Cé-t’y un nwézo? Naaan! Cé t’y un aéroplane? Naaan… C’est le juge Jacques Viens, nommé par Phil Couilard à la présidence de la Commission ″Écoute, Réconciliation et Progrès″, chargée d’enquêter sur la qualité des services rendus aux maudits sauvages.
Le titre fait un peu cucul. Entéka…
La commission se penchera sur toute forme de violence ou de pratique discriminatoire dans la prestation des services publics aux autochtones. Son mandat dépasse donc les seuls rapports entre policiers et Premières nations, et touchera la santé, le système de justice, les services correctionnels et la protection de la jeunesse. – Martin Croteau, La Presse, 21 décembre 2016
Pour ce qui est des relations entre la DPJ et les Algonquins d’Abitibi-Témiscamingue, – un domaine où ma pratique au quotidien m’aura permis de développer une certaine expertise, j’ai donné l’alerte dans un billet du 10 août 2010: sommes-nous coupables de génocide?
Ma réponse de 2010, c’était un OUI retentissant. Et je n’ai pas changé d’avis. Oooh, bien sûr, il faut bien protéger les enfants de la communauté, mais…
Que fera Jacques Viens de tout ceci? J’ai plaidé CONTRE Jacques, l’avocat, et j’ai plaidé DEVANT Jacques – le juge. Un ami. Un gentleman. Un bon chrétien. Et un homme de principes… même si c’est un Libéral plus rouge que le plus rouge des poissons rouges!
Ici.Papitibi-Témiscamingue: de l’info full vraie!
J’ai connu Jacques Viens en 1975, alors qu’il était associé à son (demi) frère, François Godbout. En ’77, le jeune Guy Gagnon s’est joint à eux. Viens est devenu juge en ’84, alors qu’il n’avait que 36 ans… Godbout a été nommé à la Cour du Québec et Gagnon, à la Cour d’appel.
Je me permets cette anecdote bien juteuse:
Dans un procès AVORTÉ qui m’avait opposé à Jacques Viens, j’avais transmis une lettre au Directeur des greffes, feu Serge Carrier, avec copie conforme au juge et à mon adversaire. Le juge avait appelé à mon bureau et exigé que je lui fis des excuses formelles. Informé par la réceptionniste de la colère nouère de l’Honorable, mon boss avait envahi mon bureau et me chuchotait en roulant les yeux: Non, non, non, tu t’excuses pas pis tu l’enweille chier, le vieux crisse!
J’étais alors un jeune homme des plus courtois, et j’ai adressé des excuses à cet honorable. Des excuses baveuses, mettons! Avec copie, encore une fois, à Jacques Viens. D’ailleurs, pendant des années et même après sa nomination à la Cour supérieure, Jacques me saluait TOUJOURS par un rappel de l’extrait qui suit – trois ou quatre mots suffisaient à lui arracher un éclat de rire:
Fut-il noir ou marron un chat n’en demeure pas moins un chat; de même, fut-il justifié ou non, un refus n’en demeure pas moins un refus.
Le jour de l’incident qui a donné lieu à cette étrange correspondance, ce juge nous avait convoqués pour la suite d’un procès déjà commencé; Jacques Viens, moi-même, un témoin qui avait dû prendre l’avion pour rendre témoignage à Amos et la sténographe, nous avions séché pendant deux heures quand l’Honorable s’est pointé. Vous reviendrez une autre fois, moi, ma journée est terminée! Vieux sacraman! On était là pour 3 questions à UN seul témoin. Une affaire de cinq minutes avec ce témoin… [1]
Tabarnak! Me Papitibi était d’autant plus en crisse que son bureau n’a jamais osé facturer au client mes honoraires, mes frais de déplacement, le salaire perdu par le témoin et ses frais de déplacement et les honoraires de la sténographe. Bref, mon bureau a mangé ses bas!
Le témoin m’a confirmé plus tard qu’il refusera d’obéir à un nouveau subpoena: vous me câlisserez en dedans si vous voulez mais moé je r’viens pas! Ce procès n’a jamais été terminé, on a fait un write-off.
Et comment le vieil Honorable a-t-il accueilli ces-excuses-qui-n’en-étaient-pas? À compter de ce jour, il m’a toujours croisé avec déférence.
Et, pourquoi pas, une deuxième?
Les deux mêmes avocats discutent de leur procès dans le bureau qu’avait emprunté un juge de la région de Québec, venu entendre à Amos des litiges que les juges abitibiens ne pouvaient pas présider (conflit d’intérêt? maladie?). Alors que nous discutions avec le juge D, Jacques et moi, l’Honorable visé par la première anecdote frappe à la porte, salue son collègue et, profitant de la présence de Mes Viens et Papitibi dans la même pièce, il formule quelques remarques concernant un procès qui nous intéressait tous les trois.
Après la sortie de l’Honorable, les yeux en points d’interrogation, le Juge D. demande – un peu gêné, s’il est seul à n’avoir rien compris au discours du vieux collègue. Or ni Jacques ni moi n’avions compris davantage, ce qui avait paru rassurer le pauvre juge de Québec! Non, non, Monsieur le juge, il est toujours aussi obscur!
Fin des anecdotes. Début des vraies-z-affaires
La famille révèle l’homme
Maman est née Drouin. Comme son frère Henri, élu dans Abitibi-Est en 1944 sous les couleurs du Parti Libéral du Québec. Battu en ’48 par l’Union Nationale. Henri Drouin a siégé à la Cour Supérieure de 1950 à 1976. Il tient sa nomination du Libéral Louis Stephen St.Laurent… Je n’ai pas eu souvent l’occasion de plaider devant lui; au bureau, mes collègues plus âgés me disaient à la blague que devant le juge Drouin – qu’ils appelaient affectueusement Fifty-Fifty, le gagnant gagne à 50% et le perdant perd à 50%…
Comme son frère Arthur Drouin, dont je me souviens pour son rôle de curé de Palmarolle, une fonction qu’il avait occupée avec panache. Palmarolle, c’est le village qui vit naître aussi bien le hall of famer Rogatien Vachon en 1945 qu’un ancien président de la FTQ et de son Fond de Solidarité né en 1939, Clément Godbout.
J’ai connu l’un des Drouin de ma génération, celle qui a suivi. Henri Drouin (!) était propriétaire de l’entreprise Drouin-Allard, un marchand affilié à la fois à RoNa et à Sport Expert. Ouin… on pouvait sortir de chez Drouin-Allard avec un banc de scie et une paire de skis. Comme chez Canadian Tire!
Un propriétaire passif, le gars? Heu… pas tout à fait. Quand la bannière Sport-Expert a été achetée par une entreprise de Calgary, The Forzani Group, UN Québécois – un seul, a été nommé au Conseil d’administration: Henri Drouin. Le Henri-Drouin de Drouin-Allard. Comme chez Canadian Tire, disais-je? Bin… voilà, Canadian Tire s’est payé The Forzani Group en 2011, pour 771M$. Et RoNa? De 1981 à 2002, Drouin a occupé le siège du Président du Conseil d’administration du groupe RoNa.
La crucifixion
Une frangine du curé Arthur et du juge Henri – Gisèle Drouin, a pour sa part épousé la vie religieuse. Une tante nonne, un oncle curé et chanoine, un oncle député Libéral avant d’accéder à la jugerie… De ce mix explosif, qu’obtient-on?
Un juge très, très, très catholique, que la chroniqueuse Lysiane Gagnon avait crucifié (!) dans La Presse après qu’il eut signé à Chibougamau le jugement de première instance dans une affaire judiciaire devenue célèbre: Chantale Daigle c. Jean-Guy Tremblay.
Lysiane Gagnon s’était moquée vertement du juge Viens, dont le texte du jugement évoquait un certain ″Docteur Morgan Taylor″. Son papier s’ouvrait sur une phrase assassine, qui a profondément blessé Jacques Viens – lui-même un fan fini de la Lysiane!
Un ignorant de province, incapable d’orthographier correctement le nom de Morgentaler. Avant de devenir célèbre from coast to coast pour avoir rendu une ordonnnce INTERDISANT à Chantal Daigle de se faire avorter, écrivait la Lysiane, le plus haut fait d’armes du juge Viens, c’était d’avoir été marguillier à la paroisse Ste-Thérèse d’Avila, à Amos.
Cheap shot! Oui, c’est vrai que mon ami Jacques a toujours mangé dans la main de Dieu. Par contre, NON, il n’est pas responsable de la graphie ″Docteur Morgan Taylor″! Il y avait extrême urgence à rendre jugement AVANT que la pécheresse Chantal Daigle se fasse vider la bedaine subrepticement. Le jugement avait donc été rendu oralement en présence des parties et d’un sténographe, A.W. Ce sténo a lui même confié à une copiste la tâche de transcrire le jugement prononcé oralement. C’est elle qui a fait l’erreur et devant l’urgence, le juge avait signé le jugement sans l’avoir relu.
Au final, toutes cette extrême célérité aura été inutile: Chantal Daigle s’était fait avorter aux States avant que le jugement soit porté à sa connaissance.
À l’époque, ce sténo – un bon ami à moi, par ailleurs – utilisait régulièrement ce petit clavier qu’il déposait sur un trépied; mais le système a ses limites.
Un accident d’auto antérieur à l’instauration du no-fault (1977) a donné lieu à un procès devant le Très honorable ″Fut-il noir ou marron…″ Encore lui… Au procès, mon client affirme: ″le taxi, il a reculé sur mes caps de roues″. Dans la transcription sténographique d’un témoignage antérieur, c’était écrit: ″le taxi a reculé sur mes QUATRE roues″.
J’ai eu du mal à convaincre l’honorable que la contradiction entre ″mes caps de roues″ et ″mes quatre roues″ n’était qu’apparente et que NON, mon client ne s’était pas rendu coupable de parjure pour avoir fourni deux déclarations sous serment incompatibles. Sa crédibilité était demeurée intacte, et j’ai gagné ce procès. Ouf!
À quoi doit-on s’attendre de Jacques Viens, maintenant?
Jacques est un excellent juriste, noyé jusqu’à un certain point dans ses valeurs morales, que je qualifierai de particulièrement élevées. Lysiane Gagnon avait-elle raison d’attaquer le juge Viens sur cette catholicité à fleur de peau? La Foi avant le droit, comme chez les fondamentalistes?
Jacques n’est pas un fondamentaliste… Quand il a rendu sa décision, la Cour suprême n’avait pas encore confirmé l’absence de statut juridique du foetus; les juges devaient se fier à leur instinct, quitte à éprouver une sensation de vertige! Se laisser guider par ses propres valeurs, c’était alors loin de constituer une faute.
Dans l’état actuel du droit, s’il devait se prononcer aujourd’hui sur le cas Chantal Daigle, la question ne se poserait même pas et ce serait OUI, même si l’opinion personnelle et les valeurs du juge n’ont probablement pas changé!
Ma crainte, c’est au niveau de l’exquise gentillhommerie du bonhomme. Comme avant lui son oncle Fifty-Fifty, Jacques Viens recherche les consensus et rien ne lui déplaît autant que la perspective de déplaire… Et c’est ça qui m’inquiète!
Jacques est branché sur sa région d’appartenance, où il jouit d’une réputation à toute épreuve. Il a toujours été impliqué dans sa communauté. Et je parierais ma chemise qu’il est parfaitement conscient de la mèche un peu courte de certains Blancs de Val d’Or – incluant les policiers du poste 144, et de la réaction prévisible des Premières Nations si ses conclusions ne vont pas dans le sens que les uns et les autres auraient souhaité.
La Vérité, et il faut la dire, c’est que les deux communautés ne s’aiment pas. Elles se méfient l’une de l’autre. Et ça se reflète dans la qualité des services dispensés aux autochtones de Val d’Or.
La Vérité, c’est que la nation CRIE (ils sont riches, les Cris!) organise tous les ans un tournoi de hockey à Val d’Or; il en vient de tous les territoires cris du Nunavik. Ils accaparent alors toutes les chambres d’hôtel disponibles à Val d’Or et parfois au delà (Amos, Rouyn-Noranda). Après leur passage, les étagères de WalMart, Winners et autres Canadian Tire sont vides! Comme les tablettes des supermarchés. Mais surtout, des chambres d’hôtel sont saccagées.
Pas toutes les chambres. Pas toutes les années. Mais c’est arrivé: Gang de crisses de sauvages, entend-on alors à Val d’Or. Les préjugés ont la dent longue…
La Vérité, c’est qu’il existe aussi un profond malaise à l’intérieur de la communauté Anishinabè de Val d’Or et du Lac Simon. La Réserve déborde, plusieurs familles doivent s’entasser dans la même maison (ces maisons appartiennent au Conseil de bande). Et dans la même chambre, enfants et adultes des deux sexe cohabitent. Une telle promiscuité, ça fait d’la marde. Soit. Mais ça va prendre des $$$ pour sortir ça de la misère!
La Vérité, c’est que la violence contre les squaws n’est pas uniquement le fait des Blancs, ni encore moins le fait de certains policiers du poste 144. Mais… parce que la rumeur veut que les crisses de sauvages forniquent depuis le berceau, les plus pourris d’entre les Blancs ne se sentent pas nécessairement coupables de piger dans le plat de bonbons…
Mais comment exprimer tout ça sans se défriser? That is the question…
Le cadeau de Nowell
En guise de cadeau de Nowell, le réseau Ici.Papitibi-Témiscamingue offre à ses lecteurs un poster gratis du héros abitibien, libre de tout bandeau publicitaire:
C’est LE vrai Jacques Viens. Le visage est tiré d’une page de la CBC… sauf que le vrai Jacques, lui, il est pas gonflé aux stéroïdes. D’ailleurs, le body-de-Superman, lui, c’est un emprunt à Monsieur Gougule… Faque, le gars des vues a cartoonisé le visage. Un peu. Pas trop.
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[1] Ce témoin était le policier responsable de l’enquête, suite à une collision qui impliquait… un cheval. Au moment du procès, il avait eu un empêchement (vol annulé? conflit d’horaire?).
Le procès avait donc commencé sans lui et d’un commun accord entre le juge et les avocats, il devait se continuer ″hors terme″ – une journée où l’honorable siégeait aux petites créances. Le mossieu devait nous accorder une dizaine de minutes entre deux ″petites créances″… sauf que, le jour venu, il a choisi d’entendre la fin de notre procès après tout le reste.
Et après avoir entendu des menteries toute la journée à la Cour des ″petites croyances″ (comme il le disait), l’honorable a prétexté sa grande fatigue pour nous envoyer chier.
Le policier-enquêteur avait quitté la Sûreté municipale d’Amos pour un job plus payant à la SQ et il était affecté (de mémoire) à un poste de la Côte-Nord. Un vol Montréal/Abitibi coûte souvent plus cher qu’un vol entre Montréal et Paris ou Cuba. Alors essayons d’évaluer le prix d’un vol entre Sept-Îles ou Baie-Comeau vers Québec, suivi d’un vol entre Québec et Val d’Or, avec en prime le coût d’une voiture taxi entre Val d’Or et Amos, 70 km plus au nord!
Tout ça pour une vieille picouille! Et le vieux crisse exigeait de moi des excuses pour avoir écrit au Directeur des greffes qu’il avait RE-FU-SÉ d’entendre ce témoin. D’où ces excuses teintées de brun:
Fut-il noir ou marron un chat n’en demeure pas moins un chat; de même, fut-il justifié ou non, un refus n’en demeure pas moins un refus.
Maudits avocats qui nous coûtent la peau des fesses!
Monsieur PAPITIBI ,
Joyeux Noël ,
JMdeS.
P.S. Pour l’An 2017 , je vais revenir car à Tingwick on n’en fini plus d’être CON………..
Intéressantissime billet ! J’y reviendrai.
Je vais dire comme InfoPhile, c’était très intéressant, d’un bout à l’autre.
Bonne année Papi!
@PAPITIBI ,
Monsieur Papitibi , Moustache tarde à mettre 17 sur 16. J’ai tardé moi aussi pour 2017 à faire mes souhaits : La SANTÉ en premier et le reste vous l’adapterez à votre goût.
J’attendais aussi de voir la séance du Conseil de Tingwick , c’est encore plus con que lors de mon commentaire précédent.
Bonne Années 2017 , Papi.
JMdeS.
@ PAPITIBI ,
Bientôt un mois que vous n’avez pas redis ici.
Vous aviez plein de chose à faire ; lecture , écriture , etc. , peut-être même des vacances dans l’endroit que vous voulez en 2017.
Si tout va bien , un ti-clein d’œil me rassurerais…….
JMdeS.
@ Jean-Marie
Un tit clin d’oeil? Bon bin… voilà un tit clin d’oeil: 😉
J’ai des trucs à dire sur le 14e candidat Conservateur. Sur le p’tit Kushner, le gendre préféré de Herr Trump. Et sur Herr Trump lui-même, bien sûr, mais on a la santé que le p’tit Jésus veut bien nous donner et depuis le 10 ou le 12 décembre, je le trouve un peu avare, le p’tit Christ!
Paraît que le coeur pompe pas assez, faque… mon ‘cardiologue’ joue un peu avec mes prescriptions, enlève ceci, ajoute cela, et pis… ça emmieute pas, ça empironne. Alors le md, il essaie de changer les doses, et voilà que le bonhomme commence à chambranler quand il met un pied devant l’autre. Pression artérielle trop basse? Non, c’est pas ça, j’ai mesuré. Taux de sucre, alors?
Ah bin batême, c’est drette ça! Me suis mis à mesurer 4 fois par jour, le taux était tellement bas que j’étais sur le bord de perdre conscience. Faque… j’ai décidé de couper le METFORMIN de moitié et ça commence à se replacer, la sensation de vertige a disparu, la détresse respiratoire a disparu et je suis dans la file d’attente pour une écho cardiaque, Mais bon, les radiologistes et le Ministre Barrette sont en guerre alors ceux qui mangent d’la marde, c’est les patients. À l’hôpital, ça va prendre 6 mois; d’ici là, mon ‘cardiologue’ doit essayer de faire de son mieux.
Le résultat des tâtonnements récents? Fortes crises d’arthrose aux poignets. Et comme j’ai pas droit aux anti-inflammatoires (même pas les ADVIL)… Mais ça aussi ça se replace.
Ça va venir bientôt, les nouveaux billets.
@PAPITIBI,
content de savoir que cela ramieute et merci pour le clin d’œil.
Prenez le temps de vous remettre comme il faut.
Bonne journée ,
JMdeS.
Mes salutations papitibi,
À propos de vos crises d’arthrose aux poignets, il appert que certains obtiennent de bons résultats avec le cannabidiol, lequel est un des 120 et quelques cannabinoïdes issus du chanvre. On peut l’ingérer sous forme d’huile ou le fumer ou l’inhaler au moyen d’un vaporisateur. Il a un bon potentiel anti-inflammatoire sans en être un pharmacologiquement parlant. Il serait dans la catégorie des atypiques.
L’industrie du cannabis médical est naissante. Les interactions médicamenteuses ne sont connus à peu près qu’empiriquement. Bien entendu, la plus grande prudence s’impose et la collaboration avec le médecin s’avère indispensable.
Lors d’un week-end chez des amis j’ai ingéré une faible dose de cannabidiol deux soirs consécutifs. Aucun effet euphorisant, mais j’ai diantrement bien dormi !
Par ailleurs, les sujets s’annoncent intéressants. Nul doute que sous votre plume on découvrira un angle original et pertinent.
Portez-vous bien cher papi !
Ce serait bien de voir Federer gagner en Australie contre Nadal, mais si j’avais à parier ce serait sur le Majorcain. J’ai été surpris de voir sa fiche en carrière contre Federer : 23 – 11 dont 6 – 2 en Grand Chelem. L’énergie inépuisable de Nadal, sa volonté de gagner devraient encore faire la différence.
Du côté féminin la présence de Venus en finale est une grosse surprise également. Le duel entre les deux soeurs rendra la partie intéressante, mais autrement je n’attends pas un grand match.
@ Spritzer 11h03
Serena veut tellement remporter un 23e titre Grand Chelem (et récupérer accessoirement son premier rang) qu’elle va se défoncer.
Si – par ailleurs, Venus ne parvenait pas à donner à Serena un challenge digne de ce nom, est-ce que ça pourrait jouer dans la tête de la soeur cadette? Genre: moi aussi, j’achève!
J’ai donc l’impression que Venus va souhaiter envoyer le message qu’à 36 ans, elle n’est pas encore finie. Pas finie et encore dans l’élite, quoique pas tout à fait aussi forte que Serena. Et si c’est ça, ça pourrait être un grand match!
Chez les messieurs, je ne sais pas trop à quoi m’attendre de ces deux vieillards qui ont retrouvé le sommet de la forme. Deux joueurs que j’aurais placé DEVANT Djoko, devant Andy Murray et devant Miloche, Wawrinka, Nishikori et tous les autres… s’ils avaient tous atteint leur sommet en même temps.
Et Federer devant Nadal. Sauf que le vainqueur sera probablement celui des deux qui aura ménagé ses ‘vieilles’ jambes avant d’atteindre la finale.
Et ça, je ne l’ai pas vérifié! 😉
@ Spritzer
Serena. Fallait s’y attendre, et elle a bien joué.
Et Federer; ça, ça s’est décidé au cinquième set, quand Nadal était au service et menait déjà 3-2. On semblait se diriger vers un 6-4 en faveur de Nadal. Et un recul de deux places pour Raonic, que Nadal aurait devancé – comme Wawrinka, qui reprend le 3e rang.
Fin du 6e jeu: Federer brise Nadal, qui menait pourtant 40-30, sauf erreur. À vrai dire, Federer a enregistré 10 points consécutifs et menait 40-0 sur le service de Nadal, au 8e jeu. Nadal a remonté à 40-40 mais Federer est revenu avec une autre balle de manche et cette fois il a réussi à briser Nadal pour faire 5-3. Game over, 6-3.
Aussi bien Nadal que Federer avaient peiné pour se rendre en finale, dans des matchs qui n’en finissaient plus de finir (Raonic a joué blessé contre Nadal, sinon je pense qu’ils auraient échangé plus longtemps… Qui l’aurait emporté? Sur le plan du MENTAL TOUGHNESS, Raonic ne semble pas encore prêt à vaincre Nadal. Ni Djoko.
Finalement, c’est Federer qui avait les plus grandes réserves; pas sûr que j’aurais parié ma Lamborghini ou ma Bentley là dessus mais je persiste et je signe: Federer IS the best player ever… au moins depuis Bjorn Borg. Pour ce qui est de Rod Laver, c’est un peu trop loin dans mes souvenirs!
Si Raonic pouvait cesser d’être toujours blessé! Il progresse constamment mais il y a toujours un bobo qui l’empêche de se rendre au bout.
Federer the best player ever? Probablement. Sa fiche contre Nadal et Djokovic me turlupine cependant…
« Sur leurs 35 face-à-face en simple, Nadal mène 23-12. Hormis leurs confrontations sur terre battue, la surface de prédilection de Rafael Nadal où il mène 13-2 face au Suisse, le score est de 10-10 sur les autres surfaces (9-8 sur surfaces dures pour Nadal, 2-1 sur gazon pour Federer) »
« Sur 45 duels, Djokovic mène avec 23 victoires. Dans leurs confrontations sur surface rapide, Djokovic mène également 19-18 mais sur terre battue, c’est l’égalité parfaite à 4-4. Sur dur, égalité également 17-17 cependant en condition indoor c’est Djokovic qui mène 5-4 et Federer qui mène en outdoor 13 à 12. Sur l’herbe, Djokovic mène 2-1 »