On retourne-back au débat que se livraient les chefs de partis sur les ondes de LCN-TVA-TVA Sports le 27 mars dernier.
Le chef de la CAQ a frappé sur le clou de la bureaucratie. Il a reproché au chef du PLQ de ne pas avoir donné suite à la promesse électorale de faire disparaître les agences de santé.
Le libéral a mis en doute qu’il y a nécessité de couper. Plusieurs de ces fonctionnaires donnent des services directs à la population, a-t-il répondu.
[…] «Vous parlez de ménage, mais ça finit par du saccage dans les services publics», lui a lancé Philippe Couillard. – Simon Boivin et Michel Corbeil, Le Soleil, 27 mars 2014
C’est sur la foi de sa critique du programme de la CAQ que les électeurs ont voté Couillard plutôt que Legault. Une fois au pouvoir, Couillard n’a plus qu’à mettre en oeuvre le programme de Legault, et voilà, le tour est joué et la fraude électorale, consommée.
Jean Charest s’y était essayé en arrivant au pouvoir en 2003. Ça s’appelait la réingénierie, un concept fumeux de sous-traitance emprunté au secteur privé. […] Même s’il n’en a guère parlé en campagne électorale et même si l’exercice ressemble étrangement au « saccage » que la Coalition avenir Québec, selon ses dires, promettait.
C’est un grand classique. Le parti nouvellement élu découvre un trou dans les finances publiques qui le pousse à revoir ses plans et à imposer des coupes imprévues. Un trou que des experts indépendants, après avoir épluché les données financières du gouvernement, ont commodément révélé au lendemain de l’élection. – Robert Dutrisac, Le Devoir, 26 avril 2014
On va pas creuser jusqu’à Adélard Godbout. Suffit de remonter ici jusqu’à Jean Lesage. Le Parti Libéral du Québec a repris le pouvoir à l’Union-Nationale en 1960 et 1970, puis au Parti Québécois en 1985, 2003 et 2014. L’Union Nationale a arraché le pouvoir aux Libéraux en 1966; en 1976, 1994 et 2012, c’est le PQ qui l’a repris des Libéraux.
La recette est toujours la même: dès son entrée en scène, le nouveau ministre des Finances trouve TOUJOURS un déficit auquel il ne pouvait pas s’attendre et il en attribue TOUJOURS la responsabilité à son prédécesseur du parti opposé.
Avec le passage des ans, ils devraient pourtant avoir appris la chanson, mais non, ils font toujours des promesses qu’ils s’empressent de renier et le bon peuple se fait toujours empissetter par le même trou.
En 2003, Jean Charest s’était servi du rapport Breton pour barbouiller le gouvernement péquiste, dont il s’apprêtait à démanteler les institutions de capital de risque, au premier chef la Société générale de financement que dirigeait un certain Claude Blanchet. – Robert Dutrisac, Le Devoir, 26 avril 2014
Et en 2014? Après avoir dénoncé le saccage des institutions par un éventuel gouvernement dirigé par la CAQ de François Legault, Philippe Couillard procède à un saccage plus sauvage encore. Et plus généralisé. Méprise ce que tu as adoré, et adore ce que tu as méprisé: tel est le petit catéchisme de Philippe Couillard…
Un gouvernement dont le Ministre de l’éducation pige $215000 dans les coffres de l’État sans avoir l’intelligence de reconnaître son erreur FLAGRANTE de jugement, alors même qu’il s’apprête à saccager les fonds de retraite des employés/retraités de l’État et des municipalités… Un qui désigne pour seul négociateur face aux fédérations de médecins le même Caquiste Barrette qui avait négocié au nom de la Fédération des médecins spécialistes et dont ni le négociateur unique ni le Premier Ministre ni le Ministre de la Justice ne perçoivent le moindre soupçon de conflit d’intérêt.
On a vraiment une poignée dans le dos, messieurs au cul qui pue?
Silence, on tourne… les coins ronds!
Quand c’est pas les Conservatoires, c’est la SQ. Quand c’est pas la SQ, c’est l’aide aux devoirs. Quand c’est pas ça, c’est la DPJ qui écope…
S’il est UN Conservatoire qui ne fait pas ses frais, c’est bien celui de Montréal; mais celui-là, les bonzes de l’économie vont le maintenir, parce que, sur le plan électoral, c’est le plus rentable. Et c’est celui qui dessert la clientèle traditionnelle du PLQ.
L’aide aux devoirs? L’osti de fonctionnaire-à-marde qui a eu cette idée lumineuse ne semble pas connaître la réalité de ces écoles de Montréal dont 80% de la clientèle ont une langue maternelle AUTRE que la langue d’enseignement, et dont les parents sont incapables de les aider puisqu’ils ne parlent ni ne lisent la langue d’enseignement. C’est sûr que, à Limoilou ou à Charlebourg, c’est pas pareil. Et le fonctionnaire, bin… c’est là qu’il habite et il magasine à la Place Fleur-de-Lys, là où personne n’a entendu parler une langue autre que le français depuis le 5 mai 1983…
Il n’y aura plus d’overtine pour les agents de la SQ? Wow… Toute une trouvaille!
Peut-être que le fonctionnaire payé pour écrire n’importe quoi ignorait que quand la SQ doit dépêcher des agents à Kuujjuak ou Kangiqsujuaq (would you spell, please?) pour une raison ou pour une autre, en hiver, on peut jamais prédire la date à laquelle l’avion pourra redécoller. Et tant que les policiers sont bloqués par la météo dans un village nordique, ils sont payés temps double.
Évidemment, il suffirait d’adopter une Loi pour interdire les meurtres, les batailles de gars saouls ou whatever à certaines périodes de l’année… Pourquoi n’y avais-je pas pensé?
Et peut-être qu’il faudrait expliquer à ce trou-de-cul de fonctionnaire ignorant que le Gouvernement du Québec s’est engagé par les conventions Kativik et de la Baie James à fournir certains services selon certains critères?
La Protection de la jeunesse
Pour ce qui est de la DPJ, enwille, coupe, mon Couillon! Déjà qu’il manque de personnel pour intervenir et pour assurer les suivis… Pas grave! Y a toujours d’la place pour couper!
Les DPJ de la province ont présenté lundi matin un bilan annuel qui fait état d’une augmentation de 17,3 % des signalements d’enfants en difficulté depuis 2010, dont 3 % en 2013-2014 […]
Le nombre de signalements d’enfants en difficulté a atteint près de 83 000 l’an dernier dans la province, soit l’équivalent de 227 signalements par jour […]
Les DPJ ont profité du dépôt de leur bilan pour demander au gouvernement de Philippe Couillard de faire preuve de «vision» et de «leadership politique».
«Aujourd’hui, les DPJ réclament que le Québec fasse du bien-être et du développement des enfants une priorité nationale. – Pierre St-Arnaud, La Presse Canadienne
Évidemment, quoi de plus facile pour un fonctionnaire qui vit en vase clos de décréter qu’à l’avenir, il sera interdit de battre ses enfants ou de les abandonner en pyjama à l’extérieur après 17h00 ou en tout temps quand il fait moins 20. Peut-être que les parents pourraient être tenus d’agresser physiquement ou sexuellement leurs enfants par groupes de trois, de manière à rentabiliser les interventions!
On nous chante la chanson de l’équité intergénérationnelle. Eh bin justement, parlons-en! C’est au nom de l’équité pour les générations futures qu’il faut diminuer les frais d’opération des centres-jeunesse qui gèrent la Loi sur la protection de la jeunesse? On va laisser des parents abuser leurs enfants au nom de l’équité fiscale envers les générations futures?
Ces fonctionnaires-à-marde ont-ils oublié que les enfants d’aujourd’hui sont les payeurs de taxes de demain? Si ils sont complètement fuckés pour cause de mauvais traitements, pas sûr, moé, qu’ils vont payer beaucoup d’impôts pour aider Martin Coiteux à bien vivre sa future vieillesse…
Je te donne raison de A à Z…jusqu’à ce que tu parles de la DPJ!!! Combien de ces signalements se sont mutés en accusations???
Le jour où tu seras bien informé, tu auras grandi de 10 cm…
Des accusations? Pourquoi des accusations? La DPJ, c’est la direction de la PRO-TEC-TION de la jeunesse. Pas la direction des poursuites pénales…
T’es difficile à suivre, toi qui a toujours accusé la DPJ de « voler » les enfants à leurs parents… M’enfin, faut crère que la cohérence n’est pas ta plus grande vertu.
Le mandat de la DPJ – et c’est très bien ainsi, c’est de donner aux parents du temps et des outils, quand le problème, c’est eux (abus physiques, alcool, négligence, etc). Quand c’est l’ado qui est le problème, le mandat, c’est de le remettre sur la track et de le retourner chez ses parents, une fois réparé.
Quand on les envoie dans un centre, sauf exceptions, le jeune peut sortir quand il veut. Il peut découcher s’il le veut mais il y a des conséquences. L’idée, c’est de faire sa RÉADAPTATION. Mais bien sûr, un jeune de 16 ans qui joue du couteau pour faire le trafic, lui, on l’enferme… et on essaie de le reprogrammer.
Des parents qui abusent l’enfant? Même pour eux, il est socialement plus rentable de les « reprogrammer » au lieu de les accuser. Cequi ne veut pas dire que la police ne les mettra pas en accusation, mais là, ça, c’est le mandat de la police. Pas celui de la DPJ.
Des ados criminalisés ou en voie de l’être? Ils représentent une très faible proportion de la clientèle des Centres-jeunesse.
Dans une région comme la mienne, avec des bulletins de nouvelle et des hebdos régionaux, je suis en mesure de suivre la carrière de mes anciens clients ou des ados de parents que j’ai représentés – du moins, tant qu’ils sont en Abitibi. Et crois moi, il sont très peu nombreux ceux qui, parmi ceux-là, ont fait de la marde. À ma connaissance, il y en a eu deux. L’un, dont je n’entends plus parler, et l’autre qui est aujourd’hui un kâlisse de bum que tu ne voudrais pas rencontrer dans une ruelle. Un caïd. Il vivra pas vieux, il est trop baveux.
Il y a aussi quelques enfants, que j’ai eus comme clients et que leurs parents avaient battus, exploités sexuellement, scrappés. Que sont-ils devenus après un séjour prolongé en famille d’accueil et, si ça ne marche pas, en centre de réadaptation? Honnêtement, je sais pas et il y a des noms et des horreurs que j’ai préféré effacer de ma mémoire tant ces enfants avaient souffert.
Reste que le bilan, finalement, m’apparaît positif.
@ PAPITIBI ,
Je viens de voir en ouverture » MOSIEUR GILLES DUCEPPE » , je n’ai rien à redire d’autre que quel : » MONSIEUR » . Si tous ceux qui dirigent le Gouvernement n’avaient qu’une seule once de savoir vivre comme lui , peut-être que ce serait différent au Québec.
En attendant qu’il en soit ainsi , j’aimerais coller quelque chose qui m’a été posté le 12 septembre 2014 et que je n’ai pris dans le courrier au village qu’aujourd’hui. Je ne puis coller la lettre , mais ce que j’ai dit à mon Avocat.
Colle = > Bonjour Me Marco Morin et Mme Aurélie Couture.
Je viens de prendre à la Poste au village , une lettre du Ministère de la justice qui dit :
que faut que je sois présent en cour Supérieure le 3 novembre 2014.
Est-ce qu’il y a eu la rencontre en août auquel je n’avais pas besoin d’être présent ?
Si je comprends bien , Serge F qui m’a privé d’eau propre tout l’été pour fournir
de l’eau à son ZOO ( ses petits animaux dans la transcription) , il veut quoi ?
S’il y a déjà eu une rencontre en août avec vous , dites-moi.
Jean-Marie De Serre.
From: Marco Morin
Sent: Tuesday, August 26, 2014 8:47 AM
To: jmdeserre@xxxxxx.com
Subject: Outrage au tribunal
Bonjour Monsieur De Serre,
Je vous confirme avoir eu votre message.
Non le dossier pour outrage au tribunal n’est pas terminé. Nous vous transmettrons les informations au fur et à mesure que nous les recevrons.
Cordialement
Aurélie Couture, technicienne juridique
Pour Marco Morin, avocat
347, boul. Bois-Francs Nord
Victoriaville (Qc) G6P 7B7
Tél.: 819 795-4545
Téléc.: 819 795-4212
aurelie.couture@mlavocats.ca
Jean-Marie De Serre.
Vous avez voté pour, bien vous êtes servi.
J’ai dit plusieurs foi que le PLQ était plus toxique que du plutonium. Mais la trouille d’un référendum et celle de voir quelque personne de ce voir forcer de retirer leurs Guirlandes pendant moins de huit heure par jour à pris le dessus.
Seulement on dirait bien que le monde n’a pas assez souffert.