Une p’tite parenthèse: la petite ville de Keene, au New Hampshire, est réputée pour son festival de la citrouille. Je referme la parenthèse avant de susciter ici des blagues de mauvais goût…
Vraiment, le Conseil de presse, c’est nono… Fier que mon journal se soit retiré de cet organisme biaisé…. [voir ANNEXE – Conseil de presse]
Ainsi parlait Zarathoustra [Richard Strauss – HYPERLIEN musical]. Ainsi avait réagi Zarathoustra Martineau [HYPERLIEN vers sa réaction outrée], en riposte à la décision prise par le Conseil de presse à trois voix contre deux.
J’ai écrit ce texte sur un mode ironique. Mais étant donné que 53 % des Québécois sont analphabètes fonctionnels (c’est-à-dire qu’ils peuvent lire un texte mais ne réussissent pas à en comprendre le sens), certains agités du bocal ont lu mon texte au premier degré et ont capoté, en disant (faussement) que mon texte était misogyne. – Martineau, 25 janvier 2017
Justement. C’est ça, le problème. Tu allumes la mèche, tu plaides l’ironie – tout en sachant que 53% de tes lecteurs vont te lire au premier degré, et quand ça explose, tu t’en lave les mains. La Meute fait pareil. Donald Trump fait pareil. La NRA fait pareil. Tous les lâches et les manipulateurs font pareil. Et ça donne ceci:
Corrigez-vous mes petites dames, ça presse! Vous voyez bin que vous êtes des crisses de tartes! Martineau a raison!
Martieau, pourtant, est un féministe; même que c’est sa plotte qui l’dit! Fais-toué-z-en pas, Sôôôôphie, cé jusse de l’ironie! Si ton nono de nounours mal léché a le droit d’invoquer la défense d’ironie, bin je revendique la parité dans les droits! We’re Canadians, after all!
Sophie Durocher a tenu à dire que son mari, Richard Martineau, était féministe. Réaction de Geneviève St-Germain: ″On est contentes de l’apprendre. Let’s drink to that!″ – Richard Therrien, compte-rendu du Tout Le Monde En Parle diffusé le 6 mars 2016 [HYPERLIEN vers Therrien]
Subtil dans son expression du féminisme, le Richard! … Décidément, ça manque de transparence!
La transparence du crastillon
Terminée l’époque où les chefs préparaient leurs petits plats dans des cuisines fermées, à l’abri des regards. […]
On veut voir les cuisiniers allumer leur four, manipuler leurs casseroles, touiller leur soupe, couper leurs légumes, monter leurs plats, se croiser et s’entrecroiser comme des danseurs ou des acrobates…
De grand manitou mystérieux et anonyme, le chef est devenu une star qui se donne en spectacle. […] Le chef qui fait tourner des assiettes sur son nez!
D’accord pour épier la technique du Chef Gros-Lolault… mais quand Madâââme Hélène se plante un sabot dans’l nez… (Salut, Brassens!)
Une ministre se fouille dans le nez: on la voit ! Un sénateur cogne des clous lors d’une rencontre interminable: on le voit!
Il a des lettres, Mossieu Sophie Durocher! Des lettres dont il fait d’ailleurs étalage de manière aussi ostentatoire qu’une burqa sur la tête d’une islamissse:
- La grandeur a besoin de mystère. On admire mal ce qu’on connaît bien. – Charles de Gaulle (1890-1970)
- La diplomatie est l’art patriotique de mentir pour son pays. – Ambrose Bierce (1842-1914)
Donald Trump serait donc un grand diplomate, lui dont l’art patriotique du mensonge demeure inégalé???
La transparence élevée au rang de vertu, c’est la dictature de l’émotion, du voyeurisme et du sensationnel. Et c’est surtout un formidable mensonge.
Mon chien est mort; non, le chef Richard Gros-Lolault de Martineau ne va pas révéler la liste des ingrédients secrets de ce délicieux crastillon qu’il sert à ses lecteurs plusieurs fois par semaine. L’intégrale de ce menu cinq-étouèles est ici, au bout de cet [HYPERLIEN] vers ses vers.
Shit!
Et vogue le navire sur les eaux utérines…
Si le bébé avait perdu la vie dans le ventre de sa mère, ça n’aurait pas compté. Légalement, il n’y aurait pas eu de meurtre.
Pensez à ça deux minutes.
Mettez l’idéologie de côté, et regardez juste les faits. Froidement, cliniquement.
Aux yeux de la loi canadienne, tuer un chien est plus grave que tuer un enfant de huit mois qui est dans le ventre de sa mère.
Ouep! Richard Martineau ressemblera toujours à un démagogue; on s’en sort pas! Mettez l’idéologie de côté, qu’il dit. Et r’gardez-moi aller, c’est moi que j’vas toutte toutte toutte la ramasser! J’en prends l’engagement!
Tuer un chien, hein? Voyons ce que dit le Code criminel:
445.1 (1) Commet une infraction quiconque […] a) volontairement cause ou, s’il en est le propriétaire, volontairement permet que soit causée à un animal ou un oiseau une douleur, souffrance ou blessure, sans nécessité
(2) Quiconque commet l’infraction visée au paragraphe (1) est coupable :
a) soit d’un acte criminel et passible d’un emprisonnement maximal de cinq ans;
b) soit d’une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire et passible d’une amende maximale de dix mille dollars et d’un emprisonnement maximal de dix-huit mois, ou de l’une de ces peines.
Now, let’s get serious: sauf en de très rares exceptions, l’infraction de cruauté est poursuivie par voie de déclaration sommaire [445.1 (2)b)] et donne lieu à une amende, avec possiblement une période de probation. Tuer un fœtus dans le ventre de sa mère, c’est commettre AU MOINS une tentative de meurtre prémédité sur la personne de la mère, et AU PIRE, commettre un meurtre. Au minimum, 5 ans d’emprisonnement si une arme à feu n’est pas utilisée, dans le cas de la tentative de meurtre. Mais si le type est trouvé coupable du meurtre du fœtus, la peine MINIMUM, c’est l’emprisonnement à vie.
On est prêt à stopper la construction d’une autoroute pour protéger des grenouilles, mais lorsqu’un homme tue un fœtus de huit mois, on hausse les épaules comme si rien ne s’était passé ?
Vous voulez rire de nous ?
Un Martineau grand cru: [HYPERLIEN vers Martineau / avortement: une loi insensée]
Et je ne suis pas un pro-vie catho. Je suis athée et j’appuie l’accès à l’avortement.
J’appuie, mais… pas trop, finalement; si le fait d’accorder davantage de droits au fœtus résulte en moins de droits pour sa mère, c’est pas grave: toutes les mères sont des femelles et 50% des fœtus sont des mâles!
Ton jupon de macho dépasse, le pseudo-féminissse! Et ça sent la marde à 20 km à la ronde!
Les poils blancs, c’est un signe de sagesse. Chez Mossieu Sophie Durocher – dit le féministe, la sagesse manque toutefois de transparence…
Annexe: Le Conseil de presse
Le Conseil de Presse n’est qu’un Tribunal d’honneur, auquel aucun média n’a l’obligation d’adhérer mais, quand ils y adhèrent, ils s’obligent à faire leur gros possible (what the fuck) pour en appliquer les décisions et code de conduite – une sorte de code de déontologie avec-pas-de-dents, Et les médias qui en sont membres s’obligent à informer le public des décisions que le Conseil rend à leur sujet.
J’en ai fait mention à quelques reprises: au milieu des années 2000, j’avais formulé le projet de publier un ouvrage de référence qui constituerait une mise à jour de mon vieux mémoire de maîtrise en droit des médias. J’y ai renoncé – because notamment la santé, mais je n’ai jamais cessé de militer pour la création d’un ordre professionnel des journalistes et pour le remplacement du Conseil de presse par un organisme… moins édenté.
Aussi édenté soit le Conseil de presse, Péladeau en a sorti TVA et ses hournals de cul en 2010. Trop contraignant, qu’il disait. Trop biaisé, traduit Martineau dans le pois chiche qui lui sert de cervelle.
historique:
- article (Les filles, c’est nono) publié le 19 février 2016
- 51 plaintes transmises au Conseil de Presse dans les jours suivants (D2016-02-093)
- décision rendue par le Conseil de presse le 16 octobre 2016 [HYPERLIEN décision]
- Le Huff Post en publie un compte-rendu le 25 janvier 2017 [HYPERLIEN Huff Post]
- Martineau n’avait pas réagi à la décision rendue en octobre 2016 par cet organisme dont lui-même et le Grand Péladong se torchent mais quand le Huff Post a rapporté la nouvelle, il a réagi le jour-même: [HYPERLIEN Le Conseil de presse c’est nono!]
- En somme, l’honnêteté intellectuelle, Martineau et son boss le Grand Péladong s’en font une branlette. Mais quand un média concurrent lui montre les crocs… preuve