Nessie [1] sait lire. C’est confirmé. Ou du moins la beubitte a-t-elle la télé au fond de son lac.
Et comme la Royal Bank of Scotland, la Stndard Life et tous ces fleurons de l’économie scottiche, Nessie menace de déménager au fond de la Tamise – si, bien sûr, ce fleuve à taille de ruisseau est suffisamment profond pour lui permettre de s’y ébattre.
Il est également rumeur que les pétrolières s’apprêtent à démanteler toutes leurs plateformes de forage en Mer du Nord pour les réinstaller à l’ombre du quartier Canary Wharf, à Londres. Devant cette perspective, les ténors du camp du OUI n’ont d’autre choix que de saouler ces pauvres Écossais, de manière à leur faire perdre tout contact avec la réalité [2] et à leur faire poser un geste que les Anglais et les NAWS qualifient d’irréparable et irréversible.
Au lendemain de son indépendance, l’Écosse deviendra un pays du Tiers-Monde, d’affirmer en choeur tous les élus d’Angleterre, tous partis et toutes tendances confondus. Ça me fait penser – vaguement, à un autre référendum tenu sous d’autres cieux et à la toute fin du précédent millénaire.
Torturés par la famine, les Écossais en seront réduits à brader leurs derniers tonneaux de Scotch Whisky, et, suprême affront, à offrir leur dernier kilt au plus offrant et ainsi exposer leurs bijoux de famille au vent du nord.
Dommage que ces Écossais n’aient pas eu la sagesse de l’Honorable Ministre Denis Lebel; la meilleure manière de garder les Écossais (et surtout, leurs principales institutions financières) à la maison, ça aurait été de jeter un pont à péage en PPP en travers des rivières Tweed et Kershope Burn, et d’une rive à l’autre du Solway Firtth, à l’Ouest [3]. Je me permettrai ici de paraphraser un témoin qui, devant la Commission Charbonneau, affirmait « Un chum, c’t’un chum! ».
Un Écossais, c’t’un Écossais! Ils sont tellement pingres que si on leur impose un péage de quelques livres Sterling pour franchir le pont qui relie l’Écosse à l’Angleterre, hé bin ils vont préférer l’Écosse aux pays des Angles Maures [4]. Malheureusement, ils ont lancé le processus de consultation avant d’entreprendre la construction de ces ponts à péage, si bien que l’Écosse risque de sombrer dans l’extrême pauvreté.
Que le bon peuple se réveille et hurle NAW!