Diverses sources proches du US Center for Disease Control and Prevention ont confirmé sous couvert de confidentialité à Ici.Radio-Papitibi que le virus Zika n’a pas été détecté pour la première fois sur un singe macaque en 1947, comme on l’avait d’abord cru, mais sur un bébé humain, près d’Entebbe, en Ouganda.
Le prélèvement d’un cheveu sur la tête du candidat à l’investiture républicaine, Donald Trump, aurait permis à une équipe de généticiens réputés de confirmer que le tout premier porteur du virus – le porteur Alpha – serait nul autre que Donald Trump lui-même.
Même les plus crasseux parmi les ignorants crasses le savent, Trump est né en 1946; il semble toutefois que contrairement à ce qu’on a bien voulu nous laisser croire, le wannabe Republican candidate est bel et bien né avec un minuscule cerveau dans cette forêt ougandaise, avant d’être blanchi à l’eau de javel par un sorcier appartenant à l’ethnie Ganda et d’être livré chez un entrepreneur de New-York par une cigogne.
La photo ci-dessus, tirée des archives du sorcier, montre d’ailleurs le futur Donald Trump peu après sa livraison par Air-Cigogne. Il se ressemble d’ailleurs comme deux gouttes d’eau même si, à l’époque, sa tête présentait alors tous les signes de la microcéphalie [1].
Si les Birthers contestent encore la légitimité d’Obama à la présidence sans par ailleurs se soucier du lieu de naissance de Ted Cruz. j’annonce ici, en grande primeur, que l’Ougandais de naissance qu’est Donald Trump ne bénéficie pas de la cens d’éligibilité à la présidence de l’Amère América.
Les recettes Trumpettes: shoooooter!
You’d rather shoot her down with yer gun, Stupid! « I could stand in the middle of 5th Avenue and shoot somebody and I wouldn’t lose voters, » Trump said at a campaign rally. La NRA, cé du bin bon monde… pi s j’ai leur appui! Quien, toué!
Heureusement que Mike Ward n’est pas Pierre Karl Pédalo; pour un humoriste trash, en effet, il ne saurait y avoir pire insulte que cette comparaison avec un parle-pointu comme Charles Tisseyre! Tu manques de classe, mon crisse d’infirme! M’a t’enwèyer une mise en demeure, maudite tête de pus. T’as voulu être chum avec MA divorcée de Julie, mon Laporte, bin m’en vas te le faire payer!
À Toronto non plus, ils sont pas très-t-avares de moqueries t-à l’endroit du divin Donald.
Il n’a rien du simple d’esprit que l’on veut bien voir en lui, écrit la columnist Heather Mallick du Toronto Star; aussi grossiers soient son chapelet d’injures et ses facéties, il y trouve son compte et marque des points. Mais il ne gagnera pas.
Donald Trump, continue-t-elle, tient à la fois du cerveau humain et de cette moisissure qui envahit les sous-sols humides. Il fait penser à ces fainéant qui s’incruste au comptoir, avec pas d’panache mais une queue d’écureuil orange pour en tenir lieu. Il a une voix qui rappelle les cris stridents du raton-laveur piégé dans la cheminée alors que les flammes ont commencé à y mettre un peu de chaleur. Une blessure sanguinolente sur le dos de l’humanité. Une tache sur son sexe. Mais… tout ça, ça n’est qu’une mince couche de plâtre.
Le vrai Donald Trump, c’est autre chose.
Et si cette description des sentiments qu’il m’inspire ne semble pas assez limpide, alors je précise: il me fait vomir!
Le compte twitter @realDonaldTrump est suivi par 5,92 millions d’abonnés. Même si on devait soustraire de ce nombre tous ces journalistes qui épient ses moindres mots, il n’en restera pas moins 5,91 millions d’abonnés particulièrement stupides, des zombies mal-informés et aussi éloquents qu’un rocher.
Trump dénonce ces maudits nègres qui osent chialer quand on leur tire dessus, mais il méprise tout autant ces Latinos qui ont envahi son pays, ces musulmans qui sont tous des terroristes, ces importés d’outremer qui ne nous ressemblent même pas, et ces femmes qui sont toutes des fucking décharges à sperme…
Trump propose de redonner toute sa grandeur à l’Amérique. Make America Grrrrreat Again! mais la description qu’il fait de la société américaine est à ce point négative qu’il la perçoit comme irrémédiablement condamnée.
La vision qu’a Donald Trump de l’Amérique est à ce point morose qu’on pourrait s’y méprendre et la confondre avec le scénario d’un fil apocalyptique de la série des Mad Max.
Our nation explodes with the can-do spirit, so get out there and can-do, you adorable hunky brainiacs.
I do not see how this vision matches the one offered by the bloated, orange-faced, rage-generating Trump. Americans are feisty and positive, Trump is Vlad(ette) the (Short-Sworded) Impaler. He doesn’t match his nation. He will not win. He will be a big loser, the biggest loser of all. Such a total loser, the Donald, I hope.
Relax, Trump won’t be President!
C’est du moins l’opinion qu’exprimait le chroniqueur et éditorialiste à la retraite Bob Hepburn ce 24 janvier.
Et de un, et bien qu’il domine les sondages avec une avance de 25 à 30 points sur une base nationale, Trump est en même temps le plus impopulaire parmi les aspirants Républicains à la présidence, devant Ted Cruz.
Et de deux, le potentiel de croissance de ses appuis est très faible, car il apparaît rarement comme un deuxième choix; au fur et à mesure que des adversaires se désisteront, leurs appuis seront reportés vers d’autres survivants de la course à l’investiture, tels Jed Bush, Chris Christie, John Kasich ou Marco Rubio.
Et de trois, les sondages accordent peu de chances à Donald Trump dans l’éventualité d’un duel contre Hilary Clinton, et il n’est parvenu à séduire ni les femmes, ni les électeurs non-alignés. Et dans la mesure où les perspectives d’une victoire contre Clinton demeureront infinitésimales, les appuis à Trump ne peuvent alors QUE s’effriter.
En quatrième lieu, le recrutement des travailleurs d’élection en vue des Caucus de l’Iowa et des Primaires au New Hampshire fait du sur-place; si les résultats du candidat devaient être en deçà des attentes en Iowa et au New Hampshire, un repli des partisans vers d’autres candidats est à prévoir.
Et de cinq, Trump n’a pas réussi à rallier à sa cause des Républicains influents ou même des Gouverneurs ou des membres du Congrès ce qui, dans l’esprit des électeurs, pourrait être perçu comme une marque de non-confiance,
En sixième lieu, non seulement l’appui de Sarah Palin – une « maverick » – ne se traduira-t-il pas par un déluge de nouveaux appuis mais, au contraire, cet appui contribuera à renforcer la réputation d’extrémiste radical qui pèse déjà sur Trump.
Enfin, et paradoxalement, si Trump devait l’emporter dans la course aux délégués de l’Iowa ou du New Hampshire, ses mots feront l’objet d’une attention encore plus soutenue et d’analyses de plus en plus critiques. Cela ne changera rien à l’opinion des inconditionnels de Donald Trump mais il en ira autrement des électeurs moins convaincus.
Bref… il n’y aura pas de tsunami.
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[1] Ce visage est celui de Schlitze Surtees, né le 10 septembre 1901; Schlitze (parfois épelé Schlitzie, ou Shlitze) aurait porté le nom de Simon Metz à sa naissance. Sa microcéphalie en a fait une bête de cirque. Un freak. Une attraction. Et même un comédien, notamment dans le film Freaks, tourné en 1932. Il était myope, mesurait 1m22 (4 pieds exactement), et son cerveau n’a jamais été plus développé que celui d’un enfant de trois ans.
Surtees est le patronyme de son tuteur légal, qui l’a légalement adopté; il est mort en 1971: https://en.wikipedia.org/wiki/Schlitzie
La perruque Donald Trump constitue une astuce de type Photoshop. Tout comme les faux logos ELITE SIGNEGULES et Elite Republicans, adaptés du vrai logo d’une vraie agence de rencontres qui s’annonce sur RD!, Elite Singles.
Quand aux Recettes Trumpettes, le concept est d’Éric Salvail. Et, by the way, c’est pas davantage le véritable écusson de la vraie campagne de l’Oncle Donald. Voilà. Full disclosure.
Shooter!