Hulk Ford: une victoire de la sorcière Horwath va provoquer un exode MASSIF des Ontariens

Je peux pas croire que 40 ans après le Québec de Ti-Poil, l’Ontario de la socialiste sorcière Horwath est à son tour menacée du coup d’la Brinks. Au débat de la CBC (27 mai), Pitbull Doug a affirmé que des centaines de représentants des milieux d’affaires lui ont pissé au creux de l’oreille qu’ils sont pé-tri-fiés devant la perspective d’un gouvernement NPD: we will pack-up and go down South in a half a second!

Paroles en l’air! Ce sont les mêmes qui menaçaient de fuir l’Ontario si Kathleen Wynne y fixait le  salaire minimum à  $15. Elle l’a fait. Et ils n’ont pas bougé. 

Je vois déjà les réfugiés ontariens traverser la Ottawa River puis le Pont Champlain qui menace ruine, avant de  franchir le chemin Roxham et  d’implorer les douaniers amerloqués et interloqués.

Please, let me in. I’m WHITE. I’m WEALTHY. I stand with Trump. I’ll buy myself a fully automatic rifle and join the NRA if I have to. And I’m escaping the People’s Socialist Kingdom of Horwathistan. I can’t stay in Kweebec, these assholes speak French! Come On, buddy – I’ll let you grab my wife’s pussy. Deal?

Toronto: chassez le libéral, et il revient au galop!

Le soir du 25 octobre 2010, les Conservateurs bon teint et autres libertariens avaient fait élire le roi de la pensée magique – Rob Ford – à la mairie de Toronto. Mais Rob Ford n’a pas été élu pour son conservatisme, mais pour ses mensonges…

Le soir du 2 mai 2011, les Conservateurs avaient semblé percer la carapace rouge (et orange) de Toronto et de sa couronne (le 905, comme on dit le 450 à Montréal), en y faisant élire des dizaines de députés Bleus. Mais ce ne sont pas les Bleus qui avaient battu les Rouges; ce sont les électeurs de centre-gauche, qui avaient voté NPD plutôt que libéral. Pas assez pour permettre au candidat NPD d’être élu… mais juste assez pour enlever aux candidats du PLC les votes dont ils avaient besoin pour battre les candidats du PC.

Le soir du 6 octobre, l’histoire devait se répéter. En début de campagne, les Conservateurs de Tim Hudak détenaient une avance considérable et promettaient de balayer la province. Quelques semaines plus tard, Hudak mord la poussière.

Rob Ford reçoit Tim Hudak à son barbecue annuel, le 2 septembre 2011. Photo: The Globe and Mail

The Rob Ford Effect

Que s’est-il donc passé? Bien sûr, il y a eu cette bourde de Tim Hudak concernant les travailleurs immigrants. Hudak aurait pourtant dû savoir qu’il risquait de se mettre ainsi à dos quelques millions d’électeurs ontariens nés à l’extérieur du pays, ou dont au moins un des parents a immigré en Ontario… Mais il y a aussi l’effet Rob Ford, ainsi décrit