Pourquoi ça a pris autant de temps avant qu’il se montre la bite?… – un joyeux lapsuce d’Éric Duhaime au FM93, ce 19 octobre (vers 11h05)
La bette, j’veux dire, de poursuivre le gentleman libertarien pendant que son comparse Drainville se roulait par terre… Bien sûr, il y aura trois z’ou quatre langues sales pour insinuer que ce lapsuce serait comme, genre, l’expression d’un fantasme inavoué. Des langues sales! Duhaime, c’est un macho-avec-pas-une-grosse-voix [1].
Deux précisions s’imposent: un rect’homme, c’est un homme qui fait preuve de rectitude, un peu comme en Europe, le Conseil des prud’hommes est formé d’hommes ″prudents » [de bon conseil]; un trou de cul, bin, c’est une usine à marde, quoique le sens du mot a pu glisser depuis l’invention des politiciens.
C’est de la bite du rect’homme de Laval qu’il est question ici, bien sûr. Z’avez-vous tu vu rouler les yeux de la pauvre ministre de l’Enseignement supérieur, Hélène David, pendant que le trou d’ rect’homme s’époumonait à expliquer son loooong silence après ces quinze intrusions au pavillon Alphonse-Marie Parent? On aurait juré qu’elle s’attendait à recevoir une douche de gaffes full trempe avec full glace dans le bucket!
Et vous avez-vous tu vu les babines pincées d’Hélène David? Une moue pareille comme la celle de Mado Lamotte dans ses moments les plus sexy.
Un minimum de quinze étudiantes affirment avoir été victimes d’une intrusion dans leur chambre du pavillon Alphonse-Marie Parent dans la nuit de vendredi à samedi; au moins quatre d’entre elles souhaitent porter des accusations d’agression sexuelle.
Le rect’homme aura attendu plus de 72 heures avant de se montrer la bite bette; on le sent, la compassion lui sort par les oreilles, mais… une goutte à la fois. La rectitude incarnée: je pouvais pas sortir public – comme qu’il dit!, ça aurait pu compromettre l’enquête policière!
Épais. Épais et insensible. Épais, insensible, et vrrrraiment déconnecté! Surtout que, en conférence de presse – quand il a daigné s’y présenter, ce cher rect’homme n’a démontré aucune empathie, sinon envers lui-même: sur une échelle de 1 à 10, notre gestion de la crise vaut 9,5.
Nuire à l’enquête? Le soir du 19 octobre, c’est sans doute contre l’avis des policiers que tout le gratin politique ET ce cher rect’homme ont participé à une vigie [2] en guise de démonstration de leur soutien aux victimes de ces intrusions et agressions. Apparence, toutefois, que le mossieu a livré son court message sous les huées…
Nuire à l’enquête? Cette porte-parole de l’Université qui s’est présentée EN LARMES devant la presse pendant que le rec’tit-homme dormait au gaz, elle a saboté l’enquête, elle? Si quelqu’un mérite une note parfaite, c’est bien cette porte-parole. Mais l’homme de glace, ça vaut zéro pis une barre!
″Aujourd’hui, je viens parler aux médias PARCE QUE VOUS AVEZ INSISTÉ″, a-t-il dit aux journalistes – Isabelle Porter, Le Devoir, 19 octobre–
″Lorsqu’il y a enquête, je ne peux pas réagir, a-t-il expliqué. Ce n’est pas le rôle du recteur lorsqu’il y a une enquête, parce que ça fait partie du protocole d’une enquête et je l’ai toujours respecté.″
[…] Il s’est montré irrité lorsqu’on l’a questionné sur son emploi du temps des derniers jours. ″Pourquoi vous me demandez ça ? a-t-il répondu. Vous voulez avoir mon agenda?″ – Martin Croteau, La Presse, 19 octobre 2016
Brière était en déplacement à Montréal lors du week-end, aura-t-on appris. Un indice quant à son emploi du temps? Le Rouge et Or et les Carabins s’y affrontaient samedi le 15, à 14h, et comme le bonhomme prend son rôle de rect’homme à coeur, il assistait au match pour encourager ses p’tits gars… faque pour les p’tites filles, il aura fallu attendre.
Questionné sur sa présence sur le campus, il a répondu avoir été sur le campus ″à quelques reprises″ et qu’il avait été ″à Montréal pendant au moins un jour″. – Isabelle Porter, Le Devoir, 19 octobre
Au moins un jour? Je ne veux pas savoir avec qui il a passé la nuit à Montréal-en-ville mais ses frais de déplacement pour aller encourager les p’tits gars (150 kg?) lui ont sans doute été remboursés, puisque l’encouragement au Rouge et Or, c’est sans doute dans son mandat!
Ce Thierry Giasson est prof à Laval. Son tweet semble avoir brassé la cage.
Le reste du point de presse d’hier n’est pas plus édifiant. Au lieu de défendre ″ses filles″, il a passé le plus clair de son temps à défendre sa gestion de crise. Il s’agit du même recteur, si j’ai bien compris, qui a eu recours dernièrement à un contrat de gré à gré pour se pencher sur son image médiatique. – Mario Asselin, Le Journal, 19 octobre 2016
À la décharge de ce pauvre rectum (cé pô mouâ qui lui ai accolé ce surnom; c’est Serge Carrier!), on sait qu’en raison de son salaire de crève-faim, il a été contraint de s’inscrire à la soupe populaire. Radio-Canada rapportait le 28 mars 2012 que le traitement annuel de Denis Brière s’élevait alors à 355 244 dollars. La grande misère! Heureusement, la situation a été corrigée depuis:
Le conseil d’administration de l’Université Laval a accordé une augmentation de salaire de 100 000 $ en un an à son recteur Denis Brière. En 2015, des bonis d’après-mandats de 1,4 million sont accordés à huit dirigeants de l’Université Laval. – Louise Leduc, LaPresse+. 16 mars 2016
On me permettra quand même de m’interroger les capacités cognitives du rectum (oups, lapsus) fantôme; s’il est tout à fait plausible qu’un protocole existe entre l’Université et la Sûreté municipale, affirmer que ce protocole lui interdirait de faire preuve d’empathie, c’est un peu fort de café. Exprimer sa sympathie à l’égard des victimes, c’est pas comme s’il avait divulgué prématurément un élément d’enquête que les policiers auraient souhaité garder secret, kâlisse.
Épais, insensible, déconnecté, menteur… et arrogant. Mais tellement sous-payé. Quand même!
By the way, pourquoi le timbre à l’effigie de Mado affiche-t-il une valeur nominale de 3,79$ ? Pourquoi pas 3,69$
Heu, c’est parce que le tarif postal a augmenté, voyons! Très légèrement…
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[1] Oui, oui, un macho! Suffit de l’entendre vomir sur celles qu’il appelle avec mépris les féministes sur les ondes du FM93 à Québec. Pôv Drainville! Du lundi au vendredi, de 11 à 14, avec, en prime, des belles-z-annonces du macho, dont le condo est par ailleurs à vendre, répète-le-me-le.
[2] Vigie au cours de laquelle une participante, [Alice] a confessé qu’elle avait porté plainte en mars 2016 contre un membre du caucus libéral pour une agression subie au cours de l’été 2014. Un viol, à ce point brutal que la jeune femme a dû être hospitalisée et recevoir des points de suture aux parties génitales. La fille n’a pas dit non? Si ça a déchiré, c’est sûrement pas parce qu’elle aura dit OUI! Couillard, crisse-moé ça deworre!
C’est qui, le porc? Et pourquoi les ″boeux″ n’ont-ils pas encore rencontré la victime, plus de six mois après le dépôt de sa plainte?
De son côté, le député libéral Serge Simard n’a pas hésité à mettre en doute les affirmations de la victime. À son avis, il n’est pas plausible qu’elle ait pu reconnaître un élu. ″Écoutez, les gens ne connaissent pas le nom de leur maire″. – Charles Lecavalier, JdeM, 20 octobre
C’est quoi, déjà, la définition secondaire du mot trou de cul, ci-dessus? Entéka, Serge Simard, il pue!