Le PQ regorge d’imbéciles, mais au Royaume des Imbéciles, les Libéraux sont rois.
Le minusse de l’Éducâssion refuse obstinément de baliser le droit des étudiants à la grève, à cause que… nous autres, au PLQ, la grève des beubétudiants, on est opposé à ça.
Bravo. Chez les Libéraux, l’idéologie a préséance sur la raison. Se pourrait-il qu’aucun Libéral n’ait pris note de ce qui vient de se produire au Cégep du Vieux Montréal?
Après plus dix heures en assemblée générale, les étudiants du cégep du Vieux Montréal ont finalement voté à 73,7 % contre la poursuite de la grève, mercredi, avec 1246 voix contre et 444 voix pour.
[…] Quelques heures plus tôt, les étudiants avaient adopté à majorité une proposition pour voter secrètement sur la question du débrayage. Des installations spéciales avaient ainsi été mises en place. – Camille Laurin-Desjardins, Agence QMI, 15 avril 2015
Tout un contraste avec les deux assemblées générales tenues la semaine précédente, alors que la mafia des anarcho-casseurs avait réussi à intimider un contingent d’étudiants. Après deux décomptes des mains levées défavorables au maintien de la grève votée en mars, un troisième décomte est demandé. Cette fois, la grève passe. L’Assemblée est levée. Bingo!
Sébastien Paquet, qui étudie au Cégep du Vieux Montréal, est de ceux qui dénoncent la façon de faire des associations étudiantes qu’il qualifie de «biaisée».
«Les présidents sont biaisés de par leur choix de recompter ou non», a expliqué dimanche, à TVA Nouvelles, celui qui a été interrompu par des étudiants masqués alors qu’il accordait une entrevue à notre collègue Maxime Landry, vendredi. – Agence QMI, 12 avril 2015
Certes, une grève, c’est un peu comme un gouvernement qui a trop duré. On s’en épuise. On largue. Certes, la direction du Collège venait de confirmer que si le boycott des cours devait perdurer, les cours qui n’avaient pu être donnés seront repris en août, Mais sont-ce vraiment là les seuls motifs pour lesquels une semaine après la tenue de trois votes serrés – à main levée, un scrutin secret donne une majorité aussi écrasante au rejet de la grève?
J’en doute. Que les cours soient repris à une date ultérieure pour satisfaire les exigences de la Loi, à moins d’avoir habité sur la planète Mars ces dernières années, tout le monde s’en doutait un peu…
Mossieu le Minusse de l’Éducâssion, allume, kâlisse. T’es opposé aux grèves étudiantes? So be it… mais essaie au moins d’avoir l’intelligence de CODIFIER et de BALISER le droit de gréve, et tu donneras ainsi aux étudiants le meilleur outil qui soit pour empêcher le déclenchement d’une gréve étudiante qui aurait été poussée par une minorité de têtes brûlées.
En prime, de grosses économies pour l’État: moins de journées à reprendre, moins de débordements, moins d’anarchie, moins de matériel endommagé, et en prime, moins de motifs pour l’électorat de haïr le gouvernement auquel tu appartiens…
Bravo, Champion. Continue de t’enfoncer la tête dans le cul de l’autruche, selon l’expression imagée d’un certain Gérôrre Deltell…
Òn me permettra de m’interroger sur la valeur démocratique d’un vote de grève à l’UQàM. Voyons comment la Charte de l’AFESH dispose de la question:
2.6 Le quorum pour la tenue de toute assemblée générale est de 1% des membres de l‘association. Au cas où il n’y aurait pas de quorum au début d’une assemblée annuelle ou ordinaire, le conseil exécutif de l’association devra convoquer une seconde AG avec le même ordre du jour une semaine plus tard plus ou moins un jour (nonobstant les délais minimaux de convocation en vigueur) et cette AG sera légale et décisionnelle qu’il y ait quorum ou non.
L’AFESH, c’est l’Association facultaire des étudiants de Sciences Humaines de l’UQàM. L’Association regroupe environ 5000 des quelque 10000 étudiants qui sont « en grève » à l’UQàM, qui compte par ailleurs 44000 étudiants. Le quorum, c’est donc… 50 étudiants, plus ou moins deux ou trois. Qu’arrive-t-il si seulement 47 irréductibles sont présents? Une nouvelle Assemblée est convoquée – où et comment l’avis en sera-t-il affiché pour être lu??? – et une semaine plus tard (plus ou moins), une assemblée GÉ-NÉ-RA-LE (!!!) de trois étudiants peut décréter une grève à laquelle les 5000 membres de l’Association seront tenus de se soumettre.
Que voulez-vous tu, c’est ça, la démocratie: une majorité de 3 étudiants peut tenir en otage une minorité de 2 ou 3000 étudiants qu’on s’empressera de qualifier de scabs s’ils osent franchir les piquets de grève ou réclamer qu’on leur dispense ces cours pour lesquels ils ont payé…
Mais le bon Minusse de l’Éducâssion refuse d’intervenir. Nu-z-autres les libertariens du PLQ,, qu’il dit, on est opposés au principe de la grève. Alors quand il y en a une, on se pince le nez et on attend que ça passe…
L’appel à la mobilisation de l’AFESH
Sur sa page FB, l’AFESH a publié le 14 avril un communiqué dont je me demande s’il ne porterait pas la signature d’un humoriste. Yvon Deschamps, genre. Comme. Quelques extraits…
Les membres de l’AFESH réuni-es en AG aujourd’hui ont voté à majorité forte en faveur de la poursuite d’une grève illimitée. Voici la proposition adoptée
[ndlr: cette soit-disant « majorité forte« , personne n’aura pu la mesurer. D’une part, les médias n’étaient pas admis (cé toutte des trous de cul!), et d’autre part, l’AFESH n’a jamais accepté de révéler le décompte des votes des quelque 600 à 700 étudiants présents.]
La judiciarisation de 22 camarades supplémentaires, arrêté-es dans les murs de l’université à l’invitation de l’administration de l’UQAM;
[ndlr:le crédo politique de l’étudiant Papitibi, dans les années 60 et 70, est passé par l’anarchie de Bakounine et de Proudhon. J’ai lu Marx, Engels, Lénine, Mao… mais ça n’a jamais collé. Et quiconque m’aurait kalifié de Kamarad aurait reçu une claque su’a yeule. Alors les Camarades, ici, je m’en torche,]
Qu’un comité de négociations soit chargé de rencontrer l’administration pour discuter des conditions non-négociables d’un retour en classe au printemps;
Un comité de négos chargé de discuter avec l’Administration de nos conditions non négociables… Négociations, que ça s’appelle. Outch!
Quelques commentaires laissés par des étudiants. Édifiant.
- Jérôme Risterucci – Il y en a qui ont vu dans le saccage, juste le saccage de machines à coca-cola. Pourtant, un service comme l’aide financière qui s’occupe de nous aider pour les prêts et bourses a été totalement détruit (ordinateurs cassés, etc.). Faudra m’expliquer en quoi ça aide notre cause, en quoi ça aide l’intérêt des étudiants
- Antoine Metcalfe – Parler de « majorité forte » n’est pas approprié
- Rosie Lélé – Résultat du vote? Pour/contre/abstention?
- Étienne Montpetit– Rosie, les résultats sont évalués à l’œil, c’est ça le principe du vote à mains levées.
- Maude Thomas – Dans le dernier courriel de l’AFESH:
1.3. Dépôt d’un avis de motion : Que l’ ajoute ajoute à l’article du code de procédures qui traite des modalités de vote (article 29) la phrase suivante : « Les votes électroniques sont bannis à jamais ».
1.4. Dépôt d’un avis de motion :
Que l’AFESH hausse ses cotisations des sessions d’automne et d’hiver de 20$, et celles de la session d’été de 12$, à partir de la session d’automne 2015;
Que l’argent provenant de cette hausse soit réservé à un fond permanent de solidarité aux victimes de judiciarisation; - Bianca-Sue Peate C’est complètement ridicule et dégueulasse la proposition sur le vote électronique qui sera votée demain (De le bannir À VIE)! Belle attitude de dictateurs! Wow. venez voter en grand nombre contre cette proposition. Je trouve qu’ils s’arrangent bien pour se débarrasser des sujets qui ne font pas leur affaire.
Cette proposition d’un avis de motion pour bannir à jamais tout vote électronique, c’est la preuve qui manquait à mon arsenal:
CE SONT DES TROUS DE CUL. Period. Et le Ministre, lui, est le roi des Cons, pour ce laisser-aller à faire chier les morts.
C’est fou comme les extrèmes se ressemble!
Ce ne sont pas les libéraux qui s’opposent à toute innovation pour facilité l’exercice de la démocratie. Telle que les burreaux de vote dans les universités.
Je vais encore me répèter, mais comme on dit, même lorsque on ne s’occupe pas de politique, la politique s’occupe de nous.
@ Alain 21h44
Quand Martin Coiteux affirme que les compressions budgétaires ont pour seul motif la diminution de la dette et – éventuellement – une plus grande marge de manoeuvre pour dépenser davantage, il ment effrontément.
Coiteux est libertarien et Couillard le laisse faire ce qu’il veut. Or ce que veut Coiteux, c’est diminuer la taille de l’État, pour des motifs purement dogmatiques. Pour lui, c’est comme une religion. Un BON gouvernement, c’est un gouvernement qui confie tout au privé et qui graisse le privé.
Voilà pourquoi Coiteux n’a rien appris de la Commission Charbonneau: on n’embauchera pas d’ingénieurs au MTQ… même si l’Histoire démontre que chaque $100000 de salaire économisé aux transports augmente le coût des travaux de $200000…
Que va rapporter le Plan Nord? On va payer des routes pour aider les minières qui ne viendront pas si la Chine et l’Inde ralentissent. Et il y a cette cimenterie de Port Daniel… un cadeau de 4 ou 500 millions à la famille Bombardier-Beaudoin.
Pendant ce temps, on scrappe les structures et les lignes de commandement. Dorénavant, la gestion de la SQ pour l’Abitibi, le Nunavik et la Côte-Nord va se faire dans le village de Là Là Tremblay… Brillant!
Ma famille maternelle a toujours ntretenu des liens privilégiés avec le père Georges-Henri Lévesque – celui qui a CRÉÉ la fac desciences sociales de l’Université Laval. Le minusse de l’Édukâssion est l’un de ceux qui lui ont… et celui dont le Père Lévesque aurait eu le plus honte! En fermant les yeux sur les pires accrocs à la démocratie étudiante, il nerend service ni aux Étudiants, ni ;a lUQàM, ni au Vieux Montréal, ni à lasociété civile, ni aux vontribuables, ni même à son propre Parti et à ses bailleurs de fonds.
Le gars sombre dans le ridicule le plus absolu…
Si Coiteux était de bonne foi,
Papi, je n’ai jamais eu confiance en aucun membre du gouvernement Charest et Couillard.
Aux mieux ils étaient naïf aux pire ils étaient menteurs. Quand j’ai entendu l’ancienne Monique Jérôme-Forget, déclarer quelle croyaient que les PPPs règleraient tout les problèmes j’ai passer à un doigt de me noyer dans ma tasse de café. Quand à Couillard, ces choix on parlé plus fort que ses discours. Déposer sont argents dans un des pires paradis fiscal, courir après les postes dans les conseils d’administrations, être membre de différent comité grassement payer, en plus des amitiés douteuses. De plus plusieurs de ses décisions qui nous cause des problèmes ont été prise pendant sont mandat de ministre de la santé telle que permettre l’incorporation des médecins.
J’ai jugé Couillard à ce qu’il a fait, non ce qu’il a dit.
Ayant jugé l’homme, je ne suis pas surpris des résultats. L’improvisation dogmatique et dictatorial, sans aucune technique d’analyse et assisté par les groupes d’extrême droite que sont l’IDEM l’institue Fraser et le CIRANO et le Patronnas qui lui ponde à la demande des études dont la conclusion est déterminer à l’avance.
Comme répond mon père malicieusement à la question deux plus deux: Combien tu veux que ça face?