Richard Hétu et les voix tues

 

La malédiction du COCO

Le sujet du présent billet – et je parle ici de contenu PO-LI-TI-QUE – constituait un complément d’information, en réponse à des commentaires de @Gina et de @Toile publiés sous un billet de Richard Hétu, La citation du jour, 30 mai 2020. Mon intervention n’y aura finalement JAMAIS été publiée; La modération du blogue L’Amérique dans tous ses étaux – heu… dans tous ses États, c’est souvent péniiiible!, 

Dommage. Son hôte et – semble-t-il – unique artisan (*), consacre l’essentiel de ses efforts à la publication de ses billets et à ses lectures et recherches préalables. Bref, l’ÉQUIPE, c’est lui et dans les circonstances, Richard accomplit un travail remarquable.

(*) Daphné Cameron a publié quelques billets; elle a quitté. Marc-André Boisvert est arrivé; il n’est plus là. Pendant un temps, Richard et Daniel Hoffman ont animé une balado hebdomadaire. De nouveau, Richard est seul  sur son île… Un constat, sans plus. Des divorces professionnels (?) attribuables à la Malédiction du CoCo? De kessé? 

Sauf que… la modération y est particulièrement fantaisiste; à titre d’exemple – et pour un motif que même Albert Einstein serait incapable de comprendre, l’emploi du mot COCO y est prohibé, de même que l’emploi de tout mot susceptible de contenir ces quatre lettres dans cet ordre. Qui c’est qui peut savoir ça d’emblée, joualvert? La logique derrière ce choix échappe à tout entendement!

Meanwhile, Richard tolère les épithètes les plus orduriers et ferme les yeux quand l’un ses abonnés est victime des pires insultes. Il laisse l’oiseau chier ses fientes… avant de le mettre en cage: votre commentaire est en attente de modération. PLEASE WAIT!

Si Richard ne sollicitait pas quatre fois l’an la générosité de ses lecteurs, je serais porté à lui pardonner tous ses petits caprices mais voilà, même si c’est sur une base volontaire, les intervenants qui acceptent de verser leur obole paient non seulement pour LIRE mais également pour COMMENTER. Et pour cette forme de service après-vente que constituerait une modération plus sagace… plus éclairée…

Une modération plus respectueuse du lectorat et de ses $$$, ça aurait têêêllement meilleur goût, pour paraphraser une vieille pub! OUPS!

Une modération plus respectueuse du lectorat et de cette pluie de $$$ (euh?) dont il fait don au blogueur, ça  aurait tellement meilleur goût, comme le clamait une vieille pub des années… 2010 (Éduc’Alcool)! 

 

Mis à part l’enfilade C-O-C-O, y a-t-il d’autres agencements de lettres ou de chiffres dont le lecteur doive se méfier? On sait pas; SECRET D’ÉTAT! Après avoir moi-même été victime de la malédiction du COCO, j’avais interpellé (vigoureusement!) Richard et il avait non seulement sorti mon commentaire des flammes de l’enfer mais confirmé – surtout! – que c’est bien la mention de la jeune prodige COCO Gauff qui m’avait valu les foudres de la modération. 

Et maintenant, la SUBSTANCE. Le CONTENU. Retour, donc, sur cette crise qui sévit dans les rues depuis le meurtre de George Floyd par l’agent Derek Chauvin pis ses co-équipiers  de la brigade des cochons sauvages de Minneapolis. 

Une police qu’il faudrait POLIR!

Me voici ENFIN, et après cette longue intro, à l’objet de ce commentaire que n’aura finalement jamais publié Richard Hétu. Non, non, non, je n’y ai pas été placé en ‘confinement‘. C’est sûrement cette calvaire  de malédiction du COCO; j’en ceux pour preuve ce commentaire hors sujet – et sans intérêt! – que j’ai publié chez Richard dans la nuit de lundi à mardi. Publication instantanée sur le blogue. 

Être policier aux États-Unis , c’est comme avoir un emploi de plombier, commentait @Gina le 31 mai, à 0h57. Elle évoque cet exemple d’un dividu qui, sans la moindre formation, a été embauché comme policier après un séjour en Afghanistan au sein des Forces Armées. . Posez-vous la question maintenant, poursuit-elle, pourquoi la police américaine est si violente ? Ce n’est pas une police de quartier comme ici . C’est une police qui recrute des gens qui pour la plupart souffrent de syndrome choc post-traumatique ; donc une police très agressive avec des tactiques militaires . 

À cette interrogation, voici le COMPLÉMENT D’INFO que la ‘malédiction du COCO’ m’a empêché de publier chez Richard Hétu. Après cet épisode, je m’y suis montré moins PROLIXE. Plus… discret. Chat échaudé craint l’eau frette, dit le proverbe et me dictent mes yeux affaiblis.

Et compte tenu de toutes ces bavures qui impliquent un Afro-American et un policier blanc, on finit par se demander si, aux yeux de certains White Supremacists assumés ou non, une carrière dans la police n’est pas perçue comme la voie royale pour assouvir ses bas instincts sous la protection, le relatif anonymat et la garantie d’impunité relative qu’offre le ‘déguisement’ de policier et avec les pouvoirs d’intimidation qui accompagnent le port de l’uniforme.

Pour sa part, @Toile, à 04h38,. faisait référence à un article du Journal Le Monde, qui traite du concept d’immunité qualifiée, en vertu duquel est interdite toute poursuite pour un geste posé par un policier dans l’exercice de ses fonctions.
Tiré de Le Monde: On a vu dans de nombreux cas la difficulté de la justice à poursuivre des officiers de police qui avaient tué des citoyens, même lorsque les preuves de leurs comportements inappropriés étaient évidentes.

Voilà qui pourrait confirmer pourquoi les différents corps de police ont été infestés par des bataillons de White Supremacists. On n’a plus besoin du KKK pour les mater; la police s’en charge et c’est ‘légal’.

Cela dit, @Gina avait bien raison d’aborder le passé militaire de certains policiers. Ce qui me ramène à certains de NOS militaires du Royal 22e (et autres!), qui, une fois démobilisés et de retour au pays, adhèrent de manière plus ou moins clandestine à des groupuscules d’extrême droite.

En septembre 2012, trois militaires de Valcartier (c’est nos tit-gars, ça!) ont été accusés devant les instances militaires pour avoir tenu des propos haineux sur Facebook, et au moins deux d’entre eux ont été mis à l’amende. Le Caporal Kevin Bernard avait dit d’une étudiante blessée par un policier qu’elle était chanceuse de n’avoir perdu qu’une dent au cours d’une manifestation, que ce serait bien pire si des militaires étaient intervenus avec leurs armes. –  source: Radio-Canada

Voir aussi cet article publié dans LaPresse.ca, le 16 janvier 2020, qui porte cette fois sur un Réserviste de l’Armée canadienne arrêté aux USA: Le caporal-chef Patrik Mathews, sapeur de combat au 38e Groupe-brigade du Canada à Winnipeg, avait fait l’objet d’un article dans le Winnipeg Free Press, au milieu du mois d’août, qui le liait à un groupe néonazi.

Ce valeureux militaire était membre du groupe d’extrême-droite THE BASE. Voici ce qu’en disait l’article de LaPresse, ci-dessus:

Dans des forums de discussion cryptés, des membres du groupe ont parlé de commettre des actes de violence contre les Noirs et les Juifs, des moyens de fabriquer des engins explosifs improvisés, de leurs camps d’entraînement de style militaire et de leur désir de créer un « ethno-État » blanc, affirme un agent du FBI dans une déclaration sous serment.

Traduction: ce militaire de la Canadienne Armée était donc donc un White Supremacist. Period!