J’ai fait allusion, déjà, à ce compagnon d’infortune dont j’avais partagé la chambre, au hasard d’un infarctus il y a 3 ans. Un jeune papa, à l’aube de la quarantaine. Une conjointe dévastée. Comme Mauril Bélanger, il avait tiré l’un des 6 ou 700 numéros « gagnants » à la loterie nationale de la sclérose latérale amyotrophique. Comme Mauril Bélanger, il était atteint de la maladie de Lou-Gehrig,- ou maladie de Charcot. Comme lui, il était devenu aphone.
La poisse, dans tout ce qu’elle peut avoir d’absolu.
La paralysie atteindra graduellement tous les muscles, un à un, dans une séquence aléatoire et tout à fait imprévisible. Peu à peu, c’est l’impotence totale qui s’installe. Et avec l’impotence, la dépendance la plus totale à des soins LOURDS. Un jour, c’est les cordes vocales qui ne répondent plus. Un jour, ce seront les muscles des membres qui cesseront de recevoir l’influx nerveux et qui vont « décrocher ».
Un autre jour, ce sera la déglutition. Un autre jour, ce seront les fonctions respiratoires; c’est une chose que d’avancer sous une haie d’honneur à l’aide d’un déambulateur (marchette); mais c’est une toute autre chose que de devoir être placé sous respirateur, une fois les poumons éteints, faute d’influx nerveux.
Le cerveau n’est pas un muscle; la progression de la maladie n’a aucun effet sur son fonctionnement et le malade demeure conscient de sa dégénérescence progressive. Le coeur, en revanche… Alors que ferait le cerveau, s’il pouvait commander au coeur de cesser de battre?
Ce jeune homme dont j’ai partagé la chambre pouvait encore se déplacer et se gratter le menton sans aide… mais son grabat n’en était pas moins branché en permanence à un respirateur; plus la maladie progressait, et plus longtemps et plus fréquemment il devait avoir recours à ce poumon artificiel.
La troisième nuit, une infirmière fait sa tournée; mon voisin ne réagit pas. Il respire. Il a un pouls. Mais il est complètement absent. Elle le pince, elle le secoue, rien à faire. Que des sons, irréguliers. L’infirmière semble paniquer, elle demande et obtient du renfort. Ça discute, ça réfléchit tout haut, arrive un premier médecin, puis un second.
Et le compagnon de chambre est là, qui angoisse devant cette mort annoncée. Quelqu’un vient lui offrir un comprimé pour calmer l’anxiété; il accepte volontiers… mais la curiosité l’emporte!
Le neurologue de garde entreprend un processus incantatoire aussi vain que ridicule.
Le médecin était « Blanc » mais il pwononçait à la maniè haitienne. Monsieu Wobè, je vous o’donne de vous wéveiller!. Une fois, deux fois, twa fois, et ce pauvwe Monsieu Wobè qui wefusait de se wéveiller malgwé toutes ces tentatives infwuctueuses!
En d’autwes ci’constances, ça auwait pu êtwe dwole!
Sauf que… sauf que… c’était la panique la plus totale. Et puis, sans le moindre signe annonciateur, le bon Monsieu Wobè s’est assis d’un bond sur le bord de son lit, avant de faire des ronds sur le plancher. Quelqu’un l’a dirigé vers la salle de bain; Monsieu Wobè s’est soulagé, il est retourné à son lit, comme s’il n’avait eu conscience ni de cet émoi qu’il avait semé involontairement ni de toutes ces personnes venues l’observer.
En moins de deux, il s’était endormi…
Trois ans ont passé. Selon toute vraisemblance, ce compagnon de chambre n’aura pas survécu aussi longtemps – si on en croit, du moins les statistiques.
La conjointe de Monsieu Wobè m’avait semblé aimante, attentionnée. Mais fragile et impuissante. Lui et elle, ils ne s’entendaient pas sur les perspectives d’un retour à la maison pour y terminer ses jours. Est-ce que vous pensez que je ne suis une sans-coeur, Monsieur Lit 2? Non, madame la conjointe de Lit 1, vous ne l’êtes pas. Mais comment l’exprimer sans blesser?
Ça, c’est le genre de déchirement dont personne ne parle.
Le combat de Mauril
Le député d’Ottawa-Vanier, Mauril Bélanger, souffre d’un mal mystérieux qui lui a presque fait perdre la parole.[…]
«Si je ne récupère pas ma forte voix d’ici le 2 décembre avant 18h, et par respect pour mes collègues, je vais alors retirer ma candidature», a-t-il annoncé dans une note qu’il a fait circuler à ses partisans.
[…] «Mon médecin me demandait de ne pas retirer ma candidature avant le 2 décembre car il espère trouver la cause. S’il le fait, les résultats seraient très bien.» – Mauril Bélanger, cité dans Le Droit, 23 novembre 2015
Non seulement le mal mystérieux a-t-il depuis été identifié, mais il semble progresser à un rythme foudroyant.
Bélanger se dit déterminé à poursuivre son travail en Chambre, à défendre les intérêts de ses commettants d’Ottawa-Vanier et à mener à terme son combat visant à modifier le texte anglais de l’hymne national [ma traduction] – Josh Elliott, CTV News, 9 mars 2016
[Mauril Bélanger] explique qu’il suffirait de modifier deux mots pour rendre hommage à toutes les femmes qui ont travaillé pour bâtir le Canada. Ainsi, la phrase «love in all thy sons command» deviendrait «in all of us command». Son projet avait été défait par 17 voix, en avril, en deuxième lecture. – Radio-Canada, 25 janvier 2016
Rona Ambrose va-t-elle demander à ses troupes de voter de nouveau CONTRE ce projet de Loi quand Mauril Bélanger va le présenter de nouveau, cette fois sous un gouvernement Libéral majoritaire? Où les dinosaures se sony-ils tus à jamais?
La mort dans la dignité
Une femme de Calgary atteinte de la maladie de Lou Gehrig s’est prévalue de son droit à l’aide médicale à mourir. Elle est décédée à Vancouver, entourée de sa famille, avec l’assistance de deux médecins britanno-colombiens qui ont accepté de l’aider.
@ PAPITIBI ,
Monsieur Papitibi , je ne connais pas ce Monsieur Mauril , mais je vais lui dire de ne pas lâcher , car j’ai peut-être quelque chose qui pourrait l’aider dans son combat pour les FEMMES.
Monsieur Mauril mal mystérieux et === > Lou Gehrig.
Moi c’est manque de sodium. Je colle =>
Bien qu’extrêmement rare, la carence en ce minéral peut se produire et être nuisible, puisqu’elle attaque directement le système nerveux du corps humain. En général, les symptômes liés à un manque de sodium sont :
•Diarrhée,
•Nausée,
•Vomissement,
•Mal de tête,
•Faiblesse ou léthargie,
•Hypotension,
•Perte de poids,
•Confusion ou désorientation,
•Vertiges,
•Irritabilité musculaire ou crampes,
•Déshydratation,
•Palpitations cardiaques,
•Discours inarticulé,
•Attaques, convulsions ou coma dans les cas extrêmes (manque de sel grave et prolongé sur de longues périodes).
Pour éviter le manque sodifère, consommez les sources alimentaires riches en ce minéral : pomme, sel de table, soupes préparées à la maison, chou, jaune d’oeuf, graines de légumineuses, banane, carotte, poudre à lever, raves, légumes à feuilles, pois secs, fromage transformé, poisson fumé, viandes salées, condiments, diverses sauces.
Papi , ce qui m’inquiète le plus c’est confusion ou désorientation et discours inarticulé , je n’ai plus de crampes musculaire trop souvent( TSÉ en pleine nuit une crampe dans un bras , une jambe et dans les deux côtes arrière) outch.
Permettez PAPI , que je dise à Mr Mauril qu’il n’est pas seul pour son combat.
Je vais voir aux prochaines prises de sang , si c’est O.K. , on fait ce qu’il y a plus haut pour le manque de sodium.
Mais pour les FÉMINISTES aux gros cul. Je n’ai pas de solution , mais elles sont atteinte elles aussi d’un étrange mal , et je connais probablement aussi la source de leur douleur et ce n’est pas leur Copain(e).
Jean-Marie De Serre.
@J-M 15:42
On ne guérit pas de la maladie de Lou Gehrig; impossible de comparer ça avec un manque de potassium, un manque de fer ou whatever.
Au début novembre, Bélanger se croyait en parfaite santé. Début décembre, il a perdu la voix et ça ne reviendra pas. En décembre, il a eu besoin d’une marchette. Ça ne va pas s’améliorer. Dans un mois, dans trois mois, il aura besoin d’un respirateur artificiel et il ne pourra plus s’alimenter.
Il y a des cas où ça s’étire mais règle générale on ne survit pas plus de 3 ans. Alors que pour ma part, je vis avec le diabète depuis au moins 15 ans, mon taux de glycémie est bien contrôlé, j’ai survécu à une demi douzaine d’infarctus et à une opération au coeur, j’ai survécu à bien des choses mais le cancer du pancréas qui a tué mon père et la maladie de Loi Gehrig, non, ça, on n’y survit pas.
Belle victoire de Djenie Butchard contre Sloane Stevens, 7-5 et 7-5. Particulièrement impressionné par sa capacité retrouvée de faire face à la pression. En particulier, au 2e set, c’était 4-4 quand Stevens a brisé Bouchard pour faire 5-4 mais contre toutes attentes, Bouchard a remporté les 3 jeux suivants, avec deux bris.
Prochaine adversaire? La 21e mondiale (un rang devant Sloane Stevens); son nom m’est parfaitement inconnu. Autre victoire en vue?
@ PAPITIBI ,
Monsieur Papitibi , vous dites : On ne guérit pas de la maladie de Lou Gehrig; impossible de comparer ça avec un manque de potassium, un manque de fer ou whatever.
J.M. Et pourquoi pas un ti-peu , je lis toujours en diagonale donc vite. Mais , je suis retourné chez Lou-Gherig .
colle = > Quels que soient les territoires concernés, la symptomatologie initiale se manifeste par la coexistence de troubles moteurs centraux (syndrome pyramidal : hyperréflexie, spasticité) et d’atteintes neurogènes périphériques – crampes, perte de force musculaire, fonte musculaire (« amyotrophie »). Les fasciculations sont rares mais très spécifiques, surtout si elles concernent la langue3. Il n’existe aucun trouble sensitif dans cette maladie.
L’évolution est très variable, pouvant s’étendre de quelques mois à plusieurs années (la durée moyenne étant inférieure à quatre ans). Elle se caractérise par une paralysie d’installation progressive, accompagnée d’amyotrophie. L’atteinte de la fonction respiratoire conditionne généralement le pronostic.
Un syndrome pseudo-bulbaire (rires et pleurs spasmodiques) peut survenir. Une atteinte des fonctions cognitives, de type dégénérescence fronto-temporale (DFT), se rencontre parfois. Dans certaines formes héréditaires, un membre de la famille peut développer soit une dégénérescence fronto-temporale, soit une SLA.
J.M. = Papi le temps qu’il me reste je m’en sacre en sacrament. Prochaine prise de sang , si pas correct je vais encore corriger , mais à l’autre le mois plus tard si pas correct encore , je vais savoir que cela s’en vient.
Le temps que je corrige j’ai un grand plaisir , je mange tout ce que l’on m’a recommandé de ne pas manger , Ya Hou J.M.
C’est sûr que l’on ne peut comparer , il y a le slow Gherig et le fulgurant.
Mais j’ai vu CRAMPES , cela fait mal si vous avez déjà eu le plaisir pour une , mais à 3 endroits dans le Body la nuit en même temps : IMAGINEZ………….
Pour Djenie Butchard , je suis derrière elle.