […] Je pense que vous le saviez vous-même, puisqu’il est connu que vous faisiez parti de la garde rapproché des conseillers de Pauline Marois. Cette façon de faire du PQ est abject et justifie pleinement le fait que les Québécois ne feront plus jamais confiance au parti Québécois. – Gilles Bugeaud, 2 mai 2014 à 16 h 05 min
[note de la rédaction: qu’un universitaire soit invité sur toutes les tribunes – dont celles de la convergence Québecor, malgré cette incapacité manifeste à connecter avec la réalité, voilà qui étonne. Voilà, surtout, qui constitue une insulte à l’intelligence!]
- Oui M. Bock, tout cela se peut certainement. Par contre, ce n’est pas le discours que les péquistes ont tenu lors du dévoilement de cette charte. Au contraire, M. Drainville nous disait qu’il avait la « conviction profonde que sa charte était constitutionnelle… ». Sur quelle base peut-il avoir une conviction profonde, s’il n’a pas pris la peine de proprement scruter sa conviction sous la loupe des institutions judiciaires? Pelletez tous les nuages que vous voulez et jouez tant que vous voulez dans la sémantique des intentions non dévoilées; chez nous, cela s’appelle mentir et flouer le peuple. […] – Kevin, 2 mai 2014 à 17 h 34 min
- Pertinente thèse, mais qui passe sous silence la question des apparents mensonges de M. Drainville et d’autres membres du précédent gouvernement quand à l’existence ou non de tels avis…? – Frédéric Miville-Deschênes, 2 mai 2014 à 19 h 21 min
- il en demeure pas moins qu’il est anormal, pour un tel projet de loi, de ne pas obtenir un avis juridique. Sans le respect de regles fondamentales, il n’y a pas de crédibilité.
Mme Marois mentait-elle lorsqu’elle y faisait reference? Apres tout, elle a évoqué la clause dérogatoire seulement a la derniere semaine de campagne. Avant, elle se justifiait sur ces avis…fantomes. – Monsieur, 2 mai 2014 à 20 h 43 min
- « Se pourrait-il?…. », demandez-vous. Ouf! Ça fait des mois que les opposants à la charte vous le répètent de toutes les manières: ce projet est bâti pour échouer, et démontrer que le fédéralisme ne marche pas. C’est une dissimulation dans un but pédagogique: on prend les gens pour des valises, et on construit des projets de loi voués à l’échec, dans le but d’éduquer le bon peuple aux vices du fédéralisme. C’est ce mensonge pédagogique que vous appelez, d’une manière qui en dit un peu sur votre sens de l’intégrité, « la plus grande vertu » de ce projet. – Jean-François Roussel, 3 mai 2014 à 0 h 39 min
- Si on ne veut pas d’avis juridique, on le dit. Faire le contraire, c’est mentir, point.[…] Je m’attendait à plus de rigueur et de respect. […] Quand, après avoir juré de la légitimité de la Charte, on sort en catastrophe, en pleine campagne électorale, qu’on usera de la clause dérogatoire, c’est qu’on commence à douter.
À défendre l’indéfendable, c’est sa propre crédibilité qu’on affaiblit. – danie, 3 mai 2014 à 4 h 19 min
- Mathieu, j’accepte vitre argument que le PQ n’avait pas a faire produire des avis sur la constitutionnalité de la Charte.
Mais vous passez à côté du VRAI problème. Le PQ a MENTI à la population en didant qu’il avait ces avis juridiques en mains. S’il avait clairement indiqué son intention d’aller à l’encontre de la Constitution, nous auroins pu comprendre. À la place , Bernard Drainville nous a volontairement, délibérément, MENTI!!
C’est là le problème. Et c’est indigne d’un parti, d’un gouvernement, d’un Ministre, d’un député élu. – Martin Le Blanc, 3 mai 2014 à 13 h 37 min
- […] bien que souvent opposé à vos opinions , je respectais votre honnêteté intellectuelle. Plus maintenant. Au revoir M. Bock Côté, vous pouvez maintenant prêcher aux seuls convertis à votre cause perdante. – Ladak, 3 mai 2014 à 16 h 00 min
Certes, tous ces commentateurs ne semblent pas détenir un Ph.D en socio, comme monsieur Ti-Bock. Leur écritoire les trahit; aucun de ces modestes commentateurs ne semble enseigner la socio ou les sciences po à la Nuvarsité de Mourial ou à la celle de Charbrouke.
Certes, quelques-uns des pourfendeurs de Monsieur Ti-Bock sont des fédérastes bon teint, dont la mauvaise foi ne le cède en rien à celle dont fait ici preuve la victime de leur vomitoire.
Mais que ce raisin-là puisse éventuellement enseigner à mes petits-enfants l’art du raisonnement politique, voilà qui est loin de me rassurer.
Ou bien Bock-Côté prostitue-t-il son cerveau comme d’autres prostituent leur cul, ou bien, comme le disait si justement le plus jeune des Immortels au sujet d’un collègue blogueur et chroniqueur du Hournal, Richard Martineau Mathieu Bock-Côté vit intellectuellement au dessus de ses moyens. Il dépense plus qu’il ne possède. Et je crois qu’un jour il fera faillite. Un huissiuer frappera à sa porte!
Par sa défense acharnée de l’indéfendable mensonge, Bock-Côté vient de perdre l’essentiel de sa fortune à la Bourse des inepties.
Le déni. Comme Rob Ford… Le déni. Comme si ça pouvait aider cette formation politique en décrépitude à renaître de ses cendres, et ce, à la veille e ce week-end des longs couteaux qui verra les ténors les plus en vue du Parti s’accuser – préférablement à huis-clos, mais pas nécessairement!
Le déni, de la part d’un universitaire perçu – à tort ou à raison – comme l’une des têtes à penser du Parti avec le gros Q. Si c’est ce que le PQ a de mieux à offrir, vaut mieux lui préparer une oraison funèbre qu’un congrès à la direction précédé ou suivi d’un nième congrès d’orientation.
Cousins du Péquistorium, orientez-vous donc plutôt vers la Vérité; ça sera déjà un bon début.
AJOUT: à la défense de Tit-Bock – un argument fallacieux
De tous les commentateurs qui se sont portés à la défense de Bock-Côté – déjà bien peu nombreux, un seul a présenté un argument digne d’attention; tous les autres, c’est du léchage de PQ.
à en écouter plusieurs ici, on croirait que le ministre Drainville n’a pas eu recours à des juristes pour écrire son projet de Charte, qu’il n’aurait pas tenu compte de leurs avis et conseils en la préparant. C’est de l’ignorance crasse!
Ceux qui connaissent le moindrement le fonctionnement d’un gouvernement savent très bien que ce sont des équipes souvent larges et diversifiées de juristes qui rédigent ces projets de loi, et les discussions qui en résultent donnent souvent lieu à des bras de fer interminables avant d’être déposés à l’Assemblée nationale. Il n’y aurait pas d’avis là-dedans? Faux. – Yves Rancourt, 2 mai 2014 à 22 h 25 min
Ce Rancourt ne sait pas de quoi il parle; les faits, les voici!
Rancourt confond les étapes de rédaction et d’analyse. Dans un premier temps, les élus passent une commande à leur personnel POLITIQUE et des rédacteurs (qui ne sont pas nécessairement juristes) traduisent tout ça en mots. en mots les besoins exprimés. Dans un deuxième temps, des juristes s’occupent de traduire les mots de politiciens en termes plus juridiques. C’est là, par exemple, qu’un « contrat passé » devient une « convention intervenue« .
À ce stade, on voit à ce que les mêmes mots traduisent les mêmes concepts aussi bien dans le projet de loi que dans la législation déjà en vigueur, question de s’assurer de la cohérence de leur interprétation par les tribunaux. Pendant mes études en droit , il m’est arrivé d’intervenir à ce niveau: rédaction de projets de règlement et participation à un pèlerinage au cabinet du sous-ministre aux seules fins de lui « vendre » le besoin exprimé par mon employeur. Aujourd’hui, on appellerait ça du lobbyisme et il me faudrait être enregistré à titre de lobbyiste…
Mais quand le besoin de légiférer doit être exercé sur un sujet brûlant, il est d’usage de faire appel à des constitutionnalistes ou à des spécialistes des droits et libertés qui pourront jeter un regard critique sur tous les éléments dont on peut soupçonner qu’ils pourraient faire l’objet d’une contestation devant les tribunaux.
Cette analyse dépasse les compétences des équipes de rédaction. Les rédacteurs ne sont pas payés pour prédire les réactions de la Cour d’appel ou de la Cour Suprême. Leur analyse – si analyse il y a, demeure plutôt superficielle.
C’est comme demander à un traducteur qui n’est pas juriste de « garantir » à ses clients quelle interprétation les tribunaux donneront de SA traduction. Aussi rigoureuse que puisse être cette traduction sur le plan linguistique, en droit, le recours à un mot plutôt qu’à l’un ou l’autre de ses synonymes peut faire toute la différence.
Pour le « fine tuning », on s’adresse à des spécialistes. Voilà.
La lâcheté de Bock-Côté [2e ajout]
La réplique ci-dessus au faux argument de Yves Rancourt, j’en ai transmis le texte au Hournal de Maroual vers 17h07 ce 3 mai. De toute évidence, le responsable de la modération du blogue de Baby-Bock n’aura pas apprécié le présent billet.
Intellectuellement malhonnête. Et lâche… Stand by the PQ, mon tit-nomme; avec un peu de chance, tu mettras pas de temps à le couler…
« Cette façon de faire du PQ est abject et justifie pleinement le fait que les Québécois ne feront plus jamais confiance au parti Québécois. »
C’est une raison valable, mais alors pourquoi devant les façons de faire tout aussi méprisante du Parti Libéral ces dernières années, et eux aussi ont fait des choses au mépris du droit, et devant le nombre incalculables de mensonges et pas seulement sur la corruption qui les gangrène toujours, les Québécois leur font toujours confiance au point de leur redonner une majorité?
Le PLQ mérite tout autant le sort qui est arrivé au PQ, mais trop de Québécois aveugles, sourds et muets politiquement parlant, ont l’indignation et la confiance bien sélective.
Voilà un autre exemple que nous ne savons pas débattre. L’enjeu de la laïcité méritait qu’on y réfléchisse collectivement, mais nos politiciens et trop de Québécois devaient trouver que réfléchir demandait trop d’efforts et ont détourné du sujet, tout comme Charest l’avait fait lors de la crise étudiante sur l’enjeu de l’éducation.
Les Québécois devraient donc se regarder dans le miroir en premier lieu avant de blâmer les autres, mais les Québécois sont tellement bons pour se trouver des coupables autres qu’eux-mêmes au lieu d’aller à la source des problèmes pour les réparer.
Pas étonnant donc que certains idolâtrent des Bock-Côté, des Martineau, des André Pratte, des Alain Dubuc, des Lysiane Gagnon, surtout à 49% qui souffrent de problèmes de littératie.
Nous avons le Québec que nous méritons et c’est pourquoi hélas nous disparaîtrons un jour, malgré notre capacité de longue survivance.
@ Mathieu
Pour un électeur d’intelligence politique moyenne, il est probablement plus facile d’associer les moeurs dépravées du Parti qui propose le changement à son projet de société que d’associer les moeurs dépravées du Parti qui cherche à maintenir le statu quo au statu quo lui-même.
Bref, la « crossette » ou le mensonge d’un crosseur ou d’un menteur libéral (ou conservateur, ou même NPD) ne va pas jeter l’opprobre sur la notion de fédéralisme de la même manière que la crossette ou le mensonge d’un ministre péquiste risque d’être associé à l’idée même d’indépendance. À tort ou à raison, on perçoit crosse=PQ=indépendance, mais on ne fait pas nécessairement l’adéquation inverse (crosse=PLQ=Canada=fédéralisme).
Moi, j’ai renoncé au PQ d’autant plus facilement que je ne me reconnais pas en PKP ou en Bernard Drainville aussi facilement que je me reconnaissais en René Lévesque ou en Jacques Parizeau…
Mais je n’ai pas renoncé pour autant à la notion d’indépendance; je vote Solidaire depuis 2012.
= = =
Il faut avoir vécu l’Acadie, le Nord-Ontario ou la Louisiane pour bien saisir l’étendue du risque d’assimilation/disparition.
Le Nord-Ontario, c’est à quelques km de chez moi; la francité s’y étiole lentement. Inexorablement. Les Dallaire y deviennent des Dellair, comme les enfants des Laroche deviennent des LeRush (du moins sur le plan phonétique). J’ai connu en Louisiane des Melançon dont le grand-père ne parlait pas anglais en 70 ou 75, dont le père « comprenait » la langue de son père et dont les enfants ne comprenaient plus la parlure du « vieux ».
Aucun de mes quelques dizaines de petits-cousins soit-disant Fransaskois ne comprend aujourd’hui le français, et ce, malgré que le français ait été la langue maternelle de ma tante (leur arrière grand-mère) et la langue d’usage de son mari originaire du Dakota. Pas plus que les brebis perdues du Connecticut, du Rhode-Island ou du Massachussett – mon père et la quasi-totalité de sa fratrie étaient nés là bas.
Mariages mixtes? Il y a un peu de ça, bien sûr. Écoles? Il y a de ça aussi. Radio? Télé? Il y a BEAUCOUP de cela dans cette assimilation accélérée; l’assimilation des Cajuns de Louisiane à ceux qu’ils appellent les Americans (!) a débuté quand les ondes de la radio anglophone a franchi la frontière réputée impénétrable des bayous. Jusque là, les Smith (blanc ou Noir), les Voorhies des Pays-Bas ou les Santana hispaniques qui vivaient en pays Cajun étaient assimilés aux Cajuns!
Sans un pays bien à nous et sans les deux mains sur le volant de la langue… we’re doomed! Quant aux franco-albertains, ouf! Déjà que les Conservatifs éliminent lentement le bilinguisme… Et puis, étouffer financièrement Radio-Canada, c’est surtout étouffer Ici.Radio-Canada BC, Alberta, Regina ou Halifax.
Je ne comprendrai jamais la frilosité du peuple québécois devant un projet (l’indépendance) qui va de soi!!! Comme Gilles Vigneault et Jacques Parizeau, ça me dépasse!!!
Pour ce qui est de l’absence d’avis juridiques sur la Charte des valeurs québécoises, si la vérité se retrouve dans le texte de Mathieu Bock-Côté, j’en suis fort aise mais Drainville a manqué de courage de ne pas le dire tout de suite!!!
@ Proulx 21h33
Mentir à la population, comme Drainville l’a fait, c’est pas aussi banal que ce que tu y vois – un simple « manque de courage ».
C’est un manque de droiture.
C’est une fraude intellectuelle.
C’est perdre toute crédibilité.
C’est salir sa propre formation politique… et lui faire une réputation dont elle pourrait avoir bien du mal à se défaire.
C’est donner le pouvoir à Philippe Couillard sur un plateau d’argent.
C’est une trahison.
C’est semer le cynisme au sein de l’électorat et lui faire perdre le peu de confiance qui pouvait lui rester dans les institutions démocratiques.
C’est digne du plus trou de cul des trous de cul.
Et c’est impardonnable.
Avant de lire le texte de Lise Ravary sur la question, et rien qu’à lire le titre (<a href= »http://blogues.journaldemontreal.com/liseravary/societe/drainville-doit-demissionner/ »>Drainville doit démissionner), je me disais !elle beurre trop épais ».
Mais au final, j’estime qu’elle a raison: Drainville a trahi le PQ. Qu’il décrisse!
Charest passait son temps à nous mentir en pleine face, et ce, pendant neuf ans et personne ne crachait sur lui avec autant de véhémence!!! Je ne comprendrai jamais pourquoi on exige plus du PQ que du PLQ alors qu’on ne fait pas la même chose à Ottawa!!!
Quoiqu’il en soit et dans le moment, je ne tiens pas trop à une course à la chefferie trop rapide car rien ne presse, le PQ a tout intérêt à s’inspirer de la recette du PLC (l’élection du chef à mi-mandat)!!! Mais crois-moi, si Drainville voit qu’il a peu d’appui, il risque de partir de lui-même plutôt que de continuer à jouer les seconds violons devant PKP ou Hivon, les chefs de file des deux camps qui semblent se dessiner, soit les abrasifs et les consensuels!!! Je ne crois pas à un retour de Duceppe!!! Le PQ a besoin de sang neuf, pas d’une belle-mère!!! Monseigneur de Lisée n’est pas dans la course!!! Il irait rejoindre PKP!!!
Toutefois, on n’est pas à l’abri d’une candidature-surprise: celle de Jean-Martin Aussant, par exemple!!! Il a dit à un journaliste de Radio-Canada qu’il songe à revenir pour briguer la chefferie du PQ!!! Si c’est le cas, on aurait une course à trois entre Aussant, PKP et Hivon!!! Gaudreault irait dans le camp de Hivon, selon moi!!!
Papitibi,
Je suis pour qu’on laisse le temps au temps.
Est-ce que Jean Chrétien a démissionné quand la tricherie entourant le référendum de 95 a été mis à jour ? Non, car il y a triché pour la cause, le fédéralisme canadien. Machiavel n’aurait pas désavoué. Aucune levée de bouclier chez les fédéralistes.
Quel aurait été la suite, si René Lévesque avait eu la force de réagir au rapatriement unilatéral (sans l’accord du Québec) de la constitution en 82 ? Se serait-il dit: on va tendre l’autre joue juste pour avoir un oui sur ce qui est finalement qu’un mandat pour négocier un autre fédéralisme ? Cette souveraineté-association n’étant rien d’autre qu’un Québec fort dans un Canada uni, selon la formule d’Yvon Deschamps. Se serait-il laissé aller à un excès de démagogie voire de rouerie lui aussi ?
» Il va y avoir du changement, on va mettre nos sièges en jeu » Le gros mensonge pour quoi ? Pour faire le contraire, pour cadenasser l’espace de manoeuvre du Québec. Se pourrait-il que la riposte à la malhonnêteté ait été: à mensonge, mensonge et demi ?
Déjà en 95 on pouvait voir que les arguments démagogiques étaient en augmentation dans la rhétorique souverainiste, avec en tête Lucien Bouchard et son « nous les blancs » ou quelque chose s’en rapprochant.
Nous assisterions qu’à une inflation de machiavélisme que je n’en serais pas surpris. Incidemment, le PQ pouvait toujours se draper dans la clause dérogatoire à la moindre contestation juridique de la Charte à Drainville.
Alors, oui à la démission de Bernard Drainville, car il importe que le pays se construise sur du plus blanc que blanc, contrairement au statu quo qui, lui, ne dédaigne pas se salir. Après tout, nous n’en serions pas à une asymétrie démocratique près.
À bien y penser, si on réclame la démission de Bernard Drainville, il faudrait dans un esprit d’équité rebaptiser l’aéroport Pierre Elliot Trudeau. On corrige la malhonnêteté ou l’ambiguïté planifiée comme on peut. Et on désavoue ou on ne désavoue pas.
P.S. Bien que confidentiels et même si discutables, les avis juridiques des Henri Brun, Claire L’Heureux Dubé et Julie Latour ne sortaient tout de même pas entièrement d’une boîte de cracker jack.
P.P.S. Une dérive au nom du droit commun n’est pas à mettre dans la même soue qu’une autre commise au nom de la vénalité et la corruption.
@InfoPhile,
Ces gens ont fait exactement ce qu’il fallait pour invalider le gouvernement, le parti et eux-mêmes. Les fédéralistes ne s’y seraient pas mieux pris. La fin justifie les moyens.
Ils sont nus comme dans les « Habits de l’empereur ». Les « enfants » voient et ont vu la réalité et voté en conséquence. Ils l’ont fait aussi à l’élection fédérale précédente.
Les « enfants » savent que ce n’est pas « pour leur bien » que les parents les battent, mais par inconscience, parce qu’ils sont les plus forts et surtout parce qu’eux-mêmes se sont fait dire qu’ils étaient battus « pour leur bien ».
Alors les « parents », nous le savons que vous n’êtes pas capable d’amour pour la patrie, pour la matrie ni pour la fratrie. Joignez les fédéralistes : qui se ressemble s’assemble.
http://www.lejournaldepersonne.com/2014/01/les-chiens-de-garde/
Je n’ai qu’un souhait :«LA FIN DE L’ARNAQUE PÉQUISTE»:
Ce qui m’a le plus surpris ces derniers jours ce sont les propos du prof Lauzon qui a dit ouvertement que nous sommes chanceux de ne pas avoir été capable d’accéder à l’indépendance avec le PQ, parce que le Québec Inc. était parti pour tout privatiser et là course se serait terminé en tant qu’un nième État des É.U.
Avec l’analyse de toutes ces années concernant le PQ, je concède que oui nous l’avons échappé belle avec cette pseudo indépendance qui dans les faits aura toujours été l’écran de fumé du projet mondialiste. Écran qui a très bien fonctionné.
RÉSUMÉ DU DERNIER LIVRE DU PROF
« Les courageux qui lisent mes articles commencent à comprendre, du moins je l’espère, que, loin de vivre dans un pays libre et démocratique, nous subissons vraiment la dictature du patronat, des multinationales, des détenteurs de capitaux et de leurs collaborateurs que sont » leurs » politiciens ( actuels et passés), leurs médias d’information, leurs universitaires de service, leurs instituts de recherche, etc. Faut que ça change au plus vite, qu’une nouvelle situation soit établie sur des fondements vraiment démocratiques, sinon la violence qu’ils auront fomentée et fermentée éclatera. » (Léopold Lauzon)
@ Bernard Leblanc,
Le Prof Lauzon comme premier ministre.
@ Bernard Leblanc ,
Le prof Lauzon »ETCHÉTÉRA » , je le verrais très bien Premier Ministre et Président du Québec ,
il a raison , cela va péter en quelque part si on ne descend pas apprendre des »CEUSSES DES VILLAGES » , c’est les »CITOYENS » , qui vont décider. Les plus jeunes n’auront d’autres choix que d’aller se chercher du lait Kasher , chez Landrynoise , le lait Purefilthre , chez Roulante de Tingwick et le Québon qui accepte le lait que le Rabin n’a pas béni( Mamitte , antibiotique etchétéra) , chez Roulante sait pas , mais cela doit être comme cela , sinon ce ne serais pas Pure filtre et près de 30 jours sans cailler.
Il n’y a plus rien de Naturel à prix abordable pour les Gens de la ville et encore moins dans le »BIO ».
Cela fait que les Jeunes mangent du fromage fait avec des restes de Kascher et ils se ramassent presque tous avec des gros cul…………….. Pas dangereux pour le violence vous allez me dire mais sont des »WEBBEUX DE PITONNEUX » , je l’ai vu récemment , ils vont fucker tous les système.
Monsieur Leblanc , Papi , Gaïa et les autres , Bonne fin de journée ,
Jean-Marie De Serre.
P.S. Cela va se paser au village , j’attends et apprends.
@ PAPITIBI ,
depuis 13: 41 , j’ai fait plusieurs appels , ; au Maire , à la secrétaire à l’inspecteur en bâtiment(très Correct le Monsieur , le seul de avant novembre 2013 à Tingwick en ce qui me concerne) .
Je me suis dit c’est peut-être un jour férié aujourd’hui , personne ne m’a répondu.
J’ai alors téléphoné à Saint-Rémi de Tingwick et on m’a répondu.
Probablement que l’on va parler de moi ce soir au conseil…………
Je saurai demain vers 11 heures , si la Sureté ne vient pas me ramasser avant sous de fausses accusations comme depuis 2009.
J’attends et j’apprends ,
Jean-Marie De Serre.
@ PAPITIBI ,
il y a beaucoup plus que les errances de Buck pour l’instant au Québec , faut voir ce qui va se passer au Fédéral avant de s’inquiéter pour le Cubec.
Papi , la Nouvelle Union -Victoriaville de Pédalo , Est-ce que c’est vu chez vous ? On y raconte là , que Justin Trudeau va être dans le coin fin mai. Pourquoi Victoriaville ?
J’attends et j’apprends , mais la chanson de Jean Gabin que A.L. a mis un jour , qui parlait de je sais ,
je l’aime bien , je sais que je ne sais presque rien mais pas grâve , ce que je sais , je le sais………..
J’apprends ,
Jean-Marie De Serre.
@ PAPITIBI ,
c’est lourd de conséquence ce qui va se passer là , à , Victoriaville et pourquoi là ? Mais c’est fin mai , et Charbonneau cotinue toujours de pelleter de la boucane. === > Peut-être qu’ils cordent du brin de scie , quand ils ne sont pas en cour.??666666????66666.
Peut-être demain ou la semaine prochaine je vais savoir , mais à ma Municipalité de Tingwick , je dois leur dire de répondre à mes Questions , et on ne le fait pas depuis 20 ans.
À qui la faute ? »IL , MOI , Jean-Marie de Serre ne le savent pas , mais Jean Gabin avait bien raison.
Demain , c’est un autre jour et qui sait , peut-être que je saurai un ti peu plus et vous redirai………..
Jean-Marie De Serre.
Papitibi,
Le prof Lauzon a son Ph.D en comptabilité.
Il a son franc parlé et je pense que ça ferait une transfusion de sang aucunement apparentée au « London School of Economics ».
Sérieux.
@ LE GAÏAGÉNAIRE ,
quoi cela veut dire Ph,D en comptabilité ? Est-ce comme Legault , mais qui ne ment pas……….
Jean-Marie De Serre.
Jean-Marie De Serre,
http://www4.fsa.ulaval.ca/cms/accueil/formation/3ecycle/doctorat/domainesderecherche/phdcomptabilite
http://www.lapresse.ca/actualites/201403/31/01-4752879-le-choc-la-charge-la-charte.php
http://www.ledevoir.com/politique/quebec/158085/l-entrevue-le-nous-c-est-lui
http://www.ababord.org/spip.php?article1031
Pétition pour la démission de Drainville https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/st%C3%A9phane-b%C3%A9dard-chef-du-parti-qu%C3%A9b%C3%A9cois-par-int%C3%A9rim-d%C3%A9mission-de-bernard-drainville
Je disais que Marois gouvernait comme Harper et je me faisais attaquer. Eh bien, voici une autre preuve que j’avais raison : le mépris pour les tribunaux, dans les deux cas.
N’oublions pas aussi toute la salade des pro-charte au sujet des «droits individuels qui sont des concepts anglophones qui proviennent de Trudeau et qu’il a imposés en 1982 avec sa Constitution que le Québec n’a pas signée, contrairement aux droits collectifs». C’est commodément oublier que la Déclaration des Droits de L’Homme et du Citoyen est apparue pour la première fois (1789) lors de la Révolution française qui a instauré cette République dont les pro-charte aiment tant se réclamer… et qui prévoit la liberté de conscience et de religion.
C’est aussi oublier que la Charte québécoise des droits de la personne est antérieure à celle de Trudeau…
La Loi de 1905 que Marois citait en exemple vient d’une période d’intolérance de la France durant laquelle on imposait le laïcisme et le sécularisme… ce qui est bien différent de la laïcité, qui existe de facto au Canada à cause du silence des lois à déclarer une religion d’État, etc., et des décisions des tribunaux qui ont bien établi ce principe (allez lire Micheline Milot, http://assr.revues.org/21233 notamment).
Et puis la Constitution canadienne est valable même si le Québec ne l’a pas signée. Ce n’est pas équitable en droit naturel (pour nous), mais ce n’est pas illégal. Il me semble avoir lu que ce n’était même pas nécessaire.
Et Mathieu Marion est professeur agrégé de philosophie à l’UQAM.
@ fem_progress
« Et puis la Constitution canadienne est valable même si le Québec ne l’a pas signée. »
Très bonne raison pour se séparer des anglas constamment nous chient dessus économiquement et légalement.
Je n’en reviens pas des Québécois qui se battent à coup de légalité et de poisson pourri pendant qu’ils se font manger de la grosse argent.
Crisse de pays de fou!