- Sophie, tu veux-tu m’apporter les chips au vinaigre?
- Magne-toi le croupion, Tabernacle. j’suis pas ta bonniche [1]
- Câlisse de féminisse à marde! Tu vas m’faire manquer un boutte des âneries d’la vieille à payettes!
Voilà, c’est confirmé. Comme tous les intellos et les autres écolos du Platôôô, le Martino est scotché à son écran de 60 pouces pour le show de Guy-A. Hum… l’Empire est trahi; tous va péter sa coche et lui envoyer une mise en demeure…
Mononc’ Menton
Lise Payette est-elle une féministe HARD CORE? Une radicale, dont le discours révélerait son caractère revanchard? C’est du moins ce que le Prince des Mononc’s affirmait dans ce billet qu’il a mis en ligne le mardi 9 février, à 05:00. Tout le monde en parle (!); 32 heures plus tard, le brulôt de Mononc’ Menton avait déjà suscité plus de 1000 commentaires, 147 dans le Journal de Q et 894 dans le Journal de M.
Mononc’ Menton, c’est pas le monde qu’on remet à l’heure. C’est sa montre. Ou les horloges. Ou son IPad. Comme dans l’expression « remettre les pendules à l’heure« .
Et puis, c’est pas très gentil pour les amis de Madame Payette, cette allusion que tu leur glisses entre les pattes avec ce sens de la subtilité et de l’élégance qui te définissent si bien: « Faites le ménage dans votre cercle d’amis. » Et tu crois, toi, que c’est dans son cercle d’amis que vivent tous ces Jean-Paul Belleau [2} que tu imagines?
Tu pourrais les nommer tous, toi, les amis de Lise Payette? Ce que tu oses insinuer, c’est vraiment vache, mais les vacheries, tu sembles bien connaître ça. Tu sais, elle est aussi souverainiste que ton Boss de facto, la madame. Mais tu sais pourquoi elle a quitté le PQ que dirige ton ami Pierre Karl*
Quand tu chies tes sophismes à cinq cennes, cé-tu parce que ta Sophie t’aurait enweillé chier? Si t’es mal baisé – hypothèse de travail; ta Sophie, je l’ai pas confessée, rassure-toi! – t’es pas obligé de te défouler par ces insultes lancées à l’aveuglette vers l’entourage de Lise Payette, câlisse. Une lime à menton, t’as-tu essayé?.
Pourquoi Mononc’ Menton haït-il Lise Payette?
Pourquoi ce mépris à l’endroit de Lise Payette, by the way? Est-ce que ça aurait quelque chose à voir avec le lock-out au Journal de Montréal (de janvier 2009 à février 2011), alors que le syndicat avait qualifié de scabs les Stéphane Gendron, Nathalie Elgrably, Joseph Facal, Benoit Aubin, Daniel Audet et…Richard Martineau; techniquement ces six chroniqueurs n’était pas des scabs au sens où la Loi définit les « briseurs de grève ». . Ils n’étaient pas salariés, mais « pigistes ».
On ne peut pas opérer un supermarché Métro avec des bouchers ou des caissières pigistes; par contre, ni une grève ni un lock-out ne sauraient empêcher Québecor de noircir les pages du Hournal avec des news fournies par les agences de presse ou des textes rédigés par des chroniqueurs-pigistes; le Hournal sera imprimé à l’externe et la distribution, par une agence. Bingo! La lettre de la Loi est respectée. La lettre. Mais pas l’esprit… Ça explique pourquoi Péladeau a pu publier pendant 25 mois pendant que les employés en lock-out séchaient.
Deux ans plus tôt, ce sont les 252 employés du Journal de Québec que Québecor et Pierre Karl Péladeau avaient mis en lock-out. Lise Payette s’était alors tenue debout et exprimé une position diamétralement opposée:
« On se rappellera que le départ de Lise Payette du Journal de Montréal avait fait grand bruit l’an dernier. À l’annonce du lock-out [ndlr: Journal de Québec] par Quebecor, Lise Payette signait une chronique dans le Journal de Montréal et dans leJournal de Québec. Se retrouvant publiée malgré elle dans un journal en conflit, elle a refusé que ses chroniques soient reprises à Québec…«
Elle avait alors répondu qu’elle n’avait «jamais franchi une ligne de piquetage de sa vie». […] Franchir une ligne de piquetage par ordinateur, c’est la même maudite affaire.»– SCFP, 22 avril 2008
Et, par respect envers les syndiqués du Journal de Québec, elle avait mis fin à sa collaboration avec le Journal de Montréal. On est vraiment loin du Me, Myself and I qui anime le Marineau et qui lui colle désormais à la peau comme la carapace sur le dos d’une tortue.
C’est quand même pas la faute à Payette si, par comparaison l’attitude des Martineau, Facal et autres pigistes a pu les faire mal paraître.
Vous n’êtes pas un journaliste et vous le savez, vous êtes un outil grotesque de propagande haineuse, de régime de la peur, vous êtes un terroriste des colonnes éditoriales avec vos gros mots que tout le monde peut comprendre […] vous vous employez patiemment à polariser le débat.[…] Vous êtes infâme. – Laurie Bédard, lettre adressée à Richard Martineau, 21 mai 2012
Et vlan dans les dents!
L’Arabie saoudite, l’Iran et le Québec
Les ceusses qui croient reconnaître dans les écrits de Ringard Martineau l’expression du gros bon sens et de la Vraie Vérité Vraie. Ils sont tous convaincus, aujourd’hui, que Lise Payette souffre de démence. Pas de la démence précode. D’la vraie démence de vraie vieille gribiche haïssable, tellement perdue qu’elle ose comparer nos mâles du Québec à ces barbus néandertaliens qui vivent en Iran ou en Saudite Arabie.
Heu… entre ces lourds cerveaux lents qui ne voient dans leur compagne qu’une généreuse poubelle à sperme ou comme une femme de ménage – selon l’heure du jour , et ce prince saoudien qui lui tranchera la gorge au premier regard équivoque vers un nouveau voisin, il y a quand même deux ou trois petites nuances de gris.
Me semble. La preuve que la société Québécoise est encore loin d’avoir atteint le stade ultime de la perfection, ce sont ces dinosaures qui hantent encore aujour’hui les salles de rédaction, les radios poubelle é et même, l’an dernier, les tribunes éditoriales du réseau de la convergence.
Enweille, Sophie, câlisse. Ça vient-tu, mes crisses de chips au vinaigre. Niaise pas, là. Ah, pis, débouche moé donc une bonne Bud!
___________
[1] Grouille-toé le cul, tabarnak, chu pas ton ostie de sarvante, crisse!
[2} Jean-Paul Belleau, c’était ce personnage fabuleux imaginé par LisePayette. Un personnage tombé dès l’enfance dans une immense marmite de potion phallocrate. Apparence que Mononc’ Mentontineau est tombé dedans, lui aussi…
Tartinono, l’inventeur du « mononologue »! 😛
@ Mathieu
Martineau n’est pas aussi nono qu’il veut bien le laisser croire. Il fait de la politique. Il prêche. Il convertit. Bref, il EST en mission, et le mensonge le plus abject fait partie de son arsenal.
C’est un démagogue populiste de droite, pour qui la fin justifie les moyens.
On se souviendra que Me Anne-France Goldwater facture aujourd’hui ses clients au tarif horaire de $660… plus 15% de TPS/TVQ – $760 au total. On se souviendra aussi qu’elle avait représenté « Lola », femme de milliardaire dont on n’a pas le droit de révéler le nom mais c’est pas Jean Coutu, ni Saputo, ni Eddy Savoie, ni Pierre Karl, ni un Desmarais.
À l’époque, le dossier avait suscité quelques commentaires de la part de cet infâme manipulateur:
source: billet Martineau, 15 nov 2010 http://www.journaldemontreal.com/2010/11/15/la-marieuse
= = =
Dans mon livre à moi (air connu), cette crisse d’ordure profite de sa VASTE tribune pour ridiculiser et ainsi DISCRÉDITER Anne France Goldwater (une femme par ailleurs excessive avec laquelle je me sentirais étouffé!) et avec elle l’ensemble des revendications des féministes.
Et parce que Lise Payette a osé remettre sous le nez de tous les mononcs et autres « Jean-Paul Belleau » qui vivent au Qc en 2016 qu’ils n’ont guère évolué depuis les années ’70, voilà ce trou de cul qui crie comme un mouton égorgé.
Martineau, c’est l’archétype du mononc’…
Et son affirmation est fausse, au départ. Si un tit-coune était flushé par une fille qui gagne deux fois son salaire – sans enfants – Goldwater aurait pluôt réclamé une pension alimentaire POUR LUI. Pas pour elle… »Et
J’aime pas SA Sophie mais bon, elle et lui font le même job pour le même Hournal de marde. Mais son lectorat à lui est 10 fois plus important, alors il est raisonnable de conclure que Martineau reçoit au moins 5 fois le tarif de Durocher pour chaque ineptie qu’ils écrivent l’un et l’autre. Mettons, par hypothèse, qu’il la met enceinte et mettons qu’ils sont simplement « accotés », sans être mariés. Mettons qu’ils se mettent d’accord pour que le plus petit salaire reste à la maison pour s’occuper du rejeton autiste, trisomique 21 et paralysé cérébral. Mettons que dans 10 ans l’enfant meurt, et mettons que le couple se sépare puisque Martineau devient gâteux et insupportable.
Non, je l’aime pas, cette femme là. Nonobstant, dans mon livre à moi, j’espère qu’un juge va le condamner, lui, à lui verser toute une pension alimentaire!!! Ne serait-ce que parce que l’ex Belle de Belle et Bum et ex-chroniqueuse ne vaudra alors plus rien pour les employeurs potentiels.
C’est yinque ça, tabarnak, le principe.
J’apprécie Lise Payette, je l’ai toujours appréciée même lorsque je ne partageais pas ses opinions et ses prises de position, je l’aimais et l’aime en politicienne, en chroniqueuse, en animatrice, en auteure…J’exècre Martineau, en toutes choses, inutile de faire la liste, elle se résume en un mot: connerie. Mais je n’aime pas entendre Payette dire quelque chose du genre (citation à l’aveuglette de mémoire, mais le sens est respecté): Quand est-ce que les hommes vont comprendre que la femme n’est pas un bar ouvert? C’est « les hommes » qui m’horripile là-dedans. Ni mon père, ni mon frère, ni mes amis, ni moi-même ne sommes des hommes qui considèrent la femme comme « bar ouvert », serions-nous les seuls? Je ne crois pas, je crois au contraire, mais peut-être suis-je naïf ou ignorant, que la majorité des hommes ne considèrent pas la femme comme « bar ouvert ».
Au lendemain de Polytechnique, un homme qui s’était présenté à une manifestation féministe en mémoire et en dénonciation de l’horreur perpétrée contre des femmes s’est fait rabroué par des féministes qui lui ont dit qu’il n’avait pas d’affaire là. J’ai un ami qui travaillait à Polytechnique le jour du massacre, il a été complètement traumatisé par l’événement. Je suis La Tuquois d’origine: lorsque la population de cette petite ville y a appris le massacre à Polytechnique d’une jeune fille de là-bas, ce sont tous les citoyens, hommes et femmes, qui ont pleuré et compatis avec la famille. Les hommes du Québec ont pleuré et compatis avec les victimes et leurs familles après ce massacre.
Je suis loin de partager toutes les prises de position de Roch Côté, mais, lorsqu’il a sorti son Manifeste d’un salaud, je m’en suis réjoui: comme homme, moi, citoyen du Québec et du monde, je ne suis pas responsable de la connerie des hommes qui considèrent la femme comme « bar ouvert » et je déteste qu’une femme brillante comme Lise Payette m’y identifie, ce qui ne m’empêche nullement d’apprécier la personne et ses actions, contrairement à Martineau qui a la sale habitude de ne jamais faire de nuances et de tout jeter d’un coup à la poubelle.
J’en ai marre du mythe qui veut que la femme soit nécessairement et intrinsèquement une madone et l’homme un salaud, celui-ci potentiellement un prédateur sexuel et celle-là une victime sexuelle potentielle. De la même façon que je suis troublé et révolté que la femme doive constamment se prémunir contre un agresseur potentiel sur la rue ou ailleurs. C’est une triste réalité, mais qui ne fait pas de tous les hommes ce prédateur potentiel dont elle doit se prémunir.
Content de voir le retour de Robert et de Mathieu également. Toujours intéressant de vous lire les gars!
Une question Papitibi: Avez-vous connaissance que vos textes percutants et bien documentés (excusez le lichage) sont lus par les intéressés? Avez-vous des réactions parfois dont on ne sait rien? Si ce n’est pas le cas, c’est bien dommage que vos argument, que je partage la plupart du temps, ne se rendent pas jusqu’aux cibles visées.
p.s. Vous devriez enlever l’image de Therrien tout nu en haut, la flanelle s’est replacée et tout va pour le mieux! Tant que Scrivens fait le travail…
Pour mettre toute les féministes en furies, je pense qu’il mérite la médaille d’or. Même en prenant au cinquième degrés, il y va très fort. Le problème de Martineau est qu’il fait de la neurochirurgie au marteau piqueur. Le féminismes est criticable mais quand on le fait il faut avoir un processus intellectuel claire et des points précis à viser.
@ Alain
Martineau sait à quelle clientèle il s’adresse. Quant il était à VOIR, il s’adressait à un public plus intello. Aux Francs-Treurs il est moins dogmatique que dans le journal de Montréal, cette année à CHOI RadioX à Québec et auparavant à LCN. Il n’est pas complètement décérébré mais quand Dany Laferrière avait dit de lui à TLMEP qu’il viot au dessus de ses moyens intellectuels et qu’il va bientôt faire faillite )!), c’était à peine caricatural; s’il devait être jugé au mérite, jamais personne ne lui aurait donné ces tribunes dont il abuse.
Mais les propos excessifs, ça fait vendre. Les Rest of Canadians n’ont-ils pas Ezra Levant, qui leur tient un discours tout aussi simpliste?
= = =
@ Spritzer
Avez-vous connaissance que vos textes percutants et bien documentés sont lus par les intéressés? Avez-vous des réactions parfois dont on ne sait rien?
Je ne compte pas ni n’ai jamais compté de chroniqueurs parmi les abonnés à mon blogue, à moins qu’ils n’y soient abonnés sous un pseudo. Quelques avocats, par contre. Et avant qu’il ne se saborde, le Canadian Jewish Congress était avisé de la publication de mes billets; les lisaient-ils? Je sais pas.
À l’époque de Branchez-Vous, Cécile Gladel a conacré quelques paragraphes à mon blogue, à l’occasion. Le Huff Post (que je lis moins) publia au bas de ses articles une recension des articles les plus pertinents sur le même sujet; deux foi l’un de mes billets a ainsi été répertorié sur le Huff Post. D’autres ont été cités sur des sites « sérieux »; j’en suis assez vite avisé, ne serait-ce que par la multiplication des liens référents!
Ça me suggère que mes propos parviennent à intéresser certains faiseurs d’opinion mais je n’en ai point écho.
= = =
Le fait est que j’aime creuser mes sujets et y apporter une perspective plus globale – que je n’ose pas qualifier d’historique. Ça distingue mon approche de celle des médias mainstream.
@Papi, Martineau est une crasse ici au Québec mais pour le reste de l’Amérique du nord c’est un doux mouton. Le reste du canada consomme énormément la chaine américaine Fox qui est nettement pire que SUN, Post Media et Québecor mis ensemble. Ils ont atteint un niveau de déchéance très peux connus ici. Déformer les faits, généralisation à outrance, racisme et xénophobie.
@ Alain 16:46
Le serpent à payettes a répondu à Martineau: http://www.journaldemontreal.com/2016/02/13/lise-payette-le-feminisme—revanchard–et-alors
Seulement pour le Hournal de Montréal, 835 commentaires reçus en 17 heures.
= = =
La force dévastatrice de réseaux dits d’information où se mêlent commentaire éditorial biaisé et information pas particulièrement objective, c’est que la clientèle visée ne parvient plus à distinguer entre l’opinion et l’information, entre l’information et la désinfornation, entre le vrai et le faux. Fox News bat à cet égard tous les record; au Qc, LCN aura bien eu ses Martineau et ses Dumont, ;aQuébec le FM93 a sa Normandeau et son Éric Duhaime… pendant que sur RDI ou à la première chaîne, on fait de l’info… que certains qualifieront de go-gauche, bien sûr.
@Papi
En effect, J’ai lu la réplique, elle est bonne. Toutefois papi un tout petit bémols, je n’évaluerais pas les média en fonction des trolls qui réside dans la zone commentaire. Radio-Canada à aussi sa bande de troll en résidence qui lâche des commentaires peu honorables. En plus les Duhaime et Marcote on goûté le siège éjectable du Hournal pour avoir dépassé les bornes dans leur opinions, le Hournal fait dans le trash news, mais impose une certaine limite. Pour ce qui est de la radio poubelle de Québec, cela ferais longtemps qu’ils auraient perdu leur licence de radio diffusion si ce ne serait que de moi. Duhaime et Fillions sont en train virer conspirationniste telle que Alex Jones.
Personnellement je ne lis pas la plus part des chroniqueurs qui se disent de droites. Toutefois j’avoue que ti-bock peut être intéressant quand il ne tombe pas dans la nostalgie envers le catholicisme.