Bah bah bah, Barbara Kay… Bah bah bah, the bitch is free. .. Full Disclosure – transparence totalement full: j’ai autrefois commis sur ce blog une opinion que je n’ai jamais reniée et que je maintiens contre vents et marée: compte tenu des contraintes reliées à la provenance des juges de la Cour Suprême, et compte tenu également de la nécessité de pourvoir les postes vacants en fonction d’un éventail de spécialités aussi large que possible, il peut arriver, à l’occasion, que LE meilleur candidat soit un juge unilingue, docteur en droit de la faillite et originaire de l’Alberta [1]. Mon opinion, je la maintiens… mais je crois devoir la préciser a little bit. Le juge Marshall Rothstein – lui-même avocat unilingue à Winnipeg au moment de sa nomination par les Conservateurs en 2006, était un expert en droit des transports et droit de la concurrence; au moment où ses 75 ans le contraignent à la retraite, sa maîtrise du français lui permettait de suivre les débats en français. Celui qui sera appelé à occuper son siège, le juge Albertain Russell Brown, est lui-même reconnu pour son expertise en droit de la concurrence , en droit commercial et en responsabilité médicale. Apparemment, c’était plut¸ot le tour de la Saskatchewan… mais l’Ouest – as a whole – maintient son poids. Et la Cour remplace un expert en droit de la concurrence par un autre expert en droit de la concurrence. Mais Russell Brown est-il fluent en langue belingouale? That is the question: le communiqué ne le précise pas… ce qui semble confirmer qu’il n’est pas bilingue pour cinq cennes! Cela dit, il est plus facile pour un excellent juriste unilihgouale d’apprendre la françéze que pour un juriste bilingue mais à moitié poche de devenir un bon juge… Lire la suite
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Tous les articles du mois de juillet 2015
C’est le Noël des campeurs. Et le Noël des contribuables… trois mois avant les élections! Sont tellement fins pour le pauvre monde, les Conservateurs! La Prestation Universelle pour Garde d’Enfant (la PUGE), c’est pas le gouvernement qui paye ça avec nos taxes… non, non, c’est le Ministre Poilièvre qui pige ça dans les réserves du Parti Conservateur, à même la caisse électoralei. Ben oui, à cause que, autrement, Poilièvre, il oserait jamais l’annoncer avec son T-Shirt bleu qui a le logo du Parti dessus.
Mais bien sûr, les go-gauches insignifiants ils aiment mieux croire les histoires de bonhomme Sept-Heures de la girouette-à-Duceppe, du fif-à-Trudeau pis de l’enragé-à Mulcair.
En parlant de go-gauches, Gérard Deltell, il a-tu bin répondu yinque un peu l’autre soir au show d’la Charette à Télé-Séparatisse, 125 rue Marie-Âne? Y sontaient toutes contre lui: la Charette pis ses airs de Femme in Black, le communiss-à-Lagacé, un feufi en rose foncé qu’on sait pas trop pour kossé faire qu’il était là, une chanteuse BS pas trop connue, pis un terroriste arabe que ses cheveux ont l’air de lui avoir explodé.
Deltell avait beau se faire rentrer dedans de tous bords tous côtés, le menton ne lui a pas renfoncé d’un poil! Ça, c’est un homme qui sait se tiendre deboutte!
On n’a jamais caché la vérité, on n’a pas menti, on enwèye le tchèque pis le monde, s’ils veulent s’acheter d’la broue pour fêter ça au lieu d’acheter des boîtes de couches, ils ont le droit de le faire, c’est ça, la démocratie, c’est ça le Canada, c’est ça le Parti Conservateur, pis c’est justement parce que nous autres on respecte leurs choix que les électeurs vont nous réélire dans l’enthousiasme le 19 octobre!.
La direction de RadioX a fait une fleur à Richard Martineau: d’ici quelques semaines, il pourra étirer le menton jusqu’au coeur du Labeaume Land. Alléluia! Praise the Lord and Pass the Ammunitions!
Le jambon
Richard Martineau a annoncé il y a quelques semaines son départ des ondes de LCN.
J’ai décidé de ne pas revenir à la barre du Québec Matin, à LCN, en septembre… Je termine le 12 juin, et après ça, je tourne la page…
[…] Mais il faut être à l’écoute de soi-même… Et la réalité est que je ne suis pas un lève-tôt, malheureusement…
[…] Le bon côté des choses est que cette émission m’aura — je crois — permis de dévoiler un autre côté de moi, plus drôle, plus badin, plus « givré »… Plus sympa, quoi. – Richard Martineau, Le Journal de Montréal, 11 mai 2015
[NDLR: Plus givré? Plus sympa, tu dis?]
Départ de Richard Martineau: des milliers de Québécois en deuil, titrait le Journal de Mourréal dans son édition du 12 mai. Mourréal, j’ai dit. Mais c’était bin plusse pire à Pyongyang, comme en témoigne cette capture d’écran exclusive:.
Le jambon est dépecé…
L’abruti
Cette fois, c’est au tour de la Clique du Platôôô de fournir un accès privilégié à ses précieuses archives. Remontons donc le temps jusquà ce savoureux scandale de pipi et de foufounes qui avait fait les délices de Richard Martineau et lui avait inspiré le 26 décembre 2002 ce jugement sévère à l’égard de la radio-poubelle: Billet de Richard Martineau, 25 décembre 2002, reproduit sur La Clique du Plateau, 18 juillet 2015. Lire la suite
La conclusion d’un accord sur le nucléaire iranien, ni l’Occident ni Israël ne sauraient espérer davantage (Jonathan Kay)
Les Israéliens croient fermement que toutes les guerres peuvent être conclues en six jours, comme ils y étaient eux-mêmes parvenus en 1967 alors qu’ils avaient pu anéantir les armées de leurs voisins arabes en l’espace de six jours.
{…] Cette victoire décisive a inspiré la croyance en Israël qu’il suffit d’un leader déterminé (à la Churchill), d’une bonne dose de courage et d’un sens moral à toute épreuve pour effacer d’un seul trait toute menace islamiste. . Or l’accord intervenu mardi tend à repousser cette perspective illusoire.
[…] En 1967, les Israéliens avaient triomphé d’armées arabes mal dirigées et désorganisées au point d’abandonner sans surveillance leurs flottes de chasseurs.
[…] C’est un bataillon de six sages-femmes aux intérêts géopolitiques opposés qui a facilité l’accouchement de cet accord sur le nucléaire iranien – un accord qui comporte par ailleurs un calendrier rigide d’engagements exécutoires sur une période de quinze ans. L’Iran occupe un territoire à la croisée de certains des axes les plus hautement stratégiques de la planète. Ses milices et ses mandataires parcourent l’Irak, le Liban, la Syrie et même la bande de Gaza; si bien que la seule perspective que Téhéran puisse déployer son parapluie nucléaire au dessus de ces territoires peut sembler apocalyptique.
Dans la mesure où l’Accord intervenu mardi parvenait à empêcher ce résultat, la décision particulièrement audacieuse sur le plan moral qu’aura prise le président Obama de traiter avec le diable apparaîtra comme un coup de maître diplomatique. Dans la vraie vie – en 2015 – non, ce ne sont pas toutes les guerres qui peuvent être gagnées en à peine six jours. Et on ne peut pas accuser tout ennemi, quel qu’il soit, de porter la croix gammée. – Jonathan Kay, The National Post, 14 juillet 2015
Bien sûr, la bibite Netanyahu a réagi. Et bien sûr, cette réaction est particulièrement nombriliste mais… what else is new? Une erreur historique, de grouiner cette tête de cochon… Lire la suite
Il écrit toutes sortes de choses, le cousin Victor.
Les plus vieux se souviendront de son personnage de Miville à qui feu Robert Gravel avait prêté ses traits à la tivi. Celui qui hurlait sa colère, son désaccord ou son étonnement à travers son juron «Gonnebitche de Gonnebitche».
Gonnebitche Galarneau – le fils ainé de l’austère Xavier Galarneau, avait observé le taureau faire du bécyk su’a vache [1]. S’en était suivi sa toute première érection. Et un désir de faire whoopee.
Et sans malice, pour imiter simplement ce que faisait le taureau, il avait […] flairé le veau comme l’avait fait le taureau avec la vache, puis il avait laissé son sexe glisser sous la queue du veau, lui monté sur ce petit banc dont se servait sa mère pour traire les vaches. – Victor-Lévy Beaulieu, L’héritage (l’automne), Stanké, éditeur, 1987, page 62
Sans doute un roman autobiographique, ça, gonnebitche! Oups…
Victor-Lévy, on ne va pas mettre en doute sa connaissance encyclopédique de Friedrich Nietzsche, autour duquel il vient de lancer une brique de 1392 pages. Ni sa maîtrise de l’oeuvre de Victor Hugo. Ni sa science de Jack Kérouac. Par contre, la discipline du droit lui échappe totalement. Comme disait l’autre, à chacun son métier et les vaches de Monsieur Éphrem seont bien gardées [1 bis]
VLB est un fabuleux conteur, spécialiste des personnages tordus et hors normes. Dont dont ce Xavier Galarneau – le frère dominateur du bonasse Gabriel, dit l’homme-cheval. Aussi austère dans ce qu’il projette qu’abject par ses démons. Xavier Galarneau ne s’est pas interdit d’entroudecutter sa fille Myriam sans le moindre remord apparent.
Mais ostie toastée des deux bords, pour formuler une opinion juridique, c’est pas les gros chars!
Par devers Julie et les Productions J
Le Saint Barreau du Québec ne pouvait pas mieux s’autopeluredebananiser qu’il ne l’a fait en prononçant la suspension de sa Bâtonnière au motif qu’elle aurait dépeint le système judiciaire sous un jour défavorable.
«L’analyse des explications fournies par Me Khuong […] mène le Conseil d’administration à conclure que les faits et les commentaires liés à cette situation privée sont incompatibles avec la fonction de bâtonnière du Québec.» – Barreau du Québec, communiqué, 1 juillet 2015
Pour le reste, je laisse la parole à Yves Boisvert:
Selon Lu chan Khuong, il s’agit d’une erreur de bonne foi. Elle avait avec elle un sac contenant deux autres jeans achetés dans un Simons de Québec et déjà payés. Au lieu de payer les deux nouveaux jeans, elle a repayé ceux de Québec.
En pareil cas, si sa version est vraie, ce n’est pas un vol. C’est une erreur banale. L’employée de la scurité, le policier ou le procureur auraient pu laisser tomber l’affaire. On ignore pourquoi ils ne l’ont pas fait.
À la fin, le procureur a plutôt procédé à une « déjudiciarisation ». Cela se fait à la pelletée […] Cela ne suppose pas d’aveu de culpabilité […] d’ailleurs, Lu Chan Khuong nie depuis le début avoir commis un vol.
Si madame Khuong avait été accusée sur cette base, ses explications lui auraient valu un acquittement. Et encore davantage si elle avait pu démontrer avoir payé deux fois les vêtements achetés à Québec sans avoir payé des vêtements identiques pris à la succursale de Laval. Encore que la défense d’oubli et de bonne foi lui aurait suffi. Khuong 1, Barreau 0.
Le Barreau justifie la suspension de la bâtonnière autrement. On lui reproche les commentaires sur le système judiciaire…
[…]¨Elle dit avoir accepté une entente de déjudiciarisation « pour éviter le tapage médiatique et éviter de perdre mon temps à la Cour, pour éviter tout ce processus » – Yves Boisvert, LaPresse +, 2 juillet 2015
Aye aye aye, ça ne s’améliore pas pantoute pour les vieux bonzes du Barreau!
Le Barreau : un Conseil d’administration formé de la crème des juristes. Vraiment?
Je me permets de reproduire ici un texte publié dans La Presse + en cette journée anniversaire du plusse beau pays du monde, dont on célébrait le 11 janvier dernier le bi-centenaire de la naissance de son père fondateur, Sir John A., le plus abject raciste dont on puisse imaginer qu’on puisse encore le célébrer.Et pourtant, les deux blondes qui assurent la co-animation de la grande Fête du Canada à la CBC belingouale osent qualifier ce porc de grand visionnaire!
D’ailleurs, le sketch qu’on nous a présenté en hommage à Sir John ne confirmait-il pas l’exclusion des Premières Nations dans ce pays qui naissait? Français, Anglais, Écossais, Irlandais, Catholiques et Protestants, tous unis dans une oeuvre commune, ai-je entendu. Ouin, pis les Sauvages, messieurs, vous saviez pas qu’ils étaient là, déjà, en 1867? Shame on you!
Cette année, c’est également le cinquantième anniversaire de notre plusse beau Canadienne flague. Let’s celelbrate!
Ce texte, j’y adhère entièrement.
Je n’ai pas l’âme à la fête
Depuis neuf ans, son gouvernement cache ses largesses aux 1 % les mieux nantis en lançant la veille du scrutin des bonbons aux autres 99 %. Il impose le bâillon sur le débat des projets de loi. Il le rend impossible en les dissimulant dans des budgets mammouths qui accroissent l’inégalité. Il rend difficile l’accès à l’assurance-emploi, en déshabille les cotisants pour nipper ses bilans. Il dissout les groupes consultatifs, met fin au financement public des partis politiques. Lire la suite