C’est à se demander si ces twits ne jouent pas à qui perd gagne.
C’est à se demander si les membres de l’état-major de la Montreal Maine & Crap ne cherchent pas à déterminer celui d’entre eux qui pourra commettre la bourde la plus monumentale.
Ed Burkhardt a eu ses heures de gloire; c’est maintenant à Bob Grindrod de danser le charleston sous les feux de la rampe! Le voilà qui appelle ses troupes – incluant des salariés déjà mis à pied par ailleurs – au silence le plus absolu. You no talk to the polisse, ma gang de crisses!
The person to call is: Martin Pichette (backup: Eddy Zajac)
«Dans l’éventualité où des policiers vous appellent ou se présentent en personne pour vous poser des questions ou vous demandent des documents, veuillez répondre qu’on vous a demandé d’attendre un avis légal avant de communiquer avec eux. Appelez ensuite Martin Pichette ou Eddy Zajac. Veuillez contacter Jean Demaitre ou Mike Horan, de la MMA, si vous faites face à cette situation.» Me Pichette est avocat au cabinet Lavery. – Hugo Pilon-Larose, La Presse, 19 juillet 2013
Le journaliste de La Presse a posé des questions à la superviseure de l’employée qui a appuyé su’l piton et ainsi transmis ce courriel. Les « Pas de commentaires, je ne suis pas autorisée à répondre » tendent à confirmer qu’il ne s’agit pas là d’un faux.
La photo d’un fax qui reproduit ce courriel peut être consultée sur le site de TVA Nouvelles. La manchette peut être consultée [ICI].
En voilà – Me Pichette et son cabinet par ailleurs réputé – qui doivent être fiers de voir leur nom associé à une manoeuvre aussi susceptible de créer un doute sur la bonne foi de la MM&A et sur sa volonté réelle de collaborer avec les enquêteurs. Le doute s’élève toutefois d’un cran: serait-ce là une tentative d’entraver, de détourner ou de contrecarrer le cours de la justice, au sens de l’article 139 du Code criminel? Lire la suite