Développé d’abord par le français Pierre Joseph Proudhon au milieu du XIXe siècle, l’anarchisme s’oppose rapidement au marxisme dans la mesure où cette dernière idéologie donne à l’État un rôle prépondérant dans la longue phase (le socialisme) qui va du capitalisme au communisme (stade où l’État a disparu, selon les textes de Marx).
L’anarchisme s’oppose également au capitalisme et au libéralisme considérés comme de l’exploitation et de la domination. L’anarchisme préconise un «ordre naturel» sans pouvoir – ce qui serait l’anarchie.
Voilà pour la définition, que j’ai empruntée à l’École de politique appliquée de l’Université de Sherbrooke. Simple et limpide, si bien que tout le monde y adhère, ce qui permet d’en débattre à la fois avec passion et intelligence.
Tout le monde? Pas tout à fait. Quelque part au pays des Ghoules, le village de Tatagonix résiste à l’invasion des armées confédérées de la Raison et de la Connaissance. Les villageois s’y expriment d’une seule voix, celle de leur barde Dontetrèdeonnemix, président fondateur de l’Union internationale des bardes libertariens.
Sous l’impulsion de son docte barde, le village de Tatagonix semble s’être donné pour mission de réinventer toutes les définitions du dictionnaire politique. Démarche par ailleurs en accord avec le crédo libertarien: libââârté totale, et rejet de toutes les normes, qu’elles soient édictées par l’État ou par la logique la plus élémentaire.
Les anarchistes:
Les anarchistes ne veulent pas éliminer l’état. Pour pour rien que cette racaille haineuse et jalouse essaye d’expliquer sa médiocrité en parlant des écarts de richesses et des actions que le gouvernement doit prendre pour que cet argent soit redistribuer dans leurs poches.
Les anarchistes ont la même visions du gouvernement que les fascistes. – Dontetrèdeonnemix, 7 avril 2012 Lire la suite