J’ai toujours dénoncé la promiscuité entre les pouvoirs religieux, politique et judiciaire. Que ce soit au Québec sous Duplessis, au Yémen ou sur Alpha du Centaure. Alors non, je ne vais célébrer ni le pouvoir politique des Mollahs et des Ayatollahs, ni le suce-pipi entre les pouvoirs religieux et judiciaire. – Papitibi, 12 décembre 2012 (billet Puisse Allah préserver l’Égypte des intégristes)
J’avais alors fait de la charia une photo-caricature impitoyable: sur un fond de banderole de la Muslim Brotherhood: Sharia Will Dominate the World, j’avais ajouté en surimpression: … quand les avocats et les juges auront disparu.
C’est sans compter cet autre billet doux-amer, qu’on retrouvera ICI: La charia? Que l’yab la charisse!
Arrêtée le 28 octobre 2014, Souad al-Shammari a passé environ 90 jours dans une prison pour femmes dans la ville de Jeddah, sur la mer Rouge […]
Dans un tweet, elle jugeait « idiot » que les croyants se sentent obligés de porter la barbe, ce qui lui avait aussitôt valu d’être accusée d’insulter le prophète. « Souad al-Shammari est bien connue pour son opposition au système de tutelle, qui soumet l’autonomie des femmes à l’autorité d’un gardien masculin. Elle a participé aux campagnes pour lever l’interdiction faite aux femmes de conduire« , rappelait Amnesty International lors de son arrestation.
[…] L’avocate saoudienne Souad al-Shammari est la cofondatrice du site internet, Liberal Saudi Network, avec le blogueur Raef Badaoui…
Avocrasse? T’as bien dit Avocrasse saoudienne, interroge l’ancien tout jeune futur candidat à la succession du maire Reh-Gys Al Lahbôm, Jahnlok Ibn-Pru? Bin oui. Pour paraphraser l’imam wahhabite Hamza le Chameau, les avocats et la démocratie, c’est pas compatible avec SON islam bien à lui… Lire la suite
Le plat aura coûté trop cher, mais pour les papilles et pour les yeux, quel régal, ces Jeux de Sotchi et en particulier, les cérémonies de clôture!
Un spectacle à couper le souffle; oui, la Russie de quelques-uns de mes lointains ancêtres [1] a brillé de mille feux, tant sur le plan sportif que sur le plan culturel. Un accueil bien plus chaleureux que les observateurs l’avaient prédit… et quelques traits de génie.
À commencer par cette touche d’autodérision plutôt inattendue. L’un des cinq anneaux qui devaient s’ouvrir lors des cérémonies d’ouverture était demeuré fermé et sans doute le responsable de ce méga-FAIL avait-il été déjà été décapité ou donné en pâture à un tigre de Sibérie. Du moins, le croyait-on! Mais ces Poutiniens ont plutôt reproduit la défaillance au crépuscule des Jeux… avant, bien sûr, que le cinquième anneau ne s’ouvre comme par magie.
Inusité, également, le mode d’extinction de la vasque olympique par le souffle puissant de la mascotte nounours sur une réplique de la flamme au milieu du stade. Et cette larme… Lire la suite
Je remercie Stridulation – Stéphane Thibodeau – pour m’avoir mis sur cette piste.
Quand j’étais p’tit, on achetait des petits Chinois. Je sais pas où allait l’argent de nos généreuses contributions (0.10¢ par semaine) mais je sais qu’aujourd’hui, ce sont les Chinois nous achètent, une roche à la fois. Quand j’étais plus jeune, on exportait nos missionnaires au Congo ou à Haiti; aujourd’hui, le Québec est devenu terre de mission pour le clergé africain.
Mais surtout, le Québec exportait des observateurs en terre barbare et faisait rapport de leurs conclusions sur le processus démocratique que ces contrées ne parvenaient jamais à implanter. Normal, c’était des nègres, des arabes ou d’autres sortes de cannibales. Ou même des yeux bridés couleur jaunisse.
Aujourd’hui que je suis vieux, j’assiste impuissant, par médias interposés, à une véritable déconstruction de la société québécoise: 165 manifs en 70 jours, c’est largement suffisant pour alimenter l’exaspération, la frustration et la colère des « victimes collatérales« . Mais 70 jours de sourde oreille de la part du gouvernement, c’est largement suffisant pour alimenter la colère, la frustration et le ressentiment des étudiants. En contrepartie, qu’est-ce qui peut bien alimenter la hargne de Line Beauchamp? Un étudiant de 21 ans, qui ose lui tenir tête? Grow up, madame!
La société québécoise paie le gros prix pour cette crise d’adolescente attardée: c’est nous autres qu’on est en t’siour du microscope d’Amnesty International, batême… Y a de quoi faire débander même une estatue de Michaelangelo nourrie au viagra. Une vraie honte pour le Québec.
Amnesty, 23 avril 2012:
Nous avons pris connaissance du nombre grandissant de récits journalistiques, de témoignages et de rapports décrivant les tactiques policières lors des manifestations, les méthodes d’arrestation, les actes de vandalisme et autres formes de violence, dans certaines villes et universités au Québec.
Ces renseignements nous portent à croire que l’approche choisie pour assurer la sécurité lors des manifestations semble avoir entraîné des violations des droits fondamentaux associés aux manifestations pacifiques et au cours normal de la loi, notamment le droit à la liberté d’expression et le droit de réunion pacifique et d’association, ainsi que le droit d’être protégé contre les arrestations arbitraires.
Ainsi, le professeur de l’Université du Québec à Montréal, Paul Bélanger, a porté plainte contre le service de police de Montréal, après avoir été frappé à coup de matraque, vendredi 20 avril, alors qu’il manifestait pacifiquement aux abords du Palais des congrès de Montréal : « Dès que les policiers ont annoncé que la manifestation était illégale, ils se sont mis à courir vers nous. Je ne cours pas aussi vite que des jeunes étudiants, ce qui ne signifie pas que j’opposais une quelconque résistance aux policiers, explique Paul Bélanger. « La population, dit-il, a le droit de manifester sans être attaquée par les forces de l’ordre. »
[…] Amnistie internationale s’inquiète du fait que les tactiques utilisées par les forces policières face à certains incidents violents et aux manifestations pacifiques, ainsi que les mesures de sécurité adoptées dans certaines universités, soulèvent des questions troublantes sur le respect de ces droits fondamentaux : usage excessif de la force par les autorités policières, arrestations massives et potentiellement arbitraires, intimidation et profilage par des forces de sécurité sur les lieux de l’université.
[…] Amnistie rappelle sa préoccupation face à la hausse des frais de scolarité, qui porterait atteinte à la progressivité vers une accessibilité à tous et toutes au cursus universitaire, telle que l’entendent les observations générales sur le Pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels auquel le Canada est partie.
Puisqu’il est question des récits journalistiques, voici un témoignage éloquent, sur vidéo. Ces images ont été tournées pendant la manif du 25 avril, en soirée. Surveillez bien cette auto-patrouille qui fonce littéralement sur les manifestants, sans égard à leur sécurité.
Les gros bras de la police et les ti-jos connaissant, comme ce Ethrop croisé sur le Huff Post, ont en commun de faire fléchir plutôt que de RÉfléchir. À leurs yeux, un citoyen n’a pas le droit de s’opposer à un « beu ». Ce pôv con d’Ethrop s’en prenait ici à Linda Hart, à qui il prétendait donner une leçon de droit:
La p’tite enrage, c’était à prévoir! Il y a plusieurs choses que la charmante Linda ( qui a surement un avenir de romancière) ne comprends pas:
[…] 4- Quand un policier vous dit: Tassez-vous, vous vous tassez. Point à la ligne. Vous aurez toujours l’occasion de subséquemment contester la validité de son ordre mais si vous insistez, vous commettez une infraction sérieuse: entrave au travail d’un policier. Point à la ligne. [23 avril 2012, 18h15]
Heu… pas sûr de ça, moi! Je dirais même plus: le citoyen qui se fait tabasser sans motif par un agent de la paix en fonctions a même le droit de mettre le policier en état d’arrestation, pour voies de fait. Quelques policiers montréalais l’avaient appris à leurs dépens après avoir soulevé une étudiante en droit par ses cheveux, au début des années 70, alors que l’étudiante était assise sur le trottoir. Pendant une manif…
Pour ce qui est de « la petite », c’est une grand maman. Une carrière de romancière, droit devant? Sûrement pas. Mais une carrière d’avocate derrière elle, par contre!
= = =
Quant au chauffard de cette auto-patrouille, bin… n’importe quel citoyen aurait pu procéder à son arrestation pour conduite dangereuse et négligence criminelle dans la mise en service d’un véhicule moteur. Si le gars est condamné, il perd son job: un dossier criminel et la fonction de policier, c’est incompatible.
J’entends déjà les protestations: il devait répondre à un appel d’urgence!
Ce à quoi il me faut répondre: B-U-L-L-S-H-I-T… M¸eme quand il répond à un appel d’urgence, un policier, un pompier ou un ambulancier DOIT respecter les lois et, en particulier, rien ne l’autorise à mettre une vie en danger.
Désolé, mais c’est comme ça. Et c’est pas mon opinion; c’est du droit. Period!
Selon l’organisation mondiale de la santé (OMS), la Corée du nord ne dépense qu’un demi-dollar par personne et par année pour la santé de sa population. C’est moins que tout autre pays au monde. – Amnesty International, mars 2010
Et pendant ce temps, au pays de tonton Stephen
James Anaya, le rapporteur spécial de l’ONU sur les droits des populations autochtones… souhaite voir de quelle façon Ottawa compte s’attaquer au problème des piètres conditions dans lesquelles vivent les autochtones d’Attawapiskat et d’ailleurs au Canada.
Il a ajouté s’être fait confier que le gouvernement fédéral sous-finance systématiquement les réserves Lire la suite
À vous tous, libâââârtariens un peu naïfs qui appuyez Stephen Harper pour ses efforts dans la réduction de la taille de l’État, je vous dis de bien vouloir ouvrir vos jolis petits yeux morons marrons.
Vous n’y êtes pas. Mais alors, pas pantoute!
Demandez à Paola Ortiz, cette Mexicaine de 31 ans qui vit à Montréal depuis 2006 après avoir fui un mari policier… et violent.
Demandez à cet expert qu’est Me Jean-Claude Hébert [1]. Ancien membre de la Commission de réforme du droit, Me Hébert dénonçait le 20 septembre cette intrusion du pouvoir exécutif dans le pouvoir judiciaire que constitue l’imposition d’une peine minimum. D’une part, c’est là saper l’autorité des Tribunaux en laissant entendre que les juges manquent d’intelligence. D’autre part, c’est là pelleter des centaines de millions dans la cour des provinces, qui devront construire et gérer (sans soutien financier du fédéral) de nouvelles institutions carcérales pour héberger ces milliers personnes condamnées à une peine minimale pour des infractions relativement mineures…
Moins d’État? Non. Un État plus répressif, c’est un État forcément plus gras. Plus gras, mais avec moins de compassion pour les démunis…
Mais revenons pluôt à cette Paola Ortiz, ignominieusement jetées aux orties par un gouvernement qui dit n’importe quoi pour justifier ses politiques de cul.
Le Mexique, un havre de paix pour les femmes violentées, dit le ministre Jason Kenney
Mme Ortiz ne veut pas retourner au Mexique où elle affirme avoir été la victime de violence physique et sexuelle. […]
Mme Ortiz, qui habite Montréal, a fait une demande de statut de réfugié au Canada en 2006 parce qu’elle se disait victime de violence conjugale au Mexique de la part de son conjoint d’alors, un officier de la police fédérale.
Sa demande a été refusée par l’Immigration canadienne, qui soutient que le Mexique assure la protection des femmes victimes de violence conjugale.