Le 17 août dernier, Marie-Christine Roy s’est rendue au restaurant McDo du Marché central, à Montréal. La madame est prof d’anglais, langue seconde.
Quand elle a voulu se plaindre du service, de sa coupe glacée et du manque de propreté des toilettes, la gérante lui a alors répondu en anglais. Marie-Christine Roy a demandé d’obtenir une réponse à ses questions en français, mais la gérante lui a répondu : ″We are in Canada, everybody should speak english″. – Louis-Philippe Ouimet, Ici.Radio-Canada, 28 août 2016
La madame a porté plainte à l’Office de la Bonne Franquette… scusez. L’Office de la Langue Française. Et aussi à McDonald’s Canada.
McDonald’s Canada a confirmé par courriel avoir offert ses excuses et deux McFlurry à Marie-Christine Roy. Et rencontré la gérante. Eille! On rit plus, là! Deux McFlurry gratos… mais l’offre n’en a pas moins été re-fu-sée, zé zé.
″Nous sommes fiers de communiquer en français avec nos clients et nos employés et nous allons bien au-delà de l’aspect réglementaire. […] Le cas auquel vous faites référence est un incident isolé pour lequel nous avons présenté nos excuses à la cliente. Par ailleurs, l’équipière [Sic: l’employée] était bilingue!″, peut-on y lire. – Louis-Philippe Ouimet, Ici.Radio-Canada, 28 août 2016
L’employée était bilingue? Ce refus obstiné de répondre à la cliente EN FRANÇAIS était alors d’autant plus odieux qu’il constituait un geste de défiance et un statement politique. Les anglais se réveillent, clamait Richard Henry Bain après son arrestation. Le 17 août, les jurés délibéraient encore avant de déclarer R.H. Bain coupable de meurtre quelques jours plus tard; c’était dans tous les bulletins de nouvelles au Québec.
Évidemment, McDo Canada n’y a vu qu’une toute petite faute, ce pourquoi l’entreprise a offert en guise d’excuses deux crèmes glacées… ce qui, à mon sens, constitue en soi une faute additionnelle.
Faut en parler à Touénette!
C’est qui ça, Touénette?
Antoinette Benoit s’est jointe aux Restaurants McDonald du Canada Limitée à titre de vice-présidente senior du Marketing en mars 2014. Une Française de France, titulaire d’une maîtrise en sciences politiques et marketing. Sur la page que lui consacre McDonalds Canada, on peut lire:
Outre son leadership, Antoinette est une ardente ambassadrice de la diversité et de l’inclusion au sein de McDonald’s…
Baôn… et si Son Excellence l’ambassadrice de l’inclusion et de la diversité se donnait pour mission d’évacuer du vocabulaire des franchisés québécois cet odieux ″We are in Canada, everybody should speak english″ ? Le respect de la clientèle francophone au Québec, c’est-y trop demander? Marketing 101…
Enwoueille, Touénette. T’es kapab!
Le constat
Chez nos voisins du sud, où McDo compte plus de 14000 restaurants, une liste des propriétaires de chacun des restos est disponible au coût de 60 us$; cette liste inclut le nom et les coordonnées de chacun des propriétaires de chacun des établissements.
Le propriétaire de la franchise McDo du Marché Central en possède probablement plusieurs; affiche-t-il le même mépris de sa clientèle indigène dans ses autres établissements?
Les évaluations que l’on trouve sur Google, Trip Advisor, DineHere ou FoodPages sont-elles fiables? Non.
Si des esprits malveillants ont mis à mal la réputation de vendeurs parfaitement honnêtes sur eBay, on peut facilement imaginer comment les mêmes esprits pervers pourraient lancer une attaque sur un resto pourtant bien tenu. Et inversement, bien sûr.
Mais quand les mêmes reproches de malpropreté ou de service déficient semblent apparaître de manière récurrente, reviennent souvent, il y a sûrement là matière à s’inquiéter, quand on s’appelle Burger King, KFC ou McDonalds Canada: la mauvaise réputation de l’un des maillons faibles de la chaîne risque de nuire aux bons élèves et de nuire à la valeur des franchises.
Sur le site Foodpages, la critique est amère:
- The worst McDonalds Ive ever had the displeasure of eating at….Will NEVER return here again! – [non signé, 5 juin 2016]
- Service merdique, personnelle incompetent, resto pas propre. – [non signé, 4 septembre 2015]
Chez Google, c’est encore pire:
Et encore ceci:
C’est pas fini, chez Google:
- Pour la nourriture, bien, c’est du McDo.
Pour le reste, c’est OK, sauf les toilettes qui ne sont pas très propres et petites. – [Olivier Côté, il y a 8 mois] -
Le McDonald’s avec le service le moins rapide. – [Nicolas Archambault, il y a 2 mois]
-
Service au volant lent. Service aux caisses très lent, problème répétitif dans les commandes. – [Nicolas Y. Côté, il y a 7 mois]
-
Les employés ne respecte pas les clients! – [Étienne Bournival, il y a moins d’une semaine]
-
Ils se foutent des francophones. – [Pascal Racine, il y a moins d’une semaine]
‘Apprenez-donc l’anglais et vivons en harmonie!‘
Le Huff Post a repris le texte de Radio-Canada. Il vaut la peine de reproduire les âneries d’une vieille grébiche, Dee ‘Asshole’ Cote (Côté?), qui a étudié dans un High School anglophone de Greenfield Park et qui habite aujourd’hui Ville LaSalle – le West Island des pauvres.
Oh my God, a hululé la pôv’ tite chouette du haut de son perchoir. Quoique parfaitement bilingue, cette cervelle de wézo affirme néanmoins souffrir tous les jours de l’arrogance des astis de saparatiss. J’te shipperais ça right away au coeur du pays redneck. Cash on Delivery. Cash on délivrance mutuelle…
La madame parfaitement assimilated aime bien le hululement des bibittes de type hiboux; sa page Facebook en témoigne.
Comme l’affirme la madame, ces maudits francos du Québec sont bien les seuls à exiger que le monde entier – the whole world! – apprenne leur langue de colonisé. C’est sûr que les Québécois exigent des Italiens qu’ils cessent de causer italien en Italie, et des Brésiliens qu’ils adoptent la parlure du Saguenay au Brésil.
Pis, c’est quoi c’t’idée-là de parler coréen en Corée! S’ils veulent nous vendre leurs tablettes Samsung, leurs télés LG ou leurs chars Kia ou Hyundai, qu’ils parlent donc français comme tout le monde, c’té maudits bridés là!
Me souviens pas avoir entendu un quelconque touriste québécois se plaindre de la langue d’affichage à Chicago ou en Alabama, mais je me souviens parfaitement de ce touriste américain qui s’était adressé à moi alors que j’étais responsable d’un kiosque de renseignements touristiques… il y a fort longtemps: Why are all those signs written in French here? Isn’t Canada an English-speaking country?
Let’s turn belingouale and vivons en harmonie! Fluent in both langages, courant dans les deux!
L’Office de la Bonne Franquette
L’Office a le dentier usé; ça manque de mordant!
Ces trois dernières années, le nombre de plaintes relatives au service en français est stable à l’Office québécois de la langue française. Plus de 500 plaintes sont déposées chaque année.
″Ce qu’on a compris en faisant certaines recherches, c’est que, oui, on peut faire une plainte, parfois on peut envoyer une mise en demeure, mais jamais on ne va faire une poursuite comme dans d’autres domaines″, explique Frédéric Bérard, constitutionnaliste et codirecteur de l’Observatoire national en matière de droits linguistiques de l’Université de Montréal. – Louis-Philippe Ouimet, Ici.Radio-Canada, 28 août 2016
Cinq cent plaintes par année? Heu… moins l’Office de la Langue française a les dents longues, et moins les québécois auront tendance à signaler les infractions. Et c’est sans doute là un bon résumé de la politique linguistique du bon docteur Couillon.
L’Office fait de la sensibilisation. C’est tellement efficace! Au cours de la dernière semaine seulement, CE McDO a fait l’objet de deux dénonciations pour non respect de la langue française et d’une autre pour non-respect de la clientèle… ce qui, probablement, revient au même. Et c’est sans compter cette dénonciation formulée en anglais par Pierre-Marc Gamache, citée plus haut et vieille de trois semaines: the girl taking my order barely spoke French.
Un seul mois. Un seul resto. Une seule adresse. TROIS, sinon même QUATRE infractions à la Loi en matière de langue de communication. Et on ose prétendre que la situation est sous contrôle et ne justifie aucune intervention musclée?
Le Québec se fait empissetter, les budgets de la francisation sont épuisés, les nouveaux arrivants nous servent dans la langue du conquérant et le docteur Couillon gagne ses élections. Let’s drink to that…
Et pendant ce temps en catalogne: quand un peuple sait se tenir debout et faire respecter sa langue!
https://fr.sputniknews.com/international/201605171025066883-catalogne-langue-espagne-independace/
Petite anecdote: la semaine dernière je passe par Sainte-Monique de Nicolet, j’arrête à l’unique commerce de la place demander une information au patron, un asiatique perdu au coeur de cette campagne bien de chez nous. Ne comprends pas le français le pauv’gars, perdu dans cette campagne de cultivateurs francophones, doit se sentir bien seul. Bon mettons qu’il vient d’atterrir et qu’il gardait pour quelques heures le commerce de son oncle établi depuis vingt ans, on ne sait jamais! Mais l’asiatique qui tient depuis une quinzaine d’années un dépanneur au centre-ville de Trois-Rivières, ville majoritairement francophone, et qui ne comprends au français que les mots bonjour et merci, qu’en est-il!!! Et il y en a pour dénoncer à l’ONU le mauvais sort réservé aux anglophones du Québec qui peuvent vivre ici toute une vie, y travailler, élever leur famille, s’y faire soigner et y crever en anglais!!! Pauv’eux’aut’!
Il y a quelques années, j’ai laissé un commentaire en français sur un blogue médiatique torontois. Un anglo m’a répondu par la question: Comment peut-on vouloir parler français dans un pays majoritairement anglophone? Je lui ai répondu en français et en anglais: Pour la même raison que l’on peut vouloir parler anglais dans une province majoritairement francophone. Une heure plus tard l’échange était déjà enlevé par le modérateur du blogue.
@ Robert
J’ai vécu une expérience semblable sur le National Post, à Toronto; certains articles pouvaient susciter 3 ou 4000 commentaires (les autres journaux de la chaîne, dont le Ottawa Citizen et The Gazette. publient les mêmes contenus nationaux/internationaux mais les commentaires étaient permis sur le NP seulement). À l’époque, ;e NP faisait affaires avec Disqus (comme les journaux Péladeau!) et dès qu’une réponse ou un Like étaient publiés, Disqus en avisait son abonné.
Sur le Post, je m’identifiais (en anglais) comme franco-Québécois; un redneck Rest-of-Canadian m’avait qualifié de pauvre demeuré pcq mon texte comportait une faute de conjugaison; j’avais invité cet imbécile, en anglais, de tenir une conversation en français dans un média québécois, il avait répondu en français avec une phrase pas rapport sans doute tirée d’un guide pour touristes US perdus sur une plage de la Côte d’Azur. Réponse de ma part, en français. Commentaire d’un tiers, genre « Speak White, this is a CaNADIAN newspaper… et ce fil de commentaires a disparu peu après.
Je peux comprendre que quand le modérateur ne peut pas lire les échanges, il peut estimer de bonne foi que c’était un appel au djihad rédigé dans une langue étrangère qui est peut-être de l’arabe! 😉
@ Robert Duchesne
« Et pendant ce temps en catalogne: quand un peuple sait se tenir debout et faire respecter sa langue! »
C’est cequi arrivait dans les années 60-70 au Québec. Maintenant les jeunes s’en foutent de la langue. Ils sont même fiers de parler le « bilingual » en anglas.
@ Robert Duchesne
« Petite anecdote: la semaine dernière je passe par Sainte-Monique de Nicolet, j’arrête à l’unique commerce de la place »
« Bon mettons qu’il vient d’atterrir et qu’il gardait pour quelques heures le commerce de son oncle établi depuis vingt ans… »
M. Duchesne, ce commerce appartenait à la fille de ma cousine qui l’a vendu il y a peu d’années. Elle est probablement propriétaire de l’édifice.
Je vais vous apprendre pourquoi ils ne parlent pas la langue les Chinois. C’est le dépanneur de Bécancour ( secteur Saint Grégoire) un Chinois qui me l’as appris.
Il m’a dit que quand on achète ou loue un dépanneur au Québec on a pas besoin d’apprendre la langue. Ils se contentent de de faire des signe et de dire le montant. Et c’est pareil à Longueuil
Ils ont fait serment à sa majesté. Ils sont bien domptés.
Merci pour les commentaires de Papi et de Youlle qui sont éclairants.
Ce qui ne me rentre pas dans la tête, c’est que l’on puisse vivre des années dans un tel contexte sans même apprendre le minimum de la langue locale au contact de nos voisins et autres relations. Au temps de ma jeunesse, j’ai appris l’anglais en vivant en Colombie Britannique et en Californie alors que j’étais pourtant aussi entouré de francophones et autres allophones. Il y avait aussi dans mon réseau de contacts des Italiens, Allemands, Guatémaltèques, et autres, ils ont appris l’anglais au contact des habitants de la place, en écoutant la radio, la télé, en prenant une bière avec les collègues, en tentant de déchiffrer les revues de sport ou autres à l’aide des images, n’importe où et n’importe comment merdecu de merdecrisse.
Sans même suivre des cours, il est possible d’appendre la langue parlée, à défaut d’apprendre la langue écrite, la langue de la rue sinon la langue académique, un minimum de jurons, de gags mal articulés, n’importe quoi, hey body you got a dime to spare with me, I have to take a shit, your boops are beautiful, let’s have a beer, anything, t’as des hosties d’beaux yeux, j’te mettra ben, je reste sur la rue Beaubien, mon char marche pas, auriez-vous l’obligeance de me permettre de pisser derrière votre haie, ça coûte dix piastres, ou, comme l’autre jour à sainte-Monique de Nicolet: Bonjour monsieur, connaissez-vous un tel sur tel rang, j’ai perdu mon chemin, n’importe quoi, et la réponse de venir: Sorry, I dont speak french! Tabarnak!
Si je vais vivre au Japon ou en Russie ou en pays zoulou, je vais apprendre un minimum de mots et de phrases japonais, russes ou zoulous. Mais ici au Québec, même après des années et même vivant en région pour ainsi dire strictement francophone, niet, nada, nothing, rien, le vide sidéral. Et les Québécois francophones s’arrachent la gueule en quatre pour leur parler en…anglais calvaire! Au début, je ne dis pas, pour faciliter les rapports et l’intégration, mais après des années, sacrement!!!!! Avons-nous donc nous aussi fait serment à Sa Majesté.
J’enrage! Je rage!
@ Youlle et Robert D
Quand mon paternel a émigré au Québec en 1906 (!), il parlait anglais avec un fort accent irlandais mais au bout de quelques mois, il était « fluent ». Quand j’ai moi-même travaillé auprès d’une clientèle à 98% anglophone entre 68 et 70 (kiosque de renseignements touristiques, emploi d’été), bien sûr j’avais déjà une bonne base mais après deux mois, j’avais du mal à traduire en français les mots que je pensais en anglais avec une tournure anglaise. « Half a mile down, second fork right »… Je pouvais le dire avec l’accent du Cockney, l’accent de l’Alabama ou même celui des Kangourous. Mais PAS avec l’accent des Bleuets ou des hans de holiette!
Quand on veut apprendre, on peut. Ma copine des années 97-98 avait appris le danois, le suédois, le norvégien, l’allemand et l’anglais avant de fonder une famille au Québec avec un… irlandais et d’élever leurs enfants en français. Ma conjointe #2, de son côté, a appris le russe, le roumain, le suédois, le polonais, le français, l’anglais et elle baragouinait le yiddish.
Le dépanneur tout près de l’appart de ma fille et de celui de mon ex, à Lachine, était tenu par des asiatiques qui ne comprenaient toujours rien après 6 ou 6 ans.
La bonne volonté, ça se vend pas, par contre!
« Sans même suivre des cours, il est possible d’appendre la langue parlée… »
Quand on besoin d’apprende une langue quelle quelle soit on l’apprend. « Un point cé toutte ». Pas besoin de cours au secondaire, ni au primaire.
Quant au trou du cul des petits dépaneurs qui ne veleuent pas appendre la langue du pays, on à foutre sur le comptoir et l’engeuler ou l’envoyer chier. Ne craignez pas, il s’informra de ce que sa veut dire et ils l’apprendront rapidement, plutôt que perdre leur affaire.
C’est ce qu’on appelle se tenit debout.
papitibi:
« La bonne volonté, ça se vend pas, par contre! »
Mais sa s’échange. Le stoc sur le comptoir, ou parle. Choisis le petit baveu ou crève de faim.
Cé drôle comme on apprend vite dans ces circonstances.
Ça fait des miracles! Ho! Que ti pet n’aime pas.
Donc, la gérante méprise les francophones, les toilettes du restaurant sont merdiques et le services est à chier. Elle est tout un actif pour la compagnie!
Pour les Chinois propriétaires de dépanneurs, je ne sais pas s’ils ont de la difficulté avec l’apprentissage des langues ou si c’est leur mentalité d’être ici pour faire des affaires et le reste, comme l’Intégration, est sans importance. J’en connais pourtant à Québec qui se débrouillent en français. Ils n’ont pas le choix, ils sont dans un milieu presque totalement francophone, contrairement à Montréal.. Comment veux-tu faire des affaires, travailler avec la clientèle, si tu t’obstines à ne pas parler la langue?
Au départ, ils partent de zéro connaissance. Ils ont peut-être des bases en anglais mais le français c’est de l’inconnu, comme du chinois pour nous. En dehors de Montréal j’aurais tendance à penser qu’au bout d’un certain temps ils finissent par apprendre les rudiments de la langue. En cela ils ne sont pas différents des Pakistanais par exemple qui sont établis à Montréal et pour qui le français a peu d’importance.
Vaclav Pospisil joue demain je suppose? Est-ce qu’on connait son adversaire? Je ne vois rien sur le site de l’US Open.
@ Spritzer 18h01 / 18h10
Commençons par Pospisil. Il faisait équipe au premier tour du double avec Daniel Nestor mais ils n’ont pas complété le match de premier tour, interrompu 2-2 au premier set; il y avait un troisième canadien en double masculin mais lui non plus n’a pas survécu au premier tour.
Pour le simple, Pospisil s’est bien battu au 2e tour mais bon. Quant à Raonic, s’il avait pu poursuivre sur sa lancée, il aurait pu dépasser Federer (qui a renoncé à jouer d’ici janvier), Wawrinka et Nadal et se pointer au 3e rang. Mais Nadal est toujours là, lui…
= = =
C’est fort probablement un sous-franchisé du franchisé et sous-franchiseur McDo Canada… et l’intérêt du sous-franchisé pour la valeur de la marque McDo est sans doute minimal, même si c’est quand même se tirer dans le pied…
À l’époque où le laitier et le boulanger passaient de porte en porte dans les rues de Montréal avec leur voiture à cheval, nous vivions à 100 mètres de la boutique d’un buandier chinois dont je me souviens de la chemise immaculée et de sa coiffe. Il tenait déjà boutique quand mes parents étaient arrivés en ’42 et au milieu des années 50, il baragouinait le français. Un été, vers 59 ou 60, il est parti; le nouveau proprio avait du proposer une augmentation de loyer inacceptable.
En Abitibi, pas beaucoup de Chinois; il y en avait un, à La Sarre (10000 habitants), où j’aimais bien le buffet quand je devais aller plaider là bas et à ma connaissance le patriarche s’est toujours adressé en mandarin ou en cantonais au personnel chinois; peut-être pouvait-il parler français (La Sarre et les campagnes environnantes sont franco à 98%) mais le personnel chinois (ses enfants?) était très « fluent » en français.
À Rouyn, j’ai connu plusieurs chefs, tous capables de s’exprimer en français.
@Papitibi
re. Pospisil
Ben coudonc, j’aurais juré avoir vu une victoire contre ce K. Anderson hier sur le site du tournoi. Des fois je me demande si je ne fais pas un peu de dyslexie. Hier je suis allé porter un chèque à une institution financière et on m’avait bien dit à qui l’adresser, un acronyme. J’ai trouvé le moyen d’inverser des lettres…
Je pense que notre ami Youlle a ce problème également. Je me joins au club!
« J’ai trouvé le moyen d’inverser des lettres…Je pense que notre ami Youlle a ce problème également. »
Ouin!
Depuis que je suis revenu de l’hôpital ayant fait un AVC c’est 5 fois pire. Vu que tous les malheurs arrivent en même temps deux jours après la « péteuse a séché » , suivit du zona en même temps que la picote.
Des exemples: une chmaille de rin de fer, une crise de pourant. Parfois c’est drôle. L’important c’est que je men aperçoive.
j’ai presque perdu tous mes moyens de combattre la dyslexie.
Bienvenue dans le club!
@ Youlle 9h17
Mon père a subi plusieurs ACV et à partir du 3e ou du 4e il était devenu paraphasique et il mélangeait les mots, parfois les syllabes. Allume le frizidaire, par exemple, pour « allume la radio » (qui se trouvait sur le frigo). FriZIdaire.
Ma mère et moi, on ne comprenait pas toujours et papa piquait des crises de colère plutôt intenses. À son décès, il était partiellement paralysé mais surtout, il ne pesait plus que 40 kg, et encore. Maudit cancer…
Ma mère avait elle même subi 3 ou 4 AVC dont l’un alors que ma femme et moi nous lui rendions visite; elle ne s’est jamais remise du suivant, qui l’a laissée hémiplégique et incapable de parler distinctement.
Pour ma part, j’ai beau disposer d’un clavier rétroéclairé avec lequel je suis devenu très familier, mon doigt a tendance à confondre certaines touches et de les confondre à répétition (ce qui donne souvent ;a au lieu de À); le problème est apparu il y a peut-être un an…
Comme infirmier, j’ai soigné beaucoup de gens ayant subi un ou plusieurs ACV, j’ai souvenir de plusieurs ayant pu récupérer au point de reprendre une vie quasi normale en la circonstance, mais aussi malheureusement plusieurs n’ayant pas eu cette chance. L’ACV est ma grande obsession, et chaque matin comme chaque soir je rends grâce à la Vie que ce ne soit pas arrivé. J’ai mon kit, au cas où, mais encore faut-il pouvoir…