L’avocat: riche en oligo-éléments mais pauvre en humour
Ce que je déplore, c’est que des avocats interviennent dans le contenu artistique. Et je peux te dire que quand l’art et le droit s’affrontent, c’est rare que l’art gagne. – François Morency, cité dans la Presse +, 14 mai
L’avocat, c’est comme un météorologue. Sauf que… au lieu de prédire les 20 cm de neige qui vont me tomber sur la tête dans les 24 heures ($?&#@¢ !!!), ils peuvent prédire les tempêtes de merde et les jugements susceptibles de s’abattre. J’va dire comme le Morency, ce que je déplore, c’est que des zartisses interviennent dans le contenu juridique.
Quand l’art et le droit s’affrontent, c’est rare que l’art l’emporte? So what? Quand une paire de jambes affronte 5 ou 6 milimètres de pluie verglaçante, c’est rare que la paire de jambes tient son boutte su’l trottoir… Un dividu qui était avocat au temps jadis parvient assez aisément à pondre un bon gag; rn revanche, un dividu qui gagne sa vie dans les z’humours parvient plus rarement à pondre une opinion qui vaille en droit. Désolé… 😉
Le problème, c’est pas l’avocat. C’est le droit. Et les lois qui définissent le droit, c’est les députés qui en sont responsables. Pas les avocats. Si l’avocat inconnu qui a dit NON, avait été météorologue, il aurait sûrement recommandé à Olivier Gala: tu tiens à perdre pied, alors une bonne couche de verglas fera l’affaire! Mais si tu veux vraiment te casser la gueule, une bonne couche de Mike Ward, ça sera parfait!
Bon. On efface, pis on r’commence…
On efface? Hé oui. On efface. On flushe.
Deux jours avant la tenue du Gala Les Olivier, le retrait d’un numéro sur le thème de la liberté d’expression préparé par les humoristes Guy Nantel et Mike Ward fait beaucoup réagir. […]
L’Association des professionnels de l’industrie de l’humour (APIH) et Radio-Canada ont demandé au duo de créer un numéro sur la liberté d’expression, ‘mais paradoxalement, on s’est trouvés à être censuré sur un texte qui, au départ, dénonçait le fait que la censure brimait la liberté d’expression‘, explique Guy Nantel. – Radio-Canada Info, 13 mai 2016
Le Journal de Montréal a publié le texte intégral de la deuxième des sept versions proposées par le duo d’humoristes au diffuseur.
- MIKE: Ç’a l’air que, quand tu fais une joke sur quelqu’un, ça blesse sa mère encore plus.
- GUY: Où c’est que t’as appris ça, à la Commission des droits de la personne? Ça devrait même pas exister, cette affaire-là.
- MIKE: Je tiens à m’excuser à la Commission des droits de la personne, pis je sais pas si la commission a une mère, je m’excuse à elle aussi.
Aux yeux d’un profane, il n’y a ni dans ce court extrait – ni ailleurs dans le texte, de quoi fouetter [un chat] un Juif et qui puisse justifier le retrait du numéro. Sauf, peut-être, ce relent abject d’antisémitisme primaire: ‘pourquoi les Juifs donnent des stérilets en or à leur femme? Parce qu’y aiment ça, rentrer dans leur argent’. Mais bon, un préjugé de plus ou un préjugé de moins, kessé que ça change? Après toutte, les Juifs, ils en ont vu d’autres, non?
Sauf que…
‘C’est rendu qu’un agent d’assurance lit mes textes et décide si c’est acceptable ou pas, s’insurge Guy Nantel. Le principe même est inacceptable! Un agent d’assurance n’a pas à avoir mes textes dans ses mains. Ça va être quoi, le prochain? Le concierge?’
{…} ‘Ce sont de plus en plus des fonctionnaires, des avocats et des douaniers qui deviennent des arbitres de la moralité, poursuit-il. Ça m’inquiète vraiment pour l’avenir.’ – Guy Nantel, cité par le Journal de Montréal, 13 mai 2016
[ndlr: Hey, Nantel, un agent d’assurances et un évaluateur de risques (souscripteur), pas pareil, ça.]
Mike Ward est encore plus cinglant: ‘une ostie de gang de moumounes qui n’est pas capable de mettre ses culottes.’ – cité dans LaPresse.ca, 13 mai 2016
Le problème, je ne le vois pas dans la décision de supprimer le sketch portant sur la censure et la liberté d’expression chez les humoristes – encore que le stérilet pour femmes juives, ça ne passe pas. LE problème, je le vois davantage dans le fait d’en avoir passé la commande à Mike Ward alors même que le jugement n’a pas encore été rendu dans la réclamation logée en Cour supérieure contre Mike Ward au nom et au bénéfice de la famille du ‘petit’ Jérémy Gabriel.
Le numéro d’humour que proposaient Nantel et Ward est brillant – dans l’ensemble. Mais le timing est vraiment mal choisi. La cause est sub judice. Devant le juge, en français de tous les jours. À la lumière du droit en vigueur, les avocats de l’assureur ont conclu qu’il n’était pas approprié de référer à l’affaire du petit Jérémy… qui n’est pas identifié, j’en conviens. Sauf que… avec un brin de mémoire et un peu de recul, l’allusion à ce litige en particulier, elle saute aux yeux:
En pleurs devant le tribunal, la mère du petit Jérémy n’a pas hésité à qualifier «d’ignobles» et de «cruelles» les blagues de Mike Ward qui, dit-elle, ont dévasté sa famille. – Michael Nguyen, le Journal de Montréal, 16 février 2016
Cé-t’y plusse clair, là? Le sketch se moque de Sylvie Gabriel – la mère de Jérémy. La Commission des droits de la personne? À LA POUBELLE, CALVAIRE! Coïncidence troublante, c’est cette même Commission qui fait valoir les droits du petit Jérémy et de sa famille contre ce même Mike Ward…
Je m’excuse à la maman de la Commission des droits de la personne, désolé, mais c’est tourner en ridicule tout le processus judiciaire dans le cadre d’un dossier dont la Cour est encore saisie puisque jugement n’a pas encore été rendu. Il y a risque d’outrage au tribunal. Il y a risque que le juge saisi du dossier y voie une manoeuvre visant à l’intimider etr à orienter sa décision. That’s it, that’s all.
Le procès de Mike Ward face à la Commission des droits de la personne et de la jeunesse pour ses blagues sur Jérémy Gabriel n’étant toujours pas réglé, la compagnie d’assurance et le télédiffuseur ont préféré couper entièrement le numéro des deux humoristes. – Raphael Gendron-Martin, le Journal de Montréal, 13 mai 2016
La dictature des assureurs et des avocats?
Un agent d’assurance n’a pas à avoir mes textes dans ses mains. Ça va être quoi, le prochain? Le concierge? – Guy Nantel (voir plus haut)
Une dimension semble avoir échappé aux humoristes et à leur trâlée d’admirateurs béats: l’assureur n’a pas droit de vie ou de mort sur ce numéro retiré du programme. Money talks. Money rules.
Alors dans la mesure où il demeure de bonne foi [1], l’assureur peut, à sa seule discrétion, refuser d’assurer un risque particulier, ou exiger une surprime, ou encore négocier une franchise plus élevée – ce qu’on appelle en bon québécois le déductible. C’est pas tout: plus les réclamations sont nombreuses, et plus les exigences financières de l’assureur seront onéreuses pour le diffuseur, que ce soit au niveau de la prime ou de la franchise.
Or Mike Ward, pour un assureur, c’est devenu de la dynamite, genre. Comme. Un peu comme, dans un tout autre domaine mais pour des motifs équipollents, le Coach’s Corner de Don Cherry, Jeff Fillion ou André Arthur, dont les diffuseurs exigeaient certaines précautions. Pas de direct pour eux; un léger délai entre la mise en canne et la diffusion permettait au diffuseur de couper les propos indésirables…
Censure? Noooon. Prudence, plutôt; sans cet artifice que certains qualifient d’odieux, le risque n’aurait pas été assurable et le public n’aurait jamais entendu les propos du Donald, du Jeffie ou du Tartur. Bien sûr, il faut payer ces oreilles qui surveillent, mais le diffuseur préfère payer un montant dont les paramètres lui sont connus (les honoraires des oreilles selon un taux horaire négocié et convenu) que de s’exposer à des poursuites et à des frais sur lesquels il n’aura pas le moindre contrôle.
Qui sont ces sombres et sales censeurs?
Ouin, c’est qui, ça, les ceusses qui censurent? Sur toutes les tribunes, des commentateurs blâment Radio-Canada. Mais le grand coupable, c’est-y vraiment Radio-Canne? Même pas.
‘Par respect du processus et suite à une analyse juridique, la décision a été prise par l’APIH de suspendre la diffusion du sketch. Tant et aussi longtemps que son contenu n’aura pas été assuré, Radio-Canada ne peut pas se permettre de diffuser ce sketch.’ – Gilles Grondin, Directeur-Général, Association des Professionnels de l’Industrie de l’Humour (APIH)
Radio-Canne, ça n’est le diffuseur. La Société offre son antenne moyennant une certaine contribution financière des sponsors qui acceptent d’y associer leur nom et leur réputation. Aucun des commanditaires ne souhaite associer son nom à des propos antisémites, homophobes ou… whatever.
Mais le promoteur du gala des Oliviers, c’est l’APIH. L’Association des Professionnels de l’Industrie de l’Humour. Son site web en énonce la mission:
L’Association des professionnels de l’industrie de l’humour (APIH) est un organisme à but non lucratif qui veille au développement et à la promotion de l’industrie de l’humour. […]
[l’APIH] a été créée en 1998 dans le but de rassembler, sur une base volontaire, les différents acteurs de l’industrie de l’humour, auteurs, agents, producteurs, diffuseurs, et bien sûr les humoristes. Depuis maintenant quinze ans, l’APIH poursuit sa mission de participer activement à l’essor de ce secteur essentiel de la culture québécoise et d’en assurer le plein développement.
Et quels en sont les membres? Guy Nantel et Mike Ward, entre autres, font partie des 52 humoristes établis qui en sont membres. Sans comoter ces 29 membres de la relève en humour, dont Mariana Mazza, Paige Beaulieu Katherine Levac et Phil Roy. Des producteurs de spectacles, dont Juste pour Rire, Evenko, KO tv (la boite de Louis Morrissette), Salvail & co et les Productions J. Des salles de spectacle à travers la province, dont la Salle Albert-Rousseau à Québec ou le Théâtre du Cuivre à Rouyn-Noranda… Ou encore le Festival du Grand Rire, à Québec.
Bref, c’est pas rien…
Dans la langue de Mike Ward, je dirais que ce tweet, c’est un peu comme s’il avait chié mou dans son propre spa pendant que sa blonde lui mangeait les oreilles. Les-z-artisses entendent boycotter. Faudrait peut=¸etre qu’ils s’informent un peu mieux, sinon je vais me demander, moi, s’ils sont capables d’appuyer une cause pour les vraies raisons, ou si c’est pour eux un prétexte pour faire parler de leur petite personne… C’est précieux, la crédibilité; ne brûlez pas la vôtre.
les vraies zaffaires
Sauf que… Le diffuseur du Gala, c’est Radio-Canne, et le diffuseur aurait exigé de l’APIH qu’elle dégage contractuellement la société d’État de toute responsabilité pouvant lui résulter du contenu scripté. Et puisque l’APIH est elle-même un organisme sans but lucratif qui ne roule pas sur l’or, la seule manière de satisfaire les exigences de Radio-Canada, c’était de souscrire une police d’assurance-responsabilité.
C’est ce qu’elle a fait. Avec. pour résultat, ce retrait particulièrement ironique du numéro sur la liberté d’expression!
Blâmer Radio-Canne? Ou l’APIH? Ou mieux, les avocats?
Est-il nécessaire de rappeler ici que Radio-Canada, ne dispose pas de ressources financières illimitées? C’est une société d’État et en tant que contribuables, nous devrions tous – y compris les zartisses – applaudir cette gestion intelligente des fonds publics qui consistait à garantir la société d’état des conséquences fâcheuses d’un recours. Frilosité excessive? Non. Prudence res-pon-sa-ble.
Cela dit, Radio-Canada a largement contribué à la diffusion de l’humour et à la prospérité collective des artisans de l’humour; sa grille-horaire est plutôt généreuse à l’égard des humoristes et même de simples shows de chaise comme TLMeP ou les Échangistes contribuent à la promotion des spectacles et à la vente des billets.
Un boycott – ou tout autre geste de nature à émousser l’intérêt de Radio-Canne (et pour les mêmes raisons, l’intérêt de tout autre diffuseur), ça n’est PAS une bonne chose pour l’industrie de l’humour au Québec, aux mamelles desquelles tous les humoristes tètent leur lait nourricier.
Par leurs attaques contre les moumounes de la CBC, les artisans de l’humour sont-ils prêts à tarir cette source?
Les initiatives menées par l’Association des Professionnels de l’Industrie de l’Humour ont largement contribué à son essor et, par voie de conséquence, à l’enrichissement collectif de ses artisans, qu’ils soient humoristes, auteurs, gérants ou diffuseurs (salles de spectacles et festivals). Ces initiatives, dont en particulier ce Gala conçu pour servir de vitribe à cette faune de l’humour, ont avant tout profité aux humoristes eux-nêmes.
Je comprends cette réaction… mais je la trouve particulièrementpoche. Et contre-productive.
Un précédent en Abitibi
C’est pas tout à fait pareil, bien sûr, mais dans une autre vie, j’avais dû intervenir pour empêcher – à deux heures d’avis – la diffusion d’une émission de Télé-Québec (alors Radio-Québec) à laquelle un de mes clients avait accepté de participer en tant que victime d’une erreur médicale.
Un journaliste d’enquête, alors basé à Val d’Or, avait trouvé mes coordonnées alors qu’il fouillait les plumitifs des palais de justice en Abitibi.
J’avais moi-même été mêlé à quelques dossiers de responsabilité médicale ou hospitalière, et mon était le seul qui apparaissait tantôt comme « avocat du Dr Untel » ou « avocat du Centre Hospitalier XYZ », tantôt comme avocat d’une victime. Le gars en avait été étonné. D’ailleurs, des avocats qui ont plaidé tantôt à la défense d’un médecin et tantôt pour une victime, il n’en existe plus beaucoup, depuis que la quasi-totalité des victimes font affaires avec le bureau de Me Jean-Pierre Ménard, alors que le cabinet McCarty Tétrault représente l’assureur de 99% des médecins.
Au moment où Télé-Québec m’avait contacté, j’étais embarqué jusqu’aux oreilles dans un procès qui avait commencé mais que la santé précaire du juge avait empêché de terminer.
Pas question, dans les circonstances, d’autoriser une entrevue avec mon client; si une telle entrevue avait été diffusée avant que jugement ne soit rendu et avant que tous les délais d’appel ne soient expirés, cela aurait suffi pour contaminer la preuve et autoriser le juge à se dessaisir du dossier. Résultat? Nous aurions probablement attendu 3 ou 4 ans avant de pouvoir refaire un nouveau procès – pour peu, évidemment, que ni mon client, ni le médecin responsable de la faute médicale, ni l’un ou l’autre des quatre experts ne décède entre temps [2]!
Alors que le procès était complété mais avant que le jugement ne soit rendu, coup de théâtre! Eille, monsieur l’avocat, je passe à la tivi à souère pis tu vas être fier de moé, passque l’esti de docteur, tu vas vouère que je l’ai pas manqué!
Oups! J’aurais aimé l’apprendre AVANT. Entéka… Quand j’ai rejoint le gars de Télé-Québec et lui ai expliqué ce à quoi la diffusion exposerait mon client, il m’avait envoyé paître! Té qui, toé, l’avôôcat, pour décider de la programmation de Télé-Québec? Té qui, toé, pour me dire que je DOIS annuler la diffusion? Toé pis ton client, mangez d’la marde, je vous dois rien!
Vers 18 heures, j’ai rejoint à son domicile l’un des procureurs de Télé-Québec… une vieille connaissance. Il m’a suffi de 2 minutes pour la convaincre: Faut que j’te laisse, si je veux attraper quelqu’un à la mise en ondes.
Une heure plus tard, le journaleux me rappellé: il venait d’apprendre que son reportage avait été retiré de l’horaire.
Coudonc, à qui t’as bin pu parler, toé? Réponse: That’s none of your fuckin’ business, Dude! . Disrespect calls for disrespect. Tu me devais rien? Moé non plus, alors on est quitte! Quien, toé!
Avec le temps, j’ai oublié le nom de cet abruti, mais pendant des années, je vérifiais le contenu des génériques à la recherche de son nom. Jamais vu passer. Pôv lui…
__________
[1] la relation entre l’assureur et son assuré doit refléter la plus entière bonne foi, comme l’exige le Code civil du Québec. Dans les traités en droit des assurances – en Angleterre, aux States, au Canada comme au Québec, on parle d’un contrat uberrimae fidei. Aaargh, du latin…
[2] Le juge avait remplacé à pied levé un collègue en congé de maladie… mais le substitut, lui, était septuagénaire. Le médecin que je poursuivais avait 68 ans quand il a pratiqué une intervention alors qu’il avait perdu sa dextérité d’antan. Mon client avait près de 60 ans et aucun des quatre témoins experts n’avait moins de 62-63 ans lors du procès. Bref, le risque d’en perdre un était assez élevé. L’âge des deux avocats? Pour arriver à 65, il aurait fallu additionner MON âge et l’âge de mon adversaire, aujourd’hui juge à la Cour supérieure…
Le p’tit Jérémy a grandi. Et il sait s’exprimer:
Bref, Jérémy est d’accord avec moi sur cette question du mauvais timing; je serais pas surpris que la famille et les avocats de la Commission aient pu discuter de ce point précis au cours des dernières heures. À vrai dire, pour être sensible à cet aspect particulier de la question, il faut détenir une formation en droit… ou en avoir discuté avec un avocat!
Cela dit, Jérémy ne voit rien de très méchant dans le sketch; moi non plus… sauf cette blague infecte sur les Juifs.
Là où je suis vraiment troublé, par contre, c’est dans le fait d’être 100% d’accord avec Richard Martineau sur cette question: http://www.journaldemontreal.com/2016/05/14/questions-sur-la-liberte-dexpression
@PAPITIBI ,
je ne croyais pas être sur le même thème en 2011 ,
11 novembre 2011 à 15:20,
Jean-Marie De Serre
a dit :
Le 10 novembre 2011 à 21;01 , the Ubbergeeck dit : la liberté de l’un s’arrête aux droits de l’autre. Monsieur Papitibi , vous savez et plus que n’importe qui d’autre que la »LIBERTÉ » et le droit sont pour moi 2 choses très différente. Preuve dans 2 ou 3 semaines , l’avocat de la Municipalité nous a dit qu’il allait procédre sous peu.
Je vous reparle ailleur semaine prochaine. === Monsieur Papitibi , le »DROIT » n’est plus dutout comme au temps où il a été instauré , il est comme la »BIBLE » on l’a modifié au cours des ans. Si vous permettez on va se reparler.
Jean-Marie De serre.
Papi je vais vous redire , je manque de donné et un autre de mes contacts a des problèmes de valves,
On va le zigouiller mardi prochain , c’est des champions où ou va le faire. Il y a peut-être des Juifs ou Cubain là-aussi.
J’espère son retour en forme à Tingwick , mais faut qu’il prenne le temps qu’il faudra.
On a d’autres grandes décision à prendre et si au GOUVERNEMENT plus haut c’est là que cela se prends dans les bars , pourquoi pas à Tingwick ?
Jean-Marie De Serre.