La fermeture abrupte de la maison de désintoxication Mélaric, dans les Laurentides, n’a pas ému la ministre déléguée à la Santé publique, Lucie Charlebois, qui a laissé entendre mardi que la fin des activités de ce centre pour alcooliques et toxicomanes s’expliquait davantage par la gestion de l’établissement que par les politiques d’austérité du gouvernement Couillard.
[…] Le centre, qui était jusque-là le plus grand au Québec, a plutôt évoqué la réforme de l’aide sociale, qui l’aurait amputé de revenus de 350 000 $ au 30 décembre 2015, selon ses calculs. – Marie-Michèle Sioui, Le Devoir, 13 janvier 2016
Mauvaise gestion, Madââââme la Ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique?
Voyons plutôt la réaction exprimée par madame Hélène Lemire – une opinion à laquelle je souscris entièrement: Il faut surtout se demander combien il en coûterait à la société de NE PAS financer ce genre de centres. Je doute fort que nous économisions en laissant à eux-mêmes les gens souffrant d’une forme ou une autre de dépendance.
Voyons également la réaction de Jean-Pierre Lusignan, qui dénonce pour sa part dans cette même page du Devoir cette fâcheuse habitude de fonctionner à la fois en silo et arbitrairement, transférant une dépense ou le coût d’un investissement à un autre ministère ou pire, à l’extérieur du périmètre financier de l’État.
À vrai dire, la critique du citoyen Lusignan – aussi éclairé soit-il – ne va pas encore assez loin. Et surtout, elle tend à occulter que cette dérive était déjà palpable dans les années. ’70.
Les coupures à l’aide sôôôciale
À première vue, la décision d’amputer les prestataires de l’Aide Sociale aux bénéficiaires qui entrent en désintox, ça tombe sous le sens. Après tout, ne sont-ils pas logés et nourris pendant leur séjour en cure de désintoxication?
Le problème, c’est que parfois, ces messieurs/dames doivent continuer à payer leur loyer, non? À moins qu’ils ne soient tous des itinérants. Ou des repris de justice?
Philippe Boucher, de Gatineau, a été amené de force le 7 mai à la Maison Mélaric… ce qui, de son propre aveu, lui aura probablement sauvé la vie. En réponse aux propos de la Ministre Charlebois, il lance dans LaPresse+ ce cri du coeur:
Comment pensez-vous que les toxicomanes qui n’ont pas eu les outils qu’offrait Mélaric paieront leurs consommations ? Sûrement pas en faisant 40 heures à l’épicerie du coin. Un seul chemin s’offre à eux, le crime. Le crime contre les citoyens et contre les gens de leur entourage pour aller chercher les quelques dollars nécessaires à leur prochaine consommation.
Gouvernement d’irresponsables qui, pour faire l’économie de $500 par mois pendant 3, 4 ou 6 mois, préfère laisser un fucké sur le marché PERMANENT de l’intoxication. Sur le marché du crime à la petite semaine, à la pointe d’un couteau. Ça risque d’être long. Ça risque de coûter cher au budget de la Sécurité publique. Les interventions policières, c’est le contribuable qui va devoir en assumer le coût, et ça coûtera plus cher qu’un séjour en centre de désintox…
Ce fucké qui aura choisi de conserver son chèque d’aide sociale plutôt que d’entrer en désintox et de perdre ainsi le droit à l’intégralité de sa prestation, est-ce qu’il ne fait pas en même temps le choix de renoncer à occuper éventuellement un emploi stable et rémunérateur? Ce choix qu’il pose ne l’expose-t-il pas à demeurer dépendant de l’État ad vitam aeternam?
Peut-être l’honorable Ministre du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale, né Samer Hamad-Allah , aurait-il intérêt à consulter les statistiques que ses fonctionnaires ont dû compiler sur la corrélation entre la cure de désintox et le retour sur le marché du travail? Et peut-être ceux de ses fonctionnaires qui ont été formés en comptabilité et gestion pourront-ils alors le convaincre de l’opportunité de favoriser la solution [désintox ==> marché du travail] plutôt que cette solution ridicule de quelques économies IM-MÉ-DIA-TES de bouts de chandelle qui aura pour effet de maintenir des prestataires dans leur état de fucké/e/s pour la vie?
L’honorable Ministre déléguée à la Réadaptation (?) et à la Santé publique (!) ne saurait ignorer les coûts des soins qu’il deviendra nécessaire de dispenser en milieu hospitalier à ces mêmes fuckés qu’on aura trouvés gelés bin dur sur un trottoir de Val d’Or ou au Parc Émilie-Gamelin de Montréal, après une overdose…
Et les membres de ce formidable trio des grosses têtes fêlées (Martin Coiteux, Carlos J. Leitão et Jacques Daoust), de kossé qu’ils attendent pour faire appel aux notions qu’on a bien dû leur inculquer et informer ENFIN leurs collègues de la corrélation entre le retour des fuckés sur le marché du travail et une amélioration à long terme de la situation financière du Québec?
Mes peut-être ces imbéciles heureux préfèrent-ils donner raison au commentateur particulièrement lucide qui a pour nom Jean-Pierre Lusignan?
Une anecdote juteuse de Patrick Lagacé
Le directeur d’un centre privé – que je ne nommerai pas, ces gens ont une peur bleue des représailles du ministère de M
Charlebois – a confié il y a quelques mois au fonctionnaire attitré à son dossier qu’il ne voyait pas où il pouvait couper, pour assurer la survie de son établissement… Réponse du fonctionnaire:— Pour nourrir les clients, tu vas à l’épicerie ?
— Ben, oui… Chez Maxi, c’est moins cher.
— Tu pourrais aller à la banque alimentaire…
Ce qui me fait penser : quand le ministre de l’Économie Jacques Daoust a récompensé Bombardier pour sa mauvaise gestion en lui faisant cadeau de 1,3 milliard, a-t-il demandé à la famille Beaudoin d’aller manger plus souvent chez St-Hubert ? Ne me répondez pas.
C’était dans La Presse Plus, édition du 14 janvier
Moi, je proposerais plutôt que les allocations de repas de nos députés et ministres soient abolies; eux aussi, ils pourraient se nourrir à la banque alimentaire. Et pour les voyages à l’étranger, ils iront dormir chez l’habitant. Dans la grange. Ce sera moins cher!
Si la saine gestion exige des mesures aussi drastiques pour les parasites de Mélaric, alors au nom des mêmes principes de saine gestion, messieurs, mesdames, prêchez par l’exemple, sacraman!
La préhistoire: les années ’70
Des vrais fuckés, comme ceux qu’accueillaient la Maison Mélaric à St-André d’Argenteuil, j’en aurai connus des dizaines. Dont un membre de la famille élargie, psychotique en raison de sa polytoxicomanie, ex-pédophile, ex prostitué mâle et aujourd’hui incapable de reconnaître ses frères et soeurs. Un habitué des centres de désintox, et un ancien junkie du Mail St-Roch…
Dont, également, quelques anciens clients que j’ai référés à la Maison Mélaric.
Mais mes tout premiers contacts avec cette faune, ça remonte à l’époque où j’occupais un emploi d’été dans un hôpital psychiatrique alors connu sous le nom de Saint-Jean-de-Dieu et qui a pris par la suite le nom du pont-tunnel Louis-Hippolyte-Lafontaine, son voisin de béton.
Un emploi de préposé. Ma toute première assignation, c’était un remplacement de soir à l’Unité de soins St-Godefroy. À part Émile-Nelligan, toutes les Unités portaient des noms de saints; la transition entre les bonnes soeurs et la nouvelle administration laïque n’était pas tout à fait complétée et c’est une religieuse en soutane qui assurait la répartition des équipes volantes, en fonction de leur expérience, taille, sexe et musculature…
St-Godefroy, c’était 44 patients. Des dividus dociles, mobiles, faciles à manoeuvrer, parmi lesquels il s’en trouvait SEPT qui étaient inscrits à l’Université de Montréal… dont un étudiant en droit, qui bien sûr m’a immédiatement reconnu puisque nous arpentions les mêmes salles de cours et fréquentions les mêmes rayons de bibliothèque pendant l’année scolaire.
Tous ces étudiants – et plusieurs des 44 patients de l’Unité – avaient été parqués là pour y subir une cure de désintox. À l’époque, non, les centres comme la Maison Jean-Lapointe ou la Maison Mélaric, ça n’existait pas encore.
Les bonnes soeurs, elles étaient encore relativement nombreuses, jeunes, vigoureuses et en santé. Et, dans une institution comme St-Jean-de-Dieu, elles ne comptaient pas leurs heures – contrairement aux salariés laïques régis, comme je l’étais, par une convention collective.
Mais quand elles quittaient, les bonnes soeurs étaient remplacées par des syndiqués… et les coûts ont fini par exploser.
Arrive le Dr Denis Lazure, psychiatre – qui deviendra Ministre quelques années plus tard sous René Lévesque. Alors qu’il était Directeur-Général de l’Hôîtal Rivière-des-Prairies pour jeunes délinquants, Lazure avait été nommé en 1972 ou 73 responsable de l’organisation des services de santé mentale pour le gouvernement du Québec et c’est lui qui a pris l’initiative de mettre fin à la contention des « fous dangereux » dans leurs cellules (plusieurs unités recevaient et hébergeaient des psychopathes, souvent référés par l’Institut Philippe-Pinel, un hôpital psychiatrique à haute sécurité ouvert en 1970: ouvrez les cellules, avait-ordonné Denis Lazure… Cette décision avait provoqué une vague de démissions parmi les préposés permanents affectés au quart de nuit dans ces unités; plusieurs membres du personnel avaient été agressés, sinon même blessés gravement. Quelques étudiants – dont moi-même, avaient également mis fin à leur contrat d’engagement.
La responsable, au service du personnel, avait menacé de rayer mon nom de la liste d’embauche; si tu savais comme il s’en crisse! L’année prochaine, lui, il va être avocat, avait répondu en mon nom un autre étudiant. Indeed!
C’est également Denis Lazure, sauf erreur, qui a lancé la désinstitutionnalisation et vidé St-Jean-de-Dieu, de même que l’ancien Québec Lunatic Asylum, connu plus tard sous le nom de st-Michel-Archange, puis de CH Robert-Giffard et enfin, d’Institut Universitaire en santé mentale de Québec.
Encore des économies de bouts de chandelle, sans commune mesure avec les coûts sociaux engendrés par – appelons ça sobrement – les déficits de santé mentale au sein d’une population qui vit souvent sans domicile fixe.
Cé pô grave, se dira Madâââme la Ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique; désormais, ça va apparaître au budget du Ministre de la Sécurité publique. Cé même pô vra, de rétorquer Pierre Moreau en remplacement de Lise Thériault, elle-même en burn-out: ça va pas apparaître dans la colonne de mes dépenses, cé jusse des revenus qu’on n’aura pas, pis ça, ça n’apparaît nulle part!
C’est ça le problème des budgets en silo; pour économiser 10 cennes dans son budget de fonctionnement et ainsi avoir droit à une prime de saine gestion, un fonctionnaire n’hésitera pas à adopter des mesures qui coûteront $10000 au contribuable et qui apparaîtront soit au budget d’un collègue gestionnaire, soit au budget de 2023…
Et l’éducâssion, bordel?
Ce gouvernement a commis la même erreur en éducation; couper des postes d’éducateurs spécialisés en 2016, c’est fabriquer des décrocheurs qui se manifesteront en 2023. Et ces étudiants qui décrocheront en 2023 faute de soutien adéquat en 2016, ils deviendront en 2030 des assistés sociaux qui non seulement ne contribueront jamais à la richesse de l’État mais qui en seront toujours dépendants.
Qu’on me permette d’emprunter à M. Pierre Potvin, Docteur en psychoéducation:
Selon les analyses de l’économiste Pierre Fortin le décrochage de quelque 28 000 jeunes québécois par cohorte représente pour le gouvernement un manque à gagner de 1,9 milliard de dollars en valeur actualisée.
Les conséquences sur le devenir des jeunes eux-mêmes sont énormes en manque à gagner de l’ordre de 439 000$ au bout de leur vie active. Les conséquences psychologique, sur la santé, sur la non atteinte de ses rêves sont énormes et bien documentés.
Alors ces coupures… est-ce une économie?
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La photo qui coiffe le présent billet est tirée de mes archives personnelles et elle met en scène un habitué des trottoirs de Montréal. La photo date d’une dizaine d’années et ella a été prise au nord de l’intersection Crescent/Sainte-Catherine Ouest.
Ce système papi je le connais que trop bien, en éducation c’est encore la mentalité « réussi ou on te flush » Au début des années 90 je commençais mon secondaire, j’avais beaucoup de difficulté à l’école à cause d’un trouble d’apprentissage. On m’avait mis dans un programme de cheminement particulier temporaire. Mais en fait c’était juste poubelle ou les jeunes en difficulté était mis ensembles pêle-mêle que ce soit les trouble d’apprentissages, trouble grave de comportement. Le résultat est que je me suis ramassé entouré d’une dizaine de petit caïd qui m’ont brutaliser pendant trois ans.
Les cours était orienté pour nous transformer en main d’œuvre docile et jetable. Le morale était tellement bas que sur un groupe de quinze, dix se poudrait le nez régulièrement. La plus part aujourd’hui sont mort dans des institut de santé mental où sur le BS. Heureusement pour moi mon père avait les moyens de me payer des orthopédagogues et des psychologues qui m’ont permis de sortir de cette enfer et de retourner dans les classe régulière pour ensuite passer à douance. Mais de cette période je garde un syndrome de stress post traumatique qui me suit depuis près de 25 ans.
Le plus drôle est que c’est un neurologue de qui s’est intéressé à mon cas suite à une recommandation des orthopédagogues. Le diagnostique: surdoué et dyslexie.
Aujourd’hui, je regarde les ravages des ministres de l’éducation qui se suivent et je ne peux m’empêcher d’être cynique avec leur programme de lutte au décrochage qui brille tous par une profonde stupidité alors que c’est la science de pointe en neurologie avec le support constant de psychologue et d’orthopédagogue qui devrait être utiliser.
Aujourd’hui, j’ai un bon emploi dans un domaine de pointe je paie des impôts en grande quantité. Toutefois, j’aurais payer plus d’impôt s’il m’avait aidé plus tôt. Le syndrome post traumatique m’a plus nuit dans ma carrière et ma vie personnel que la dyslexie.
Petit message au PLQ. Vous êtes une bande de salopard!
@ Alain C
Quand c’est rendu que même Alain Dubuc – ci-devant éditorialiste à La Presse des Desmarais-plus-rouges-que-ça-tu-meurs! – écrit dans La Presse Plus (16 janvier) que les Libéraux sont incapables d’apprendre de leurs erreurs, il y a un problème! Je cite Alain Dubuc:
Le cas des centres de désintoxication semble typique. Le ministre François Blais, il y a un an, alors titulaire du portefeuille de l’Emploi et de la Sécurité sociale, avait annoncé des mesures de rationalisation à l’aide sociale pour mettre fin à certaines anomalies. L’une d’entre elles consistait à remplacer le chèque d’aide sociale, actuellement de 623 $ par mois pour un adulte seul, par une allocation mensuelle de 200 $ pour les prestataires qui suivaient une cure de désintoxication, parce que ceux-ci étaient logés et nourris par les établissements.
Cette mesure, pas illogique sur papier, a pu avoir deux effets négatifs. D’abord, décourager des gens de suivre une cure par peur de se faire couper leur chèque. Et surtout, pénaliser des centres plus en marge du réseau, qui comptaient sur le chèque d’aide sociale de leurs résidants pour se financer. C’est cela qui, selon ses dirigeants, a poussé le centre Mélaric (120 lits) à fermer ses portes et, entre autres, à retourner en prison 43 de ses clients provenant du milieu carcéral.
C’est illogique sur le plan financier, parce que la prise en charge de ces clients coûtera beaucoup plus cher que les 423 $ d’aide sociale que l’on voulait économiser.
Et pourtant, le même Alain Dubuc écrivait dans cette même chronique:
Depuis le début, j’appuie la politique budgétaire du gouvernement libéral de retour rapide à l’équilibre, parce que je trouve que c’est la meilleure façon de redonner à l’État sa marge de manœuvre.
source: http://plus.lapresse.ca/screens/05b909a4-87be-46c2-8861-328469a4cdb8%7C_0.html
Petit complément d’info
La directrice-générale de Mélaric, Lise Bourgault, est l’ancienne députée progressiste-conservateur du coin, sous Mulroney. Après avoir perdu son siège aux mains du Bloc, elle s’est présentée en 2000 sous les couleurs du Parti Libéral. Si je crois utile de préciser, c’est pcq la ministre Charlebois avait présenté Mme Bourgault comme une incompétente et j’avais craint que la Charlebois ait cherché à PUNIR une adversaire politique. Or Bourgault, finalement, avait siégé du même bord qu’un certain Jean Charest!!!
Qui lui, est pourtant du même bord que la gang de poches qui prétend gérer le Qc…
Chiffres intéressants à TLMEP – 17 janvier: Mélaric compte 130 lits dont 75 étaient occupés, et de ces 75 occupants, 43 étaient à Mélariv en vertu d’une ordonnance de la Cour… donc, ils ont été condamnés à un terme d’emprisonnement mais ils poursuivaient à Mélaric une thérapie de désintox.
Un séjour à Mélaric coûte au gouvernement $4800 sur une base annuelle, rappelle Guy A lepage (le $400 par mois prélevé par Mélaric à même les chèques d’aide sociale jusqu’à ce que le gouvernement coupe le chèque à $200 par mois pour les assistés sociaux qui sont hébergés t nourris dans un centre de désintox. Guy A Lepage a oublié de tenir compte des frais de nourriture et d’hébergement que rembourse le gouv – environ $60 par mois sauf erreur… ce qui porte le coût réel d’un séjour à ± $5500 par année.
En comparaison, Lepage mentionne que le maintien d’un prisonnier en cellule coûte à l’État $85000 par année.
Et Madame Bourgault ajoute que 8 résidents de Mélaric ont été retournés à la prison de Hull au moment de la fermeture de Mélaric. Ce qui laisse entendre que les 35 autres ont été « placés » dans une autre ressource en désintox. Elle précise aussi que pour un centre en désintox les coûts d’un condamné qui subit une cure suite à un ordre de Cour sont plus élevés que les coûts d’une détox « ordinaire », puisque le Centre doit parfois accompagner ses « détenus » au Palais de justice, en plus de les encadrer selon des normes de surveillance plus sévères et de devoir rédiger rapport par dessus rapport pour chaque « détenu » qu’il héberge.
Elle a oublié, par contre, d’ajouter que parmi les autres bénéfices que retire le Ministère de la sécurité publique quand Mélaric sort un dividu de l’enfer de la drogue, il faut ajouter les conséquences à long terme: le junkie qui sort de prison sans passer par la désintox va avoir besoin de se shooter ou de sniffer en sortant et s’il n’a pas d’argnt, il va commettre des vols. S’il est repris, ça fera d’autres dépenses à $85000/année sur le dos des contribuables…
Bravo, les champions Libéraux.
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La douleur à l’épaule qui m’a tenu loin de mon clavier après Noël est réapparue… dans l’épaule droite, cette fois. J’ai posté ce commentaire-ci mais pour les prochains jours je vais tromper mon clavier (!) avec une alternance de compresses chaudes et froides, et plein de tylénol extra fort…