Certes, l’auteur du présent billet n’est plus – et depuis longtemps – une poulette du printemps mais on pourra dire qu’il a pogné – en son temps, avec les fumelles. Et même avec les maringouins fumelles de l’Abitibi, incluant ces gros modèles bi-moteurs et dont le réservoir est tellement big que la SOPFEU a songé dans les années ’90 à les domestiquer et à les affecter au combat des incendies de forêt. Les pompiers ont fait avorter ce projet novateur.
Ils sont tellement lourds, ces moustiques, que la fumelle qui rate son atterrissage sur l’avant bras de sa victime risque de fracasser sa foreuse. La cible s’en tire alors avec un gros bleu. C’est quand même moins pire qu’un demi-litre de sang en moins quoique certains cas de fracture ont été documentés, selon l’Agence de la Santé et des Services Sôôôciaux de l’Abitibi-Témiscamingue.
Ce qui m’amène à Rona Ambrose, la ministre de Santé-Canada. Une femme de tête, aux qualités exceptionnelle: elle est belle, elle est jolie, elle est sexy, et… heu… heu.
En 2004, Santé Canada projette de retirer graduellement du marché les répulsifs à base de citronnelle. La raison? Ils contiendraient un agent potentiellement cancérigène: le méthyl eugénol.
Face à la levée de boucliers des fabricants d’insectifuges naturels, le ministre fédéral de la santé demande en 2005 à un comité d’experts indépendants d’évaluer les risques pour la santé humaine.
Verdict: les insectifuges visés sont sans danger, car ils ne contiennent pas de méthyl eugénol. De plus, l’étude sur laquelle s’appuie Santé Canada a été réalisée sur des rats et a conduit à la surestimation des risques pour la santé humaine.
[…] « Les tests menés par les laboratoires Druide sont très valables, mais les exigences de Santé Canada vont au-delà. On demande à chaque fabricant de prouver hors de tout doute l’innocuité de son produit pour conserver son homologation. – Protégez-vous, 10 juin 2010
Le couperet vient de tomber:
Après dix ans d’incertitude et de sursis, la petite industrie du chasse-moustiques à base de citronnelle a perdu son combat face à Santé Canada : les dernières bouteilles d’insectifuge devront être retirées des rayons d’ici la fin de l’année, point final.
[…] l’organisme fédéral avait demandé aux fabricants de fournir des études prouvant la non-dangerosité de leur produit. C’était là une condition sine qua non au maintien de leur indispensable homologation. Mais ces études coûtent cher à produire — trop pour la taille modeste des entreprises impliquées, plaide-t-on chez les deux compagnies québécoises qui produisaient un chasse-moustiques contenant de la citronnelle, Héloïse et Druide.
[…] Pourtant, jamais l’utilisation de la citronnelle dans les chasse-moustiques n’a causé le moindre incident, font valoir les défenseurs du produit. Sur son site Internet, Santé Canada reconnaît d’ailleurs n’avoir « détecté aucun risque pour la santé ». Mais pour les produits de la catégorie « insectifuge », l’agence exige des données sur l’innocuité — notamment des tests sur cinq générations d’animaux. En l’absence de problème, il faut tout de même prouver qu’il n’y a pas de problème. – Guillaume Bourgault-Côté, le Devoir, 3 septembre 2014
Il reste le DEET… Santé-Canada ne semble pas vouloir imposer aux fabricants et distributeurs de DEET cette même obligation. Pourquoi? Mystère et boule de gomme d’épinette.
Paradoxalement, Santé-Canada donne son aval aux produits homéopathiques sans que la moindre preuve de leur efficacité n’ait été démontrée, et l’organisme n’interdit pas la mise en marché des insectifuges à base de DEET et ce, malgré que leur usage peut causer des éruptions cutanées et malgré que le produit soit assez fort pour faire fondre certains plastiques. – Adria Vasil, 7 août 2013 (ma traduction)
Des paroles en l’air?
- Le DEET est un solvant efficace, vis-à-vis de certaines matières plastiques ou autres matériaux de synthèse, notamment ceux utilisées dans des fibres textiles ou des vernis (le ministère de la Santé [ndlr: en France!] recommande aux porteurs de lentilles de contact de ne pas manipuler celles-ci après avoir appliqué du DEET).
- Des cas de convulsions chez l’enfant ont été recensés (au moins 12 depuis la commercialisation de ce produit), sans que ces convulsions puissent être imputées au produit.
- [NDLR: est-ce que ce constat n’aurait-il pas dû inciter Santé-Canada à exiger des fabricants et distributeurs qu’ils fassent la preuve hors de tout doute de l’inocuité du DEET et de l’absence de lien entre son usage et ces épisodes convulsifs? Deux poids, deux mesures?]
- Il a un large spectre d’action sur différents insectes, mais peut déclencher des allergies. – Wikipédia
Des réactions
- The fact that only toxic chemicals are allowed to be called insect repellents is not in the public’s best interest. So why is our government protecting industry over public health? We had a great article about natural insect repellents on Vitality’s website and Health Canada made us take it down. – Julia Woodford, 10 août 2013 (en réponse au billet Vasil)
Et en réponse à l’article du Devoir, ce florilège des plusse meilleurs:
- Pendant ce temps, on permet à une pétrolière de forer dans la pouponnière des bélugas même si l’entreprise, qui en a les moyens financiers, n’a pas fourni d’étude environnementale. – André Bastien, 3 septembre
- Ces produits naturels devaient déranger quelques industries à quelque part. Au plus fort la poche…rien ne change... – Richard Bérubé, 3 septembre
- « En l’absence de problème, il faut tout de même prouver qu’il n’y a pas de problème. »
Il y a des jours ou la logique canadienne me laisse perplexe. – François Dugal, 3 septembre - Quand on parle de « Santé Canada »,
s’agit-il de la santé des personnes ou la santé des corporations ? – Serge grenier, 3 septembre - Les armes d’assaut sont sans doute moins dangereuses, nous dirais McKay.
Je m’en vais me faire un t-shirt avec une image d’une bonbonne de citronnelle sur laquelle il sera écrit: No Compromise! – Rémi-Bernard St-Pierre, 3 septembre - Il est évident que l’on veut protéger un concurrent qui a su se faire convaincant avec de bon$ argument$. – Michel St-Pierre, 3 septembre
- Les OGM, les déchets des sables bitumineux dans l’environnement, les pesticides, les antibiotiques donnés aux animaux d’élevage, le Bisphénol-A, les champs magnétiques, les micro ondes… Y a pas de problème. Mais la citronnelle !!! – Sylvain Rivest, 3 septembre
-
Et le DEETPeut-on voir les études qui prouvent l’innocuité du N,N-diéthyl-3-méthylbenzamide? – Sylvain Auclair, 3 septembre
- Il s’agit clairement d’une commande politique (avec fort probablement de l’argent à la clé). – Benoit Gagnon, 3 septembre
Full disclosure
Le produit illustré sur la photo de la belle Rona n’a pas été banni; seuls les insectifuges à base de citronnelle l’ont été… mais puisqu’une canne de citronelle en aérosol ne fait pas très glamour…
Et, petit détail qui n’est pas anodin, à forte concentration dans un flacon de plastique, l’huile de citronnelle peut le faire fondre. Comme le DEET. Mais la question demeure: pourquoi le DEET, lui, peut-il être vendu sans la moindre preuve de non-toxicité, bout d’crisse?
En terminant, le lecteur aura noté qu’à l’exemple de Denise Bombardement et des autres vedettes de la campagne menée par les restos St-Tubaire, Rona a versé son cachet à un organisme sans but lucratif, la Fondation pour la destruction de l’habitat naturel de la chauve-souris.
Pas besoin d’être le diable pour se douter de la cause réel.
Cupidité quand tu me tiens!!
@Papitibi
vous dite:
« En terminant, le lecteur aura noté qu’à l’exemple de Denise Bombardement et des autres vedettes de la campagne menée par les restos St-Tubaire, Rona a versé son cachet à un organisme sans but lucratif, la Fondation pour la destruction de l’habitat naturel de la chauve-souris. »
Voici quelque exemple de osbl: Le RLQ, L’institue de développement économique de montréal, L’institue fraser, Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations, Le conference board, etc.
@ PAPITIBI ,
j’utilise OFF , RÉGION SAUVAGE , cela veut dire que je vais pouvoir m ‘en procurer encore. Si non cela fait si longtemps que j’ai acheter la canne(en dessous c’est écrit 1954).
C’est écrit aussi , DEEP WOODS.
Que ce soit Santé Canada ou l’OCIA , début des année 2000 , je me posais des questions à leur endroit. === Si sur jm2 bleu c’est toujours là , on peut ( voir substance suspecte dans le bœuf ).
Quand 6 scientifique se pose des questions …………..
Tant qu’au SABLES BITUMINEUX , qu’ils les exploitent mais aucun rejets dans l’air .
On a vu ce que cela a fait Magnola , les rejets venaient maganer la tôle de mes remises et faisait des trous dans les feuilles des arbres dû à l’acide. (Un éléphant blanc à Landry).
J’ai déjà écrit aussi , sur le Triangle »DIVIN’ dans le bœuf du Québec , pour les animaux de réforme on avait Colbex-Levinoff , cela allait pas bien on veut fermer et envoyer des bêtes de réformes faire un tour par Sun Vallé(ONTARIO) et ensuite par (CARGILL STATES) , pourtant une bête qui se casse une patte , abattu en pas long fait la même excellente viande.
Je ne suis plus dans le domaine agricole depuis 2011 , mais j’ai toujours 100 acres de terre et rien ne pollura sauf localement. Je veux dire une esclépiade à la fois x 100 dans le même champ s,il y a , c’est une plante résistante aux pesicides si pas appliqué correctement.
Jean- Marie De Serre.
On me dit que ta pratique de droit se résume à du hameçonnage. Et que tu fus viré du bureau d’avocats pour lequel tu travaillais. Les faits te contredisent. J’ai accompli plus que toi dans ma vie.
Oh, papi t’a un débile profond décomplexé(Doris) qui t’a pris en affection.
@ Alain C 20h58
Ce « débile profond qui m’a pris en affection » utilise TOUJOURS le même pattern: inonder mon blog de commentaires haineux à mon endroit. Il vient par vagues, et règle gnéral, il s’invente pour l’occasion un nouveau pseudo, une nouvelle fausse identité et une nouvelle fausse adresse courriel.
Il me colle au cul depuis plus de 6 ans. Et des les premières semaines de ce blogue, il m’adressait ses menaces de m’envoyer son équipe de coupe-gorge pour me faire la peau.
La présente vague d’obscénités a commencé le 29 août, avec l’envoi de 5 commentaires; il a eu beau faire semblant se rouler le cul dans la poudre et le fard, l’odeur est reconnaissable et je l’ai démasqué dès sa première intrusion. Trois autres commentaires haineux/diffamants le lendemain, un autre le 31, et quatre le 1 septembre. Les 2 et 3, il devait avoir les narines trop pleines pour se manifester. Trois autres le 4, et enfin 3 le 5 septembre.
Cette surabondance est caractéristique de son état mental. S’il beurrait un peu moins épais, je le qualifierais de criminel; mais il m’apparaît davantage comme un désaxé. Oh bien sûr, je le diffame, paraît-il. Trop drôle… Ça fait depuis le 4 janvier 2009 qu’il me menace de poursuites en diffamation; à vrai dire, je n’attends que ça pour le clencher et lui vider son compte en banque en guise de représailles tout à fait légales! Mais il a toujours chié su’l bacul et ainsi confirmé l’adage: grosse corvette, p’tite heu…
À une autre époque, c’est mon adresse courriel qu’il alimentait de ses déjections – en moyenne une trentaine par mois; j’ai archivé. Sur son blogue, il promet régulièrement une récompense à quiconque lui livrera l’identité et les coordonnées de tel ou tel commentateur qui ose humilier le prof à particules ou critiquer Israël. Il se dit converti au judaïsme. Ha! Ha! Kâlisse de bonne pub pour la judéité! Il a publié sous mon pseudo, il avait piraté mon avatar et se faisant passer pour Papitibi, il écrivait « je suis une ordure! » ou des trucs du genre.
À part un fêlé profond qui vit aux crochets de son papa, je vois pas qui pourrait s’amuser à publier ainsi, à cette fréquence et à ces heures (il publie le matin, le midi, en après-midi, en début de soirée, en fin de soirée ou au milieu de la nuit, au gré de ses épisodes psychotiques. Horaire particulièrement souple…
Tour à tour, il s’est prétendu psychiatre, pharmacien, médecin, MBA, avocat, juriste diplômé (LL.M). Dans ses heures « psychiatre », il prescrivait des médicaments sur les blogues de LaPresse.ca/cyberpresse. Des médicaments destinés à soigner ses propres psychoses? Il lui arrive de tenir des conversations avec lui-même, profitant alors de quelques-uns de ses centaines de pseudos. Parfois pour s’auto-congratuler, mais parfois aussi pour se traiter lui-même d’imbécile. Des pseudos qui lui vont comme un gant (« Psychic ») ou qui constituent l’antithèse de ce qu’il est vraiment (« Respectable »).
Il ne connaît pas le concept de « cesser-le-feu à des fins humanitaires« ; le corps de ma fille n’était pas entièrement refroidi qu’il m’adressait des trucs du genre « la seule victime réelle de l’accident qui a tué ta fille, c’est ce pauvre conducteur de l’autre véhicule ». À part une ordure criminalisée ou un psychotique, qui d’autre oserait profiter d’un quadruple décès pour varger à coups de bâton?
Bref, c’est le genre de « client » qui à défaut de mériter le respect – ce dont il est de toute évidence incapable, vachercher à imposer le respect à coups de batte de baseball. Le qualifier de « trou de cul », ce serait déjà lui faire une fleur…
@Papitibi
Vous avez écrit il y a quelques jours que vous l’aviez reconnu grâce à son adresse IP. Connaissant cette adresse, pourquoi ne pas le bloquer une bonne fois pour toutes?
http://fr.openclassrooms.com/informatique/cours/restreindre-l-acces-d-un-site-a-certaines-adresses-ip
@papi
« il publie le matin, le midi, en après-midi, en début de soirée, en fin de soirée ou au milieu de la nuit, au gré de ses épisodes psychotiques. Horaire particulièrement souple… »
Possible ou il a accès à un ordi dans le cadre de son travail et il l’utilise abusivement ou encore d’un cellulaire. Un poste de commis de dépanneur est idéal pour ce genre d’activité.
En passant, l’idée de blocker son ip n’est pas mauvaise, encore faudrait qu’il ait un ip fixe ce qui est très rare chez les trolls. Aujourd’hui tout le monde reçoit un ip dynamique d’un serveur dhcp.