C’est l’histoire d’une vaillante syndicâlisse, avec plus de gueule que de substance; Chantal Racette, qu’elle s’appelle. À droite sur la photo. À droite? Oui, à droite, where this shit belongs. Syndicaliste? Non. Corporatiste à la noix, plutôt.
«Ils disent “elle est proche de Jean Lapierre” [l’ex-président des cols bleus reconnu pour son style bagarreur]. Je ne me suis jamais cachée de ça. Je ne me suis jamais cachée de ça et c’est grâce à lui que je suis là.» – Christopher Nardi, Hournal de Marde, 4 février 2016
[ndlr: Ouin. Pas sûr qu’une dame distinguée en éprouverait autant de fierté… ]
C’est l’histoire d’une honorable juge, Danielle Grenier, que la Racette a qualifiée de crisse de folle devant une assemblée de cols bleus chauffés à blanc:
« Là, la juge qui était là, cette crisse de folle-là… On va le dire parce que c’est une crisse de folle, je vous le dis », a hurlé Barbie Racette au micro, le 3 février.
Enfin, c’est l’histoire d’un chroniqueur misogyne pour lequel les beuglements disgracieux de cette grosse vache de Chantal Racette ne constituent qu’un prétexte pour vomir son fiel sur l’ensemble des madames. Con hier, con aujourd’hui, con demain, disait de lui le Père Ovide (Ruisselet) dans une citation inspirée des Pays d’en Haut.
Les femmes font les choses différemment, disent LES féministes. Elles sont plus compatissantes, plus gentilles, moins rudes, moins brutales… On n’a qu’à regarder Chantal Racette, présidente des cols bleus de Montréal, pour s’en rendre compte. C’est la finesse incarnée. Vive l’équité ! Des femmes comme ça, on en veut plus! Car elles gèrent de façon TELLEMENT différente! – Richard Martineau, Le Hournal de Marde, 4 février 2016 Lire la suite