Prologue
Si le bon peuple n’avait pas signifié à Furieux Drainville, en avril 2014, à quel point sa Charia des valeurs québécouèses était inacceptable TELLE QUE PRÉSENTÉE, j’ose à peine imaginer quels artifices l’État Péquiste aurait pu imaginer aux fins de rendre à Monsieur Parizeau l’ultime hommage que sont des funérailles d’ÉTAT célébrées dans un temple RELIGIEUX et présidées par un archevêque catholique coiffé de sa mitre et frappant le sol de sa crosse épiscopale.
Le temps de cette cérémonie orchestrée par Monsieur lui-même, St-Germain d’Outremont avait mis de côté son caractère purement paroissial. Ce ne sont pas ses paroissiens qu’elle accueillait; c’était l’État québécois, représenté par son Vice-Roi, Pierre Duchesne Premier. Mais aussi par six anciens Premiers-Ministres et par des douzaines de ministres et de députés, tous rassemblés pour célébrer celui qui, mieux que quiconque, a su incarner ET l’État, ET le pays qu’il est venu à deux doigts de faire…
Comment une administration Marois – aveuglée par un concept obtus de laïcité – aurait-elle pu raisonnablement s’accommoder de ce cérémonial éminemment religieux en même temps que d’une grande portée politique? Par application de la Charte-à-Drainville, comment un tel exercice – où fraient LA religion et l’État, aurait-il pu éviter d’être frappé d’anathème?
Je souscris entièrement au concept de funérailles d’État. Cet hommage, Monsieur l’avait bien mérité et la question n’est pas là. LA question, c’est plutôt: comment ce Furieux Drainville peut-il à la fois nier à une infirmière portant le hijab le droit de travailler en milieu hospitalier – au nom de la neutralité religieuse de l’État – et accepter que l’État participe MALGRÉ cette même neutralité – à l’organisation et la célébration de funérailles d’État par un évêque catholique dans un temple catholique et suivant un rite catholique? Est-ce que ça n’est pas de l’hypocrisie?
= o = o = o = o =
Je ne sais pas si l’âge y est pour quelque chose, mais les funérailles de Monsieur m’ont – comment dirais-je? [1] – littéralement arraché le cœur. Un tsunami de sentiments et de souvenirs a déferlé et mes yeux se sont noyés.
La force du symbole? L’atavisme?
Mon père, que je dépasserai bientôt en âge [2] et (peut-être!) en sagesse, avait tracé la voie; comme il en était pour lui, un p’tit rien suffit à m’enlarmer, encore que Monsieur, c’est tout sauf un p’tit rien.
Sauf, peut-être, aux yeux de ces étranges bibites calottées de rouge et culottées en tons de gris, de vert, de jaune-serin ou même de rose-fillette. Dossard jaune, (mal) assorti, avec le mot POLICE gravé dans le dos. Quelle classe, ces troglodytes du SPVM!
Médaille d’or: Jean-Martin Aussant. Médaille de marde: le collectif des totons-matraque [3]. Et la médaille d’argent, Maître Yoda? .Heu… may the patience be with you, bro! C’est un « Stanislas » plutôt racé; stay tuned!
La médaille de marde
À tous saigneurs [4], tout déshonneur.
Combien, parmi ces syndigâcheux du SPVM, oseraient se présenter devant la dépouille de leur propre père sous ce déguisement d’arbre de Noël? Pas un seul, j’imagine. En principe, et puisque le policier moyen est doté d’une intelligence supérieure ou du moins égale à celle d’un poisson rouge, ce besoin de dignité qui les aurait animés dans le cadre des funérailles d’un père ou d’un/e conjoint/e aurait dû les allumer et leur servir d’indice avant de se présenter au travail.
La contribution de Jacques Parizeau au Québec moderne ne se limite pas à sa carrière politique, laquelle est déjà elle-même exceptionnelle. Jacques Parizeau, c’est aussi cet économiste de génie qui avait eu pour directeur de thèse à la London School of Economics un obscur lauréat du prix Nobel (1977), James E. Meade. Meade avait compris à quel joyau il avait affaire et il avait souhaité voir son élève se joindre au corps enseignant de l’institution. Monsieur avait choisi de rentrer au pays, où il a si bien su transmettre sa science à des générations d’étudiants dont plusieurs se sont hissés eux-même au niveau des « grands ».. Et combien de stratégies lumineuses n’a-t-il pas soufflées à l’oreille des Premiers-Ministres du Québec, depuis Jean Lesage? Bref, il aura été à mon avis le plus grand bâtisseur que le Québec ait connu depuis Samuel de Champlain.
S’exhiber sous un tel déguisement à l’occasion des funérailles d’état d’un personnage de cette envergure, c’est un manque de classe flagrant. S’exhiber ainsi devant Madame Lisette Lapointe, devant les enfants de Monsieur, Me Isabelle et Dr Bernard, devant le p’tit frère de Monsieur, Robert, c’est un manque total d’empathie, d’élégance, de savoir-vivre et d’intelligence. Comment le caractère solennel de la chose a-t-il pu échapper à ces sinistres bouffons? C’est à vomir.
Rien ne permet de mieux mesurer l’affront que la fierté et la dignité dont font preuve ces néo-Patof [5] à l’occasion des funérailles de l’un des leurs, mort en devoir. Quelqu’un est-il assez naïf pour croire qu’ils s’y présenteraient vêtus de ces uniformes horribles et en mâchant de la gomme?
Les bonnes manières, ça s’enseigne. Mais pour les carences de jarnigoine, il n’y a rien à faire.
Je comprends qu’ils n’ont pas droit à la grève, Je comprends que l’éventail des moyens de pressions est plutôt limité. Mais je n’arrive pas à saisir l’à-propos d’un moyen de pression (!) qui tend davantage à les discréditer et à les ridiculiser qu’à leur attirer la sympathie du public.
Géniale, cette caricature de Beaudet, et d’autant plus géniale qu’elle exprime ce que moi j’en pense: oui, les gargouilles du SPVM se tirent dans le pied. Le tort qu’ils infligent à leur propre image est largement plus considérable que les bénéfices que pourra – peut-être leur valoir cette lutte qu’ils mènent, Nais ça n’est pas en vandalisant les auto-patrouilles qu’ils s’attireront la sympathie et la confiance du public, Ça n’est pas sous ce déguisement de Patof le clown qu’ils susciteront un sentiment de fierté de leur profession. Ni, surtout, d’eux-mêmes.
Stratégie suicidaire.
L’auteur de cet éloge à l’intelligence policière entend jeter un regard moins subversif aux deux personnalités à qui il a décerné les médailles d’or et d’argent de cette touchante cérémonie.
Épilogue
« Viande de porc ajoutée« , avertit la légende du photo-montage. Depuis son apparition dans les journaux Péladeau-Mulroney, le tour de taille du clown Pétouère a déjà pris du volume, même que ça se voit à l’oeil, Tchèke! Petit-Déjeuner bacon and eggs, rôties et double ration de cretons-maison, Avec des binnes. Cé ça, la viande de porc ajoutée!
Ha Ha! Y en a qui ont pensé que je parlais de cette jolie policière, qui a insisté pour s’incruster dans l’image? Wèyons donc! Chu bin que trop respectueux pour ça, mouâ. Chu pas comme ces trous-de honorables policiers. Ah pis, restez donc faire, cibouère!
___________
[1] Comment dirais-je? – une phrasette passe-partout qui était l’équivalent, chez Jacques Parizeau, de ce tsé veut dire qui ne veut rien dire, sinon laisser au cerveau du locuteur un petit instant de réflexion..
[2} Je suis né avec tout près de 50 ans de retard sur mon père, mais puisqu’il n’avait que 76 ans quand un cancer né au pancréas l’a emporté, encore une dizaine d’années de plus et je passerai devant. Pôv vieil homme qui n’aura jamais connu de bru ni de gendre; moi, j’en aurai eu 5. Pôv vieil homme qui se languissait de mourir sans avoir pu entendre le babillage d’un nouveau bébé dans la famille; à ma vieille et à moi, les enfants en auront donné 9 – de leur cru – sans compter ces cinq autres pour qui les liens du sang n’auront pas été nécessaires à l.éclosion de sentiments…
[3] Haiti a eu ses tontons-macoutes; le Québec a ses totons-matraque, dont certains tiendraient du sanglier ou du pitbull. Mes plus cordiales salutations à l’agente 728… Non, non, y a pas de lien; c’est une pensée furtive, ça va et ça vient, comme ça, sans avertissement. Comme les pluies de matraque au printemps des étudiants,
[4] Les troupes d’élite n’ont rien des Seigneurs d’antan; en revanche, on trouve parmi eux de grands saigneurs, capables de faire couler beaucoup de sang.
[5] Patof le cloune, idole des tout-petits qui sontaient nés il y a 50 ans
@ PAPITIBI ,
quelque part sur FACEBOOK , voilà pas long juste un ti-peu avant. Je ne savais pas et en fouillant le WEB , j’ai appris à l’endroit des Juge de Paix =Shérif.
Ce que je sais maintenant c’est qu’ils voient passer des documents.
Colle = >
Jean-Marie De Serre
2 heures ·
Je pense que je sais un ti-peu à l’endroit des shérif.
J’ai fouillé le WEB et vu le 11 juin 2015 TVA
Victoriaville ,
L’ex shérif Karine Prince est acquitée et je redis encore , content pour elle et merci maintenant que je sais ce que c’est une Shérif.
Colle = >
les agents voulaient compromettre la shérif en lui demandant de fournir des informations sur l’émission de mandat de perquisition.
Donc ce que j’en comprends , c’est que Madame Prince Shérif) a vu passer 2 mandats à mon endroit.
Cré moué-toué qu’elle doit en voir vu passer un pis un autre des mandats.
Je dois dire à Antoine , que depuis l’avènement de l’ADMQ au Québec et la commission Charbonneau , peu de choses ont changé au Québec , mais les » CITOYENS » veulent savoir et j’en suis.
On a encore un peu de temps avant de faire du Québec un pays et Monsieur Parizeau(feu) à dit somewhère que son plan était prêt.
Alors Monsieur Pierre-Carl Péladeau , parlez-moi d’indépendance Tomorrow donc hier…. SOUVERAINETÉ licheux de peteux d’Anglais(Queenne) , pesez sur le bouton »OFF ».
Antoine a dit que je capote et c’est vrai : au boutte du boutte des bouttes ,
il y a des choses que je ne comprends pas , le 40 milliards de John James de la Charrette et Monique Jérôme Forgets ==== et le 8 Milliards de Majesté Pauline et son mari Blanchet , cela m’aide à capoter encore plus………….
Monsieur Antoine , dites à Monsieur Claude Thibodeau , que ce n’est pas si serin que cela à Tingwick……………..
Jean-Marie De Serre.